Faille | NEKFEU

By kleonye

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ยซ Sans ton reflet dans mes yeux, ma vie ne ressemble plus ร  rien. ยป DANIELLA PIROSKY | KEN SAMARAS ... More

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By kleonye

Mai.
2015.
Daniella Pirosky.

« Sans le savoir
J'étais riche de t'avoir
Je n'ai pas su voir
La plus belle des histoires »

Je finissais la page de notes que je rédigeais depuis déjà quelques minutes et je fis craquer ma nuque ainsi que mes doigts avant de masser mes tempes. Je regardais l'horloge contre le mur et me rendis compte qu'il était déjà deux heures du matin et que je n'avais pas bougé d'un orteil depuis dix sept-heures, seul Ken était venu me servir le dîner, que je n'avais que très peu touché d'ailleurs en voyant mon assiette encore bien remplie.

— Bon sang... je me plains.

Je remettais mes lunettes sur mon nez et me relevais, je soupirai en fixant le phare de la Tour Eiffel qui brillait encore et je fermais le rideau opaque afin de quitter mon bureau, je récupérais mon téléphone, éteignais mon ordinateur et la lumière avant de fermer la porte. Je ne savais pas si Ken était endormi ou non et je ne voulais pas le réveiller si c'était le cas.

J'ouvrais la porte du couloir qui menait au salon et la lumière de la télé et les leds étaient les seuls qui permettaient de voir faiblement quelque chose dans le salon. La silhouette de Ken affalé contre le canapé me fit sourire, très vite, je remarquais qu'il était torse nu et en caleçon, je rougissais soudainement et me raclais la gorge, mais bon sang, que me prenait-il en ce moment ? Cela faisait bien des semaines que mon bas ventre réagissait beaucoup à la présence de Ken et le moindre geste de sa part me rendait toute chose.

J'avais bêtement l'impression que lui aussi ne se comportait plus de la même façon envers moi, il avait un regard plus profond, plus séducteur et je l'avais vu de nombreuses fois être très tactile envers moi, bien plus que durant ces dernières années, et j'ai adoré cela. Je me suis bêtement imaginé l'embrasser des tas de fois, j'ai même eu la folle image de lui sur moi, me faisant l'amour sur le canapé et c'est là que j'ai compris que je n'étais bonne qu'à jeter tant c'était absurde. Je devenais folle et fantasmais sur mon meilleur amis.

— Dani ? il dit, sa voix grave et ensommeillée.

Je le rejoignais doucement sur le canapé et m'asseyais à ses côtés, il mettait son bras derrière moi et embrassais ma tempe. Je soupirai de soulagement.

— Oui, je ne savais pas si tu dormais, je viens de finir de réviser.

— Il est super tard... Tu devrais pas réviser si tard...

Mes yeux se posaient sur les siens, la faible luminosité ne m'empêchait pas de voir cette lueur si singulière dans ses yeux et je me mordais les lèvres. Il était si beau, son corps m'était offert presque tous les soirs, je ne me lassais jamais de son corps si bien sculpté et de tous ses atouts, pas un seul ne m'avait échappé. Ni le grain de beauté sur son bassin, qui était souvent caché par l'élastique de ses caleçons, ni ses traces de bronzages, pas un détail m'était inconnu, pas un seul.

— J'étais concentrée, je n'ai pas vu le temps passer.

Je baillais et m'installais plus confortablement contre le canapé, il récupérait un plaid, blanc crème qui était large, il l'avait acheté sur un coup de tête après s'être plaint que nous ne pouvions jamais partager le même. Désormais, celui-ci était assez grand pour deux et on se blottissait souvent dedans, même si il faisait chaud. D'ailleurs, je crevais de chaud avec mon sweat malgré mon short que je portais.

— Attends, je retire mon sweat avant.

Je retirais mon pull et je n'étais plus qu'en petit débardeur, les yeux brûlants de Ken fixaient ma poitrine et je dérivais mon regard, c'était trop intense. Si il le pouvait, il aurait pu me dévorer je le pense.

— Vas-y viens...

Il me collait à son torse et la sensation de mes seins qui se compressaient contre son torse me fit tout drôle mais je me contentais de poser ma tête contre le creux de son épaule et il encerclait ses bras contre moi avant de caresser mon ventre.

— Tu regardes quoi ?

— J'sais pas c'est un docu sur l'univers.

— Tu n'as pas mal aux yeux avec la lumière ? C'est super lumineux.

Il pouffait.

— Un peu, j'vois un peu fluo carrément, il rit.

— Fait attention quand même...

— C'est bon chouchou, ça va le faire, il dit en me pinçant.

Je grimaçais.

— Cesse de m'appeler comme ça, c'est idiot.

Il blottissait sa tête contre mon cou et mordillait mon cou, je riais et tentais de le repousser. Néanmoins en vrai, j'adorai ça, j'en redemandais même. Je voulais qu'il dorme avec moi ce soir.

— T'aimes pas mes surnoms ? J'les trouves bien moi... Donne moi en toi...

— Tu n'aimes pas assez ton prénom ? Peut être « Fennek » ?

Il grognait contre mon cou et je me mordais la lèvre inférieure, je me rapprochais de lui, nos corps se collaient, aucun de nous ne fit de remarques. On aimait ça, c'était une tension palpable mais nous deux savions très bien que la limite ne serait pas franchie. Nous étions amis, de trop bons amis.

— Nan... Trouve moi un bête de surnom, c'que tu vas crier pendant les concerts.

— Arrête toi Hallyday... Je vais me coucher moi.

Je me détachais de lui et croisais mes bras contre ma poitrine.

— Mh Ken..?

— Ouai ?

— J'ai pas très envie de dormir seule...

Son sourire me rendait folle, il était merveilleux, ses fossettes, son air de conquérant, j'allais finir par devenir frustrée. Sa main contre son bassin me donnait envie de crever pour me réincarner en une paume de main.

— J'ai pas sommeil moi.

— Tu peux toujours lire si tu en as envie, il fait plus frais dans ma chambre que dans la tienne.

— J'l'aime trop ma piaule moi.

— Bon... Je n'insiste pas...

J'embrassais sa joue, longuement, à plusieurs reprises et il fixait mes lèvres avant que je me relève et que je me tourne dos à lui afin de partir. Sa paume venait attraper l'intérieur de ma cuisse droite qu'il encerclait et son pouce caressait ma peau. J'étais en feu.

— J'arrive, je vais juste fumer vite fait ok ?

— D'accord, je t'attends... je dis satisfaite.

Je me dirigeais vers la salle de bain et me douchais avant d'enfiler mon pyjamas et de tresser mes cheveux, je filais sous la couette et dans le noir, une vingtaine de minutes plus tard, je sentais le corps frais de Ken me rejoindre. Mon coeur battait à la chamade et je mordais l'oreiller lorsque je sentais son torse contre mon dos et que son bassin se collait à mon postérieur.

Ken avait une érection, je le sentais clairement contre moi. Il n'avait même pas l'air de vouloir me le cacher.

— Tu dors Dani ?

— Mh... je dis feignant d'être endormie.

— Fais moi un boussah avant de pioncer.

Je pouffais et me retournais, je tâtais son visage et je l'entendais grogner.

— Wesh Daniella t'es à deux doigts d'me coller une patate là.

— Je ne sais pas où est ton visage, je ris.

— Approche.

Je me rapprochais timidement et ses lèvres embrassait mon cou. Je lâchais un léger gémissement et écarquillais les yeux, il riait, d'un air moqueur.

— Bah alors ?

— Cesse ça ! Laisse moi te faire ton bisous et dormons.

— J'attends.

J'embrassais sa joue, longuement, à plusieurs reprises, j'embrassais chaque parcelle que je sentais, doucement. Il me collait à lui, embrassais mon cou et je m'installais contre lui, j'étais aux anges, c'était indescriptible, fou, c'était léger et inconnu pour moi. Les hommes ne m'étaient pas connus, je ne connaissais pas ça, pourtant avec Ken, cela me paraissait évident, facile et certain.

— Bonne nuit mon chat, je dis à son oreille.

— Putain, tu m'cherches...

Je riais et me remettais à ma place. Ken s'endormait finalement bien plus rapidement que moi et je finissais par me blottir contre lui avant de m'endormir.

[...]

Juin.
2015.

— T'as vu comment il t'a regardé ? me dit mon amie.

Je roulais des yeux tandis qu'Ella fusillait Hugo du retard.

— Non mais de quoi je me permets quoi sérieux, il compte butiner combien de meufs ? Il croit qu'en couchant avec les filles de la promo il va avoir un transfert de compétences ?

Je riais et traversais le couloir de l'établissement.

— Ella, laisse donc tomber, c'est du passé.

— Bon, je file, j'ai un rendez vous ce soir.

— Ah oui ? Mais dit donc, tu ne m'en as pas parlé !

Elle rougissait et tournait le regard.

— C'est un peu gênant à dire.

— Mais m'enfin ! Ce n'est que moi !

— C'est une fille...

Je lui souriais et lui pinçais le bras.

— Tu abuses ! Être gênée de me dire quelque chose d'aussi normal ! Je suis heureuse pour toi.

— Me porte pas malchance, imagine elle me kiffe pas.

— Ne te mets pas la pression, fonce ! Tu me racontes tout ça au plus vite !

— Tu devrais aussi sortir avec quelqu'un ! Amuse toi, ça fait combien de temps Dani que t'as pas eu une bonne compagnie masculine ?

Mon regard se bloquait dans le vide, des images de Ken et moi faisant passionnément l'amour à Nice, comme j'en avais tant rêvé et fantasmer me revenaient en tête et un mélange contradictoire venait perturber mes émotions. Ce souvenir était aussi délectable qu'effrayant, je préférai être dans le déni plutôt que d'y penser, entre lui et moi, c'était l'osmose, tout se passait merveilleusement bien, nous avions même échangés un bref baiser lors d'une nuit et j'avais adoré cela. Certes je m'enfonçais dans mon mensonge mais les faits étaient là, nous restions bien plus proches sans les conséquences désastreuses d'une nuit qui m'aura complètement retourné l'esprit.

— Ne te fais pas de soucis pour moi, allons-y, on va rater le métro.

  Rentrée à l'appartement, j'étais finalement seule, Ken ne m'avait pas donné de nouvelles mais je ne me faisais pas d'inquiétudes, je décidai de faire un peu de ménage et de me doucher par la suite, nous étions en week-end et je voulais savourer mon vendredi soir avant un dur week-end rythmé par les révisions.

Ce fut dans les alentours de vingt heures que le grec rentrait, Doum's et Mohamed se trouvaient avec lui et je les enlaçais avant de me retrouver face au grec. Il embrassait le coin de ma bouche en caressant ma joue et je souriais.

— On se fait un fifa, c'est bon pour toi ?

— Pas de problèmes, vous avez dîné ?

— Nan, d'ailleurs on a les crocs.

— Il reste du riz et des poivrons, servez vous.

— T'as mangé solo ?

Il me rejoignait à la cuisine et j'hochais la tête, je sortais les assiettes et leurs servais à chacun une bonne quantité de mon plat, Ken sortait les bières et les chips. Alors que je mettais tout sur un plateau, ses mains venaient encercler mon bassin.

— T'as passé une bonne journée chouchou ?

— Ça va... Mise à part Hugo qui m'a, je l'avoue, beaucoup fixé, c'était une journée comme les autres.

— Il casse les couilles lui nan ?

— C'est un fait, m'enfin je ne m'en occupe pas, c'est plutôt Ella qui sort les griffes, je ris.

Je me décalais afin de préparer mon thé.

— Au fait, j'ai appris qu'elle avait un rendez vous avec une fille, elle n'osait pas me l'avouer !

Ken me regardait de haut en bas et je fronçais les sourcils.

— Que se passe-t-il ?

— Elle est lesbienne ?

— Ça me paraît logique oui ?

— Ça s'trouve elle est en sang sur toi, il pouffe.

— Mais que dis-tu ? Tu n'es pas amoureux de toutes les femmes que tu fréquentes, c'est pareil pour elle, tu m'en fais un bel idiot parfois...

Je lui tournais le dos afin de verser mon eau et je me recevais un torchon sur la tête.

— Ça va pas ? je dis.

Je lui relançais dessus, plus violemment.

— Joue pas à c'jeu.

— Je renchéris c'est tout, je me défends.

Il me fouettait le derrière avec le même torchon et je poussais un petit cri.

— Ça fait mal ça abruti !

— Je préfère « mon chat ».

— Vas te faire voir Ken, allez, apporte ça à tes morfales et fou moi la paix.

— On verra ce soir Dan, quand tu vas venir me saouler parce que tu sais plus dormir toute seule.

— Bon appétit mon chat, je dis sournoisement.

Finalement, j'avais laissé les garçons passer leur soirée ensemble et je m'étais isolée dans ma chambre, il devait être dans les alentours de trois heure du matin lorsque la porte de ma chambre s'ouvrait doucement et que je souriais, cachée sous ma couette qui m'arrivait au nez. Une bouille brune aux yeux mi-clos se trouvait devant moi.

— Les gars sont partis, je voulais venir te dire bonne nuit...

— Je n'ai pas cinq ans hein... Menteur...

Il s'installait sur le lit et se blottissais sous la couette à mes côtés, je me posais contre son épaule et enroulais son dos de mes bras.

— Tu regardes quoi ?

— Charlie et la Chocolaterie.

— Encore... il rit.

— Ne te moque pas...

Il embrassait mon front.

— J'oserai pas chouchou...

Il venait caresser mes hanches et le tissus de ma nuisette remontait doucement, les frissons me prenaient entièrement. Je me rapprochais de lui et soupirais dans son cou. Il grognait légèrement.

— J'dors avec toi ?

— Tu as un lit...

Je ne pouvais pas me permettre de dormir avec lui alors que nous avions déjà couchés ensembles, c'était un appel au diable, je n'allais sûrement pas tenir le coup. Je devais me tenir un minimum loin de lui ou alors je lui donnais l'entièreté de mon corps, de mon être.

— Tu sais pas c'que tu rates Pirosky...

Je riais. S'il savait, j'étais bien au courant de ce que je ratais, mais au moins, je me délectais du peu que je recevais. Un plaisir caché, secret.

[...]

Octobre.
2028.

— Wesh bouge tes pieds gelés de là Dani sérieux, se plaint mon mari.

Je riais et tentais de me lever du lit, en vain, le grec m'attrapait.

— Wesh, laisse moi me lever sérieux, je dis.

Il blottissait sa tête contre mon cou.

— Nan par contre, plus jamais Daniella, oublie pas d'où tu viens...

Je riais et embrassais son cuir chevelu.

— Au fond, tu as toujours adoré ma façon de parler, tu t'es tant moqué mais Dieu sait que tu apprécies...

— J'apprécie tout chez toi... il dit en embrassant mon cou.

— Sauf mes pieds gelés...

On se relevait et j'ouvrais les rideaux du salon avant de me faire couler un café. Les enfants n'étaient pas là jusqu'à ce soir et ce depuis vendredi soir, ils étaient chez leurs grands parents, Ken et moi tenions à alimenter notre couple en dehors de notre vie de parents et notre famille était si compréhensive et aimable qu'elle acceptait sans arrêt de garder nos deux enfants lorsque nous avions prévus de s'évader.

— Faut que je file deux minutes à Seine Zoo bébé...

Son air coupable me fit soupirer.

— Sérieusement Ken ? Et notre dimanche ?

— Promis j'mets pas cinq heures Dan mais c'est ma boîte j'peux pas faire autrement.

— Lorsque tu y es, impossible de t'y faire ressortir tant que tu n'as pas tout réglé, la journée est annulée.

Il soufflait et croquait dans son croissant.

— Mais bien sûr que non... Je pose ma signature et je reviens, on va avoir le temps de faire ce que tu voulais.

— Ken ! je claque. Tu m'as déjà fait le coup cent fois, arrête donc, tu vas passer ta journée là bas et te couper du monde, comme à chaque fois. Ne me
prend pas pour un jambon.

— C'est mon taff, tu fais pareil.

Je lui lançais un regard plus que noir.

— Ça fait de bonnes années que mon travail s'adapte à ma famille, je n'ai jamais manqué de m'organiser de façon à ce que tout le monde puisse profiter à part égale de ma présence.

— On m'a prévenu à la dernière minute.

— Alors vas-y Ken, ne te mets pas plus en retard, je saurai m'occuper sans toi.

Je posais ma tasse dans l'évier et partais à la douche, j'entendais la porte claquer et finalement, je passais bien ma journée seule dans sa majorité.

Actuellement, je finissais de changer de place le grand canapé et je fronçais les sourcils, il devenait impératif que je change de meubles pour la maison car peu importe la disposition, je n'étais plus satisfaite du tout de l'agencement de mon salon.

La mode avait changé, mes goûts aussi, je rêvais d'un canapé plus grand et d'une autre couleur.

Alors j'attrapais mon ordinateur et m'installais sur mon vieux canapé avant de tomber dans le cercle vicieux de chercher pendant des heures des articles de décorations et ma liste se remplissait petit à petit. Tellement concentrée, je n'entendais pas le grec rentrer.

— Bonsoir, je dis.

— Ouai.

Il paraissait tendu, énervé et très peu bavard, décidément, j'allais en avoir pour mon grade.

— Ta journée s'est bien passé ? je dis innocemment.

— Ça s'voit pas ? Tu crois que j'suis rentré à cette heure-ci parce que ça s'est bien passé ? Enculé de partenaires ils veulent baiser les chiffres.

J'écarquillais les yeux à son ton plus que sec et à ses paroles crues mais je devinais qu'il n'était plus en mesure de parler correctement. Il était clairement énervé, et un Ken énervé était rare, mais vous ne vouliez pas en faire l'expérience si souvent que ça.

— Tu veux en parler ?

— Nan, là j'vais me doucher et aller chercher mes gosses, j'suis déjà en retard.

— Ce sont les miens aussi...

Il me lançait un regard noir et je riais, moqueuse. Quel caractère de cochon cet homme pouvait-il avoir.

[...]

— Sacha wesh ! Tu vas péter la télé si tu continues à faire le ouf comme ça, arrête de t'agiter ! dit Ken.

Sacha se stoppait dans ses mouvements et fronçait les sourcils. Il regardait son père qui était désormais concentré sur son écran d'ordinateur et il me regardait ensuite moi, qui tentait de ne pas rire, assise de l'autre côté du canapé avec ma fille.

Sacha trottinait vers moi et se posait sur ma poitrine avant de me chuchoter à l'oreille :

— Il est énervé Papa..?

— Il est ronchon... Ce n'est pas de ta faute, sois juste prudent lorsque tu joues Sacha mais Papa ne voulait pas être virulent.

— Tu l'as énervé c'est ça ?

Je pouffais.

— Non ce n'est pas moi, c'est au travail.

Sacha tirait la grimace, habitué à ce que le travail de son père soit source de grand stress chez lui et finalement, il partait se blottir contre les bras de son géniteur. Ken posait son ordinateur sur le côté du canapé et renfermait son fils dans ses bras avant de blottir sa tête contre son cou et de sûrement lui offrir des baisers d'après le bruit que j'entendais.

— Pardon fiston... Juste fait attention quand tu coures et tout...

— Papa faut pas être énervé... Y'a moi, Agathe et Maman...

— T'as raison mon coeur, désolé, j'aurai dû faire attention.

— Ça va mieux maintenant ? demande Sacha curieusement.

— Mh... J'pense ça irait mieux si Maman venait me faire un bisous... Tu sais les bisous magiques de Maman qui guérissent tout...

Sacha me regardait désormais en souriant.

— Maman ! T'as entendu !?

— Oui j'ai entendu mon chat... Néanmoins ton père est puni donc il ira guérir autrement.

Les deux hommes de ma vie froncèrent les sourcils en même temps.

— Punis ? ils disent en chœur.

Je riais et me relevais.

— Allez Sacha, brossage de dents, et au lit, demain c'est lundi.

Mon brun se pressait à la salle de bain et ma fille déjà endormie, je la portais jusqu'a sa chambre et la bordais avant de refermer la porte. Je croisais Ken dans le couloir et il me coinçait contre le mur. Il me souriait bêtement et je levais les yeux au ciel.

Il allait encore me faire un tour de charme. Et ça allait marcher du feu de Dieu.

— Moi j'suis punis..?

— Je compte changer les meubles du salon, je te donnerai la liste pour que tu me donnes ton avis.

Il embrassait mon cou.

— M'en fou de ton salon chérie... Moi là j'veux mon bisous....

— Tu aurais pu en avoir des tonnes, même bien plus, si tu étais resté...

— Ouai mais tu l'sais aussi bien que moi, quand j'ai besoin de me détendre d'une dure journée comme ça, j'suis performant...

Mon bas ventre réagissait instinctivement et je mordais mes lèvres en pouffant.

— Pépère, demain c'est lundi, prend des forces.

— Mais Dan, il souffle. Embrasse moi.

Je lui posais un bref baiser sur les lèvres, Sacha sortait de la salle de bain à l'autre bout du couloir et criais un « bonne nuit ».

— Pourquoi tu cries ? demande Ken.

— Je fais comme toi quand tu cries à Maman « Je t'aime ! » avant de partir à l'école.

— Putain c'te galère... grogne Ken contre mon cou.

— Allez Sacha, dodo !

Je lui offrais un baiser et Ken l'amenait au lit. Je partais à la douche et finalement, Ken me rejoignait trente minutes plus tard, dans notre lit.

— Agathe elle pionce fort, carrément elle a pas capté que je suis venue lui faire un bisous.

— Ta mère m'a dit qu'elle avait beaucoup joué, elle était fatiguée.

Il se rapprochait de moi et poussais le livre que je lisais par terre. Je grognais.

— Bon sang ! Je vais perdre ma page là.

— T'es fatiguée toi aussi Maman..?

— Oui Papa, alors pousse toi de mon coussin et laisse moi tranquille, je ris.

— Menteuse... il dit en mordant mon oreille.

— On l'a fait hier soir, cette nuit et au réveil, Ken, tu deviens fou hein.

— Fou de ma femme...

Je poussais son visage qui s'approchait de moi.

— Tu ne me feras pas de troisième enfant, sache le, je ris.

— Pourquoi pas, on a encore des chambres...

— Non, j'ai peur qu'ils finissent par ne pas être assez proches à trois et qu'un duo se forme au détriment du troisième enfant...

— Mais Dan, ils seront frères et sœurs, c'est pas la
même qu'un groupe de potes.

— Peu m'importe, autant en faire quatre alors...

— Moi j'suis chaud.

— Non, pas moi, je pouffe.

— Je le sais Ken que tu adores être père et que tu en voudrais un dernier mais c'est une grosse décision, et pour le moment je pense clairement que nous sommes très bien avec deux enfants.

Il grimaçait.

— T'es dure en affaires.

— Bonne nuit Samaras.

Il claquait mon postérieur.

— Bonne nuit chérie.

J'éteignais la lumière et me collais au brun, il me détachait de lui en feignant être dérangé et ennuyé.

— Nan mais sérieux Daniella on a fait l'amour trois fois hier, tu deviens folle hein, tu veux encore te coller à moi..? il fait mine.

— Qu'est-ce que tu es lourd.

— Ouai, je t'écrase bien quand il le faut au lit, t'sais, quand t'es sur le ventre et moi au dessus.

— Ne continue pas dans ta lancée, endort toi ou je t'assomme moi même.

— Je t'aime.

— Je t'aime aussi Ken.

Joyeux Noël !!

HoHoHo je suis en mode Mère Noël qui distribue ses chapitres comme ça, que ce soit niveau Pologne ou niveau Grèce, j'espère que ça vous plaît !

Petit ( long ) chapitre avec différentes périodes distinctes de la vie des deux zigotos, si vous l'avez compris mdrr je l'espère wsh j'ai pas mis les dates pour rien. Chronologiquement ça s'est fait en trois temps, avant de passer cette fameuse nuit ensemble, après Nice et la fin c'est lorsque la longue tempête est passée lol !

Bref prenez soin de vous, j'ai adoré écrire ce bonus, mes choux me manquent donc bon, bisous mes biches, passez une bonne fin d'après midi !!

Kleonye.

❤️‍🔥❤️‍🔥

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