Fucking Butterflies 1

By caitlin_jam

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Khalil Gibran a écrit: "Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme qui navig... More

~ Avant propos ~
~ P R O L O G U E ~
C H A P I T R E . 1
C H A P I T R E . 2
C H A P I T R E . 3
C H A P I T R E . 4
C H A P I T R E . 5
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Epilogue
~ Mot de l'auteure ~

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By caitlin_jam

Point de vue de Sarah

J'ai le temps de profiter d'une bonne sieste d'une heure avant que Raphaël vienne me réveiller en chuchotant près de mon oreille. Je lui avais demandé de m'empêcher de rester au lit trop longtemps. Mais comme d'habitude, mon réveil est plutôt difficile.

— Va-t'en, grommelle-je en le poussant de toutes mes forces.

— C'est toi qui m'as demandé de te réveiller.

Son air indigné ne peut que me faire rire, je m'étire en souriant avant de m'asseoir lentement. Il se hisse à mes côtés et je tourne ma tête dans sa direction.

— Mon pauvre, baille-je, je suis affreuse avec toi.

— Une vraie dictatrice.

— Tu es loin d'être sympa aussi.

— Vraiment ?

— Tu t'es bien moqué de moi tout à l'heure devant les escaliers.

— En même temps, c'était drôle.

— Tu vois !

Il lève les yeux au ciel avant d'approcher son visage devant moi comme s'il allait m'embrasser. J'avance doucement en souriant, mais encore une fois il s'arrête juste avant mes lèvres en me regardant dans les yeux avec un air provocateur. Je ne bouge pas et reste appuyée dos au mur. Je dois avouer que ce n'est pas ce à quoi je m'attendais tout de suite, mais ce n'est pas désagréable comme réveil.

— Tu ne te remets pas de ta défaite ? lance-je avec un air malicieux.

— Ça n'arrivera plus.

— Et tu penses pouvoir gagner ?

Il sourit avant de descendre doucement sa main sur ma hanche, je frémis au contact du froid sur ma peau.

— Tu es allé jouer dans la neige ou quoi ?

Il rit à ma réflexion et pose ses mains sur moi pour les réchauffer. J'hésite à lui dire que je ne suis pas un radiateur, mais ce n'est pas le moment. Il descend sa tête pour embrasser mon cou, ma peau brûle au contact de ses lèvres et mon corps entier s'embrase lorsque sa main glisse sur ma cuisse. Il remonte son visage face au mien, ses lèvres touchent presque les miennes, je résiste pour ne pas l'embrasser. Je me rapproche pour effleurer sa bouche en essayant de ne pas aller plus loin.

Il glisse ses doigts sur mon ventre pour caresser ma peau, faisant monter un long frisson qui vient accélérer les battements de mon cœur. Il les descend juste sous l'élastique de ma culotte, sans aller plus loin. Je me mords la lèvre inférieure en fermant les yeux pour ne pas craquer. Seulement, quand je les rouvre et que je me noie dans la profondeur de son regard, la victoire paraît être une chose subtile. Je ne veux plus gagner, je le veux lui.

Alors j'oublie presque le jeu et sans y réfléchir plus longtemps, je l'embrasse. J'emmêle ma main dans ses cheveux et les serre doucement pendant qu'il se rapproche pour passer au-dessus de moi. D'un coup je le repousse en criant une nouvelle fois.

— Ma cheville ! Recule !

— Ça va pas ? s'inquiète-t-il, en regardant ma jambe.

Il relève la tête vers moi et, me voyant exploser de rire, il comprend que je me joue de lui.

— Tu te crois drôle ? raille-t-il.

— Désolée, j'étais obligée. Je vais graver ta réaction à jamais dans mon esprit, répond-je en riant encore plus.

— Ça valait vraiment le coup ? Sérieusement ?

— Oh oui, rien que pour la tête que tu as faite. Je donnerais tout pour revoir ça.

Il soupire avant de revenir vers moi en m'embrassant. Le sérieux reprend soudainement place et cette fois il n'y a plus de limites.

***

— On est de retour ! crie Alexis en entrant.

— Pas la peine de hurler, répond-je, on est dans la cuisine.

— Vous nous préparez quoi ? demande Maya.

— Des steaks et des légumes, répond Raphaël, avec madame qui n'a qu'une jambe ça n'a pas été facile.

— Eh, je t'ai quand même aidé alors ne te plains pas.

Nous nous mettons à table et ils nous racontent leur journée. Malgré tout, je ne regrette pas d'être restée ici.

Clem semble toujours dans sa bulle, ce qui me désespère totalement. Au fond, je comptais sur ces vacances pour essayer de le retrouver, mais je comprends de plus en plus que je l'ai réellement perdu. J'aimerais quand même lui parler pour au moins apaiser les tensions, être capable de se supporter sans pour autant être les meilleurs amis du monde.

Alors à la fin du dîner je le rejoins sur le balcon, il s'y réfugie pour fumer puisqu'il ne peut pas le faire dans le chalet. Il me fixe avant de regarder ma jambe.

— Ça va mieux ta cheville ?

— Ça passe, répond-je surprise qu'il me le demande.

— Tant mieux, j'ai eu peur quand tu es tombée.

C'est sûrement la phrase la plus sympathique qu'il m'ait dite depuis bien longtemps. Je laisse le silence s'installer le temps de réfléchir à comment me lancer. Finalement je réalise qu'il n'y a pas de bonnes manières de dire ça et que passer par quatre chemins avec lui ne sert à rien.

— Clem, je sais que nous deux on ne retrouvera jamais ce qu'on avait. J'ai mis du temps à le comprendre et à l'admettre, mais c'est vrai. Seulement on n'est pas non plus obligés de se détester. Tu es mon frère et je veux que tu saches que peu importe notre situation, je serais toujours là pour toi. Que ce soit dans dix ans ou demain, tu peux compter sur moi parce que je t'aime plus que tout au monde. Maintenant tu en fais ce que tu veux, c'est à toi de voir, mais je veux plus être en guerre, ça ne sert à rien.

C'est sorti, j'ai mis ma fierté de côté et j'ai tout dit. J'attends qu'il me réponde, au moins qu'il réagisse, mais il continue de fumer silencieusement. Quand il me regarde enfin, son visage n'affiche aucune émotion.

— Merci.

Puis il s'en va. J'ai envie de lui hurler de revenir et de me donner une réponse correcte, mais je garde mon calme. J'aurais presque préféré qu'il répondre "d'accord", au moins ça aurait été clair qu'il s'en fiche. Avec un "merci", je ne sais pas quoi penser. Au moins il sait que je suis là, c'est ce que je voulais.

Je rentre à mon tour et monte directement dans ma chambre, je m'étale sur mon lit en soupirant. La porte de la salle de bain est fermée alors je devine que Jadde est dans son bain, le mur étant fin elle m'a entendu entrer.

— Qu'est-ce qui t'exaspère au point de soupirer comme ça ? Tu veux que la maison s'effondre ?

— Clem est vraiment con, souffle-je, c'est une cause perdue.

— Raconte-moi tout.

— Il n'y a pas grand-chose à dire, il n'en a rien à faire des autres et ça commence à me fatiguer. J'ai l'impression qu'il ne redeviendra jamais lui-même.

J'entends la porte de la salle de bain se déverrouiller, elle sort en pyjama et continue :

— Il ne sait juste pas quoi faire non plus, laisse-lui le temps de comprendre ce qu'il se passe. Il finira bien par ouvrir les yeux.

— J'espère, mais j'ai du mal à y croire.

— Sinon toi, ta journée était comment ? demande-t-elle pour changer de sujet.

— Super, on a joué au uno.

— Je vois, répond-elle avec un ton plein de sous-entendus, la journée a dû être sympa.

— Non, on a vraiment joué au uno. J'ai gagné toutes les manches d'ailleurs.

— Sérieux ?

— Pour être complètement honnête, on y a joué dans les deux sens du terme.

Elle soupire avant de répondre.

— Même avec une cheville foulée, on ne t'arrête pas.

— Ce n'était pas pratique d'ailleurs.

— Je t'arrête de suite, je n'ai pas besoin des détails. J'en ai suffisamment avec Thom chaque semaine.

Je lève les mains devant moi comme si je n'avais rien dit.

— Il y a un truc que je ne saisis pas, lance-t-elle plus sérieusement.

— Je t'écoute.

— Que tu aies envie seulement de coucher avec quelqu'un je peux le comprendre. Seulement avec Raph vous êtes vraiment proches, il y a bien plus que le physique, on dirait un vrai couple. Pourquoi vous ne passez pas à l'étape supérieure ?

— Avec Raph ? Je ne ressens rien pour lui. Et puis tu te rappelles ma dernière expérience ? Ça ne me donne pas franchement envie de me rattacher à quelqu'un.

— Tu ne vas pas te servir du fait que tu as souffert une fois pour ne jamais retomber amoureuse quand même ?

— Pourquoi pas ? De toute façon ce n'est pas moi qui décide, je n'ai pas de sentiments pour lui, je n'y peux rien. Et puis...

Elle me lance un regard inquisiteur pour que je finisse ma phrase, seulement je n'arrive pas à lui avouer la vérité. J'en ai honte et c'est difficile à admettre.

— Tu as encore des sentiments pour Dam's ?

Entendre son nom me rappelle directement que je ne l'ai absolument pas oublié, j'essaie seulement de me voiler la face en évitant d'en parler. J'ai beau essayer de résister, des larmes commencent à monter, comme si avoir entendu son nom faisait remonter tout mon mal-être. Je les essuie le plus rapidement possible. Je ne peux pas pleurer seulement pour ça. Je l'ai peu fréquenté et pourtant cette peine ne veut pas me lâcher. Jadde s'assoit sur le lit et brise le silence.

— Un jour ça ira mieux, murmure-t-elle, ne met pas Raph de côté à cause d'une histoire qui va disparaitre.

— On s'est toujours bien entendus mais ça ne veut pas dire qu'on se plaît, je veux dire en dehors du physique. Et puis tu me dis de me lancer, mais est-ce que tu le ferais ?

Je sais bien que sa réponse est non, elle ne laisserait jamais quelqu'un entrer dans son cœur même si elle était intéressée. C'est déjà compliqué d'apprendre à la connaître en tant qu'amie.

— Et tu es sûre que Raphaël pense pareil ? Sincèrement, il a l'air de vouloir bien plus. Tu ne devrais pas lui laisser imaginer des choses si tu t'en fiche.

— Et toi, tu penses que Clem sait qu'il n'a aucune chance ? Je veux dire vraiment, tu as eu une conversation sérieuse avec lui où vous ne flirtiez pas du tout ? Parce que moi je l'ai fait avec Raph.

— Bien sûr que je lui ai dit, tu vois bien que je le rejette sans arrêt.

— Tu le rejettes en riant, tu entres complètement dans son jeu de séduction. Comment est-ce qu'il est censé savoir que tu lui donnes des faux-espoirs ?

— C'est son problème, je lui ai dit, il en fait ce qu'il veut. Et pourquoi tu le défends d'un coup ? Il y a cinq minutes tu disais toi-même qu'il est à côté de la plaque.

— Parce que tu joues avec ses sentiments et que ça reste mon frère. Tu ne peux pas le manipuler comme ça juste parce que ça t'amuse de savoir que tu lui plais. C'est égoïste et ça blesse.

Elle me fixe longuement sans rien dire. Clément est sensible, elle n'a pas idée d'à quel point. Elle se lève d'un coup et sort de la pièce sans attendre. Je ne sais pas ce qu'il se passe entre eux, mais je sens que ça ne va pas prendre une tournure positive. Que ce soit pour elle ou pour lui, ça m'inquiète, parce que ça va forcément mal finir.

Point de vue de Jadde

Je descends les escaliers le plus rapidement possible. Je n'arrive pas à croire qu'elle me fasse la morale, ce n'est pas vraiment la mieux placée pour ça. Je sors une cigarette en me dirigeant vers la terrasse et tombe sur Clem.

— Encore en train de fumer ? m'impatiente-je. Tu ne t'arrêtes jamais.

Cette fois au moins, il ne se défonce pas. Je sors mon briquet mais il ne marche plus.

— Journée de merde ! m'exclame-je.

Il soupire avant de me filer le sien, je le remercie et m'assois à côté de lui.

— Qu'est-ce qui te met dans cet état ? demande-t-il.

— Ta très chère sœur, elle peut vraiment me pousser à bout parfois.

— En même temps ce n'est pas très compliqué. Mais je comprends, elle peut être difficile.

— C'est de famille apparemment.

— Je suis sympa avec toi alors fais un effort.

Je soupire en passant mes mains sur mon visage.

— J'en ai juste marre de tout.

— Pourquoi ?

Je tourne ma tête vers lui, surprise qu'il me le demande. Je ne pensais pas que ça pourrait l'intéresser.

— J'en sais rien, pour beaucoup de raisons. Ce n'est pas juste aujourd'hui, c'est mon quotidien que je ne supporte plus.

Je déteste ma vie, c'est tout ce qu'il y a à dire. Toute cette noirceur, ce passé encore douloureux et l'impression que le futur ne sera pas mieux.

— Je t'écoute.

— Tu veux jouer au psy ?

— Je m'y connais bien dans ce domaine.

Si seulement je pouvais réellement tout avouer. Mais je n'oserais jamais parler de ce que j'ai vécu, alors je décide de simplement me confier sur mon présent.

— J'ai juste l'impression d'être en décalage avec les autres. Je me sens à ma place nulle part et personne n'a l'air de comprendre ça, ce qui fait que dans le fond je suis terriblement seule. Et je ne devrais pas te dire des trucs comme ça sur moi, ajoute-je dépitée.

— Tu peux me faire confiance pourtant.

— J'en sais rien, répond-je en riant nerveusement, seulement c'est toi qui es là ce soir. Je n'ai personne d'autre à qui parler alors...

— Et pourquoi pas en parler à tes potes tout simplement ? Thomas par exemple ?

J'hésite un instant avant de répondre. C'est vrai que Thom est là pour moi et je peux me confier à lui sur de nombreuses choses, mais je suis incapable de lui parler comme ça.

— Parce que j'ai sûrement honte, je ne veux pas qu'ils m'imaginent triste ou qu'ils culpabilisent de ne pas pouvoir m'aider. Et puis, je ne veux plus qu'on me voit comme ça.

— Dans ce cas-là pourquoi tu me le dis ?

— Parce que tu ne m'as pas l'air bien plus heureux ou solide. Et puis tu t'en fous, tu ne vas pas tout raconter aux autres. Sans compter que même si tu le faisais, ce ne sont pas des gens de mon entourage, juste les gens paumés de ton quartier à qui ça importe peu.

— C'était vraiment hautain comme réponse, madame la princesse.

— Je veux juste dire qu'ils ont plus important à penser, qu'est-ce qu'ils en ont à foutre que j'aille mal ?

— Moi ça m'intéresse, répond-il en me regardant dans les yeux, et pourtant j'ai d'autres choses à penser aussi.

— Toi c'est différent, lance-je sans réfléchir.

Cette phrase veut sûrement en dire beaucoup, et j'aurais préféré la garder pour moi, mais c'est trop tard. J'aimerais pouvoir le nier mais c'est vrai, avec lui c'est différent. Je ne me suis jamais autant confiée à quelqu'un en si peu de temps, je me sens à l'aise. Tout se fait naturellement, il y a quelque chose qui m'attire chez lui. J'ai envie de le connaître, cette facette de lui qu'il cache semble tellement intéressante.

Pourtant je vais devoir retourner dans la vraie vie. Demain nous quittons ce chalet et je vais l'oublier, parce que je sais parfaitement qu'on ne pourra jamais se rapprocher plus que ça.

Point de vue de Sarah

Je me réveille au milieu de la nuit et remarque que Jadde n'est toujours pas revenue. Je décide alors de partir à sa recherche, je ne pensais pas l'énerver à ce point.

Je descends comme je peux les escaliers et la trouve allongée dans un canapé, je ne l'aurais jamais crue aussi têtue. Je l'approche et la réveille doucement.

— Tu ne veux pas venir te coucher en haut ? chuchote-je. Tu seras bien mieux.

Elle soupire et se retourne en m'ignorant.

— Jadde, tu ne vas pas bouder quand même ? Je suis désolée, je ne voulais pas aller aussi loin. Clem m'a énervée et j'ai dit des choses que je n'aurais pas dû.

— Le problème ce n'est pas que tu te sois énervée, c'est que tu le penses. Je sais pourquoi tu as mal réagi, tu as cru que j'agissais comme Dam's a agi avec toi. Seulement je n'ai rien à voir avec lui et tu devrais le savoir.

— J'ai seulement voulu protéger Clem, je ne supporterais pas le voir se briser encore plus.

Un long silence me répond. Je veux qu'il redevienne lui-même, qu'il aille mieux, et je ne veux surtout pas le voir se battre contre lui-même comme il l'a fait la moitié de sa vie. Il mérite bien mieux, le vrai Clem mérite bien mieux. 

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