MYTHOLOGIES

By ChristianoSoglo7

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Survivante d'un bad buzz sur les réseaux sociaux, Camille passe désormais sa terminale sous l'œil vigilant de... More

L'Odyssée d'Emma
Préface
Prologue
ARC I. Heureux qui comme Ulysse...
1. Nouveau départ
2. Le Pacte
3. Visite guidée
4. La Bienveillante
5. Coup de foudre
6. La Titanide
7. Alésia
8. L'une des leurs
9. Les Champs de Mars
10. Potentiel révélé
ARC II. Le Chant des Sirènes
1. La Veuve et L'Orpheline
2. La face cachée de la lune
3. Aphrodisiaques
4. La folle et la Vénus
5. Cage dorée
6. Photo de classe
7. Team
8. Charybde et Scylla
9. Le châtiment d'Atlas
10. Chasseresse un jour...
12. Angle mort
13. Tonnerre de Zeus
14. Echo
15. Bonté Divine
16. Destin
17. Psychée
18. Nemesis
19. La malédiction de Circée
20. Le sermon d'Apollon
ACTE III. Le Testament de Pandore
1. Le Secret de Polymnie
2. Celui qui venait de l'Océan
3. Take Over
4. Prophéties
5. La malédiction de Narcisse
7. Le chemin du Héros
8. Premier Amour
9. Fantôme du Passé
10. Combat au Sommet
11. Samhain
12. L'échec de Jupiter
13. Trêve
14. Le talon d'Arès
15. La patience d'Héra
16. La larme d'Héphaïsthos
17. La défaite d'Athéna
18. La Naissance de Perséphone
19. Formation
20. Le souffle de Pan
21. L'exil de Chiron
22. Priapus
23. La malédiction de Janus
24. Prison crépusculaire
25. Crise de panique
26. Collection de l'éditeur
ACTE IV. Iris et Lyssa
1. Pan et Syrinx
2. Le souffle d'Hermès
3. Le Dieu des menteurs
Mission Apollo V
4. La bénédiction de Thalia
5. La cruauté d'Amphitrite
6. Une revanche Titanesque
7. Un plan machiavélique
8. Caspienne
9. Pan et Syrinx 2
10. Polyamour
11. Apollon et sa Pythie
12. En hommage à Bacchus
13. Hadès et Pan
14. Le fantôme d'Hestia
15. Burdigala
16. Megara
17. La revanche d'Apollon
18. La dette d'Aphrodite
19. Un panthéon grotesque
ACTE V. Les Douze Travaux
1. La chute d'Apollon
2. Zeus & Ganymède : la vengeance d'Amphitrite
3. Le cœur de Pan
Les Talents d'Achille
4. Le couroux de Poséidon
5. La marque de Zeus
6. L'une des leurs
7. Le secret de Déméter
8. La lettre de Priape
9. Guerre et paix
10. Descente aux enfers
11. Modus Operandim
12. Consilium
13. Le treizième travail
Epilogue
Postface
Brainstorm ODE
Saurez-vous faire le bon choix ?
Les tables rondes
1. VENUS
2. MARS

11. L'une des nôtres

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By ChristianoSoglo7

Nous avions été rejointes par les autres membres de la Team dans notre footing en direction du parc de Montreuil. Je n'avais pas couru depuis longtemps, mais les cours d'EPS de Vendredi avaient en quelque sorte libéré mes poumons et je n'eus pas trop de mal à suivre la troupe. Une fois arrivées au parc, nous avons effectué plusieurs séries d'abdominaux, des pompes puis des squats.

"Vous devez rester en forme grâce aux abdos. Les pompes vont tonifier votre poitrine et vous n'aurez même plus besoin de mettre des soutifs." ria-t-elle en exécutant elle aussi tous les exercices. "Et les squats mes chères amies. C'est pour éviter de vous retrouver un jour avec le cul d'Alice!" plaisanta-t-elle suscitant les rires de la part de tout le monde. L'incroyable corps de Yaëlle attirait les regards, mais elle ne semblait pas regretter d'être sortie en crop-top et mini-short. Certaines filles ne parvenaient pas à tenir le rythme, mais Yaëlle n'en tenait pas vraiment compte. L'ambiance était excellente, et le principal objectif était apparemment l'amusement.

Très vite, nous étions reparties pour une nouvelle demi-heure de course, et je sentis mes cuisses commencer à me tirailler. Heureusement pour moi, nous partions en direction de la maison. Nous disions une fois de plus au revoir au reste de l'équipe, ainsi qu'à Sonia et nous remontions par les escaliers.

Yaëlle m'arrêta à la porte d'entrée où nous nous sommes étirées pendant plus d'un quart d'heure avant de rentrer.

Je suais à grosses gouttes et suppliai Yaëlle d'être la première à prendre la salle de bain. Elle me donna la permission d'un simple regard avant de se diriger vers la cuisine. Je laissais l'eau rincer mon corps mais aussi mon esprit de toutes ses impuretés, et je réalisai à quel point cela faisait du bien de se dépenser en dehors d'un contexte scolaire. Peut-être que je viendrai plus souvent à cette réunion du samedi. Est-ce que Clara serait partante? J'avais du mal à l'imaginer en train de faire des squats, mais... pourquoi pas?

Puis je réalisai avec effroi la distance que j'avais parcourue jusqu'à présent, et l'immense fossé me séparant d'elle. Clara n'était pas une Olympienne, et elle ne le serait jamais.


Je sortis de la salle de bain, une serviette sur ma poitrine et sur ma tête. Je cherchais mon portable. En déverrouillant mon écran One Direction je ne découvris pas seulement qu'il était déjà 14 heures.
Un appel manqué de ma mère.
Un message de Nour : "T'es encore vivante? Meurs pas stp. Je dois essayer une nouvelle teinture sur tes cheveux!"
Un Snap de Clara : "En mode canapé Nutella les gars."

J'ai décidé d'ignorer et d'aller m'habiller.
Quelques minutes plus tard, je rodais dans la cuisine, telle un requin autour d'un banc de poisson clown.
"Je parie que tu meurs de faim." déposa la métisse au creux de mon oreille. Puis elle se dirigea vers la salle de bain. "Ton assiette est dans le micro-ondes, tu peux commencer sans moi."
"Bah non, je vais t'attendre quand même..."
"Meuf, on est en Afrique ici, si t'as faim, tu manges, c'est tout. Vous aimez trop les chichis."
"Hein?" fis-je d'une voix faussement naïve, avant d'éclater de rire.

Mon cœur était bien plus léger, mon estomac aussi. Mais par principe je préférais tout de même l'attendre avant de commencer à manger. Je pense qu'elle s'en doutait, voilà pourquoi elle fut de retour aussi vite. Le bruit du raclement des couverts contre nos assiettes fut entièrement recouvert par la télévision. Elle trônait presque royalement sur le plus haut meuble de la salle à manger, et il fut très difficile d'en détourner son attention.
Yaëlle mastiquait lentement chaque bouchée avant de l'avaler, les yeux pointés en direction de la télévision mais tirant dans le vide. A quoi pouvait-elle bien penser?
Les paroles de Nour se firent écho en moi, et je me rappelai presque instantanément la raison de ma venue chez la métisse. J'allais à nouveau être mise à l'épreuve.
"Bah vas-y, pose tes questions." la tentais-je.
"Pourquoi donc?"
"Pourquoi pas?"
"Parce que j'ai déjà toutes mes réponses. Tes actes me parleront toujours plus que tes paroles Emma. Je veux pas faire ma Tsunade, mais bon." poursuivit-elle en levant les sourcils. "C'est mon truc. A chacun son pouvoir." finit-elle en un clin d'œil.
"Moi j'ai des questions."
"Auxquelles je ne pourrai pas répondre."
"Je vois..."

C'est ainsi que nous sommes retournées au silence le plus complet. Après avoir mangé nous sommes restées quelques heures de plus à regarder des films et commenter chacune des actions d'une jeune fille complètement stupide qui retourne sans arrêts dans les bras d'un petit ami abusif. Avoir des conversations aussi profondes sur l'image de la femme à la télé ne m'étais jamais arrivé auparavant, et malgré mes questions restées sans réponses, je ne pouvais que me réjouir de m'être faite une telle amie. Elle me rappelait beaucoup ma mère dans ses manières de faire. Nous nous sommes éclipsées quelques instants le temps d'une pause cigarette, et j'eus terriblement honte d'avoir repris. Mais aujourd'hui plus que jamais, fumer était un facteur d'intégration, et je ne pouvais me permettre de passer à côté, hors de question!

Nous avons été surprises par un bleu crépusculaire que nous n'avions pas vu arriver, et très vite ce fut le retour à l'appartement.
Dans l'ascenseur, mon ancienne chef d'équipe m'esquissa un sourire.
"Quoi?"
"Je sais pas, je suis juste... contente."
"Tu me remercieras plus tard."
"Je t'autorise à me poser une seule et unique question. Et tu dois me promettre que cette question sera la première mais également la dernière." concéda-t-elle. "Je peux avoir ta parole?"
"Bien sûr." répondis-je avec un soupçon de malice.
"Très bien. Allons-y."

De retour dans l'appart je réfléchis si fort, que je pense que ma mère aurait été capable de m'entendre penser. Plusieurs centaines de questions se bousculèrent dans ma tête mais aucune d'entre elle ne fut capable de satisfaire ma curiosité. Je voulais savoir, mais TOUT savoir, et je réalisais peu à peu, que sa proposition était de la torture. Pure et simple.

"Si j'étais comme vous..." commençai-je, hésitante. La lèvre de la métisse frémit à l'entente du "vous", mais elle me laissa continuer. "Si j'étais comme vous... Tu penses que je serai qui?"
Elle éclata de rire nerveusement avant de se demander si elle était en mesure de répondre à ma question. Repensant à son sermon, elle fut bien obligée de répondre à ma requête farfelue.
"Je pense que tu ferais une très bonne P-" elle fut interrompue par une sonnerie de téléphone portable qui n'était pas l'habituelle. Médusée, je l'observai décrocher, écouter puis se décomposer. Mon cœur battit à tout rompre, et en bonne pessimiste que j'étais, les pires scénarios me vinrent à l'esprit. Sa mère faisant un accident de voiture avec ses sœurs, sa mère sauvagement violée et assassinée par une bande de suprématistes machos... Sans le savoir, je me tenais en face d'elle la bouche grande ouverte, attendant qu'elle m'annonce la nouvelle.
"On bouge." dit-elle simplement. Comme si des filaments invisibles guidaient mes pas, je me dirigeai d'un pas boiteux jusqu'à la porte, où Yaëlle m'avait précédé quelques secondes plus tôt. La jeune fille m'attendait près de l'ascenseur le regard grave. Ses yeux avaient perdu leur magie, son sourire avait disparu, toute trace de désinvolture avait déserté son visage. Elle respirait la rage, l'autorité et surtout... la vengeance. Qu'avait-il pu bien se passer?

"T'es où?!" aboya-t-elle, en serrant son smartphone si fort qu'elle aurait pu le briser. "Ne BOUGE pas. Ne BOUGE plus." ordonna-t-elle avant de raccrocher son téléphone. J'eus le malheur de croiser son regard, et ses yeux furent si tranchants que j'eus peur pour ma vie l'espace de quelques secondes.

"Ce fils de pute...!" cria-t-elle avant de frapper la cage de l'ascenseur. J'en frémis, et l'écho de son coup se répercuta dans tout le couloir. "C'était la dernière..." reprit-elle en mordant son poing, frustrée à l'extrême.

J'utilisai mon empathie et rassemblai toutes les informations accumulées jusqu'à présent pour mieux comprendre la situation. Bientôt j'en vins à la conclusion suivante. Nour avait probablement été victime d'un comportement abusif, et à en juger les paroles de Yaëlle ce n'était pas la première fois. L'ascenseur s'ouvrit enfin, et je m'y engouffrai sans réfléchir. La métisse n'avait pas lâché son téléphone, et elle semblait donner des ordres dans un verlan si rapide qu'il me fut impossible de le déchiffrer. Le terrible souvenir de la main glacée de Richard me revint à l'esprit et sans m'en rendre compte je tirai ma jupe vers le bas. Yaëlle intercepta mon geste et me foudroya si fort du regard, que j'ai levé les mains par réflexe.

"Il t'a touchée?!" me questionna-t-elle, et son ton ne laissait aucune place à la négociation. Mais je n'étais pas encore membre de sa Team, je n'avais pas prêté sermon d'allégeance. Ce qui me donnait encore le pouvoir de défier son autorité.
"Où est-ce qu'elle est? Est-ce qu'elle va bien?" m'enquis-je, d'une voix chevrotante.
"Elle est à moitié à poil à deux stations d'ici. On la récupère, l'escorte chez elle et ensuite on passe à l'action."
Elle lâcha l'affaire, et se reconcentra sur la situation.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et en quelques instants nous étions dans la rue. Je marchais à la hauteur de Yaëlle quand soudain, elle me saisit par le col et colla son nez contre le mien.
"Quand je pose une question, on me répond. Compris?!" aboya-t-elle, avant de me lâcher aussitôt. Mon cœur battait à tout rompre et l'espace d'un instant je me demandais si je devais répondre à sa violence. Mais encore une fois, mon pouvoir empathique me permit de comprendre. Ce n'était pas de la violence mais de la peur. La peur qu'un parent ressent lorsqu'il découvre que son enfant a caché les brutalités qu'il subissait à l'école par exemple. Je déposais une main sur son épaule et découvrit avec stupeur qu'elle était brulante, et tremblante. Mon attention ne changea rien à son état. Marchant dans son sillage, je ne vis pas Sonia nous rejoindre tout de suite, et avant même que je ne réalise où nous nous trouvions, nous étions déjà dans un métro en direction du centre de Paris. Sonia avait le visage interdit, et ne me salua même pas. Elle tenait dans ses mains des vêtements de fille. Toute l'assurance que j'avais gagnée en jouant avec ces filles avait disparue. J'ai réalisé que je ne serai peut-être pas l'une des leurs de sitôt.

Comme promis, Nour se trouvait à deux stations de Porte de Montreuil. Recroquevillée sous l'escalier de la gare. Une membre de la Team patrouillait autour. Elle avait la tête enfouie dans ses genoux et malgré la barrière capillaire, nous étions toutes capable de lire la peur dans ses yeux. Elle ne portait qu'un T-shirt, qui n'était même pas assez long pour recouvrir ses fesses. Yaëlle fut la première à sortir, elle se précipita vers son amie et l'enveloppa dans une grande couverture. Elle la détacha de son étreinte quelques secondes avant de la contempler et découvrit avec stupeur des rougeurs sur son visage : elle avait été frappée.

La métisse s'écarta aussitôt et se dirigea vers le fond de la gare, à l'abri des regards. Les parisiens semblaient indifférents à nos histoires. Que pouvions-nous attendre d'eux de toute façon? Je marchais lentement dans sa direction sans m'en apercevoir et bientôt je fus à sa hauteur. Tous mes souvenirs partagés avec elle refirent surface d'un seul coup, et de fines larmes cristallines se formèrent aux coins de mes yeux. Incapable de parler, je me contentais d'approcher, luttant contre mes propres démons pour ne pas fuir. Moi qui ne ressentais aucune émotion depuis notre départ, je fus bien obligée de faire face à la situation maintenant que j'étais mise en face du fait accompli. Sa nudité dévoilée de manière aussi brute me dérangea, et je fus obligée de détourner le regard.

"J'suis désolée..." chuchota-t-elle, des larmes roulant sur ses joues. De quoi était-elle désolée? Pourquoi était-elle en train de s'excuser. Je fus poussée sur le côté, et compris qu'elle ne s'adressait pas à moi, mais à Yaëlle qui était de retour, plus furibonde que jamais.
"Il va payer. J'te jure qu'il va payer." menaça-t-elle en plaquant sa protégée contre sa poitrine. "Ce fils de p*te va payer!" aboya-t-elle. Plus personne ne prêtait attention à moi. J'étais si invisible que j'aurais pu sauter sur les rails et je suis sûre que personne ne le re-
"OH!!!" hurla Sonia avant que je ne sois violemment tirée vers l'arrière par un vieillard. Yaëlle posa son regard sur moi quelques secondes avant de se reconcentrer sur Nour.
"On bouge." siffla la meneuse. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous étions de retour chez ma camarade de classe, qui jugea bon de confier Nour à sa mère. Au rez-de-chaussée nous avions été accueillies par le reste de la Team, qui a immédiatement pris en charge Nour jusqu'à l'appartement. De retour chez elle, Yaëlle a vidé ses tiroirs à la recherche de "munitions". Quelques minutes plus tard, chaque membre de la Team avait une batte de base-ball dans les mains. Alors qu'elles s'apprêtaient à partir, ma camarade de classe daigna me faire part de la situation.
"C'est son photographe. Je savais que ce fils de p*te était pas net." me confia-t-elle d'une voix agitée par la rage. "Il a essayé de la toucher pendant un photoshoot. Elle l'a envoyé chier et il l'a frappée avant d'essayer de la violer." finit-elle d'un ton si froid que j'en eus des frissons. "C'est pas la première fois. Et on l'avait déjà prévenu. Mais je pense qu'il nous prend pas au sérieux parce qu'on n'est pas des mecs." poursuivit-elle, frustrée. "On va lui faire la peau, et lui faire comprendre qu'il a cherché la merde avec la mauvaise personne." commença-t-elle.
"Et je défis cet enculé d'essayer de porter plainte." commenta Sonia, dont le petit sourire avait déserté. Son visage n'exprimait que de la rancœur et de l'indignation, comme si elle n'était pas confrontée à ce type de situation pour la première fois. Des larmes de colère roulèrent sur les joues de la meneuse, qu'elle n'eut pas le temps de cacher cette fois-ci.
Tel un gaz toxique, la frustration de notre leadeuse pénétra nos poumons. En quelques instants nous respirions sa rage et son esprit de vengeance. Mon empathie appliquée à toutes les personnes présentes ne faisait que densifier la rage que j'éprouvais déjà. J'étais si nerveuse que j'eus du mal à rester en place.

J'en voulais aux Olympiens pour avoir fait de Nour ce qu'elle est aujourd'hui, et j'en voulais à Mehdi et Felix de ne pas avoir su la protéger. Mais j'aurai d'autres occasions pour régler mes comptes avec eux. A l'heure actuelle mon esprit ne réclamait qu'une seule chose : vengeance.

[...]


[Note de l'auteur : Pfiouuuuu. Enfin un peu d'action ! Je pense que l'arc de la rentrée est terminé maintenant. Je ne sais pas si VOUS l'avez remarqué, mais Emma est bien plus proche des Olympiens qu'elle ne l'était le premier jour. Mais à quel prix? Quelle identité divine Yaëlle s'apprêtait-elle à attribuer à Emma et quelles en aurait été les conséquences face au reste de la classe.

Vous l'avez deviné avec les titres et indices disséminés au sein de l'histoire : Yaëlle est bel et bien Artémis, ou Diane chez les Romains. 

Artémis est, dans la mythologie grecque, la déesse de la chasse et une des déesses associées à la Lune. Elle est assimilée dans la mythologie romaine à la déesse Diane. Ses attributs sont le cerf, l'arc en or, le carquois, les flèches et le croissant de lune. Elle est la fille de Zeus et de Léto et la sœur jumelle d'Apollon (ou simplement sa sœur, selon l'hymne homérique qui lui est consacré), avec lequel elle partage beaucoup de traits communs. 

Comme promis je vous dévoile le visage de Yaëlle et la place en couverture du livre ! Découvrez vite les dernières identités divines de la classe!

A quoi correspond ce "P" ? 

De nouvelles identités Olympiennes à démasquer?]


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