De toi à moi (with love) - [S...

By Louanne777

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NOUVELLE VERSION TOME 1 : https://www.wattpad.com/story/292949359-de-toi-%C3%A0-moi-with-love-partie-1 Lorsqu... More

PREMIÈRE PARTIE : prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
❤🎉Bonne année !🎉❤
Annonce très importante !
Publication du tome 1 et cover reveal !
Publication du tome 2 et cover reveal
❤Tomes 1 et 2 dédicacés❤
Jour de sortie : De toi à moi (with love) TOME 1
Publication du tome 3 et cover reveal !
Jour de sortie : De toi à moi (with love) Tome 2
Publication du tome 4 et cover reveal
Tomes 3 et 4 dédicacés !
Jour de sortie : De toi à moi (with love) TOME 3
Publication du tome 5 et cover reveal
Jour de sortie : De toi à moi (with love) TOME 4
Jour de sortie : Tome 5

Chapitre 11

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By Louanne777

Je n'arrivais pas à détacher mon regard de cet attroupement, et cela ne s'arrangea pas lorsque je perçus très clairement Jared Evans avancer à travers la foule. Les individus présents à cette fête n'étaient en rien des adolescentes hystériques, puisqu'il s'agissait de riches investisseurs pour la plupart. Pourtant, même s'ils ne hurlaient pas à la mort, ils semblaient tous légèrement excités.

Un court instant, je crus qu'il m'avait vue et qu'il s'avançait vers moi, mais je dus revenir à la raison. Il se dirigeait vers les grands escaliers où un individu en costume l'attendait ; ce dernier tenait un micro dans sa main et regardait Jared avec un grand sourire.

Au même moment, je sentis quelqu'un me pousser légèrement : c'était Alex. Elle semblait éreintée.

-Laisse-moi de la place Charlie. Je dois m'asseoir.

Je l'observai brièvement, avant de me décaler et de reporter mon regard sur Jared.

-Tu ne devineras jamais. Cet abruti s'est pointé avec deux heures de retard, et lorsque je lui ai fait la remarque, il m'a dit « Va te faire foutre ». Tu te rends compte ?

J'acquiesçai légèrement, sans le quitter des yeux.

-Je ne sais pas pourquoi il a autant traîné, mais il a failli nous mettre dans la merde.

Je demeurai silencieuse, observant toujours chaque fait et geste de Jared ; et surtout, j'essayai de paraître impassible, afin de ne pas montrer à Alex que j'étais en partie responsable de son retard.

Cacher la vérité n'était pas dans mes habitudes, mais cette fois-ci, cela était différent ; non seulement elle ne comprendrait pas, et s'en prendrait sûrement à moi pour avoir passé du temps avec lui, mais également, je souhaitais, sans véritablement le comprendre, garder le secret de ce moment avec Jared, comme si cela ne regardait que nous.

Soudain, elle se rapprocha davantage de moi :

-Tu as bu, Charlie ? Tu pues l'alcool ! Et du Whisky, en plus ! Commenta-t-elle, en observant le verre que j'avais toujours à la main.

-Je suis majeure, tout va bien, lui répondis-je calmement, en refusant toujours de la regarder. Et au fait, où est Julian ?

-Il est avec les journalistes, il préfère rester à côté d'eux pour savoir ce qu'ils vont mettre dans leur article.

Elle soupira, avant de rajouter :

-Je t'avoue que j'ai un peu peur de son discours. Il n'a rien voulu préparer et il est bourré, comme d'habitude.

C'était donc cela, ce qui devait se passer maintenant : un discours. Au même moment, l'homme sur les escaliers tapota légèrement son micro, ce qui fit un bruit strident :

-Mesdames et Messieurs, merci à tous d'être venus à cette soirée de charité en faveur des maladies orphelines. Cela me touche beaucoup.

-C'est l'organisateur, Marc Wild, un riche actionnaire, me souffla Alex.

Il ne devait plus être tout jeune, ce Marc Wild. A vrai dire, il semblait tout droit sortir d'une morgue et sa voix était tremblante. Il continua à parler et malgré l'intérêt que je portais au sujet, je ne pouvais m'empêcher de scruter Jared : au pied des marches, il attendait que ce soit son tour.

Et vu la tête qu'il faisait, il n'avait pas l'air ravi. Les mains dans les poches, les cheveux plus ébouriffés que tout à l'heure, il parcourait l'assistance d'un air arrogant.

-Et je vous pris d'accueillir maintenant celui qui a accepté de se joindre à nous ce soir, M. Jared Evans !

La foule applaudit et il monta les quelques marches qui le séparaient de Marc Wild. Sans un regard dans sa direction, il saisit le micro avant de se tourner vers l'assistance :

-Bonsoir.

Il avait parlé d'une voix grave, qui me fit vibrer, et un silence s'instaura de nouveau dans la salle.

-Croisons les doigts pour qu'il ne dise pas de conneries, me chuchota Alex à l'oreille.

Des photographes et quelques cameramans avaient pris place en bas des marches. Les flashs crépitaient.

-Les maladies orphelines ne peuvent pas être soignées. Elles sont trop rares pour avoir des financements nécessaires à la recherche de traitements. Voilà pourquoi vos dons sont importants ce soir.

Je restai bouche bée. Je ne savais pas à quoi je m'attendais, mais sûrement pas à cela. Il avait parlé d'une voix claire, toujours aussi cassée mais très distincte, et avec ce micro en main, il semblait à la fois charismatique et réellement intéressé par le sujet. Alex, à mes côtés, poussa un soupir de soulagement.

Il ajouta :

-Alors donnez. Même si cette fête est à chier et que la plupart d'entre vous n'en a strictement rien à foutre, faite un don, ne serait-ce que pour vous donner bonne conscience.

Je sentis ma sœur tressaillir à mes côtés. De nombreux murmures parcoururent la foule et je dus plaquer ma main devant ma bouche pour masquer mon ricanement.

Il avait osé. Pendant un court instant, je crus qu'il allait se faire huer, et il me semblait d'ailleurs entendre quelques remarques indignées. Puis, l'atmosphère changea et des rires gênés fusèrent dans la salle. Ces gens étaient tellement hypocrites qu'ils préféraient se persuader qu'il faisait de l'humour.

Les rires s'intensifièrent, et Jared, sans un regard vers la foule, rendit le micro à l'hôte de la soirée et descendit les marches. Au moment où il posa le pied sur la dernière, il balaya du regard l'assistance une dernière fois, et son regard croisa le mien.

Je ne savais pas s'il s'agissait de mon imagination, puisqu'il était assez loin du bar, mais j'aurais pu parier qu'il me fit un léger sourire avant de disparaître dans la foule.

***

Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. Un peu plus loin, je voyais Alex et Julian parler énergiquement avec quelques journalistes, sûrement pour les persuader que les propos de Jared étaient à prendre au second degré, et qu'il s'agissait seulement d'une façon originale de demander des dons. Ce métier devait être épuisant.

Quant à moi, je n'avais pas bougé du bar, et je venais de finir mon verre. J'étais épuisée, encore alcoolisée, et j'observais sans réagir la foule qui commençait à se disperser. Il devait être tard, puisque la plupart des invités se dirigeaient vers la sortie.

Lorsqu'un homme s'avança vers moi, tout en me fixant, je ne pus m'empêcher de soupirer : encore un imbécile riche et arrogant en costume qui allait me proposer un verre. Depuis quelques minutes, ils avaient été plusieurs à me le demander, peut-être parce que j'avais l'air pathétique au bar, toute seule.

-Charlie ? Me demanda-t-il, lorsqu'il fut près de moi.

Mais comment connaissait-il mon prénom ? Je le regardai, étonnée, pendant qu'il me tendait un papier plié en quatre :

-C'est pour vous, me dit-il très naturellement.

Je ne comprenais pas du tout ce qu'il se passait, ni ce qu'il me voulait, mais ma curiosité naturelle prit le dessus et je le dépliai.

L'écriture était maladroite, mais je pus rapidement déchiffrer ce qu'il y avait d'écrit :

Si tu veux te barrer d'ici avec moi, suis mon chauffeur.

Je restai figée, complètement abasourdie.

-Voulez-vous bien m'accompagner, mademoiselle ? Me questionna, toujours très poliment, celui qui était finalement le chauffeur de Jared Evans.

-Heu...

Je voyais toujours, un peu plus loin, Julien et Alex en train de discuter, et sans vraiment réfléchir à ce que j'étais en train de faire, je me levai de ma chaise :

-Vous m'accordez deux minutes ? Lui demandai-je.

-Bien sûr.

Quand je fus près de ma sœur, je lui tirai doucement le bras :

-Vous en avez encore pour longtemps ?

-Ho oui, me répondit-elle. Jared est parti mais nous devons à tout prix retourner au bureau. Les articles sur cette soirée vont paraître demain matin et nous devons limiter les dégâts.

-Est-ce que je peux ... rentrer ?

J'avais la voix d'une petite fille, une voix tremblante qui cachait inévitablement quelque chose.

Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ?

Ma sœur me regarda attentivement. Elle me connaissait ... Elle allait s'interroger ....

Pourtant, elle me sourit et me dit :

-Je suis désolée, tu dois être fatiguée. Tu veux que je t'appelle un taxi ?

-Non, c'est bon, j'ai vu qu'il y en avait devant, répondis-je, toujours aussi maladroitement.

-Tu n'as pas l'air bien, Charlie. Rentre et prends mon portable avec toi. S'il y a un problème contacte Julian, je serai avec lui.

Elle me le tendit et je le rangeai dans mon sac. Quand je vis qu'Alex se détourna de moi pour reprendre sa discussion avec la femme à ses côtés, je m'éloignai d'elle d'un pas énergique.

J'essayai de ne pas écouter la voix dans ma tête qui me disait de ne pas faire ça, que c'était complètement stupide et irréfléchi, qu'on ne suivait pas un quasi-inconnu au beau milieu de la nuit, que ce même inconnu soit célèbre ou non. Et ce qui m'amusait, c'était que j'arrivais plutôt bien à ignorer cette voix, puisque je me dirigeai sans hésitation vers le chauffeur de Jared.

-On peut y aller.

Il acquiesça et je le suivis à travers la foule, qui était beaucoup plus parsemée maintenant.

Il m'était arrivée, à plusieurs reprises, d'agir sur un coup de tête, sans penser aux conséquences. Je n'étais pas naïve, mais j'aimais croire que la méfiance était finalement ce qui nous empêchait de profiter réellement de la vie, et qu'il était idiot de ne pas agir comme nous en avions vraiment envie. Malgré tout, mon comportement de ce soir m'étonnait et je n'arrivais pas à croire que j'avais menti à Alex. Je ne mentais jamais d'habitude.

Lorsque je fus dehors, l'air frais, une nouvelle fois, me fit du bien. Des invités étaient en train de récupérer leur clef de voiture, et il semblait y avoir une sorte d'embouteillage vers la sortie de la demeure. Nous marchions côte à côte, sans un mot, et nous étions en train de nous éloigner de l'agitation.

Sur la petite allée qui longeait le côté gauche de la maison, une limousine noire était garée, feux éteints. Je ne compris pas tout de suite qu'il s'agissait de sa voiture, jusqu'au moment où le chauffeur s'arrêta près de la portière et me l'ouvrit.

Je sentais très clairement une vague de stress s'emparer en moi, mais je l'ignorai elle aussi, et je pénétrai à l'intérieur.


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