𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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By iammahera

•Chapitre 62•



~Ilyes~


Fares: Tu fais quoi ici ?


- Je rentre chez moi.

J'ai froncé les sourcils en apercevant un gosse assit à l'arrière.

- C'est qui le petit derrière ?

Le gosse: "Le petit" il s'appelle Harun.

Fares: Monte, je te dépose.

J'ai hoché la tête et me suis installé à l'arrière, derrière le petit.

- C'est ton frère ou ton fils ?

Il lui ressemblait beaucoup. Peut être qu'il faisait partie de sa famille ou quelque chose comme ça.

Harun, alias minus: Mais n'importe quoi.

Fares: Laisse le, il est allergique à l'intelligence.

- Explique moi alors pourquoi vous vous ressemblez.

Harun: On se ressemble pas.

- Toi tu dis ça parce que tu l'as pas connu quand il avait onze ans.

Il a froncé les sourcils en me regardant de haut en bas à travers le rétroviseur.

Harun: Rappelle moi t'es qui toi ?

J'ai souri.

- Ilyes, ravi de faire ta connaissance minus.

Je l'aime déjà ce gosse.

Minus: Je suis pas un minus, imbécile.

J'ai laissé échapper un rire.

- Je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux.

Minus: Tu m'énerves.

- On me le dit souvent.

Il a croisé les bras.

Minus: Au début on dirait que t'es un adulte, mais dans ta tête t'es toujours un bébé.

- La vrai intelligence c'est de savoir faire le con. C'est pour ça que je suis intelligent.

Minus: J'ai rien compris.

- Parce que les minus peuvent pas comprendre. Ce qui prouve encore une fois que t'es un minus.

Minus: Non, c'est toi qui dis des trucs bizarres.

- C'est pas parce que tu comprends pas que je suis bizarre.

Minus: J'arrive pas à savoir si t'es vraiment intelligent ou si t'es juste bizarre.

- Pourquoi pas les deux ? Soyons fous.

Il a rit.

Harun: Sûrement.

La voiture s'est arrêtée dans un coin du parking de la cité, un peu à l'écart des bâtiments et des voitures.

Fares: On est arrivés.

Je l'ai remercié avant de descendre de la voiture.

Fares: Je vais monter rapidement. Tu peux le garder deux secondes ?

- Si tu veux.

Je me suis tourné vers le petit qui venait d'ouvrir sa fenêtre.

- On va rester encore un moment ensemble. T'es content ?

Minus: Si tu arrêtes de dire des trucs compliqués.

- Je vais m'adapter à ton Q.I minus.

Minus: Et arrête de m'appeler minus.

Fares: Je reviens rapidement. Faites pas de bêtises.

J'ai hoché la tête avant de le voir partir en direction des blocs. Je me suis adossé à côté de la portière du petit en croisant les bras.

Minus: Tu habites ici ?

- Oui

Minus: Ça a l'air bien...

La cité des Lyres ? Vue de l'extérieur on peut croire que c'est un endroit où on vit heureux, mais en réalité...

- C'est juste une impression tu sais.

Les apparences sont trompeuses après tout.

Ou comme dirait Chahinez, les navets sont pas des pommes de terre. Il faut pas les confondre.

Minus: Pourquoi ?

Il s'en passe des choses derrière cet aspect "calme" et "joyeux". Des choses sanglantes. Des histoires à vous arracher le cœur. Il y a aussi beaucoup d'hypocrisie et de jalousie.

Mais des fois, on tombe sur des exceptions. Il y a quand même des gens bien dans ce monde, même si elles se font de plus en plus rares.

- Beaucoup de choses. Mais laisse tomber.

Minus: D'accord.

Il a laissé sa tête tomber en arrière en baillant.

- Tu peux dormir si t'es fatigué.

Minus: Oui, je crois que c'est ce que je vais faire...

J'ai souri en reposant mon regard sur les bâtiments devant moi.

Je me suis perdu un court instant dans mes pensées, orientées vers ma sœur, jusqu'à ce que je sois coupé par la sonnerie de mon téléphone.

J'ai froncé les sourcils en voyant le nom de mon frère s'afficher à l'écran.


Je l'avais laissé en train de dormir une demi heure plus tôt. S'il m'appellait alors qu'il venait de se réveiller, c'était sûrement que j'allais me faire éclater.

Ou alors qu'il y avait un problème.

- Allô ?

Kaïs: T'es où, là maintenant ?

Il était tendu. Peut-être énervé aussi.

- Près de la maison pourquoi ?

Kaïs: L'hôpital vient de m'appeller. Ils vont la transférer dans un autre service.

Je me suis redressé rapidement et sentis les muscles de mes bras et de mes épaules se contracter sous l'effet du stress.

Je ne m'y connaissais pas parfaitement, mais s'ils la changaient de service c'était qu'il se passait quelque chose d'important.

- Pourquoi ?

Kaïs: Je suis sur la route pour aller demander des explications. Je vais voir cette histoire avec une connaissance, je t'appellerai quand on m'aura expliqué ce qui se passe.

Une boule d'angoisse s'est formée dans mon ventre. Je la sentais vraiment pas cette merde.

Kaïs: J'ai laissé yemma devant la télé avec Chahinez. Rentre et reste calme. Mais pas calme comme quand tu t'énerves silencieusement. Oublies ce que je t'ai dis jusqu'à ce que je te rappelle. Et fais pas n'importe quoi à la maison.

Et il m'a raccroché ensuite au nez, me laissant avec mon stress qui ne cessait de grandir depuis qu'il m'avait annoncé qu'ils allaient la transférer.

Je me suis retourné vers le petit qui dormait dans la voiture. Fares avait intérêt de se dépêcher. J'angoissais à fond.

Je savais même pas ce qui s'était passé le jour où il l'avait trouvée. Je savais pas pourquoi elle était à l'hôpital cette fois.

J'avais pas vu ses blessures, mais j'avais vu tout le sang séché sur les mains de Fares. Sur ses vêtements. Sur ses cheveux et son visage. J'ai vu aussi son expression encore plus fermée que d'habitude.

J'avais l'impression de me retrouver quelques années en arrière.

?: Selem.

J'ai relevé la tête et froncé les sourcils en posant les yeux sur l'autre pingouin.

- C'est pas le moment.

Asma: Je suis pas ici par plaisir.

- Tu peux dégager alors. Je te retiens pas.

Asma: Plus vite on parlera plus vite je partirai d'ici.

- Tu veux quoi ?

Asma: J'ai besoin-

- Non.

Asma: Laisse moi finir, c'est important.

J'ai haussé un sourcil.

- Depuis quand t'as besoin de moi ?

Elle a relevé la tête pour me regarder droit dans les yeux.

Asma: Depuis que tu m'apportes des problèmes.

J'ai haussé à nouveau les sourcils.

J'avoue que j'aimais beaucoup l'énerver, c'est vrai. Mais ça n'allait pas plus loin. Je m'en tapais de sa vie, alors pourquoi je lui ferais des problèmes ?

Asma: Ah tu parles plus maintenant.

- Qu'es ce que tu veux ?

Asma: Tu connais Noham ?

- J'ai dit qu'es ce que tu veux. Je m'en fous de Noham.

Asma: C'est mon cousin.

- Et ?

Asma: Et le problème c'est que ça fait deux ans que j'essaie de lui faire comprendre qu'il m'intéresse pas. Mais il force quand même pour me marier. Et Dimanche qu...

J'ai arrêté de l'écouter pour bien réaliser la situation. Son cousin voulait la marier. Depuis deux ans.

L'information a mit un certain temps à monter au cerveau.

Et j'ai exposé de rire.

Asma: Il y a quoi de drôle bouffon ?

- *rires* Ton cousin veut te marier *rires* depuis trois ans...

Je riais tellement que j'en avais mal au ventre.

Asma: Arrête de rire, c'est loin d'être drôle.

- *rires* Si, c'est très drôle.

Elle venait de me donner de nouvelles idées de provocation.

Asma: T'es vraiment un gamin.

J'ai affiché un large sourire amusé en mettant mes mains dans mes poches.

- Merci de m'avoir provoqué ce fou rire, mais en quoi ça me concerne ?

Asma: Il nous a vu à l'épicerie Dimanche et depuis il s'imagine des choses. Maintenant il veut tout balancer à Rayan.

J'ai haussé un sourcil en croisant les bras.

Qu'il balance à son frère ou non, je m'en tape.

- Et qu'es ce que tu veux que ça me fasse ?

Asma: Va le voir toi-même et explique lui qu'il s'imagine des choses.

Je n'ai pas répondu et j'ai posé à la place les yeux sur ses chaussures, cachées par sa longue robe, et fis remonter mon regard sur ses vêtements, puis sur son visage, avant de finir par ses cheveux, rattachés en un chignon au dessus de sa tête, fait rapidement.

J'ai esquissé un sourire.

- Pas mal la tenue.

Elle a baissé les yeux sur sa robe et sembla réaliser qu'elle était en pyjama.

- Imagine qu'il apparaisse maintenant et qu'il te trouve dehors, habillée comme ça, et seule avec le même gars qu'il a vu avec toi l'autre jour...

Elle a détourné le regard et croisa les bras en levant les yeux au ciel.

- T'es descendue de chez toi comme ça, juste pour venir me demander de lui confirmer qu'il s'imagine des choses...

Je me suis penché en-avant, et un sourire s'est formé sur mon visage en remarquant son air perturbé.

- C'est facile de se faire de fausses idées. Tu trouves pas ?

Elle a tourné à nouveau la tête pour me jeter un regard noir.

Asma: Tu m'aides ou pas ?

Je me suis redressé en croisant les bras.

- Pourquoi je devrais le faire ?

Asma: C'est donnant donnant. Il arrête de me faire du chantage avec Rayan, et toi on t'associera pas à moi.

- C'est tout ?

Honnêtement, j'avais rien à y gagner. Et rien à perdre. Alors pourquoi j'irais me casser la tête à aller le convaincre qu'il peut garder le pingouin pour lui ?

Asma: Tu veux quoi de plus ?

J'ai prit quelque secondes pour réfléchir à la question.

C'était la première fois qu'elle me demandait de lui rendre un service, pourquoi pas en profiter pour s'amuser ?

- D'accord.

Elle a fronçé les sourcils, l'air septique.

Asma: Comment ça d'accord ?

- J'ai dit d'accord. T'es conne ou quoi ?

Asma: T'es pas un peu fatigué ? C'est bizarre que t'acceptes aussi facilement, sans demander quelque chose en retour.

- Qui a dit que j'allais rien demander en échange ?

Asma: Tu veux quoi alors ?

J'ai esquissé un sourire en m'avançant d'un pas vers elle, ce qui a eu pour effet de la faire reculer et de décroiser ses bras.

Elle fronça légèrement les sourcils et entrouvrit les lèvres avant de les refermer rapidement et tenter de cacher son expression déstabilisée.

- On verra ça plus tard.

Elle a reculé à nouveau d'un pas en me regardant bizarrement.

Asma: Bref. Explique lui la situation rapidement. Au revoir.

Elle s'est retournée pour partir.

- Tu pars déjà, comme c'est triste.

Elle n'a pas prit la peine de se retourner et m'a fait un magnifique toz.

Quelle politesse.

Mais bon, depuis le temps j'avais l'habitude.

Alors comme ça, Noham voulait la marier...

Il était ici depuis deux semaines je crois, ou quelque chose comme ça. Il était au bled avant. Mais bref, je m'en fout. J'avais juste à lui dire qu'il avait le champ libre et voilà. Rien de plus simple.

Fares a fini par revenir un moment plus tard.

Fares: Il dort depuis longtemps ?

Il a balancé un sac de sport noir côté passager.

- Depuis un moment. Il était fatigué.

Fares: Sûrement.

Je me suis tourné vers la vitre pout observer le minus dormir.

- C'est qui ?

Fares: Personne en particulier. C'est un gosse que j'aime bien.

J'ai croisé les bras en m'appuyant contre la voiture.

- Il me fait penser à toi, avant.

Fares: Je sais.

- Ses parents ils sont où ?

Fares: Son père est mort, et sa mère a un cancer.

J'ai froncé les sourcils en tournant la tête vers lui. Il regardait le petit à travers la fenêtre en silence, les mains dans les poches.

Fares: Je sais à quoi tu penses. Et t'as raison. Mais c'est pas juste pour ça que je reste avec lui.

- Pourquoi alors ?

Il a haussé les épaules et s'est adossé à sa portière.

Fares: Il est comme moi. Et regarde ce que je suis devenu.

Il a soupiré en sortant son téléphone de sa poche.

Fares: Bref, je crois que je vais rentrer.

- Si tu veux.

Il a ouvert sa portière et s'est tourné vers moi.

Fares: Je serais pas là pendant les semaines à suivre.

- Pendant combien de temps ?

Fares: Je sais pas.

- Et Leïla ?

Il est resté silencieux un moment.

Fares: Appelle moi dès qu'elle ouvre les yeux. Je serai là dans l'heure.

- T'en fait pas.

Fares: Merci





~Kaïs~





- Allô ?

Syham: Qu'es ce qui peut-être assez important pour que toi tu m'appelles ?

- Tu travailles là ?

Syham: Oui pourq-

- Descend à l'accueil.

Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre avant de raccrocher.

Hôtesse d'accueil: Le docteur sera disponible dans une dizaine de minutes, veuillez patienter en salle d'attente s'il vous plaît. Tenez.

J'ai repri ma carte d'identité.

?: Il se passe quoi ?

Je me suis tourné pour finalement tomber sur la sorcière en question.

- T'as fait vite.

Syham: J'étais déjà en bas. Qu'es ce qu'il ya ?

- Ça fait deux semaines que ma sœur est ici et qu'on me répète tous les jours qu'elle va bientôt se réveiller. Et du jour au lendemain on m'appelle pour me dire qu'elle va être transférée en truc interne.

Elle a froncé les sourcils.

Syham: Pourquoi elle est ici ? Qu'es ce qu'elle a ?

- Je sais pas justement. On l'a retrouvé inconsciente et gravement blessée et depuis elle se réveille pas.

Syham: Et pourquoi elle va en interne ?

- Et bah je sais pas ! À ton avis pourquoi t'es là ?!

Syham: Moi aussi je sais pas ! D'un coup j'ouvre mon téléphone et je vois cinq appels manqués du bouffon, j'ai le droit de me poser des questions ! Ils t'ont dit quoi exactement ?

- Je sais pas, j'attend le docteur pour lui demander des explications parce que là je suis aussi perdu et inquiet que toi.

Syham: C'est quoi son nom ?

- Dupont, ou un truc comme ça.

Syham: Il s'appelle Marc ?

- Qu'es ce que ça peut faire qu'il s'appelle Paul ou Batiste ?

Le bruit de la porte en train de s'ouvrir à interrompu notre conversation.

?: Bonsoir. Monsieur El Idrissi je suppose ? Je suis le docteur Marc Dupain. Je vous ai eu au téléphone il y a une quinzaine de minutes.

J'ai hoché la tête en lui serrant la main qu'il me tendait.

Docteur: Et vous mademoiselle, vous êtes ?

Il lui a serré la main en lui adressant un sourire professionnel.

Syham: Je suis infirmière dans cet établissement et une amie de la patiente.

Docteur: Bien. Veuillez me suivre s'il vous plaît.

On a quitté le hall pour prendre l'ascenseur.

Docteur: Je répondrai à toutes vos questions dans mon bureau. Il s'agit malheureusement là d'une affaire particulière qui nécessite de la discrétion.

- Dans quel sens ?

Docteur: Dans le sens où elle implique la gendarmerie.

- Et pourquoi ça ?

Docteur: Je répondrai à cette question dans mon bureau.

Les portes se sont ouvertes une minute plus tard sur un couloir blanc. Il s'est avancé d'une démarche assurée et nous a fait signe de le suivre.

J'ai jeté un rapide coup d'oeil à la sorcière avant de m'avancer à mon tour. Il nous a fait entrer dans son bureau, quelques couloirs plus loin.

- Expliquez moi c'est quoi le problème avec ma sœur.

Il a hoché la tête en nous désignant les fauteuils.

Docteur: D'après son dossier, une première analyse a été faite lors de son admission, révélant une hémorragie externe et une perforation de l'estomac. Il a été ensuite dit qu'elle se rétablirait rapidement, une fois que son organisme aurait reprit assez d'énergie. Cependant, nous voici deux semaines plus tard, et aucun changement n'a été constaté, si ce n'est une cicatrisation de ses blessures crâniennes et abdominales. Jusqu'ici je ne vous apprends rien n'es ce pas ?

- Venez en aux faits.

Il a attrapé un dossier qu'il a feuilleté, à la recherche de quelque chose.

Docteur: Les médecins se sont penchés sur son cas et ont décidé de l'envoyer ici afin de lui procurer des soins adaptés.

Il a attrapé des feuilles qu'il a posé face à nous sur le bureau.

Docteur: Nous lui avons effectués une série de tests lors de son transfert. Comme vous le voyez, ces radios ne démontrent aucune particularité. Mais en nous basant sur la déclaration faite par le jeune homme qui l'a trouvée et sur nos hypothèses, nous pouvons supposer une comotion cérébrale.

J'observais attentivement une des radios, à la recherche de quelque chose prouvant ses dires. Mais il n'y avait rien. Au dirait une radio normale.

- Vous pouvez le confirmer ?

Syham: Pour ça il faudrait savoir ce qui lui a causé ses blessures. On ne peut pas diagnostiquer une comotion avec un service d'imagerie. Mais les chances pour qu'il s'agisse bien de ça sont élevées, c'est ça ?

Docteur: En effet.

- D'accord. Mais ça n'explique pas pourquoi la police est impliquée dans cette histoire.

Docteur: Voyez vous, si les radios n'ont rien donné concernant la possible comotion, la prise de sang a démontré la présence d'un corps externe mélangé à l'hémoglobine et aux perfusions.

- Comment ça ?

Docteur: Nous n'avons pas encore déterminé depuis combien de temps ce corps se promène dans son système nerveux. Mais nous avons réussi à l'identifier. Il s'agit d'une sorte d'agent léthargique qui, selon la dose administrée, a pour effet la paralysie de son consommateur pour une durée plus ou moins courte.

- En d'autres termes, ça veut dire ?

Syham: Ça veut dire que...

J'ai tourné la tête dans sa direction. Elle avait les yeux grand ouverts, et semblait sans voix.

Le médecin a croisé les jambes et a joint ses mains sur la table.

Docteur: Ça veut dire que votre sœur a été droguée.

A suivre

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