Hypnose (the wattys 2021)

By Vie_C20

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"Etes-vous prêts à prendre le risque? " "Hypnose franchit le dernier pas la séparant de sa victime, et attrap... More

Chapitre 2: L'innocence remise en doute
Chapitre 3: Lina Stanield
Chapitre 4: Monsieur Anderson
Chapitre 5: Quand l'angoisse monte
Chapitre 6: pumpkin pie
Chapitre 7: les accusations
Chapitre 8: l'opium
Chapitre 9: L'intervention de Valério
Chapitre 10: Anthony Young
Chapitre 11: La chimiste
Chapitre 12: Quand la nuit tombe
Chapitre 13: Louis prend les devants
Chapitre 14: Sur ses gardes
Chapitre 15: La solution finale
Chapitre 16: Deux mois plus tard
Epilogue

Chapitre 1: le meurtre de Bettanie Vane

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By Vie_C20


La nuit automnale s'était installée sur la petite ville de l'état de Californie. Les rues étaient plongées dans un silence imperturbable. En apparence, cette ville ne semblait pas différente d'une autre. Elle comptait des rues en damier de maisons identiques. Elle se caractérisait par ses commerces indépendants, son unique lycée et un cinéma pour seule activité du week-end. Darins n'avait donc rien de particulier. Mais ce n'était pas pareil entre les murs du laboratoire. Une chose terrible venait de se produire, qui perturberait le calme.

La victime était étendue sur le sol froid du laboratoire de Darins, face contre terre, du sang coulait de son front. Bettanie Vane, jeune laborantine, était seule au laboratoire ce soir-là, elle était de garde et n'avait pas entendu la tueuse arriver.

La tueuse en question était debout, au-dessus d'elle, l'expression neutre.Elle scrutait sa victime, se délectait de voir la vie quitter doucement ses yeux. Elle était particulièrement fière d'avoir effectué un travail aussi propre, dépourvu de défauts. Du sang s'échappait de la blessure au front de Bettanie. Mais la tueuse n'y était pour rien, la jeune femme s'était blessée seule en tombant contre le carrelage.

C'était son premier meurtre et pourtant, elle avait cette étrange impression d''être née tueuse. Comme si, elle avait tué toute sa vie. Si la tueuse se sentait destinée à une telle cruauté, c'était qu'elle avait reçu des dons, des dons quelques peu étranges, inexplicables.

Hypnose, comme la tueuse désirait être nommée, était une jeune femme de l'ombre. Elle passait inaperçue. Le jour, elle vivait une vie normale, s'accoutumant à sa routine. Cependant, le soir, elle s'adonnait à l'une de ses passions les plus anciennes, la mort, et pour être plus spécifique, celle des autres. Depuis petite, elle en était fascinée, elle avait regardé de nombreux chats se vider de leur sang, des oiseaux tomber en chute libre et des souris se débattre dans leur piège.

Elle avait attendu, négligeant son instinct le plus profond. Elle patientait, voulait trouver l'arme qui lui conviendrait avant de passer à l'action. Jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle n'avait nullement besoin d'une arme. Hypnose était sa propre arme. Comme mentionné plus haut, elle possédait des dons. Elle était convaincue d'être une hypnotiseuse inégalable. Pas de ces charlatans, aidant le peuple à surpasser des peurs anodines. Non, elle, possédait la capacité de soumettre par la voix, d'éconduire chaque membre et chaque os, donnant lieu à des situations parfois inexplicables.

Sa voix était l'arme parfaite, celle dont rêverait tous les tueurs. Elle ne laissait aucune trace, rien ne pouvait trahir Hypnose sauf, peut-être, elle-même.

Hypnose prit son rouge à lèvre, couleur rouge sang, le déboucha, et nota de cette graisse, son surnom près de la victime. De loin, cela donnait l'impression d'avoir été inscrit avec du sang. Elle glissa sa main dans la poche de son long manteau noir et en sortit une petite plante qu'elle posa sous l'une des tables du laboratoire.

Si son arme était intraitable, elle désirait au moins jouer avec les enquêteurs. Leur permettre ne serait-ce que d'effleurer l'idée que la capturer était possible.

Enfin, elle quitta le laboratoire, ses talons aiguilles résonnaient dans le hall, mais elle ne s'en souciait guère. Une partie d'elle voulait être entendue, être crainte tandis que l'autre avait tout mis en place pour ne pas pouvoir être prise.

Elle manipulait également à la perfection les dispositifs de sécurité, qui comme les humains ne pouvaient lui résister.

Bettanie Vane fut découverte le lendemain matin. Lorsque sa collègue, la chimiste Ivana, vint pour la remplacer après son service de nuit. Ce qu'elle découvrit lui glaça le sang, la força à s'assoir quelques instants au sol, avant de trouver la force nécessaire pour agir. Elle appela les urgences, la voix tremblante, les yeux brouillés par les larmes. Son interlocuteur lui demanda d'expliquer l'urgence mais elle en fut incapable, les seuls mots qu'elle était capable de prononcer étaient "s'il vous plaît, venez, s'il vous plaît". Dans l'attente des secours, elle priait à Bettanie de se réveiller, sans jamais la toucher. D'une part, elle était tenue à l'écart par le dégoût de toucher un corps mort, mais aussi, elle tentait de se rappeler que son ADN ne devait pas finir sur le corps de la victime.

Heureusement pour Ivana, la police et les secours arrivèrent. Elle fut emmenée à l'extérieur, par un policier qui l'enroula d'une couverture argentée avant de la faire asseoir sur un banc.

Les journalistes débarquèrent au même instant, ils avaient entendu les sirènes. Dans une petite ville comme Darins, ce n'était pas le genre de bruit que l'on ignorait, il se passait rarement quelque chose d'intéressant.

Les policiers agirent de leur mieux pour ne pas que les journalistes aient accès à l'information, mais cette dernière fuita, bien évidemment. Ils essayèrent de taire les détails, mais de toute manière il n'avait pas grand chose à dire. Une laborantine avait été découverte morte, probablement assassinée. Le meurtre était signée "Hypnose", avec un "e", sans doute une femme, à l'aide d'une substance rouge sang. (il était encore trop tôt pour que les analyses indiquent qu'il s'agissait en réalité de rouge à lèvre.).

La victime fut emportée sur un brancardier marquant le début de l'avènement de la peur. Hypnose ne s'arrêtait pas de si tôt.

La petite ville se réveilla avec cette nouvelle. Les smartphones se mirent à vibrer, les quotidiens arrivèrent sur le seuil des portes, et à la télévision, les journalistes relataient l'événement.

Dans sa chambre, Cooper Jones était l'un des premiers à découvrir ce qu'il venait de se passer. Son alarme sonnait six heures et avec elle tous les journaux auxquels il était abonné. Enfin, se dit-il, un fait divers à se mettre sous la dent.

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Julia Alléman détestait le lycée. Ironique puisqu'elle était également l'une des meilleurs élèves que Broadland ait connue. Elle voulait apprendre, aimait cela, certes, mais pas dans de telles conditions. Se mêler aux adolescents de son âge était le pire supplice qu'on pouvait lui infliger. Elle ne les comprenait pas, ne pouvait pas les supporter et le sentiment était globalement réciproque. Elle n'appréciait pas le support d'apprentissage et avait de grandes difficultés à sculpter sa pensée selon le modèle d'exigence scolaire.

Julia traînait les pieds de huit heures du matin jusqu'à seize heures, lorsque son calvaire prenait fin. À seize heures, elle pouvait enfin rentrer chez elle, étudier intensément, et se préparer pour une autre journée en enfer.

Ce matin-là n'était pas bien différent. Les couloirs du lycée de la paisible ville californienne, étaient plongés dans un silence qu'elle appréciait plus que tout. À huit heures du matin, peu d'élèves étaient présents, ils préféraient tous arriver cinq secondes avant que la sonnette ne retentisse. Julia profitait du quart d'heure disponible pour consulter des livres à la bibliothèque ou photocopier des documents importants, écouteurs dans les oreilles.

Ensuite, elle devait aller en classe, généralement en cours de sciences, son option. Non seulement, elle pourrait jurer attraper de l'urticaire à chaque fois qu'elle ouvrait son cahier et tombait sur un problème de physique ou un schéma de l'anatomie. Mais en plus le seul élève qu'elle appréciait, son meilleur ami, Cooper, était lui de l'autre côté de l'établissement, en cours de littérature, laissant Julia seule avec les autres élèves. Elle était dans l'une des options les plus prestigieuses du lycée. Ce qui expliquait, qu'elle consacrait l'intégralité de son adolescence à l'étude. Elle avait choisi les sciences et les mathématiques. Elle ne saurait pas expliquer la raison, elle l'avait juste fait. Et sans s'en rendre compte, elle s'était retrouvé la veille de sa première interrogation de mathématiques, en pleurs et désespérée.

La première heure du mardi était la plus pénible, le cours de biologie avec Madame Facqs. Madame Facqs était une bonne femme frustrée qui ne faisait que geindre sur les élèves et appréciait particulièrement humilier Julia. Si Julia commettait une faute, cette dernière finissait au tableau, si elle n'obtenait pas la note maximale, madame Facqs se faisait un plaisir de le proclamer haut et fort devant toute la classe. De quoi ravir la jeune fille. Julia était peut-être considérée comme une cible facile. Elle était sensible et ne se décrochait jamais de sa politesse.

Elle s'installa au dernier banc, sa place habituelle, et sortit le classeur et la trousse de son sac à dos. La deuxième sonnerie la força à retirer sa barrière contre la réalité, la musique. Elle s'appliqua à sa tâche préférée, recouvrir le carton de son classeur de graffitis en tout genre en ignorant les commentaires qui fusaient devant elle. Julia avait l'habitude, "cette fille est si étrange", " tu m'étonnes qu'elle n'ait aucun ami", "pff, le moyen-âge est terminé". Avec un peu d'imagination, elle arrivait presque à aligner ces phrases en un refrain. Les élèves se moquaient de son style, strict, laissant peu de place à la fantaisie ou aux derniers articles de mode. On lui reprochait également son sérieux et sa tendance intello, qui était marquée sur son visage.

Madame Facqs arriva, tirant son cartable à roulettes derrière elle. Habillée de la tête au pied avec des vêtements couverts de motifs fleuris et aux couleurs flachies, non de dernière mode. Elle s'appliquait à dire bonjour à ses chouchous et accordait un regard plein de mépris au restant.

Lorsque la professeure arriva près de Julia, elle regarda les exercices préparés par l'élève, afficha un sourire mesquin, elle avait remarqué une faute (minime), et envoya Julia au tableau, pour indiquer sa réponse. Julia le fit, à l'accoutume, elle ramassa les rires à la pelle. Madame Facqs semblait si heureuse de noter la stupidité de l'élève devant tous. Julia ne réagit point, elle était convaincue que les autres élèves de la classe, n'auraient pas remarqué l'erreur si le professeur ne l'avait pas indiquée.

L'heure se déroula sur ce même ton, Julia était questionnée bien plus souvent que quiconque. Madame Facqs grinçait les dents dès qu'elle devait admettre que l'élève avait raison.Et bientôt, la classe fut libérée.

Julia, qui avait une heure de pause, se dirigea vers la bibliothèque, dans le dernier bâtiment du campus. La bibliothèque n'était jamais bien peuplée. Les élèves préféraient généralement sortir, lorsqu'ils avaient une heure de temps libre plutôt que de s'enfermer. Là, elle s'installa, sortit son matériel et commença à synthétiser son cours d'histoire.

Elle terminait sa première phrase lorsqu'elle fut interrompue par un journal tombant devant elle.

-Arrête ce que tu fais tout de suite, ceci est bien meilleur.

Cooper était arrivé, et apparemment, un fait divers avait une fois de plus retenu son intention, ce qui n'était pas inhabituel. Il paraissait surexcité, les yeux grands ouverts.

Cooper était un adolescent singulier, les cheveux courts, les lunettes rondes posées sur le bout du nez, qui rêvait depuis toujours de devenir journaliste d'enquête. Julia et lui s'étaient rencontrés au jardin d'enfants, et déjà, il trimballait le journal du matin partout avec lui, alors qu'il ne savait pas encore écrire son prénom. Il avait grandi, et malgré toutes les avancées technologiques et du monde des médias, son amour pour le papier n'avait jamais faibli. Il continuait à recevoir, chaque matin, la version imprimée, d'un ou de deux quotidiens.

Julia s'intéressa à l'article entouré au feutre rouge. "Meurtre d'une laborantine, que sait-on ?". Elle reposa le papier froissé sur la table et leva les yeux au ciel. Depuis toujours, Cooper était obsédé par les crimes. Surtout ceux, entourés de mystères. Julia était accoutumée à le voir débarquer, au moins une fois par mois, le journal en main, un fait divers captivant à raconter à sa meilleure amie. Généralement, il ne lâchait pas son butin, suivait chaque article, n'en dormait pas tant sa curiosité le brûlait.

L'article narrait le meurtre d'une laborantine du nom de Bettanie Vane. Les analyses médicales étaient floues et d'un seul coup d'œil, Julia pouvait dire qu'elles étaient trop vagues pour tracer la moindre conclusion. L'article contenait deux pauvres paragraphes. Il s'attardait majoritairement sur le choc de la chimiste ayant découvert sa collègue, morte. Elle avait déclaré " Qui pourrait bien vouloir du mal à une si gentille fille? " Julia reposa le journal face à elle, apparemment comme le journaliste, elle ne trouvait rien à redire.

-Que veux-tu que l'on fasse Cooper, poursuivre cette tueuse ?

Julia rigolait, mais à la vue de la mine sérieuse qu'affichait son ami, elle comprit que ce n'était pas le cas de Cooper.

Cooper piocha des livres sur les étagères et les posa devant Julia. Pour la plupart, il s'agissait de vieux livres, qui n'étaient pas souvent empruntés, si on en croyait les poussières voletants. Les couvertures n'étaient pas inconnues de Julia, mais elle ne comprenait pas où son meilleur ami voulait en venir.

Cooper prit place en face d'elle en repositionnant ses lunettes correctement, il attrapa le livre le plus proche, un livre signé, Agatha christie.

-Sais-tu ce que ces histoires ont en commun ? Demanda-t-il en feuilletant le livre.

Julia hocha la tête, pour signaler que non.

-Tous des histoires de crimes, de tueurs ou de serial killers, qui finissent un jour ou l'autre par être découverts.

Julia admirait les élans de passion dont s'éprenait son meilleur ami de temps en temps. Seulement, là, il s'agissait de pure folie. Elle ne lisait pas souvent les informations et pourtant, elle avait en tête, une idée bien précise de la dangerosité représentée par le fait de vouloir enquêter sur un meurtre.

-Premièrement, tu es fou Cooper, et deuxièmement, comment peux-tu croire que nous aurions les capacités de réussir là où la police, hautement entraînée, échoue ?

Cooper inspira profondément, et se tut quelques instants. Julia savait que ses dires brisaient le scénario de son ami, et pour cette raison, elle se détestait. Elle prit une profonde inspiration avant de céder.

-Un mois, Cooper pas plus...

Cooper releva la tête, souriant.

-Si dans un mois, nous n'avons pas avancé, on revient à notre vie ennuyeuse d'étudiants, tu deviens un journaliste mondialement connu, et moi... ta plus grande fan. Mais nous ne reviendrons plus jamais sur cette histoire, d'accord ?

Cooper remercia Julia avant d'ouvrir un des livres qu'il avait choisis quelques minutes auparavant et laissa sa meilleure amie reprendre ses synthèses.

Cooper voyait son rêve se réaliser quelque peu, bien que Julia et lui ne se faisaient pas tant d'illusions. Ils n'étaient pas qualifiés pour partir sur les traces d'un meurtrier. Cooper cherchait surtout à nourrir sa passion et s'entraîner pour son futur métier. Quand Julia faisait plaisir à son meilleur ami et aimait quelque peu l'idée de sortir de sa routine.

Malheureusement, les deux adolescents n'étaient nullement conscients de ce que signifiait leur décision, de ce qu'elle impliquerait.

                                                                                Hôpital de Darins

                                          Cabinet du docteur Eliono Heirs, pedopsychiatre.

Le docteur Eliono Heirs fermait la porte sur sa dernière patiente de la journée, une jeune enfant avec une hyperactivité si aiguë que le docteur finissait sans énergie à la fin de chaque séance. Il s'installa sur sa chaise capitonnée brune en cuir. Les aiguilles de sa montre indiquaient dix-huit heures. Il n'avait plus envie de bouger, mais rêvait également de rentrer chez lui et de s'affaler sur le divan après avoir avalé le délicieux repas préparé par sa femme.

Il rangeait le dossier de la patiente dans un tiroir qu'il prenait soin de fermer à clef chaque soir quand son téléphone vibra.

-Docteur Eliono Heirs à l'appareil, j'écoute.

Sa secrétaire parla.

-Docteur vous devriez descendre sans attendre, il faut que vous voyiez cela.

À la voix paniquée de la jeune femme, le docteur Heirs n'hésita pas une seconde avant de décrocher et de quitter son bureau de consultation. Il travaillait au cinquième étage et avait une peur bleue des ascenseurs alors chaque fois qu'il devait descendre, cela lui prenait cinq bonnes minutes.

Le docteur Heirs ne s'arrêta pas lorsqu'il atteignit le rez-de-chaussée, là où se situait l'accueil officiel. Il continua sa route, pour arriver au dernier étage, au niveau -2. La luminosité renvoyée par les lampes était très faible, tout semblait fait pour qu'aucun patient ne tienne à s'y aventurer après être descendu par hasard. La secrétaire attendait, dans une petite pièce aménagée d'une table en bois et de deux chaises métalliques, peu confortables.

Le docteur Heirs s'approcha d'elle et de l'ordinateur qu'elle fixait intensément.

-Lisez attentivement. Elle lui conseilla.

Le docteur Heirs évitait toute technologie, il vivait douze heures par jour, retiré du monde extérieur. Il n'avait donc aucune connaissance de l'article affiché sur l'écran. Il le lut rapidement avant de se tourner avec sa secrétaire, confus. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir.

Elle ouvrit alors le dossier en carton qu'elle tenait entre ses mains. Celui-ci contenait une seule et unique page qui n'était pas envahie par l'encre.

-C'est une information qui pourrait vous intéresser. Elle ajouta d'une voix faible.

Le docteur Heirs lut et, là, son visage se décomposa. Savoir que le meurtre d'une laborantine avait été signé "Hypnose" n'était pas anodin pour lui. Pire, son expression faciale trahissait une immense crainte. Il reposa le dossier, et s'adossa contre sa chaise. Il passa les doigts dans ses cheveux, tirant légèrement sur les pointes.

-On aurait dû agir quand il était temps. Chuchota-t-il.

-Vous pensez qu'il est trop tard docteur?

-J'ai bien peur qu'elle soit aussi puissante que je l'avais prédit. 

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