YOUSRA
Marseille, Font Vert,
00h37, 24 mai 2008
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C'était Djamila, je me demande ce qu'elle veut. Je sais qu'elle va encore me chercher la merde mais comment, je ne sais pas.
J'enlève alors mes chaussures en en entrant dans le salon je ne voit pas mon père. Il doit sûrement dormir. Ma mère était dans la salle de bain et se brossait les dents. Je marche alors jusqu'à notre chambre et ouvre la porte.
Yousra : Chut crie pas comme ça. Il dort papa.
Djamila : Je m'en bat les couilles viens la.
Je fronce mes sourcils. Qu'est-ce qui lui prend d'un coup? J'enlève ma veste que je pose sur mon lui puis m'assois à côté. Elle était adosse à la tête de lit et avait son téléphone dans la main. Toujours collé à son téléphone ma grande soeur c'est bien connu.
Djamila : Alors toi je vais te parler calmement.
Yousra : Vas-y.
Djamila : Tu sort avec Fayyed ?
Je bloque. Pourquoi elle me parle de lui je comprend pas. Et quand bien même en quoi ça la regarde ? Je me mêle de ses fréquentations douteuses ? Non.
Yousra : Ça te regarde pas.
Djamila : Frère de touuuuut les mecs de Marseille et même de Font-vert t'a choisi ce crasseux ? C'est quoi ton délire ???
Yousra : Ça te regarde pas je te dit ! Et tranquille avec tes mots aussi.
Djamila : Si ça me regarde parce que t'est ma petite sœur et que c'est un grand gérant ! Allô c'est un patron ??! Tu traîne avec lui en plus ta pas honte ??! Tu...
Yousra : Mais ça date pas d'hier que je le côtoie ! Ça fait dix ans que je le connais il....
Djamila : Me coupe pas la parole !!!! Commence même pas à me couper la parole ou je crie papa il se réveille, j'en ai rien a foutre c'est ça que tu comprend pas. Et cette fois y'a pas Mehdi pour que tu te cache derrière lui.
Yousra : C'est quoi ton problème tu sort de nul part tu veut me faire la Soeur autoritaire ? Je doit des comptes à personne et encore moins à toi.
Djamila : Mais tu comprend pas que ce mec c'est une ordure ? C'est un vieux trafiquant de merde. Tu va me faire croire que c'est ça ton style de mec ?
Yousra : Mais va te faire soigner je veut pas parler de ça avec toi !
Djamila : Et en plus tu crois qu'il t'aime ? Il a pas de sentiments, il est vide, il est ennuyeux et il est méchant et agressif ! Tu crois que les mecs comme ça sont intéressé par toi ? Il me dégoûte et tu vaux mieux.
Yousra : Je m'en fout. Tu le connais absolument pas, tu sais pas comment il est vraiment. Tu l'aime pas juste parce qu'il te donne pas l'heure et parce qu'il s'est embrouillé avec toi.
Djamila : Mais va te faire foutre c'est moi qui lui donne pas l'heure. Je m'en fout de ton mec de merde. Ça me choque pas, tu traîne qu'avec des gros fatiguées. Y'a plein de mecs qui sont bien et qui te veulent et toi tu reste collé à ce fantôme.
Yousra : Arrête !
Djamila : T'est naïve tu crois que tu compte pour lui alors qu'il s'en fout et même ! Tu sort tout le temps avec lui t'a faillit canner avec lui et tu crois que c'est ça l'amour ? Crois pas je m'intéresse à ta vie. Je m'en bat les couilles de ta vie tu peut même faire le tapin avec tout Marseille je m'en fout. Mais ce mec c'est un mauvais garçon. Il va te ramener que de la merde et il est dange....
Sans que je n'ai vraiment eu conscience de ce que je venait de faire je me suis senti poussé en arrière et la porte de notre chambre s'ouvrît à la volé avant qu'une main se plaça devant moi.
Djamila : Elle m'a gifle cette connasse ???!!!! W'Allah elle m'a giflee je vais la niquer !!!!!
Djemaa : Lâche là calmez vous !!!!! Reste assise !!!!
C'était ma mère, elle l'avait poussé dans son lit et lui avait ordonné de rester assise sur son lit. J'etait debout, ma mère me tenait le bras alors que mon corps tremblait de rage. Elle m'a poussé à bout. Dieu seul sais à quel point je suis patiente mais je n'ai même pas vu ma main partir. Elle parlait trop trop trop elle disait n'importe quoi elle voulais pas se calmer. Et voila que ma mère est maintenant intervenue et je sais d'avance ce qu'il va se passer.
Je priait de tout mon âme pour que mon père ne se réveille pas. J'espère qu'aujourd'hui il aura le sommeil lourd et qu'il ne se mêlera pas.
Ma mère me lâcha et se retourna pour fermer la porte de la chambre. Elle nous regarda ensuite à tour de rôle.
Djemaa : Quoi ? Vous voulez me rendre folle ??! Vous voulez quoi que je dise à votre père ce que vous faites ??!! Je le réveille maintenant !!???
Djamila : Non mais ta fille. W'Allah que ta fille c'est la pire, elle fait la sainte, la fille parfaite mais elle me lève la main dessus pour un garçon. Encore !?!! Et moi je doit rien faire ?!??
Encore. Encore et toujours cette même scène. Elle comptait me la refaire touts les quatre ans ? Ma mère souffle profondément et me regarde dans les yeux.
Mais cette fois. Cette fois je ne pouvait fermer ma bouche. Cette fois c'est celle de trop je saurait pas rester calme.
Yousra : Quoi ? Tu va encore l'écouter comme la dernière fois ? Tu va encore me frapper et tout dire à papa comme tu sais faire ?
Djemaa : Parle bien. Change ton langage avec moi je te le dit. C'est quoi cette histoire encore ?!?!
Djamila : Ta fille la grosse trou du cul qui reste collée avec le même garçon !
Djemaa : Avec qui ? Fayyed ? Heda ?
Djamila : Mais vais même maman elle sais qui c'est. Ton vieux drogué de merde.
Yousra : Arrête de dire ça. Tu. Le. Connais. Pas.
Djamila : Je m'en fout. Et par Allah qu'il m'avait embrouillé il savait que j'étais sa soeur et il m'a parlé comme une merde. Ce fou.
Djemaa : Yousra. Je t'avait dit quoi ???
Je rêve dites moi qu'elle va pas s'y mettre. Les deux sur moi ? Je vais m'énerver.
Yousra : Tu m'a dit quoi ?
Djemaa : T'a très bien entendu. Je t'ai dit de pas rester avec. La dernière fois tu l'avait repoussé non ? Je te voyait par la fenêtre ? Il te force à quelque chose ? Il te menace ? Tu peut me le dire.
Yousra : Mais ?? Qu'est-ce que tu raconte ?? Il est respectueux lui. Il m'a jamais forcé à quoi que ce soit ! Je reste avec lui parce que c'est quelqu'un de bien mais vous êtes trop bêtes et trop butées pour le comprendre.
Djemaa : Parle bien yel kelba !? Ne me parle pas comme ça pour un voyou !! Heda would el haram !
Yousra : Mais non maman non t'a tout faux, maman si tu savait il a un plus grand cœur que vous toutes réunies. Tu le connais pas tu peut pas dire ça.
Je sentait mes larmes commencer à inonder mes yeux. Je me desteste pour avoir la larme aussi facile mais la. Ses paroles me touchaient tellement. Je saurait pas vous expliquer comment mais chaque fois qu'elle dit un mot j'ai l'impression qu'elle ne rabaisse pas Fayyed, mais qu'elle me rabaisse moi.
Ça peut paraître ridicule mais ça me faisait tellement mal au cœur de les entendre dire des conneries pareilles. Si elles savaient.
Elle s'approche de moi et me prend les épaules avant de me secouer.
Djemaa : Il vend de la drogue !!! Il est dangereux il a des armes, il doit faire des trucs...Ah Starf'Allah, j'imagine même pas. Réveille toi ! Il t'a mélangé le cerveau. Je crie même pas. Parce que je peut te frapper te crier dessus jusqu'à demain tu va pas comprendre !!!
Je me défait d'elle et attrape mes affaires qui étaient posées sur mon lit pour sortir de cette chambre. Je ne les supporte pas. Je m'enferme dans la salle de bain et m'assois sur le rebord de la baignoire. Je pose mes coudes sur mes cuisses et pose mes mains sur mon visage.
Je suis à bout j'en peut plus. Djamila qui est censé être ma soeur, qui me tire vers le bas. Je comprend pas c'est quoi son problème. Et puis tout ce qu'elle m'a dit sur lui. J'ai l'impression d'aimer un tout autre Fayyed. Il n'était pas comme ça avec moi. Absolument pas. Ça lui arrivait d'avoir des excès de colère mais jamais il n'aurait pu me toucher. Je le connais sur le bout des doigts il ne me mentait pas.
Peu être que je réalise pas la gravité de ses activités. J'aurais bien plus arrêter de le voir à cause de ça. Mais j'en suis incapable. Je voit tellement que le positif quand je suis avec lui que je ne calcule même pas ce qui peut nous porter préjudice. On n'en parlait jamais. Il m'a expliqué une fois que c'était délicat en ce moment. Mon Dieu je comprend plus rien. J'ai l'impression qu'il croient qu'on est dans une série mexicaine !
Je ne sais pas si c'est moi qui dédramatise la situation ou si c'est eux qui dramatisent tout. Je suis perdue. Qu'est-ce que je doit faire ?
Ce que je sais c'est que je l'aime beaucoup trop pour m'éloigner de lui. C'était trop tard. Depuis le début, je savait. Mais comme tout s'est enfin concrétisé entre guillemet c'est impensable pour moi de le laisser du jour au lendemain.
On a secrètement tellement attendu le jour où nous pourrions enfin nous dévoiler nos sentiments. Je suis incapable de gâcher ça.
Je souffle un bon coup avant de rentrer dans la baignoire après m'être déshabillé.
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J'ai décidé de dormir dans la chambre de mon grand frère. Impossible de dormir avec cette traitre et cette jalouse. Il n'allait pas rentrer de toute façon.
Si seulement vous saviez à quel point je suis déçue.
J'ai l'impression qu'a chaque fois que je suis heureuse, j'ai un problème qui m'empêche de l'être.
Mon téléphone sonna encore une fois. C'était lui. Il m'avait appeler plusieurs fois, et il m'avait laisser plusieurs messages.
De Fayyed ;
"T bien rentrée ??"
"????"
"Répond wesh"
De Yousra ;
"Je vais bien Fayyed. J'ai eu un problème. Je t'expliquerait"
Il m'a appelé encore une fois et j'ai rejetée l'appel directement.
De Fayyed ;
"Répond"
De Yousra ;
"Fayyed je peut pas. "
De Fayyed ;
"Y'a quelque chose ? Dit moi j'viens sonner chez toi j'rigole pas avec toi."
De Yousra ;
"Non non surtout pas tu veut me faire encore plus de problème ou quoi ? Fait moi confiance demain je t'explique tout bonne nuit."
Je décide alors d'éteindre mon téléphone. Je ne pouvait pas tout lui expliquer au téléphone on sait jamais ce qu'il peut faire. Je veut éviter tout remuement.
Cette nuit la j'ai eu du mal à m'endormir. Je redoutait la réaction de Fayyed.
Je me suis levé et je me suis préparé pour aller en cours. C'est la dernière ligne droite. Après c'est le bac et je pourrait enfin aller en école d'infirmière Insh'Allah. Je sais que ça va être compliqué mais c'est mon but et je vais tout faire pour y arriver.
On peut compter trois ans d'IFSI, je serait dans celle de Marseille insh'Allah.
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Alors que je marchait seule en direction de la sortie du lycée je sent qu'on m'attrape doucement le bras. Je me retourne en fronçant les sourcils et tombe sur Malek. Il me souriait et en le voyant je l'imitais. C'est le genre de personne à avoir un sourire communicatif.
Malek : Wesh je t'ai appelé tu m'a pas répondu.
Yousra : Oh désolé Malek. J'étais ailleurs.
Malek : Mmhh et ça va ? T'a l'air à plat.
Yousra : Ouais, je suis super fatigué.
Je devais avoir des cenrnes immenses à cause d'hier. Et mon moral en avait pris un grand coup. Donc c'est le physique qui suit.
Malek : T'est sur ? Tu veut que je te raccompagne ?
Yousra : Non, t'inquiète pas je vais vite rentrer je doit juste passer quelque part avant.
Malek : Sur ?
Yousra : Oui, vraiment merci Malek.
Malek : C'est normal quand tu rentre essaye de te reposer, tu verra t'ira mieux.
Il est trop gentil ! J'hoche la tête et sourit avant de continuer ma route. Je savait que Fayyed allait venir, je ne sais pas où mais je le sais. J'espère qu'il va pas venir devant le lycée, la honte. Quoique je suis plus à ça de près.
Comme je m'en doutait en face de mon lycée était garée la voiture de Fayyed. Je souffle un bon coup avant de traverser. Je sens mon cœur battre à la chamade. Je suis à deux doigts de l'évanouissement carrément. Faut que je me reprenne. J'ouvre la portière et pose mon sac de cours a mes pied et enfile ma ceinture. Son odeur avait pris dans toute la voiture, il sent toujours super bon.
Je m'empêche de sourire après l'avoir remarqué. Il avait les sourcils froncés et ses bras étaient croisés. Un vrai gosse. Dès que je le voit je suis de bonne humeur même si je sais qu'on va pas rigoler lol. Je vais tenter une approche.
Yousra : Salut !
Fayyed : ....
Okay c'est un échec cuisant, c'est pas grave on va ignorer le mistral phénoménal qu'il vient de me faire. Je l'entend souffler et démarrer sa voiture. Je me pince les lèvres et le regarde de profil. Trop beau ma vie. Il avait l'air super énervé je devrais être super triste, fin je le suis mais comme je suis avec lui plus trop finalement. C'est trop ! Alors c'est ça d'être amoureuse ?!
Je le voir manœuvrer le volant à une main pour s'éloigner du lycée. D'ailleurs j'ai le permis mais mais de voiture. Allez comprendre cette logique. Bref c'est pas le sujet. Je stress trop !
Il se gare au milieu de nul part, sur une route pas trop fréquentée. Il tire fort et vivement le frein à main et tourne la tête vers moi. J'hausse les sourcils.
Fayyed : Quoi t'a rien à me dire ?
Yousra : Bonjour déjà.
Fayyed : Non pas de bonjour. C'est quoi le délire hier. W'Allah que je suis sous pression depuis hier. Parle vite.
Yousra : D'abord calme toi ! Je veut pas m'embrouiller. C'est même pas moi le problème.
Fayyed : C'est quoi alors le problème. Hier j't'harcèle et tu m'répond quinze ans après. J't'appelle tu me raccroche au nez. J'espère t'a une vraie excuse j'suis à deux doigts de te jeter par la fenêtre.
Yousra : Pourquoi t'est agressif comme ça ! Calme toi !
Fayyed : J'suis très calme pour l'instant. Mais j'vais pas le rester si tu continue à veski le sujet.
Quand ils s'énerve son accent est légèrement accentué. C'est trop beau à entendre mais c'est flippant aussi. Je me toune plus vers lui pour être face à Fayyed. Je commence alors à lui expliquer pour hier, j'ai essayer d'omettre quelques détails vous vous doutez bien. Je peut même pas répéter ces mots sans m'en vouloir.
Au fur et à mesure que je lui racontait Fayyed était passé par plusieurs émotions. De là colère, de l'étonnement et même de la tristesse. J'ai envie de lui faire un câlin.
Fayyed : Mais elles ont serrés. Ta soeur je vais l'attraper je vais la...
Yousra : ? Tu comprend pas la situation ou quoi ? J'te dit qu'elles disent de toi que t'est méchant et agressif et ta seule solution c'est d'attraper ma soeur ?
Fayyed : Ta mère elle a pas poucave a ton père ?
Yousra : Non, je sais pas comment ni pourquoi d'ailleurs. Un acte de bonté peu être.
Fayyed : Putain.
Il passe ses mains sur son visage. Je me demandait à quoi il pensait. Il avait l'air perdu et triste à la fois. Mon cœur se serre en le voyant comme ça après mes aveux.
Fayyed : Tu sait ce qui me rend le plus fou ? C'est qu'elles ont raison.
Yousra : Quoi ? Non !
Fayyed : Te voile pas la face. Dans sa tête j'suis pire qu'Escobar. J'pourrais aller lui parler. Mais pour lui dire quoi ? "Oui madame je viens pour vous rassurer mais vous avez raison de A à Z." ?
Yousra : N'importe quoi...
Fayyed : J'suis même égoïste. Parce que je sais tout ça mais je veut pas te laisser partir. Alors tu mérite un mec mille fois mieux.
Yousra : T'est en train de me dire que...
Fayyed : Mais j'peut pas. J'vais faire l'égoïste encore parce que je peut pas te laisser avec quelqu'un d'autre. Meme y penser j'peut pas.
Yousra : Mais faut pas que tu crois que ce qu'elles disent c'est vrai hein ! Écoute moi.
Je pose ma main sur son menton légèrement barbu qu'il avait baissé. J'aime pas le voir comme ça. Non ça me brise le cœur.
Yousra : T'est une des meilleures personnes que je connaisse. T'est quelqu'un de bien, tu fait en sorte de faire du bien. Et tu peut pas savoir tout le bien que tu m'a apporté.
Fayyed : C'est toi qui dit ça ?
Je me redresse et attrape ses mains que j'entoure des miennes.
Yousra : Je te promet que ça va s'arranger. Je vais juste pas faire attention à leurs réflexions et tu va faire pareil. On est plus fort que ça pas vrai ?
Il lève les yeux vers moi et me regarde avec son regard envoûtant. Je me plonge dans ses yeux magnifiques malgré leur couleur foncés. Sur son sourcil sa cicatrice que je pensais toujours qu'il se faisait seul alors que c'était son père qui l'avait poussé contre le coin de la table quand il était petit.
Il avait l'air encore plus fatigué que moi. Toujours avec ses cernes et ses paupières qui ne sont rarement ouverts en grands.
Fayyed : Fait moi un gâté.
J'ouvre grand les bras et il pose sa tête près de mon cou et entoure mon dos de ses grands bras. Je pose ma tête sur son épaule.
Fayyed : Tu sens trop bon.
Yousra : Toi aussi tu sent bon ma star.
Fayyed : J'aime quand tu m'appelles comme ça. T'est ma fan ?
Yousra : Mmmh. J'suis ta fan.
Fayyed : J'sais que tu m'aime trop t'façons.
Yousra : Et toi ?
Fayyed : Non.
Je fronce les sourcils et essaye de le repousser pour le redresser mais il me serre un peu plus pour garder notre étreinte. Il embrasse vivement mon cou avant de poser son visage en face du mien un léger sourire au lèvres.
Fayyed : J'suis un canard avec toi.
Yousra : Je trouve pas moi.
Fayyed : Si, le champion des canards même.
Yousra : Ça va c'est bien d'être mon canard alors ?
Fayyed : Ouais, je kiffe. Faut que je le fasse plus souvent.
Yousra : T'inquiète pas pour ça. Tu le fait déjà assez bien.
Il me pousse avant de rire. Ses dents étaient blanches et alignées. Sa fameuse canine lui donnait un charme en plus. Je m'assois en tailleur sur son siège et le tourne à nouveau complètement face à lui.
Fayyed : Vas-y rentre chez toi avant que ma belle mère me déteste encore plus.
Yousra : Non j'ai pas envie. Pas maintenant. Mehdi il est même pas là.
Fayyed : Il est où ?
Yousra : À Nice avec des collègues à lui. Il va passer en Italie je crois. Je vais squatter sa chambre le temps que ça se calme.
Fayyed : Ouais t'a raison.
J'hoche la tête. Il était collé à moi, il n'avait que la boîte de vitesse et le frein à main qui nous séparait.
Soudain une idée me vint en téte.
Yousra : Fayyed !!
Fayyed : Quoi ?
Yousra : On à pas de photos ensemble !!!
Fayyed : Ah ouais, et donc.
Yousra : Beh vient on en fait !
Fayyed : Avec mon téléphone déjà parce que le mien c'est le dernier.
Yousra : Tu fait trop le mec.
Alors qu'il avait le dernier black Berry à la mode, j'avait un vieux Samsung à touches. Vous savez ceux avec le clavier intégré ? Il était tout rose.
Je l'aimais bien moi !
Yousra : On va en faire avec les deux.
Je sort mon téléphone de ma poche.
Fayyed : Il pue la merde ton portable on dirait les téléphone tout roses du bled pour les minots.
Yousra : Va te faire foutre.
Je vais sur l'appareil photo et le prend en photo alors qu'il ne s'y attendait pas. Il était en train de sourire. Yess j'ai réussi à le prendre en cachette !
Fayyed : Tu m'a pris en photo la con de ta race.
J'explose de rire en regardant la photo.
Yousra : T'est trop beau. Mais t'est mieux en vrai.
Fayyed : On devait les faire ensemble les photos.
Yousra : Oui c'est vrai, viens.
Il s'approche de moi et pose sa main sur mon dos alors que je pose ma joue contre la sienne en tirant la langue. Fayyed avait froncé les sourcils. J'en prenait plein, plein dans plein d'angles différents. Je voyait Fayyed qui était déjà complètement saoulé. Je prend en photo quand je lui fait un bisous sur la joue.
Yousra : Fait moi un bisous sur la joue.
Fayyed : Non.
Yousra : Allez s'il te plaît !
Il se penche et me le fait, j'immortalise ce moment également. Après une longue séance photo avec nos deux téléphones, je me retrouve la tête allongée sur son torse, son menton était sur ma tête et on regardait ensemble les photos pour choisir les plus belles.
Fayyed : Tu sort bien en photo wesh.
Yousra : Aussi belle qu'en vrai.
Fayyed : Vite fait.
Yousra : Va te faire foutre.
Fayyed ricane avant de m'entourer de ses bras et de me faire un long bisous sur la tête. Et c'est dans ces moment là que je voudrait que le temps s'arrête.
Mais pour notre plus grand malheur, ce n'était pas possible.
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Coucou mes star !!! J'ai fait vite mdrr. J'avait de l'inspiration vous en avez pensé quoi ?
Je voulais vous dire que j'ai ouvert un compte Instagram pour Wattpad dessus y'aura des exclus des anecdotes sur mes histoires, également vous serez averties quand un chapitre se prépare. Vous pouvez m'envoyer vos tik tok sur Fayyed hihi.
Le voici : azg_K12
Je voulais également vous remercier vous savez peu être pas mais à chaque fois que vous commentez vous êtes attentives à chaque détail et ça me fait vraiment chaud au cœur ! Vous êtes vraiment les meilleurs et sans vous cette histoire n'aurait pas pu avancer et je vous remercie du fond du cœur.
On a également dépassé les 40.000 vues c'est incroyable !!
Je vous aime prenez soin de vous gros bisous !!!
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