Longue vie au prince Joâo

By Steredenn-dared

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Il n'y a qu'une seule règle concernant Joâo et Inacio Osabio : Ne jamais les approcher. Et qu'un seul risque... More

Avant-Première
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
PERSONNAGES
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
FAQ
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 92 - EPILOGUE
Remerciements et Bonus
Anecdotes
Trilogie - TOME 3

Chapitre 91

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By Steredenn-dared

Petit chapitre bonus pour Noël 😉
En espérant qu'il vous plaise, et profitez-en bien car le prochain chapitre sera le dernier... (après ne vous inquiétez pas, on va enchaîner avec les bonus et le tome 3)

⭐️⭐️⭐️

Lundi vingt-trois mars. Sept mois et demi de grossesse.

Quelqu'un sonna au grand portail, durant l'après-midi. Étant donné qu'ils n'attendaient personne, Soraia jeta un coup d'œil à la caméra de surveillance avec méfiance.

C'est avec surprise qu'elle découvrit un visage plutôt familier. Recouvert d'une barbe brune, et des yeux bleus qui observaient la villa avec hésitation.

C'était Meleti. Voilà plus d'un un à présent qu'elle n'avait pas vu son frère. Qu'elle n'avait, non plus, pas pris de nouvelles. C'est que leur relation restait très distante. L'homme s'était montré proche d'elle seulement lorsqu'il s'interposait entre Prokhor et Tamryn pour lui éviter quelques bleus. Cette sombre époque...

C'est que Meleti avait été le seul de la famille à savoir pour que couple entre son petit frère et sa sœur de cœur, ne voyant pas la situation d'un très bon œil. Alors quand, l'année dernière, Soraia était retournée vivre en Russie chez Tamryn, ça n'avait que plus énervé l'homme.

La portugaise sortit avec empressement de la maison, encore en chaussons mais n'oubliant pas de prendre une grosses doudoune. Elle arriva jusqu'aux portails et ouvrit ce dernier, laissant à Meleti le loisir d'entrer.

Ce dernier observait le spectacle. La dernière fois qu'ils avait vu sa sœur, elle habitait chez Tamryn à Quinta Do Mocho, l'un des quartiers des plus pauvres de Lisbonnes. Et aujourd'hui voilà qu'elle venait lui ouvrir la porte d'une villa luxueuse... et qu'elle était enceinte ?

Ses yeux se posèrent sur le ventre arrondis de la jeune femme.

Alors c'est donc vrai... Pensa-t-il intérieurement. En effet, il avait vu Tamryn la semaine dernière, et contre toute attente le blond lui avait annoncé que Soraia attendait un enfant. Mais il avait cependant refusé de dire qui était le père, ou même de répondre à n'importe quelle question sur la brunette. La seule chose qu'il avait fini par lui dire, c'était l'adresse.

Cette adresse-là, d'une demeure de millionnaire en bordure de Lisbonnes.

Ému, il embrassa sa sœur et posa une main sur le ventre féminin.

— Je peux ?

Elle acquiesça, à la fois gênée et heureuse de l'avoir en face de lui. Le brun s'était baissé pour embrasser le ventre arrondis en lâchant un petit « coucou, toi », lorsqu'un grognement sourd parvint à ses oreilles et qu'une masse le percuta de plein fouet, l'obligeant à reculer.

Il se redressa, et vit avec horreur que deux chiens-loups l'encadraient. Si ce n'était pas de purs loups, à entendre leurs cris. Crocs sortis, oreilles plaquées sur le crâne, les deux carnivores semblaient prêts à charger.

— Tout doux, c'est bon.

La voix féminine s'éleva dans les airs, et immédiatement les deux animaux se calmèrent et tournèrent leurs tête vers elle. Elle tendit la main, et le mâle vint récolter une caresse, tandis que la femelle restait sur ses gardes, visiblement bien décidée à protéger sa maitresse.

— Désolé, ils sont calmés ne t'inquiète pas. Ils sont dressés pour attaquer, c'est pour ça.

— Tu es presque autant protégée que la princesse Da Costa, dit-il en riant nerveusement. Elle ne répondit pas à cette remarque, se contentant de rougir légèrement, et le garçon reprit immédiatement :

— Tu vas bien ?

— Très bien, et toi ?

— Super, mais... wow, comment tu es arrivé là ?

— Longue histoire, avait-elle répondu en riant nerveusement.

Histoire que je ne pourrais pas te raconter, malheureusement.

— Tu connais le sexe ?

— C'est un garçon, répondit-elle en souriant. Ses yeux violets pétillaient légèrement.

— Et pour le prénom ?

Elle posa sa main sur son ventre pour regarder ce dernier avec tendresse, alors que quelques souvenirs jaillissaient :

— C'est moi qui vais choisir le prénom. C'est une surprise pour tous les autres... même le père.

Elle se rappelait qu'Inacio lui avait très facilement cédé cette faveur. Il avait confiance en elle, et savait pertinemment qu'il ne pouvait être qu'en accord avec le choix qu'elle ferait. Et Soraia avait déjà choisi, de comment elle allait nomme ce petit Psychosible comme l'appelait déjà Idalina. L'idée avait germée dans son esprit dès les premières semaines, et elle était persuadée que son amant allait aimer. Meleti la coupa dans ses pensées et reprenant :

— C'est Tamryn qui m'a donné ton adresse.

— Je m'en doute.

Probablement même que c'est la seule chose qu'il avait dite. Anastasia devait lui transmettre des consignes assez strictes.

— C'est lui le père ?

Meleti avait posé cette question brusquement, on sentait bien qu'elle lui brûlait la langue depuis le début. La brunette eut un léger mouvement de recul :

— Ta... Tamryn ?

— Oui, Tamryn.

— Non, non voyons !

Le russe parut soulagé à cette annonce, et ses épaule s'affaissèrent légèrement, signe qu'il se détendait.

— Mais, qui alors ?

— Je suis désolé Meleti, il y a certaines, enfin beaucoup de choses que je ne peux pas te dire.

L'homme fronça les sourcils, et alors qu'ils allait répliquer, demander des explications à ce comportement, les deux loups regardèrent en même temps vers la villa et détalèrent en courant.

Un homme arrivait vers eux, et se plaça derrière la portugaise. La petite trentaine, yeux verts et cheveux châtains. Il avait le visage dur, et même sa légère barbe de trois jours semblait travaillée.

— Bonjour, Meleti.

Voix froide. Soraia sursauta et se retourna vers lui. Elle ne semblait pas étonnée de sa présence, et semblait plutôt bien s'en accommoder. Le fils aîné Petrov fronça les sourcils :

— Bonjour...

Il avait l'impression de connaître cet individu, mais sans savoir d'où. Ce dernier se présenta d'ailleurs :

— Inacio Osabio.

Attendez, attendez, Inacio Osabio... Ce n'était pas...

— Oui, je suis bien le Parrain actuel de la Grande Mafia Européenne.

Meleti resta stoïque.

Il ne mentait pas, impossible. Il se souvenait très bien avoir vu ce visage dans de nombreux journaux, l'été dernier. La mort de son frère ainé, et son intronisation à lui.

Il posa les yeux sur la portugaise, cherchant à comprendre ce qu'elle faisait ici. La Mafia la croyait-elle coupable de l'affaire Kravstov ? Était-elle ici de force ? Ses muscles se crispèrent à cette idée.

Physiquement, il était bien plus baraqué que le mafieux. Mais ce dernier avait probablement des armes, et pas lui. Il ne pouvait donc rien faire, et un puissant sentiment s'insécurité s'empara de lui. 

Comme pour répondre à ses questionnements silencieux, Soraia reprit la parole :

— Je ne sui pas là contre mon gré.

Le duo s'échangea un regard, et Inacio compléta :

— Ta sœur a prêté allégeance à la Mafia, il y a quelques mois.

L'homme se sentit défaillir, et il posa son regard sur l'intéressée, pour qu'elle confirme :

— C'est vrai.

Il déglutit.

Soraia vivait chez les Osabio.

— J'imagine que je ne saurais donc rien de ta vie. Avait-il répliqué, amer. 

Le Parrain se crispa instantanément.

Ne me dites pas que c'est lui le père...

Mais il n'osa pas poser cette question, préférant sortir d'ici vivant. Seul Dieu savait à quel point cet homme était dangereux. Le mal incarné. Comment la brunette avait-elle atterrit ici ? Au milieu de trafiquants de drogues, d'armes... d'humains ?

— Tamryn aussi ?

— Non, seulement moi.

— Pourquoi ?

Une lueur étrange passa dans les yeux féminins. Elle observa le mafieux l'espace d'une seconde, comme s'ils se parlaient par la pensée.

Pourquoi Soraia, cette adorable jeune femme, avait-elle terminé du côté des méchants ?

— Ils sont ma famille...

Voilà qu'elle parlait comme les membres d'une secte ! Meleti crut en vomir, mais il se retint :

— Tu as pensé au bébé ?

— Je ne pense qu'à lui.

— Son père est au courant ?

Le regard qu'elle lui lança fut une réponse bien suffisante, qu'il interpréta :

— C'est lui qui t'as entrainé ici.

— Entre autres...

Il observa Inacio quelques secondes, n'arrivant pas à réaliser qu'il se trouvait face à lui.

— Tu veux entrer ? Proposa Soraia d'une voix visiblement peu sûre d'elle.

— Non, ne t'inquiète pas... mon avion m'attend.

Elle ne le retint pas, et l'homme fit donc demi-tour. Il fit un signe de main à sa sœur avant de démarrer le moteur de sa voiture, et celle-ci lui répondit en souriant.

Il était déjà parti quand les lèvres d'Inacio se posèrent délicatement dans le cou féminin, pour la consoler de ces désastreuses retrouvailles.

— Tu penses que je le reverrais un jour ? Murmura-t-elle d'une voix attristée, alors que Nitro et Glycérine revenaient en courant vers leurs deux maîtres pour sauter en jappant autours d'eux.

— Il lui faut le temps de digérer la nouvelle. Lui répondit l'homme tout en jetant au loin un bâton, que les deux carnivores s'empressèrent d'aller chercher.

Le couple rentra à l'intérieur de la villa. Coline avait préparé un gâteau pour le goûter, et Soraia se rua dessus, sourire retrouvé. Elle s'installa avec le plat quelques minutes plus tard, dans le canapé du salon, aux côtés du mafieux.

Ce dernier était visiblement plongé dans un livre, et étonné de la situation elle demanda avec curiosité :

— Tu lis quoi ?

Il lui montra la quatrième de couverture avec négligence, et la brunette éclata de rire :

— C'est une blague ?

Le brun grogna en soufflant :

— En même temps... regardes, tu es encore en train de mélanger de la salade à la vinaigrette avec ton gâteau !

La jeune femme observa son assiette, avant d'en prendre une cuillère et la tendre à son amant :

— Goûte, c'est super bon.

— Non, merci. Répliqua-il sèchement, tout en secouant son livre sous les yeux féminin.

— Non mais sérieusement ! « Guide de femme enceinte pour futur papa » ! Tu n'as rien trouvé de mieux ?

— Non. Grogna-t-il en se massant les tempes. Arrête de crier, par pitié.

— Ok, ok. J'arrête. Elle posa le plat à côté d'elle.

— Même si c'est hyper bon.

Et sur ces paroles, elle se retourna en soupirant vers le garçon. Celui-ci semblait mi-agacé mi-amusé. Il continuait à se frotter les tempes. Elle remarqua qu'elle avait un bandage au biceps et posa sa main dessus :

— Tu n'étais pas censé l'enlever ce matin pour laisser la blessure cicatriser ?

— C'est encore trop tôt.

Elle fronça les sourcils, peu convaincue :

— Ça s'est infecté, c'est ça ?

— Oui. Souffla-t-il froidement.

En effet, il s'était rendu au Japon il y a quelques jours pour régler quelques problèmes avec la 14-K. Idalina à ses côtés, ainsi que quelques hommes talentueux, l'opération devait être sans risque. Mais voilà, durant une course poursuite le toit d'un bâtiment en ruine s'était écroulé sous les pas du Parrain, qui avait fait une chite libre quasi-mortelle. C'était un miracle, qu'il s'en sorte avec seulement cette barre de fer plantée dans son bras.

— Tu aurais pu mourir. Dit-elle en frissonnant.

— Ce n'est pas le cas.

— Qu'est-ce que je ferais, si toi aussi je te perdais ?

Idalina deviendrait Parrain. Tu seras l'une des personnes des plus protégées au monde, jusqu'à ce que notre fils ait 18 ans et prenne la place sur le trône.

— Je ne mourrais pas, je te le promet.

— Tu ne peux pas promettre de telles choses. Répliqua-t-elle les yeux brillants de tristesse.

Parce que sinon, il aurait suffit à Joâo de promettre une telle chose pour ne pas partir...

— Je le promet quand même.

— Inacio...

L'homme se leva calmement pour se servir à verre, dans lequel il trempa à peine ses lèvres. L'odeur suffisait. S'il avait arrêté de fumer durant la grossesse pour que la jeune femme ne respire aucun tabac, il s'accordait tout de même l'alcool de temps en temps.

— Je me suis retiré des missions en extérieur. Jusqu'à la naissance.

— Vraiment ?!

Il acquiesça et elle se leva brusquement pour se jeter dans ses bras, tout heureuse de cette nouvelle. C'est comme si un énorme poids quittait enfin son cœur. 

Mais sa tête se mit tout à coup à tourner alors qu'une multitude de points noirs envahissaient ses yeux.

Elle grimaça tout en écartant vivement un bras pour pallier le déséquilibre qui envahissait son corps. En vain, car dans la seconde d'après elle tombait à la renverse en gémissant.

Alarmé, Inacio s'était rué vers elle et la récupéra au vol, avant que son corps n'heurte le sol.

— Chaton, chaton ? Murmura-t-elle tout en la plaquant contre lui.

— Je vois tout noir. Dit-elle nerveusement, tout en clignant vivement des yeux.

— Tu as dormis combien d'heures cette nuit ?

Elle ne réfléchit pas, répondant du tac au tac :

— Je n'ai pas dormis... j'ai vomis toute la nuit.

Mais tu n'as pas de cernes... Pensa-t-il, tout en remarquant qu'elle s'était maquillée pour camoufler celles-ci.

Il l'embrassa sur le front :

— Je te monte dans le lit. 

Elle acquiesça en se blottissant un peu plus contre lui :

— Merci.

Il prit donc l'ascenseur puis se dirigea jusqu'à leur chambre. Il fallait bien avouer qu'elle avait sérieusement prit du poids, ou plutôt que son fils la faisait prendre du poids.

Il ouvrit la porte d'un coup de pieds, et la tête de la portugaise bascula sur le côté. Elle dormait déjà. Il la serra un peu plus contre lui avant de la poser sur le matelas et lui enlever ses chaussons et son pull.

Il l'embrassa une dernière fois avant de quitter le pièce, mais la voix ensommeillée de la jeune femme parvint à ses oreilles :

— Tu ne veux pas rester ?

— J'ai des dossiers à finir.

— Tu les feras après.

— Chaton... Souffla-t-il, sachant pertinemment qu'il allait craquer.

— Mon ange, s'il-te-plaît...

La mafieux sentit son cœur s'emballer. Ça faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas appelé comme ça. Et pourtant, bien s'unît tente de montrer le contraire, il appréciait lorsqu'elle utilisait ce surnom. L'homme soupira et s'avança vers le lit pour s'y glisser :

— Juste un peu.

Elle acquiesça et se lova contre lui alors qu'il la prenait en cuillère. Leurs mains se lièrent machinalement, et juste avant qu'elle ne sombre à nouveau dans les bras de Morphée, Inacio entendit Soraia lui dire doucement :

— Je t'aime.

Une douce chaleur enveloppa son corps, alors qu'il pensait au fond de son cœur que :

Moi aussi je t'aime.

⭐️⭐️⭐️

Que pensez vous de la réaction de Meleti ?

Et quel prénom voyez vous pour le futur bébé ?

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