«Start all over again».

By Preety__

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En effet, où que l'on aille, quoique l'on fasse ; le passé finit toujours par nous rattraper. More

umue.
babidi.
isatu.
binayi.
itanu.
isambombo.
bantu.
mutekete.
muanda mukulu.
tshitema.
dikumi.
dikumi ne umue.
dikumi ne babidi.
dikumi ne isatu.
dikumi ne binayi.
dikumi ne itanu.
dikumi ne isambombo.
dikumi ne muteke.
dikumi ne muanda mukulu.
dikumi ne tshitema.
makumi abidi.
makumi abidi ne umue.
makumi abidi ne abidi.
makumi abidi ne isatu.
makumi abidi ne binayi.
makumi abidi ne itanu.
makumi abidi ne isambombo.
makumi abidi ne mutekete.
makumi abidi ne muanda mukulu.
makumi abidi ne tshitema.
makumi asatu.
makumi asatu ne umue.
makumi asatu ne abidi.
makumi asatu ne asatu.
makumi asatu ne binayi.
makumi asatu ne itanu.
makumi asatu ne isambombo.
makumi asatu ne mutekete.
makumi asatu ne muanda mukulu.
makumi asatu ne tshitema.
makumi anayi ne umue.
makumi anayi ne abidi.
talk.
makumi anayi ne asatu.
makumi anayi ne binayi.
makumi anayi ne itanu.
makumi anayi ne isambombo.
makumi anayi ne mutekete

makumi anayi.

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By Preety__

@Preety__ 🧚🏾‍♀️

40

«Tic, tac. L'horloge tourne. Attention...»
__

[je vous conseille de mettre la musique en boucle. Quand je vous verrez : •=• c'est qu'il faudra mettre le son. T'façon je le remettrai dans la partie. Essayez de la finir en même temps que la musique ça pète 😼]

J'attache mes locks en un chignon à la va vite, avant de poser mon regard sur la boîte qui contient le test de grossesse.

J'ai le coeur qui palpite comme un fou. Il bat si fort qu'on dirait que je viens de faire un marathon d'un kilomètre, moi qui n'aime pas courir.

(Eh courir c'est ma phobie 😭😭😭)

Je saisis la boîte entre mes doigts tout en mordillant ma lèvre.

Si le test s'avère positif...

Je lève les yeux au plafond, la gorge nouée.

Ça aura bien plus de répercussions sur mon entourage que ce que je ne pensais.

Doucement, je rabaisse les yeux vers le test alors que le doute s'installait doucement dans ma tête.

Je le fais ou je le fais pas ?

Je le fais ou je le fais pas ?

Je le fais ou je le fais pas ?

Si je le fais pas je resterai dans le déni d'une probable grossesse, mais si cette grossesse s'avère vraie je me retrouverai avec un enfant d'un jour à l'autre.

Alors il vaudrait mieux anticiper... Et faire le test.

Je souffle un bon coup, puis réunis le courage qui me reste pour ouvrir la boîte.

J'ai goûté j'assume. C'est simple. Prendre ses responsabilités est synonyme de maturité.

Je baisse donc mon short de nuit et ma culotte afin de m'assoir sur la cuvette, et uriner sur le test.

Il paraît que c'est mieux de le faire le matin parce qu'on n'a ni bu ni mangé et donc l'hormone qui permet de savoir si on est enceinte ou pas est davantage concentré dans l'urine.

Je secoue nerveusement ma jambe tout en continuant d'uriner.

Un long pipi tu sais même pas d'où il vient.

Je tapote nerveusement mes ongles contre la peau de ma cuisse jusqu'à ce que je finisse de faire pipi.

Redoutant le résultat, je le mets de côté histoire de me nettoyer et tout le tralala.

Rapidement, je me rhabille et tire la chasse d'eau, avant de saisir la partie propre du test.

On dirait qu'il charge... Fin, les résultats ne viennent pas maintenant.

Je laisse mes pensées fuser jusqu'à ce que le résultat apparaisse. Je retiens un cri de stupeur, éprise entre la joie, l'excitation, le soulagement et la peur.

Je me retiens de sautiller sur place, posant mon poing contre ma bouche.

Le cœur serré et déchiré entre la joie et l'appréhension, je m'exclame du bout des lèvres, tellement rapidement que si je ne savais pas ce que je disais je ne l'aurais pas compris :

— Je suis enceinte... !


















K E L V Y N

























Plus que six jours avant qu'elle ne revienne.

Putain elle me manque trop. Truc de ouf. Est-ce que c'est normal que quelqu'un vous manque comme ça ?

Genre wesh. Je la connais que depuis quelques mois mais faut voir comment son départ a laissé un vide dans ma vie en vif.

C'est bizarre. J'aime pas ça d'une part parce que j'ai l'impression de dépendre d'elle, de sa présence, de sa voix. Et d'une autre part parce que ça me donne l'impression de revivre le départ de Prisca, la mère d'Ethan.

Mais c'est différent d'avec Prisca. Avec elle j'ai souffert, j'étais en colère, son départ me blessait... Alors qu'avec Bethany. J'sais ap. C'est agréable. C'est comme si j'attendais impatiemment l'arrivée de mon colis.

Comme un gamin qui attend son anniversaire pour le fêter avec joie et recevoir ses cadeaux.

Comme un chrétien qui attend le retour de Jésus avec impatience pour danser et aller auprès de Lui.

Donc azy, en vrai ça me réjouit un peu. Un mpéééé comme ça : 🤏🏾.

J'aime pas parce que j'ai l'impression d'être dépendant d'elle mais cette dépendance me plaît beaucoup. Tu captes ?

T'façon elle rentre dans quelques jours. J'pourrais à nouveau la toucher, surtout son pétard.

J'étais en train de penser à celui-ci quand Jawad m'a interpellé. Je bois quelques gorgées d'eau puis ferme ma bouteille que je dépose ensuite sur la table.

Je me tourne ensuite vers lui, intrigué de savoir ce qu'il voulait me dire.

Jawad - On l'a. Il est à l'adresse indiquée par ta miss.

Je me penche par dessus le bureau histoire de voir s'il s'agissait bien de l'adresse que Bethany m'a envoyé. Et c'est bien celle-ci.

- Okay. On y va. Préparez-vous.

Chose dite, chose faite.

Chacun des membres de l'unité se précipite vers la salle d'armement pour se préparer, moi les précédant.

Rapidement, je me vêtis de mon gilet pare-balle et de mes différentes armes à feu, et blanches.

Ce fils de pute ne risque pas de me filer d'entre les mains. J'en fais une affaire personnelle.

Je me munis de tout ce dont je pourrais avoir besoin. Pour l'instant Daniel n'est accusé que de viol, d'agression sur mineur et de violences graves. Mais je sais au fond de moi qu'il peut être dangereux... Très dangereux.

J'ai donc pris tout ce qui est grenade, bombe lacrymogène et j'en passe.

Je passe mon arme de catégorie A autour de mon épaule, avant de me précipiter au garage du poste de police.

En quelques minutes, nous étions déjà à bord du véhicule, en direction de l'appartement dans lequel il venait d'entrer.

Jawad regardait à partir de la tablette les entrées et sorties du bâtiment. Il vérifiait s'il était toujours dans l'immeuble.

Frank se gare rapidement devant l'immeuble. J'ouvre la portière coulissante du véhicule puis je laisse les membres de mon unité descendre de la caisse.

Je descends à mon tour. Nous entrons en file indienne dans l'immeuble, avertissant les habitants de l'immeuble de ne pas entrer sous risque d'être gravement blessé.

Une femme à qui je donnerai entre 25 et 30 ans voulaient rentrer chez-elle pour ranger ses courses. Elle avait l'air de connaître le bâtiment. Alors je lui ai montré une photo de Daniel pour savoir si elle avait l'habitude de le voir ici.

Elle a acquiescé.

— Pourriez-vous nous conduire à son appartement ?

Same - Nous ne sommes pas au même étage donc je connais pas son appart'. Mais je sais qu'il est au troisième. Avec une femme, Amy il me semble.

Donc après avoir niqué son mariage avec cette meuf il continue de la fréquenter. Plus que con ce mec.

Mais tranquille... Au moins j'ai Bethany grâce à ses conneries. Tout bénef pour moi.

Je remercie la dame puis je rejoins Jawad qui posait les mêmes questions que moi au gardien de l'immeuble.

Jawad - 3ème étage porte B.

•=•



J'acquiesce d'un hochement de tête puis indique la direction des escaliers en un mouvement de main.

L'équipe sur mes pas, nous empruntons les escaliers jusqu'à arriver au 3ème.

Une fois derrière la porte d'escalier, l'équipe se sépare en deux. Moi, Jawad et Almasso. Puis Nills, Traoré et Ferreira pour l'autre partie.

La main de Jawad sur mon épaule droite, nous longeons le couloir à pas de loup jusqu'à arriver devant la porte, en silence.

Le couloir est peu éclairé. La lumière est tamisée et certaines lampes déconnent de temps à autre.

Le groupe de Nills à gauche de la porte et mon équipe à sa droite, nous comptons jusqu'à trois avant de défoncer la porte d'entrée avec le bélier.

En deux coups, la porte s'ouvre violemment dans un voile de poussière. Plus d'un cri sont poussés depuis l'intérieur de l'appartement.

'Tain, sont combien là-dedans ?

Je fais abstraction de toute distraction puis je mets mon masque sur mon visage, incitant mes collègues à faire de même.

Je retire la grenade de ma ceinture, je l'active et la lance à l'intérieur. Les cris s'élèvent davantage.

... - Putain c'est qui ?!

... - Barrez-vous, barrez-vous ! Par la cuisine putain tu joues à quoi ?!

Je fais signe à mes collègues d'entrer dans l'appartement. Mon arme collée contre mon épaule droite, braquée à l'avant, je franchis le seuil de l'appartement.

- Police ! Ne bougez plus !

Le voile de poussière qui s'élève dans l'air et la fumée de la grenade m'aurait empêché de voir l'intérieur de l'appartement. Mais grâce aux lunettes que je porte je peux facilement discerner les individus dans l'appartement.

Ceux-ci bougent dans tous les sens. Soit ils s'affolent et tentent de s'enfuir en poussant des cris, soit ils s'allongent au sol, mains sur la tête, soit ils sont complètement défoncés, allongés sur le canapé.

Je m'apprête à entrer dans le salon quand je reçois des coups de feux en ma direction.

... - La vie d'ma mère aujourd'hui tu m'choppes pas fils de pute !

- Attention les gars ! On sort d'ici sains et saufs, avec Daniel ! Celui que j'veux c'est Daniel ! Bien compris ?!

Dis-je en me cachant derrière le mur du hall.

Almasso m'apporte rapidement son aide avec son bouclier.

Je pose donc ma main sur son épaule en entrant dans le salon, protégé par le bouclier d'Almasso.

Les cris et coups de feu fusaient de toute part. Des filles dénudées, seins à l'air hurlaient en se cachant derrière le canapé criblé de balle. Des plumes de coussins et du canapé s'envolaient dans l'air.

Tout en tirant moi aussi, je scrute les environs à la recherche de Daniel quand j'entends la voix de tout à l'heure crier son prénom.

... - Passe ici Dani' putain tu joues à quoi ?!

Je fronce les sourcils en regardant en la direction de la voix.

C'est lui. Daniel.

Il portait une arme qu'il pointait en ma direction, le sourire aux lèvres. Lui aussi semble m'avoir repéré, et depuis bien plus longtemps que moi.

Quand je vois son index se déposer sur la détente, je prends le réflexe de rouler au sol. Rapidement, je me relève, un genou au sol, l'arme braquée en sa direction.

Je tire sans plus hésiter. Son genou est touché.

Il grogne de douleur en baissant son arme. Son pote le tire par le bras en levant son arme vers nous, protégeant ainsi Daniel.

Je prends l'initiative de balancer la table en avant pour me protéger de ses balles qu'il me ruait dessus.

Les cris ne cessaient d'augmenter.

Trois hommes de Daniel étaient en train de tirer sur mes hommes. Les hommes de Daniel se cachaient derrière le canapé tandis que les miens se protégeaient par les murs et les portes de l'appartement.

Vue l'allure que prend cette mission, Daniel risque de me filer entre les doigts. Mais je peux pas partir et laisser mes coéquipiers.

Je soupire bruyamment.

Ils ont été entrainé pour ça. On a une mission : choper Daniel, l'embarquer et l'enfermer sous haute sécurité.

Mes hommes peuvent se débrouiller sans moi.

Je pousse donc un râle en balançant la table sur le sol. Je marche sur celle-ci en collant à nouveau mon arme contre mon épaule.

Je cours vers la cuisine. À peine l'ai-je pénétré que l'ami de Daniel me tire dessus. Je me baisse rapidement. La vaisselle en porcelaine derrière moi éclate en morceau.

J'ai sûrement dû être touché par l'un de ses morceaux mais sous l'adrénaline je risque pas de sentir la douleur.

Je me redresse de derrière le plan de travail puis je rue l'homme de Daniel de balle. Malencontreusement, la porte de la cuisine se ferme et c'est elle qui est criblée de balles.

Ils vont pas m'échapper comme ça ces fils de pute.

Je saute par dessus le plan de travail puis cours à la poursuite de Daniel.

La sortie de secours qu'ils ont emprunté mène à des escaliers semblables à ceux des immeubles du Queens. Daniel, soutenu par son ami, est déjà à un étage plus bas que moi.

Je leur tire dessus avec mon arme mais les balles ne font que ricocher sur les grilles des escaliers.

Escaliers que je dévalise aussi vite que possible, à leur poursuite.

Je sentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Mon ventre remplit de rage et d'adrénaline. Il faut que je le choppe. Je dois l'attraper. Il peut pas se barrer comme ça.

Je saute par dessus les barres de protection d'escaliers histoire d'arriver plus vite à leur niveau.

Il me reste encore quelques escaliers à descendre tandis qu'eux, dans quelques secondes ils seront en bas.

Je grogne puis tire à nouveau vers eux.

J'ai toucher le poto de Daniel au niveau de l'épaule, mais ça ne les pas empêché de continuer de fuir.

Ces lâches là.

Je continue donc de sauter par dessus les barres de protection et de dévaliser les escaliers. J'ai plusieurs fois failli m'écraser le visage contre les escaliers, ou me casser la cheville, mais ça ne m'a en rien ralenti.

Une fois en bas, Daniel prend l'arme de son pote pour tirer sur moi. J'évite les balles de justesse.

Il continue de tirer comme un fou, avant de jeter un regard ébahi à l'arme quand celle-ci est vidée de ses balles.

Il la jète donc au sol puis prend ses jambes à son cou bien que son genou était blessé.

Rapidement, je pose les pieds à terre puis me jète à leur poursuite.

C'est une des partie préférée de mon taf. Courir après ces enfoirés de criminels qui fuient comme des lâches.

J'suis plutôt rapide. Et il est blessé. Je devrais le rattraper.

Les pieds s'écrasant à toute vitesse contre le sol, le cœur tambourinant dans mes tympans, je me faufile entre les ruelles à leur poursuite.

À mon plus grand malheur, les ruelles se transforment en rues peuplées de Parisiens.

Je me faufile entre les passants en veillant à ne pas les blesser, tout en gardant le regard posé sur Daniel.

- Attention ! Barrez-vous ! Barrez-vous putain !

Certains se décalent sur mon passage.

Quand je ne vois personne dans mon champ de vision, je dégaine mon neuf millimètre que je tire en sa direction. Je tire, en vain.

Dès que ma balle fend l'air, les piétons se mettent à pousser des cris d'effroi, alarmés.

Je grince des dents.

— PUTAIN D'MERDE MAIS DÉGAGEZ LE CHEMIN VOS RACES !!

Je reprends ma course derrière eux, la respiration hachée.

Ils traversent un passage piéton au feu vert, jetant de temps à autre des regards en ma direction.

Je continue de courir derrière eux. Je les vois. Je les ai. Plus que quelques minutes. Plus que quelques secondes. Plus que quelques mètres.

J'arrive à mon tour au niveau du passage piétons. Je les fixais, ne ratant aucune seconde de leur mouvement. J'étais sur le point de réussir à les avoir quand un klaxon résonne tout près de moi, déviant mon regard de leurs personnes.

Je pose les yeux sur la voiture qui était à moins d'un mètre de moi. Ses phares m'aveuglaient et ses klaxons m'assourdissaient. Dans un réflexe, je saute en arrière pour éviter de me faire renverser.

La voiture s'arrête pile poile où j'étais.

Le mec baisse la vitre.

... - 'Tain t'es daltonien ou quoi ?! Tu vois pas que c'est rouge pour les piétons trou du cul ?!

Je grimace, ne lui accordant pas mon intérêt. Je relève plutôt les yeux, à la recherche de Daniel et son ami.

Le coeur tambourinant dans mes tympans, je scrute les environs, mais rien. Y'a un tas de foule. Les gens viennent et s'en vont, empruntent une dizaine de chemin différents dans des sens variants, leur tenue allant du sportif au professionnel en passant par le décontracté.

Et parmi toutes ces personnes, pas de Daniel.

Ni lui, ni son ami.

Personne, si ce n'est la foule.

Ils se sont mêlés à la foule et je les ai perdu de vue.

Putain.

Putain.

Putain.

Je ferme les yeux, posant mes mains sur ma tête et pivotant sur moi-même.

C'est pas possible. C'est pas possible bordel de merde.

Je les avais. Juste en face de moi. Comment ils ont pu m'échapper aussi facilement ?!

Je les tenais entre mes mains. Je les ai touché avec mes balles. Alors bordel pourquoi ? Pourquoi ?

Je les avais putain.

Je grogne.

- Putain de merde !! Merde !

__

La rage jusqu'au cou, je claque la porte de mon bureau.

Je me dirige vers ma petite étagère pour me prendre un verre et le remplir de whisky.

Je contourne ensuite le meuble de mon bureau en bois marbré, puis je m'affale sur mon siège.

Les yeux rivés sur les glaçons se cognant contre le verre de mon récipient, je me remémore nerveusement la journée que je viens de passer.

En commençant par l'assistante sociale que j'ai retrouvé allongée sur mon torse ce matin. Puis ensuite ma voiture qui refuse de démarrer et que j'ai dû emmener chez le réparateur.

Et pour finir, cet enculé de Daniel qui m'échappe ?

Ce bâtard m'échappe en laissant un collègue blessé derrière lui : Jawad. Il s'est pris un neuf millimètre en plein torse. Par la grâce de Dieu il a vite pu être pris en charge, mais il faudra que j'aille le voir demain.

Je soupire profondément, passant mon index sur le contour de mon verre où je pose mes lèvres.

La bonne nouvelle c'est qu'on a pu arrêter les camarades de Daniel, notamment Amy.

Elle est actuellement en garde à vue et elle n'en sortira pas de si tôt.

Doucement, j'amène ma boisson à mes lèvres, les pensées fusant dans mon esprit.

Toutes ces armes et cette cocaïne qu'on a trouvé dans l'appartement, ce n'est pas logique.

Daniel n'est pas mêlé aux trafics d'arme et de drogue. Alors qu'est-ce que ces choses foutaient là-bas ?

C'était forcément une planque. Mais une planque pour qui ?

Qui est derrière tout ça ?

La seule personne que je vois pour l'instant c'est Daniel. Mais peut-être... peut-être qu'il y'a quelqu'un qui tire les ficelles derrière tout ça.

Mais qui ?

Daniel est malin. S'il s'en prend à Bethany c'est pour une raison. C'est une affaire personnelle.

Mais j'ai l'intuition que ce fils deup est bien plus impliqué dans les affaires sombres qu'il ne le fait croire.

Soit, la personne derrière tout ça veut aussi s'en prendre à Bethany. Mais franchement cette nana c'est un coeur. Qui lui en voudrait au point de lui faire subir tout ça, si ce n'est Daniel ?

Ou soit, Daniel agit pour un boug, mais à côté il s'occupe aussi de Bethany.

Je soupire longuement.

J'suis perdu. Je n'ai le contrôle sur rien et je déteste cette sensation.

Histoire de me soulager, je bois quelques gorgées de mon whisky. Je sens ma pomme d'Adam bouger en avalant le liquide.

C'est alors que je m'adossais contre mon siège que mon regard se dépose sur un papier sur mon bureau.

Wesh ?

Je l'avais même pas vu.

Je me redresse doucement, intrigué.

Je me souviens pas avoir laissé un quelconque bout de papier sur mon bureau. Et puis je déteste que mes affaires traînent partout et n'importe où.

Alors qui a bien pu faire entrer ce papier dans mon bureau ?

Sans compter que ce papier n'est certainement pas le mien. Non... puisqu'il est taché de sang.

Je fronce les sourcils.

Taché de sang, comme le papier qu'Esther avait reçu quand elle était au Foot Locker pour acheter les nouvelles paires aux enfants.

Je pose doucement mon verre sur la table, puis je me munie d'un mouchoir avant de saisir le bout de papier.

Cet élément sera analysé. Je dois pas laisser mes empruntes dessus au risque de détruire d'éventuelles preuves.

Délicatement, comme si j'avais peur de déchirer le papier, je l'ouvre, intrigué par celui-ci.

Une phrase y est écrit.

En attaché.

C'est tellement minuscule que je suis obligé de rapprocher le papier de mes yeux.

Et c'est uniquement quand le bout de papier est à quelques centimètres de mes yeux, que je parviens enfin à comprendre ce qui est écrit sur ce papier.

« 𝒬𝓊𝒶𝓃𝒹 𝓁𝑒 𝓇𝑜𝒾 𝓈'𝑒́𝓁𝑜𝒾𝑔𝓃𝑒 𝒹𝑒 𝓈𝒶 𝓇𝑒𝒾𝓃𝑒, 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓅𝑒𝓇𝓈𝑜𝓃𝓃𝑒 𝓃𝑒 𝓇𝑒̀𝑔𝓃𝑒.
𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓁𝑒 𝓅𝒶𝓁𝒶𝒾𝓈 𝓁𝒶 𝓂𝑜𝓇𝓉 𝒻𝓇𝑒́𝓂𝒾𝓉,
𝓈𝓊𝓇 𝓁𝑒 𝓉𝓇𝑜̂𝓃𝑒 𝓁𝑒 𝒸𝑜𝑒𝓊𝓇 𝓅𝑒́𝓇𝒾𝓉.

𝐸́𝒸𝒽𝑒𝒸 𝑒𝓉 𝓂𝒶𝓉𝒽𝓈. »

Je déglutis. C'est quoi ce bordel ?

Je discerne facilement une emprunte près du « échec et maths ». L'encre n'est autre que le sang.

Wesh c'est quoi ces occultistes là ?

Je me mords la lèvre puis retourne le papier, cherchant s'il y'avait autre chose. Et je n'avais pas tord.

« 𝒮𝒽𝒾𝓁𝑜. 𝒥𝑜𝓈𝒽𝓊𝒶. 𝒩𝑒́𝒽𝑒́𝓂𝒾𝑒. 𝐸𝓏𝑒𝓀𝒾𝑒𝓁. 𝐿𝑒 𝓅𝑒̀𝓇𝑒. 𝐿𝒶 𝓂𝑒̀𝓇𝑒. 𝐿𝑒 𝒻𝒾𝓁𝓈. 𝐿𝒶 𝒻𝒾𝓁𝓁𝑒. 𝒯𝑜𝒾. 𝐸𝓁𝓁𝑒.

𝒯𝒾𝒸, 𝓉𝒶𝒸. »

Mon cœur se resserre brutalement.

Je pose ma main contre celui-ci, alarmé.

J'ai eu l'impression d'être en chute libre pendant une fraction de seconde.

Putain, mais qu'est-ce qui se passe ?

__

Bethany K
Kelvyn A.T

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