𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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By iammahera

•Chapitre 63•

*Deux jours plus tard*

~Fares~



- 144 mille euros ?

Lui: Euh... ouai...

J'ai fermé les yeux en passant une main sur mon visage.

- Explique moi. Comment on peut être con. Au point de perdre Cent. Quarante. Quatre. Mille. Euros.

Lui: J'ai à peine le bac, c'est pas vraiment ma faute...

Et je crois que je vais lui arracher un membre s'il restait devant moi plus longtemps. Il faisait exprès de jouer avec mes nerfs. Je voyais pas d'autre explication.

- Sors.

Lui: D'accord.

*sonnerie de téléphone*


C'était le bordel ici. J'étais perdu entre les milliers de dossiers ouverts sur le bureau. La plupart concernaient des membres du réseau parisien. Ou alors concernant les transactions faites ces derniers mois.

*sonnerie de téléphone*

Je l'ai retrouvé cinq minutes plus tard, caché dans un cahier en train de servir de marque page. J'ai rappelé le numéro.

Lui: Allô ?

- Qu'es ce qu'il ya ?

Kaïs: J'ai besoin de tous les endroits où on peut se procurer de la kétamine.

Kétamine ? C'est pour quoi encore ça ?

Pour vous décrire ça vite fait, c'est une drogue utilisée la plupart du temps par les violeurs pour paralyser leurs victimes.

Elle provoque des étourdissements, des nausées, ça détruit des parties du cerveau, ça rend euphorique et elle rend dépendant. Et parfois ça entraîne d'autres effets psychologiques.

Bref, pour résumer: ça nique la santé.

- Tu veux en faire quoi ?

Kaïs: Je t'expliquerai plus tard. Fais moi confiance.

On a toqué à ma porte.

- Je te rappelle après avec les infos.

J'ai repose mon téléphone sur le bureau.

- Entre.

Lui: J'ai oublié ma sacoche.

- Prend la et casse toi.

Lui: D'accord

Mon téléphone a encore sonné.

- Allô ?

Marwa: Selem, ça va ?

- Et toi ?

Marwa: Al hamdoulilah. T'es occupé là ?

- Qu'es ce qu'il y a ?

Marwa: Rien, je voulais prendre des nouvelles.

- Comment elle va yemma ?

Marwa: Al hamdoulilah. Elle prend sa douche là. Ah, je suis amoureuse de Harun.

J'ai souri en entendant sa dernière phrase. J'avais déplacé toutes ses affaires chez moi et j'avais demandé à Marwa de passer de temps en temps pour s'occuper de lui.

- Il va comment ?

Marwa: Je vais le faire grossir pour pouvoir le manger. Il est trop mignon, je l'aime d'amour cet enfant.

- Fais attention à la pédophilie.

Marwa: Gâche pas le délire. Il va très bien. Il est poli, sage, et je l'accompagne à l'hôpital pour voir sa mère. T'as pas à t'inquiéter.

- Tout se passe bien ?

Marwa: Mais oui, fais moi confiance. Ah, j'ai une question.

- Dis moi.

Marwa: Es-ce que tout va bien avec Kaïs ?

- Pourquoi ?

Marwa: J'accompagnais Harun à l'hôpital l'autre jour et je l'ai vu débarquer avec Syham et suivre un docteur. Tu penses qu'il se passe un truc ?

J'avais mes propres hypothèses. Et la plupart concernaient Leïla. Mais elle n'était pas au courant et ne devait se douter de rien.

- Je sais pas. Cherche pas à en savoir plus. Tu sais comment ils sont.

Marwa: J'espère juste qu'il se passe rien de grave. Il était assez tard quand même. Dans les dix neuf heures et demi.

J'ai froncé les sourcils. Un mauvais pressentiment m'a soudainement prit.

- Te casse pas trop la tête.

Marwa: Bon, d'accord. Et toi sinon ? T'es allé voir 3amti ?

- Non.

Marwa: Tu comptes le faire ?

- Je sais pas.

Marwa: Ça lui fera plaisir de te voir. Et ça te fera du bien à toi aussi.

- On verra.

Marwa: J'espère que tu vas écouter mes conseils pour une fois. Mais bon, je vais pas te forcer. Faut que ça vienne de toi même.

- ...

Marwa: Des fois je me demande si c'est pas moi la grande sœur.

- J'espère que tu reviens vite à la réalité après.

Marwa: T'inquiète pas, tu peux garder ta place de vieux.

- Il y a seulement trois ans entre nous.

Marwa: Et alors ? Tu restes quand même plus vieux que moi.

J'ai levé les yeux au ciel.

- Si tu veux.

Marwa: Attends je vais te laisser. J'ai un autre appel. Selem.

- Selem.

J'ai composé un autre numéro après avoir raccroché.

Lui: Allô ?

- Selem, c'est moi.

Ilyes: Selem, ça va ?

- Je te retourne la question.

Ilyes: Quoi ?

- Rien.

Ilyes: D'accord.

- Alors ?

Ilyes: Bah quoi ?

- Comment ça quoi ? J'ai demandé comment t'allais.

Ilyes: Ah. Tranquille, ça bouge pas trop. Et toi ?

- Comme d'habitude. T'es occupé ?

Ilyes: Non, je viens de finir de manger. Et toi ?

- Rien. Alors, les nouvelles ?

Ilyes: Rien... Ça bouge pas comme j'ai dit.

Il avait hésité.

- T'en es sûr ?

Ilyes: ...

- Si tu veux pas parler c'est pas grave. Mais dis le s'il y a quelque chose au lieu de mentir.

Ilyes: Si j'en parle ça va gâcher ma journée alors change de sujet hefek.

- T'en es où avec les cours ?

Ilyes: C'est la merde. Et toi ?

- La même chose. Mais j'essaie de gérer quand même.

Ilyes: T'as des nouvelles de Moha ?

- Je l'ai eu au téléphone hier. Il révise ses partiels.

Ilyes: Lui au moins il travaille sérieusement.

- Lui au moins il va en cours.

Ilyes: Toi tu vas dans le 91 mais pas en cours.

- Je sais ça.

Ilyes: Dans ce cas te plaint pas. Moi mes seuls cours c'est des feuilles.

- C'est toi qui l'as choisi.

Ilyes: Je peux être con des fois.

- Des fois ?

Ilyes: Oui, bref... Tu fais quoi là ?

- Pour l'instant rien. Et toi ?

Ilyes: Je vais chez Asmar ce soir. Je me prépare.

- Je te laisse alors.

Ilyes: Ok, selem.

J'ai posé mon téléphone en fermant les yeux. J'avais pas beaucoup domri ces derniers jours, et j'étais presque en train de dormir debout.

Ou plutôt assit.

Dès que je fermais les yeux j'avais son image qui apparaîssait. Et malgré le fait de venir ici, j'arrivais pas à dormir plus d'une heure sans qu'elle ne vienne jouer les fantômes dans ma tête.

Et si c'était pas elle, c'était lui. Ou des fois les deux. Son cadavre, et son corps inconscient.

C'était pas le moment d'être fatigué. Je pouvais pas me permettre d'avoir la tête ailleurs. Les gens ici étaient trop incompétents.

Et c'est pour cette raison que j'avais des envies de meurtre envers Samir.

Il n'y avait que des débutants ici. Je savais pas ce qu'il avait fait mais il avait intérêt à réparer cette merde rapidement s'il voulait pas que je l'envoie en Irak dans une cage d'animal.

Il y a trop de choses qui n'allaient pas. Je devais faire en sorte de réparer ce qui était bancal, stabiliser le tout, et régler les problèmes externes.

Et le principal problème externe pour l'instant c'était cette histoire de disparition de marchandise.

J'avais commencé à réfléchir à un plan, sans grande conviction. Il fallait réparer ça le plus rapidement et efficacement possible. Les comptes n'allaient plus et c'était la crise ici.



~Kaïs~

*quelques heures plus tôt*

- Allô ?

?: C'est moi.

De bon matin on réveille les gens comme ça. Il faut savoir penser au sommeil des autres.

Et en plus c'était lui qui me réveillait. J'allais le tuer.

- Qu'es ce qu'il ya ?

Nasser: Je me suis renseigné, et la kétamine vient pas de chez nous.

Ah c'est vrai. Cette kétamine de merde.

- "Chez nous" ça veut dire ?

Nasser: Sur tout Marseille, il n'y a pas de Kétamine qui se vend illégalement.

Ça enlevait certains suspect de la liste. Il restait plus qu'à la réduire jusqu'à trouver le coupable.

Ça allait être long.

- Et légalement ?

Nasser: Faudrait avoir accès aux inventaires des hôpitaux et se renseigner auprès des producteurs et des fournisseurs.

- Je m'occupe du reste, merci.

Nasser: Appelle moi s'il y a autre chose.

- Oui

J'ai raccroché et reposé mon téléphone. Il était treize heures. Et j'avais rendez vous avec la psychothérapeute dans deux heures.

C'était pour parler de la situation actuelle. Et d'autre chose, qu'elle allait me dire tout à l'heure.

J'étais rentré à six heures du matin l'autre jour. J'avais passé la moitié de la nuit à l'hôpital, et l'autre moitié au commissariat.

L'enquête était "au point mort".

En même temps ils étaient pas motivés. Ils préfèraient exercer leur activité préférée : venir faire des perquisitions chez nous.

Il fallait que je règle ça par moi même. Mais j'avais besoin d'aide.

- ILYES !

Je me suis levé pour enfiler des vêtements.

Ilyes: Quoi ?

- Je vais sortir. T'as besoin de quelque chose ?

Ilyes: Non.

- Et les autres ?

Ilyes: Je sais pas. Demande leur.

- Elle est où yemma ?

Ilyes: Dans ma chambre.

J'ai hoché la tête avant d'aller la chercher. Elle était allongée de dos sur le lit d'Ilyes.

- Maman ?

Elle faisait sa sieste.

Yemma: mmmm

Elle dormait profondément. Son visage paraissait plus détendu.

- Je vais sortir, t'as besoin de quelque chose ?

Elle a plissé légèrement les yeux et fronça les sourcils en m'appercevant. Elle a mit une minute à me regarder en silence.

Yemma: Il y a une assiette sur la table dans la cuisine, tu peux l'amener chez Soukaïna s'il te plaît ?

- D'accord

J'ai repositionné le draps sur elle avant de quitter la pièce et de chercher l'assiette dans la cuisine.

Chahinez: Tu manges rien ?

- J'ai pas le temps.

Chahinez: Tombe pas dans les pommes hein.

- Je suis pas fragile.

Elle a haussé les épaules et ouvrit le frigo.

Chahinez: On est tous invités chez Asmar ce soir.

- À quelle heure ?

Chahinez: Vingt heures je crois.

- D'accord.

J'ai attrapé mes affaires et je suis allé rapidement chez mon oncle. C'est Hichem qui m'a ouvert et on a parlé très rapidement avant que je ne lui donne l'assiette de sa mère.

...

- Bonjour, je viens voir la psychothérapeute Martinez.

Secrétaire: Bonjour, comment tu t'appelles ?

- El Idrissi Kaïs. Faites vite.

Secrétaire: Ah c'est bon. T'es un peu en avance, tu préfères pas-

- On se connaît pas alors me tutoyez pas.

Secrétaire: Euh... d'accord... Donc tu- euh, vous ne voulez pas patienter ici en attendant ?

- Non merci. Au revoir.

J'ai quitté son bureau et me suis dirigé vers celui de la psychologue.

Elle: Bonjour. Vous êtes en avance.

- Je sais.

Elle a esquissé un sourire et désigna une chaise.

Elle: Asseyez vous je vous en prie.

Je me suis assit sur le fauteuil.

Elle: Je vous ai fait venir pour vous parler de la situation actuelle.

J'ai hoché la tête.

Elle: Commençons par le bilan.

Elle a attrapé un dossier qu'elle a ouvert et s'est mise à le feuilleter.

Elle: Leïla est une personne avec un mental d'acier, si je peux dire ça comme ça. Mais, c'est une chose qui a tendance à détruire sa confiance en elle. Et plus elle encaissera, plus l'estime qu'elle peut avoir envers elle même se dégradera.

- Vous avez déjà dit ça la dernière fois.

Elle: Je sais. Mais je veux appuyer sur le fait qu'il est vraiment nécessaire qu'elle apprenne à extérioriser ses émotions. C'est important dans la mesure où elle préfère garder certaines choses en elle, par peur d'ennuyer les autres. Pourtant il est capital pour son bien être qu'elle s'exprime. Vous voyez ce que j'essaie de dire ?

- Oui.

Elle: Nous travaillerons plus tard sur ce point là. J'en viens donc à la situation actuelle. Vous devez vous douter que j'aie été informée des derniers événements.

- De quoi vous voulez parler ?

Elle: De mes inquiétudes concernant son réveil.

- Vous êtes pas la seule à être inquiète.

Elle: Vous vous rappelez de sa chute, il y a huit ans. N'es ce pas ?

- Où vous voulez en venir ?

Elle: Pour aller droit au but, je crains que son réveil ne connaisse les mêmes complications.

- Le contexte n'est pas le même.

Elle a hoché la tête et a attrapé une feuille dans le dossier.

Elle: Je le sais. Mais les blessures et la drogue utilisée font que les complications puissent être similaire.

- Expliquez vous.

Elle: La kétamine agit directement sur le cerveau, et provoque certains dégâts psychologiques. Elle risque notamment de faire ressurgir certains évènements traumatiques de son passé. Comme par exemple cette chute.

Ça tenait la route. Ilyes lui même avait affirmé que les choses se répétaient. Sa chute et son état actuel étaient presque similaires.

Elle: La présence de cette drogue compliqué énormément les choses. Nous ne pouvons être sûrs de rien pour le moment, mais je vous conseille néanmoins d'être plus que prudent.

- J'ai été son tuteur depuis sa sortie de l'hôpital. J'ai tout fait pour qu'elle aille bien. Vous pensez que je vais prendre les choses à la légère maintenant ?

Elle: Non, je sais que vous saurez prendre les bonnes décisions, mais je tiens à être prudente en vous invitant à tripler vos précautions. Il faut qu'elle puisse se rétablir à son rythme, au niveau physique comme au psychologique.

- ...

Elle: Dans un premier temps il faudra faire attention à ne pas la brusquer. Je compte sur vous pour tenir loin d'elle tout ce qui pourrait lui rappeller cet homme.

- C'est impossible, vous en êtes consciente ?

Elle: En effet. Mais les premiers jours seront pour elle comme irréels. C'est pourquoi pendant ce laps de temps il ne faudra pas qu'on lui rappelle les événements du passé.

- Pendant combien de temps exactement ?

Elle: Je ne suis pas en mesure de le déterminer pour l'instant malheureusement.

- Ok.

Elle a attrapé une nouvelle feuille dans le dossier.

Elle: Je souhaiterai programmer à l'avance les séances à venir si c'est possible. En plus des vendredis, j'aimerais rajouter une séance d'une heure le mercredi après midi.

- D'accord.

Elle: Avez vous des questions ?

- Non.

Elle: Dans ce cas, j'aimerai vous poser la mienne.

- Allez y.

Elle: Comment a réagi son entourage ?

- Vous ciblez quelqu'un en particulier ?

Elle: Non, je désire juste connaître la réaction générale de ses proches.

- Choqués, tristes, inquiets. Une réaction normale.

Elle: Je vois.

Elle a attrapé un stylo et nota quelque chose sur un post it.

Elle: Et j'aimerai savoir, si vous le voulez bien, comment se porte sa mère ?

- Inquiète pour sa fille.

C'était pas réellement un mensonge puisqu'elle était réellement inquiète pour Leïla. À sa manière.

J'avais simplement pas précisé que c'était parce qu'elle croyait qu'elle était à Lyon.

Elle: Rien de plus. J'ai seulement quelques inquiétudes, mais rien de bien grave je vous rassure.

- Comme ?

Elle: Des choses dont je ne suis malheureusement pas en mesure de vous confier sans l'accord de ma patiente.

- Je vois.

Elle: Bien, ce sera tout. Merci.

...

*sonnerie de téléphone*

- Allô ?

Ilyes: T'es où ?

- Je viens de me garer, j'arrive.

Ilyes: Ok, fait vite.

J'ai raccroché et toqué à leur porte.

Ils habitaient dans une maison vers l'extérieur de Marseille depuis leur mariage. Ça allait faire bientôt cinq mois.

Asmar: Selem, ça va ?

Il affichait un grand sourire et m'a serré la main.

- Al hamdoulilah, et toi ?

Il a refermé la porte derrière moi.

Asmar: Al hamdoulilah. Viens, on va bientôt manger.

- Il y a tout le monde ?

Asmar: Oui. Il y a aussi la famille de Yousra.

En effet, tout le monde était réuni dans le salon.

Et tout le monde ça veut dire le père d'Asmar, Ilyes, Chahinez, Hichem, ses parents, les frères de Yousra, son père et d'autres gens que j'avais déjà vu au mariage.

- Selem aleïkoum.

Eux: Wa aleïkoum selem.

Je suis allé m'asseoir à côté de Hichem.

- Vous êtes arrivés à quelle heure ?

Hichem: Il y a environ un quart d'heure.

- Il manque des gens non ?

Hichem: Non, elles sont dans la cuisine.

- Elles font quoi là bas ?

Hichem: Elles vont poser à manger. Et elles discutent aussi.

J'ai vu au même moment la mère de Yousra arriver et poser la table, accompagnée de khalti Dounia et de la sorcière.

Yousra est arrivée une minute plus tard, avec ma mère et Layla, pour poser la nourriture sur la table.

Mais ce qui m'a frappé, c'est le grand sourire de la sorcière, qui n'a pas quitté son visage même en croisant mes yeux. Mon regard est passé d'elle à sa sœur, qui fixait le sol.

Ce manège a duré une demi heure. La sorcière ne pouvait pas s'empêcher de sourire, sa sœur n'osait regarder que son mari, et j'avais remarqué que les filles en général étaient bizarres.

Asmar s'est penché vers sa femme pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Elle a esquissé un sourire avant d'hocher la tête et de nous lancer un regard à tous.

J'ai tourné la tête vers la sorcière qui parlait avec Layla.

- Syham ?

J'ai oublié de préciser qu'elle était assise dans l'angle de la table. Donc juste à côté de moi. Ou plutôt en face.

Mère Gothel: Oui ?

- Qu'es ce qu'il ya ?

Mère Gothel: Comment ça ?

- Tu fais exprès ?

Elle a soupiré et a souri un peu plus.

Mère Gothel: Rien

Asmar: Bon, écoutez on a quelque chose à vous dire.

Ibrahim: Qu'es ce que t'as fait à ma sœur ?

Belle mère d'Asmar: Laisse le finir de parler would l'hram.

Yousra: Il a rien fait. Je vais bien al hamdoulilah.

Youssef: Alors parle.

Beau père d'Asmar: C'est grave ?

Asmar: Non

Khali Walid: Tu nous fais peur là, parle.

Le couple de mariés ont échangé un regard.

Ibrahim: Alors ?

Yousra: Je suis enceinte.

A suivre

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