𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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By iammahera

•Chapitre 591•

~Fares~

- T'es bizzare.

Lui: Toi aussi.

J'ai enlevé mes mains de mes poches en m'adossant au mur.

- Pourquoi ?

Il a relevé la tête pour ancrer son regard au mien.

Lui: T'es mon frère non ?

- Oui.

Lui: Et elle c'est ta sœur pas vrai.

J'ai tiqué à cette question.

Ma sœur hein ?

À une époque je la considérais comme une sœur. Quand on était gosses.

Mais je suis parti. Il s'est passé pleins de choses. On a changé. Je suis revenu. Et maintenant...

- Oui.

J'aurais voulu être honnête avec mon frère. Lui dire tout ce que je pensais.

Mais avant il fallait que je fasse trois choses. Ça allait prendre énormément de temps, mais ça en valait la peine.

Lui: Et c'est toi qui l'as trouvé et qui l'as amené ici.

- Où tu veux en venir ?

Il avait le regard dur et le visage impassible. J'avais l'impression de voir un reflet de moi.

Lui: Pourquoi ça à l'air de te faire ni chaud ni froid.

Ni chaud ni froid ?

Si seulement il savait tout ce qui se passait au fond.

Au fond, c'était une tempête. Je pouvais retourner cet hôpital si je me laissais aller à ce qui se passait dans ma tête.

Si elle partait, s'il lui arrivait quelque chose. Ça sera le chaos. Dans ma tête c'était le bordel. Dans mon cœur aussi. Partout. Et ne pas savoir dans quel état elle était me rendait fou.

Pourtant, tout dans mon attitude laissait penser le contraire. Mais j'y pouvais rien, c'était devenu un réflexe. Porter un masque pour cacher ce qui se passait en moi.

Jamais montrer ses pensées. Ça se retournera toujours contre toi.

Alors, pourquoi ça avait l'air de me faire ni chaud ni froid ?

Parce que si j'enlevais ce masque, je brûlais tout. Parce que, pour l'instant, il devait pas voir à quel point elle avait prit de la place dans ma vie. À quel point elle me rendait fou.

- Tu m'as déjà vu avec une autre expression ?

Lui: Pas depuis longtemps.

- Alors pourquoi t'es étonné ?

Lui: ...

Je me suis avancé vers le lavabo et me suis passé de l'eau sur le visage. J'avais du sang partout. Sur le visage, les cheveux, mes vêtements.

Sur les mains.

Et ça revenait. Les images de cette soirée.

Sofiane. Son sang, sur mes mains.

"Reste pas dans le passé."

Il n'allait pas me laisser passer à autre chose. Il allait se vanger.

J'étais sur une route où toutes les directions allaient me faire perdre quelque chose. Chacun de mes pas se retournaient contre moi.

Ilyes: Tu caches bien ton jeu.

J'ai relevé la terre et croisé son regard dans le miroir.

Ilyes: Tu vis trop dans le passé.

"Reste pas dans le passé"

Ils avaient raison. Mais c'est le passé qui a fait qui j'étais. Je pouvais pas l'oublier.

J'étais trop attaché à ces huit années pour m'en sortir.

- Je sais.

J'ai séché mes mains et suivi Ilyes hors des toilettes.

Il n'avait plus ouvert la bouche pendant trois heures. Il s'était assit par terre, le regard fixé au le plafond et la tête appuyée contre le mur.

Kaïs était arrivé juste après, et parlait avec une infirmière depuis son arrivée. Il s'occupait des trucs administratifs.

Hichem faisait les cents pas, les bras croisés. C'était celui qui bougeait le plus. Il tenait pas en place.

Et Layla était assise sur une chaise et tapait nerveusement du pied en se rongent les ongles.

Personne d'autre n'était venu. Vous savez pourquoi ?

Car, je cite, "on mettra les autres au courant quand on aura des nouvelles".

Bizarre comme façon de penser, mais personne n'agit comme il faut sous le stress. On fait des choix illogiques et ensuite on se demande pourquoi on a fait ça.

Je savais ce que ça faisait, alors je comprenais. Mais j'étais pas d'accord avec leur décision.

Mais j'avais pas mon mot à dire. Celui qui décidait c'était Kaïs.

Ça faisait deux heures et quart que j'étais adossé à ce mur. Personne ne parlait. On attendait que quelqu'un nous appelle.

L'ambiance était tendue.

Celui qui m'inquiétait le plus c'était Ilyes. Il ne parlait pas. Il ne bougeait pas. S'il ne clignait pas des yeux on croirait un cadavre dans le hall.

Il avait le visage inexpressif. Et c'était ça qui m'inquiétait. Il bouillonnant secrètement au fond. J'aurais préféré qu'il fasse une crise plutôt ça.

On se ressemblait trop, mais pas de la même façon.

La sonnerie de mon téléphone à interrompu mes réflexions. J'ai quitté le coin où j'étais pour sortir répondre.

- Allô ?

Samir: C'est moi. T'as envoyé combien ?

J'ai passé une main sur mon visage. Ça m'était sorti de la tête.

- Soixante-quinze.

Samir: Là j'ai quarante sept kilos et un muet sur les bras. Elle est où la douille ?

- Il y en a soixante-quinze qui sont partis. Les vingt-huit autres sont chez toi. Trouve les. Fais parler le gars.

Samir: Ok

- Rappelle moi demain.

Les problèmes me collaient. Comme si j'en avais pas déjà assez.

Il fallait que je règle ça rapidement. Et que je m'occupe de Leïla.

Leïla en priorité. On verra ensuite pour les vingt-huit kilos disparus.

Il n'y avait plus aucune trace des autres dans le hall quand je suis rentré. Je n'ai pas perdu de temps pour me diriger vers l'infirmière de l'accueil.

- Leïla El Idrissi.

Elle a tapé rapidement un truc sur son ordinateur.

Infirmière: Troisième étage, pièce 21.

Je me suis dépêché de me diriger vers les escaliers. Je ne voulais pas perdre de temps avec l'ascenseur.

J'ai monté les trois étages en courant avant de m'arrêter devant la porte de la chambre. J'ai prit un moment pour reprendre ma respiration et ouvrir la porte.

Ils étaient chacun dans un coin de la pièce.

Layla assise sur une chaise à côté du lit. Ilyes adossé au mur dans un coin, sourcils froncés et bras croisés.
Hichem et Kaïs discutaient de je sais pas quoi.

Et elle était allongée sur le lit, un gros bandage autour du crâne. Des tuyaux entairent dans son nez. Elle était aussi branchée à des machines. Elle portait la tenue d'hôpital classique. Un ensemble pantalon t-shirt bleu.

Son visage était dénué d'expression. Elle était inconsciente, ou simplement endormie. Sa peau claire contrastait avec la couleur de ses vêtements. Son cou avait encore des traces rouges d'étranglement.

J'ai détourné le regard rapidement en allant m'adosser au mur, près d'Ilyes.

- Coma ?

Il a grimacé avant de secouer la tête négativement. J'ai croisé les bras en posant à nouveau mon regard sur elle.

Elle respirait doucement, et son cœur battait à un rythme stable. Elle paraissait endormie.

Ilyes: Un peu plus et elle y restait.

Si je l'avais trouvé un peu plus tard, elle serait plus là. Un peu plus, et elle nous quittait tous.

J'ai détourné à nouveau le regard.

- Ils parlent de quoi ?

J'ai désigné de la tête Kaïs et Hichem, qui étaient toujours en train de parler. Le ton avait l'air de monter entre eux.

Ilyes: De merde.

Kaïs avait les bras croisés et l'air sévère. Et Hichem semblait être exaspéré par quelque chose.

Hichem: ...le minimum à faire.

Kaïs: C'est quoi que tu comprends pas dans "je sais ce que je fais" ?

Hichem: Ta mère, t'es con où ça se passe comment ?

Kaïs: Ouai ma mère, tu m'apprends rien là. C'est moi qui l'ai décidé et j'assume.

Hichem: Si ça se passe mal je t'aurais prévenu.

Layla: Votre but c'est de faire le plus de bruit pour qu'elle se réveille ou vous voulez juste nous faire expulser ?

Kaïs: Vous avez fait une réunion pour me casser les couilles ou c'est comment.

Layla: Je comprends que tu sois énervé mais si tu veux te défouler va dans une salle de sport.

Kaïs: Tu prends beaucoup la confiance je trouve.

Layla: Il y a une différence entre prendre la confiance et avoir de la maturité.

Ils se sont toisés encore quelques secondes, jusqu'à ce qu'elle tourne la tête pour poser les yeux sur sa cousine.

Un silence tendu s'est installé dans la pièce.




~Layla~





Je l'ai trouvée branchée à plusieurs machines, inconsciente. Elle avait l'air presque... morte.

Ilyes: Ça recommence. Cool.

Oh non. C'est pas le moment. Il a pas intérêt à commencer avec sa débilité. C'était ni l'endroit ni le moment pour ça.

Hichem: T'es sérieux dans ce que tu dis toi ?

Ilyes: Bah elle est pas dans le même état que la dernière fois ? Sans les os fracturés cette fois, quelle chance.

Kaïs: Si c'est pour dire de la merde, ferme ta gueule.

Ilyes: Si ça vous blesse c'est que c'est la vérité, faites pas semblant.

Je pouvais pas le supporter dans ces moments.

La dernière fois aussi il était comme ça. Renfermé et avec son "humour" de merde. Comme si c'était le moment de blaguer.

Mais dès que ça concernait Leïla il changeait complètement de personnalité. On croirait qu'il avait un alter ego qui se réveillait dès qu'elle entrait dans un hôpital.

Il nous a lancé un regard glacial et est allé s'installer dans un coin en silence.

Tant mieux. J'avais pas envie de m'occuper de ses crises.

Dire qu'à la base ils comptaient pas me mettre au courant.

Si j'étais là c'était juste parce que j'étais avec Hichem quand Kaïs l'a appelé. Sinon ils m'auraient servi la même histoire qu'ils comptaient servir aux autres.

J'avais pas compris ce qu'ils voulaient faire, mais c'était le dernier de mes problèmes.

Pour être honnête, Ilyes avait totalement raison. Ça recommençait, comme la dernière fois.

Elle était pas dans le coma, c'était le principal. Mais c'était pas non plus une raison de se rejouir.

Hémorragie externe. Estomac perforé. C'était presque la même chose que la dernière fois. Mais au moins ses os allaient bien cette fois. J'osais même pas imaginer ce qui avait pû lui arriver.

J'étais sûre qu'une fois réveillée, elle allait tout faire pour sortir d'ici rapidement. Sous prétexte que "tout allait bien".

Elle était comme ça.

Hichem: Préviens au moins ta mère.

Je suis sortie de ma rêverie et tendis l'oreille.

Kaïs: Inutile de lui faire peur.

Hichem: Comment ça inutile ? C'est sa fille qui est à l'hosto.

La porte d'entrée s'est ouverte sur Fares. Tous les regards se sont posés sur lui, l'espace d'un instant.

En même temps, on le remarquait partout où il passait. Impossible de le rater, c'était l'incarnation du charisme.

Il fallait juste voir comme tout le monde posait les yeux sur lui dès qu'il entrait dans une pièce. Comme à l'instant.

Rien que tout à l'heure, dans le hall. Il bougait pas. Il était juste adossé à un mur, les bras croisés et le regard dans le vide.

Mais même comme ça, je vous laisse imaginer le nombre d'infirmières ou tout simplement de filles qui le regardaient. Il attirait les regards et il s'en rendait même pas compte.

Mais en même temps, c'était sûrement à cause du sang qui avait séché sur ses vêtements et qui lui donnait un air de psychopathe.

Mais bref. Il nous a regardé un par un avant de poser finalement les yeux sur elle.

En fait non, pas bref. C'est dommage que vous voyez pas ça.

On dirait un bloc de glace en toute circonstance, comme s'il ressentait rien.

Mais je vous jure que quand il a posé les yeux sur elle, il a eu ce truc dans les yeux.

Ça a duré une demi seconde, et si j'étais pas déjà en train de l'observer, je l'aurais pas remarqué.

Kaïs: Je sais ce que je fais, arrête de te casser la tête.

Hichem: Tu fais comme tu veux, mais préviens au moins sa mère, c'est le minimum à faire.

Kaïs: C'est quoi que tu comprends pas dans "je sais ce que je fais" ?

Hichem: Ta mère, t'es con où ça se passe comment ?

Kaïs: Oui ma mère, tu m'apprends rien là. C'est moi qui l'ai décidé et j'assume.

Hichem: Si ça se passe mal je t'aurais prévenu.

- Votre but c'est de faire le plus de bruit pour qu'elle se réveille ou vous voulez juste nous faire expulser ?

Je pouvais plus me les voir. Ils savaient pas régler les choses sans crier. C'était pas des humains c'était des sauvages.

Kaïs: Vous avez fait une réunion pour me casser les couilles ou c'est comment ?

- Je comprends que t'es énervé mais si tu veux te défouler va dans une salle de sport.

Kaïs: Tu prends beaucoup la confiance je trouve.

- Il y a une différence entre prendre la confiance et avoir de la maturité.

Il m'a lançé un regard digne d'un tueur en série, mais n'a pas répondu. Tant mieux, tant qu'ils arrêtaient de se prendre la tête ça m'allait.

J'espérais qu'elle se réveille vite et qu'elle ne remette plus les pieds dans un hôpital. Ils ont passé leurs vies ici. Et jusqu'à maintenant ils jouent les clients fidèles.

Au premier abord, on dirait que ça leur faisait rien. Mais leur comportement prouvait que ça les affectait.

Entre Ilyes qui pétait les plombs, Hichem et Kaïs qui s'embrouillaient sur qui prévenir ou pas et Fares qui... qui rien.

Il était comme d'habitude. Silencieux et impassible. C'est à croire que ça lui faisait rien.

Pourtant, d'après ce que j'avais compris, c'était lui qui l'avait trouvé et qui l'avait accompagnée jusqu'ici. Et il y avait juste à voir comme il la regardait ce jour là, quand je suis arrivée au mauvais moment.

Il est amoureux. Ya pas à se poser la question. Et elle, ya juste à l'entendre parler de lui, à voir ses yeux quand elle le regarde.

Le truc c'est qu'entre eux il y avait Ilyes. Ils voulaient pas lui faire une crasse en sortant ensemble dans son dos. Alors c'est compliqué.

Et je pense que ça devait aussi être à cause de lui qu'il avait cet air impassible là. Il pouvait pas se permettre de péter un câble devant lui. Ce serait suspect.

J'espérais qu'ils fassent les bons choix. Je voulais Fares comme beau-frère moi. Leurs enfants allaient être magnifiques.

Je les imagine déjà. Une fille d'abord. Avec ses yeux à elle et le teint de Fares. Elle aura hérité du côté nerveux de son père et de la gentillesse de sa mère. Mais elle aura aussi des airs de Marwa. Puis un fils. Portrait craché de sa mère. Il ressemblera à Ilyes celui là. Et enfin, un dernier enfant. Il sera très très proche de son père lui. Il sera un vrai mélange de Leïla et Fares.

Une vraie famille de bg. J'avais hâte d'être tata.

Ilyes: Vous avez perdu votre langue ?

Hichem: T'es bavard aujourd'hui.

Ilyes: C'est vous qui osez pas parler.

Kaïs: Parler pour dire quoi ?

Ilyes: Dans ce cas j'y vais.

Il a quitté la pièce en claquant la porte de toute ses forces.

Hichem: Faut le remettre à sa place.

La dernière fois aussi il était comme ça. J'avais envie de le gifler des fois. Mais personne pouvait lui en vouloir. À sa place aussi, je pense qu'on aurait réagi bien pire.

Kaïs: Laisse le. Il se calmera quand elle se réveillera.

Fares: Moi aussi j'y vais.

Il a quitté lui aussi la pièce sans ajouter un mot.

- Syham est pas censée travailler ici ?

Kaïs: Si.

- Elle travaille aujourd'hui ?

Kaïs: Je connais pas sa vie, demande lui directement.

- T'énerve pas, c'était juste une question comme ça.

Ils démarraient au quart de tour. Des fois je me demandais si on faisait partie de la même famille.

C'était leur côté cent pourcent algérien. Que ce soit Kaïs, Ilyes ou Chahinez, ils étaient trop impulsifs.

Pour Leïla, c'était un peu différent.

Il y a quelques années, elle était pire qu'eux tous réunis. Soit on l'entendait pas, soit elle était en train de s'embrouiller avec quelqu'un, soit elle se battait.

C'était vraiment une autre personne. Rien à voir avec sa personnalité d'aujourd'hui. Maintenant elle est toujours dans ses pensées. Elle s'est renfermée sur elle-même, même si elle essaie de le cacher.

Et je trouvais ça complètement normal. Elle a traversé une sombre époque. Elle a perdu beaucoup de poids. Ils pensaient qu'elle était possédée, ou qu'elle avait un djinn amoureux. Mais c'était pas ça.

C'était simplement une phase "post traumatique". Ça a duré longtemps, mais elle avait l'air d'aller mieux. Ça faisait un moment qu'elle riait plus qu'avant. Elle souriait plus aussi. Ça faisait bientôt neuf mois.

Et je vous laisse vous rappeler ce qui est arrivé il y a neuf mois...

A suivre

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