𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟...

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Fayyed "minot" des quartiers Nord de Marseille qui essaye tant bien que mal et au fil des années, de sauver s... עוד

𝑈𝑛
𝐷𝑒𝑢𝑥
𝑇𝑟𝑜𝑖𝑠
𝑄𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒
𝐶𝑖𝑛𝑞
𝑆𝑖𝑥
𝑆𝑒𝑝𝑡
𝐻𝑢𝑖𝑡
𝑁𝑒𝑢𝑓
𝐷𝑖𝑥
𝑂𝑛𝑧𝑒
𝐷𝑜𝑢𝑧𝑒
𝑇𝑟𝑒𝑖𝑧𝑒
𝑄𝑢𝑎𝑡𝑜𝑟𝑧𝑒
𝑄𝑢𝑖𝑛𝑧𝑒
𝑆𝑒𝑖𝑧𝑒
𝐷𝑖𝑥-𝑠𝑒𝑝𝑡
𝐷𝑖𝑥-ℎ𝑢𝑖𝑡
𝐷𝑖𝑥-𝑛𝑒𝑢𝑓
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡 𝑒𝑡 𝑢𝑛
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑑𝑒𝑢𝑥
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑐𝑖𝑛𝑞
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑠𝑖𝑥
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑠𝑒𝑝𝑡
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-ℎ𝑢𝑖𝑡
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑛𝑒𝑢𝑓
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑒𝑡-𝑢𝑛
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑑𝑒𝑢𝑥
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑖𝑥
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑒𝑝𝑡
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-ℎ𝑢𝑖𝑡
𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑛𝑒𝑢𝑓
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑑𝑒𝑢𝑥
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑐𝑖𝑛𝑞
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑖𝑥
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑒𝑝𝑡
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-ℎ𝑢𝑖𝑡
𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑛𝑒𝑢𝑓
𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒
𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛
𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥
𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠

𝑇𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒-𝑐𝑖𝑛𝑞

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נכתב על ידי Azg__K

OMNISCIENT

Marseille, Centre Font Vert,
23h06, 23 mai 2008

-

Alors que Fayyed regardait nerveusement Yousra et Malek Angelina avait le regard baladeur. En particulier vers l'endroit où Fayyed était assis. Et beaucoup plus précisément sur son ami. Awadi. Elle le connaissait de vue, elle le voyait souvent quand elle était avec Yousra car cette dernière le connaissait un peu plus grâce à Fayyed. Il était vêtu d'un survêtement noir. Elle ne le trouvait pas spécialement beau mais il dégageait quelque chose, notre gitane était intimidé face à lui. Et ce n'était pas normal. Malek les avait rejoins pour s'assoir avec eux.

Malek : Eh la gitane ?

Yousra : Arrête avec ça ! Je t'appelle en disant "eh le tunisien ?" Non. Alors arrêtes.

Malek : Ça va je rigole avec elle wesh.

Yousra : T'est lourd.

Malek : Je suis gros ?

Yousra : Mais non c'est une expression.

Malek : Ça me blesse encore plus.

Yousra ricana légèrement puis leva les yeux au ciel. Elle sentait l'énorme regard de Fayyed sur elle. Et c'était très lourd. Et Malek l'avait effectivement senti.

Malek : Il veut m'assassiner.

Yousra : Qui ça ?

Malek : Fayyed wesh. Il me fait peur wesh j'ai fait quoi zebi. Je lui doit pas des sous pourtant.

Yousra : Mais non n'importe quoi. Il est souvent énervé. Ça doit pas être contre toi.

Alors qu'il allait répondre son prénom fut crié. Il se retourna puis fixa Yousra d'un air désolé.

Malek : Hechek w'Allah, j'arrive en deux deux j'vais voir y'a quoi.

Yousra : Oui oui vas-y.

Il se leva en laissant Angelina et Yousra entre elles.

Yousra : Comment ça se fait que ton mari t'ai laissé venir ?

Angelina : Je l'ai menacé.

Yousra : Comment ?

Angelina : Je lui ai dit que si il me laissait pas venir j'allais rayer la caravane à son gros daron et écrire son prénom dessus. 

Yousra : Son gros daron comme tu dit c'est ton beau père.

Angelina : Je m'en fout. Il est vraiment gros.

Yousra : Et du coup ça a marché. Tu lui fait vraiment peur.

Angelina : Encore heureux. Je peut pas me le voir.

Yousra : Si il te touche ou qu'il s'emporte avec toi tu...

Angelina : Oui t'inquiète je sais je vous le dit.

Yousra : Voila hihi.

Angelina : Et toi alors, avec ton amoureux.

Yousra se pinça les lèvres en rougissant légèrement.

Angelina : Oh my God vous vous êtes embrassés ?!

Yousra : Vite fait. Mais pas beaucoup de fois hien.

Angelina : Avec la langue ?

Yousra : Ewww arrête.

Angelina : Je suis choqué, je pensait t'allait être vierge de la bouche encore longtemps hein.

Yousra : Mais ça va pas, t'est touché toi à quel moment on dit des trucs comme ça ? En plus c'est lui qui a commencé.

Angelina : Bah t'inquiète pas j'avait compris. Pourquoi vous vous parlez pas ? Depuis tout à l'heure il te regarde. Quand y'avait Malek avec nous j'avait même peur pour ma propre vie. J'avait commencé à prier le Christ dans ma tête et tout.

Yousra : Oh c'est pour ça qu'il a l'air énervé.

Angelina : Va le voir.

Yousra : Non c'est à lui de venir. Pourquoi moi ? En plus j'ai rien fait du tout il est bizarre.

Angelina : Il est jaloux.

Yousra : N'importe quoi, c'est mon ami.

Angelina : Ouais beh il a l'air de s'en peter un rein. Il me fait peur. Va le voir.

Yousra : Non, bref parle moi d'autre chose.

Angelina : Yousra ?

Yousra : Oui ?

Angelina : Tu connais le garçon en face à côté de Fayyed.

Yousra : Awadi ?

Angelina : Oui.

Yousra : Oui c'est son meilleur ami.

Angelina : Il est trop beau.

Yousra : Tu trouves ?

Angelina : Beh oui wesh tu voit pas ?

Yousra : Mmh oui oui, 'fin c'est un beau garçon oui si tu le dit. Il est super gentil en tout cas. Il te fixe depuis tout à l'heure.

Angelina : Je suis morte, et ton mec te fusille du regard. Il fait chauffer en plus. Oh putain il arrive parle moi vite !!!

Yousra remarqua du coin de l'œil qu'Awadi c'était levé et commençait a avancer vers elles. Angelina commençait à ventiler et son côté timide qui était très très bien dissimulé a fait surface à la plus grande surprise de notre algérienne. Angelina fit mine de parler de quelque chose d'interessant avec Yousra qui hochait la tête sans rien comprendre.

Angelina : Ouais et je te disait dès que je suis arrivé je suis passé par l'entrée de derrière tu voit. J'ai appelé...

Awadi : Angelina ?

Angelina : Euh oui ?

Awadi : Tu peut venir avec moi ? Je...j'ai il m'a demandé de...de t'appeler pour que tu l'aide- pour qu'on l'aide pardon.

Angelina : Qui ça ?

Awadi : Euh, Moumou.

Angelina : Mmhh j'arrive. Je revient Yousra.

Yousra : Oui oui.

Elle suivit alors Awadi et s'éloigna. Un sourire moqueur pris alors placé sur les lèvres de Yousra. C'était tellement mignon ! Il était tout timide et son amie se montrait froide. Bonne chance pensa t'elle.

Fayyed lui ne tarda pas a avancer jusqu'à elle pour s'assoir à ses côtés. Il bouillonnait intérieurement. Il avait attendu qu'elle soit seul et s'était arrangé avec Awadi il y'a quelques minutes. Il était assis et ne parlait pas. Yousra elle fronça les sourcils en le voyant toujours énervé.

Yousra : Me dit pas t'est énervé là ?

Fayyed : Ouais, a qui la faute ?

Yousra : Pas moi !

Fayyed : Ah ouais ? A qui alors ?

Yousra : Beh, pas moi !

Fayyed : Tu me chauffe, lui aussi il me chauffe par Allah je vais le monter en l'air !

Yousra : Crie pas ! C'est pas le moment pour m'embrouiller. Sort si tu veut déverser ta rage.

Fayyed : Ok.

Il attrapa la main de Yousra pour la traîner dehors avec lui. Cette dernière essaya de se défaire de lui mais sans trop éveiller les soupçons. Ici rien qu'un geste et ça parle pendent des lustres.
Une fois dehors il se plaça en face d'elle pour inspirer fortement dans l'optique de se calmer.

Yousra : Mais c'est quoi ton problème !?

Fayyed : J'te préviens on m'a retenu. Ton soit disant collègue, j'allait l'enculer.

Yousra : Eh déjà parle bien, et aussi calme toi. Tu t'énerves comme ça pour rien !

Fayyed : Pour rien !?

Yousra : Oui pour rien.

Fayyed : Alors normal il danse avec toi il te colle toute la soirée et toi tu trouves que c'est rien ? Ce chien de la casse quand je vais l'attraper dans un endroit où y'a personne il va va voir.

Yousra : Mais t'est complètement fou ??! C'est mon ami déjà t'a pas intérêt à le toucher et tu dit n'importe quoi !!

Fayyed : Commence même pas à la défendre w'Allah le défend pas.

Yousra : Je le défend parce que tu dit n'importe quoi ! Fayyed calme toi, viens on arrête de crier et on parle.

Fayyed : Mais on fait quoi la ??!

Yousra : Crie pas !!

Alors que les deux se fusillaient du regard, Angelina et Awadi assistaient à cette discussion houleuse de loin. Les deux ne les entendaient pas mais les gestes et leurs regards montraient leur énervement mutuel.

Angelina : On dirait un couple de vieux qui se disputent.

Awadi : Il doit lui avait fait une crise pour l'autre.

Angelina : Il l'aime vraiment pas ?

Awadi : J'ai du le retenir t'haleur il allait niquer la fête. 

Angelina se retourna et les regarda de loin un légers sourire au lèvres. Elle avait fini par parler avec et elle le trouvait déjà drôle et très intelligent.

Angelina : C'est trop comme ils s'aiment. Même quand ils se disputes c'est beau.

Awadi : J'avoue. La chance. Ils se sont bien trouvés.

Il la regardait sourire et la trouva plus jolie encore. Cette dernière leva les yeux vers lui et attrapa son bras.

Angelina : Viens on part faut les laisser bien parler !

Les deux s'en allèrent pour laisser les deux algériens seuls malgré le fait qu'ils ne les ont même pas remarqués.

Fayyed souffla et décida de reprendre sa respiration.

Fayyed : D'accord, d'accord, je suis calme je crie pas. Mais si tu continue a le défendre ça va m'énerver.

Yoursa : Mais tu le sais je le défend même pas. C'est pas de ma faute si il est à côté de moi , si il me parle.

Fayyed : Mais c'est de ta faute si je peux rien lui faire sinon depuis longtemps je l'aurais tabassé.

Yousra : Oui continue à ne rien faire je m'en fout de lui c'est juste mon ami ! Comprend le, depuis le lycée.

Fayyed : Mais ça existe pas ça les amis.

Yousra : Moi j'étais ton amie.

Fayyed : Justement ! T'était mon amie, t'est plus mon amie. T'était mon amie en primaire et au collège ça existe plus ça.

Yousra : Et après j'étais plus ton amie ??!

Fayyed : Non.

Yousra : Et au lycée ?

Fayyed : Non.

Yousra : Je suis vexé.

Fayyed : Je m'en fout.

Elle releva sa main pour la poser sur son bras et lui faire les yeux doux.

Yousra : Allez soit pas énervé, ça te sert à rien d'être jaloux.

Fayyed : Je suis pas jaloux. J'aime pas comment il fait l'hypocrite avec toi ça me rend fou.

Yousra : Arrête Fayyed.

Fayyed : Arrête toi.

Yousra : Arrêter quoi ?

Fayyed : De dire mon nom comme ça.

Yousra : Pourquoi ?

Fayyed : Cherche pas.

Il lui tourna le dos pour s'assoir sur un banc en face de la salle.

Yousra : Tu restes la ?

Fayyed : Je vais fumer.

Yousra : Beurk. T'en est à la combientième ?

Fayyed : C'est ma première. 

Yousra : De la journée ?? Sérieux ??

Fayyed : Ouais w'Allah.

Yousra : Trop bien, je savait pas que t'avait réduit autant !

Fayyed : Ouais...

Fayyed senti son cœur se resserrer, il elle savait qu'il avait réduit sa consommation de cigarettes pour sa foutue maladie des poumons. Si elle savait justement il pouvait dire adieu à ses cigarettes qu'il se permet malgré tout. Il fumait depuis longtemps et a très grande dose. Il ne pouvait pas arrêter du jour au lendemain. Il prenait désormais un traitement chronique mais le danger de cette maladie restait vive. Désormais c'était en fonction de la volonté de Dieu. Il redoutait le jour où Yousra l'apprendra.

Elle ne devait surtout pas l'apprendre.

Fayyed : Viens.

Elle s'avança et le rejoint sur le banc. Il avait les bras étalées sur le dossier de ce dernier. Fayyed enveloppa alors ses épaules et cala sa cigarette sur son oreille. Il n'allait pas fumer devant son nez. Elle ne supportait pas la fumée. Sa tête reposait contre son torse et elle jouait avec sa main libre.

Fayyed : C'est quand tu passes tes épreuves ?

Yousra : C'est à partir du 16 juin. Dans pas très longtemps. Je stress trop trop trop.

Fayyed : Tu révises souvent ?

Yousra : Oui, très souvent quand même.

Fayyed : Tu va l'avoir sans problème Inch'Allah.

Yousra : Inch'Allah, toi t'a jamais penser à passer ton bac ?

Fayyed : Non, j'en ai jamais eu besoin. J'aurais bien aimé le passer.

Yousra : C'est pas trop tard tu sais ?

Fayyed : Un peu quand même.

Yousra : Non c'est jamais trop tard en vrai.

Fayyed : J'aurais pas la vie que je voulais avoir.

Il fixait loin devant lui quand elle releva le regard vers Fayyed. Il avait enlacé sa main avec là sienne.

Yousra : T'aurait voulu qu'elle soit comment ta vie Fayyed ?

Fayyed : tu veut savoir ?

Yousra : Oui.

Fayyed : Mmmh j'sais pas. Déjà avoir ma mère avec moi qui me fait à manger, et des gâtés. Un frère, ou même une soeur. Et un papa peut être, qui m'apprend comment faire des trucs d'hommes, qui m'aime. J'aurais fait pompier. Parce que même dans une autre vie l'école c'est pas fait pour moi. Je serait avec toi. Je serait aller demandé à ton père ta main. Mon père et ton père se seraient entendu. Ta mère me kifferait. Je serait le gendre parfait pour ton père. On se serait marié, simplement. On serait parti sur une île j'sais pas ou mais loin faire nos noces. J'enverrais ma mère a la Mecque. Je serait pieux et bien dans ma religion que j'aime. Je t'aurait fait des cadeaux de fou pour ton anniversaire. On aurait eu des enfants une fille et deux garçons. Un chien ou un poisson rouge, t'aurait choisi. Et on serait heureux. Voila.

Fayyed était légèrement gêné de s'être livré de cette façon. Il venait de lui dire le fond de ses rêves les plus profonds. Ceux qui ne pourrons jamais se réaliser. Il se risqua à baisser les yeux sur la jeune femme. Cette dernière avait les yeux humides.

Yousra : Pourquoi tu parles comme si tout ce que t'a dit c'était plus possible...

Fayyed : Parce que c'est plus possible.

Yousra : Tu peut encore refaire ta vie. T'est jeune.

Fayyed : Ma mère elle est plus là Yousra, et aussi je...y'a rien de tout ça qu'est possible.

Yousra : Comme tu souffres Fayyed. Tu montre rien mais tu garde tout en toi.

Fayyed : J'ai l'habitude. C'est rien. Je fait confiance à Allah.

Yousra : Mon père t'aimera ça c'est sur.

Fayyed : Non il m'aime pas ton père. Alors ta mère j'en parles même pas. Ta soeur aussi mais là, c'est réciproque.

Yousra : Et Mehdi. Il t'aime trop t'est son collègue.

Fayyed : Ouais ouais...

Yousra : C'est pas que mes parents t'aiment pas, il ont juste eu une mauvaise image de toi.

Fayyed : J'ai toujours la guigne moi.

Yousra : Mais non dit pas ça.

Fayyed : T'est le seul truc bien dans ma vie. J'suis seul frère.

C'était presque impossible pour Fayyed de se plaindre. Mais il le faisait souvent avec la bonne personne. Il savait qu'il pouvait se plaindre de tout et n'importe quoi, elle serait incapable d'utiliser ses faiblesses un jour. Il se sentait horriblement seul. Fils unique, il n'avait plus de famille. Il avait un seul ami réellement fidèle, Awadi. En dehors de ça il n'avait personne pour délivrer ses démons, ses pensées. Il était atteint d'une maladie incurable. Sa mère lui manquait plus que tout. Il dormais avec les horreurs qu'il avait dû faire pour ses activités financières. Il dormait avec le visage de son horrible père en face de lui. La source de tout ses malheurs.

Il n'avait que Yousra qui avait les épaules pour porter le poids des remords de Fayyed. Mais comment pouvait t'il à nouveau se passer d'elle ? Il n'arrêtait pas d'y penser. Ce n'était pas possible.

Yousra : Ta pas besoin de grand monde. T'est un homme fort. Je suis la moi, Awadi aussi. T'est jamais vraiment seul hein. Regarde.

Elle approcha sa main de son cou pour sortir de son haut sa chaîne en argent.

Yousra : Soit pas triste, tout ça c'est éphémère. Tu sera mieux dans ta vie un jour Inch'Allah. Tant que t'a la foi, un bon entourage et la santé tu peut tout traverser.

Fayyed se racla la gorge. Il la regardait et lui mentait de cette façon les yeux dans les yeux. Mais il ne pouvait lui avouer. C'était au dessus de ses forces.

Fayyed : Mmhh ouais t'a raison.

Il se pencha pour laisser un baiser sur le haut de sa tête. Quelques minutes de silence furent nécessaires pour qu'ils avaler le trop plein d'émotions qu'ils venaient de traverser.

Yousra : Toute notre vie on est sur des banc.

Fayyed : J'avoue. C'est trop bien.

Yousra : On est pas normaux.

Fayyed : J'te ramènerait faire des trucs normaux t'inquiète.

Yousra : Comme quoi ?

Fayyed : Beh j'sais pas, ils font quoi les gens ? Ils vont au resto non ?

Yousra : Oui mais ils font pas que ça. Ils vont au cinéma, à la plage.

Fayyed ; J'te ramènerai à la plage.

Yousra : Yess ! Au fait t'a vu pour Angelina et Awadi ?

Fayyed : Vu quoi ?

Yousra : Beh ils sont partis parler ensemble.

Fayyed : Ah ouais ? Il perds pas de temps mon poulain.

Yousra : Mais elle est marié, j'ai peur que ça lui ramène des problèmes.

Fayyed : On s'en fout elle l'aime pas son mari. Et même peu être que ça va l'aider de se mettre avec mon collègue.

Yousra : C'est vrai c'est un gentil garçon.

Fayyed : Ouais. J'me languie de voir la gueule de leurs gosses.

Elle lui tapa l'épaule en ricanant avant de se dégager de Fayyed pour se lever du banc.

Fayyed : Tu va où ?

Yousra : Je vais rentrer, tu devrait aussi y'a Ibrahim qui va bientôt faire son discours. On va lui chanter joyeux anniversaire.

Fayyed : Vas-y j'te rejoins.

Yousra : Okay !

Elle se retourna et s'engouffra dans la salle où la musique commençait à baisser. Tous se mettaient en place pour le discours du chef du centre.
Fayyed avait rejoint la salle pour assister au beau discours d'Ibrahim. Une fois fait la fête avait continué. Cependant Yousra devait désormais rentrer car il était minuit passé. Elle salua tout le monde et pris alors le chemin de chez elle. Sans surprise Fayyed l'avait rejoint pour la déposer à pied. Il y retournera plus tard.

Elle l'avait pris dans ses bras et ils s'étaient quittés. Yousra monta alors chez elle et lorsqu'elle claqua la porte la voix de Djamila l'interpella.

Djamila : YOUSRA !!!! VIENS LA !!!

Yousra : Putain.

-

Hello mes girls, j'espère que vous allez bien ?

Vous avez aimer ?

Putain Fayyed qui parle de son autre vie ça m'a rendue faible je sais pas vous 😢

Enfin bref vous avez des suppositions sur la suite ?

A bientôt les filles gros love 💘

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