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封印
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"N'oubliez pas, quand vous verrez sa majesté, assurez-vous de vous incliner avec nous, d'accord ?", rappela Kiyo, auquel les deux demi-démons avaient hoché la tête avec enthousiasme car ils avaient hâte de profiter de la fête de fin d'année.
Même Nagi et Uraume ont suivi, le shogunat ayant suggéré que plus on est de fous, plus on rit.
De toute évidence, cela signifiait que tout le monde devait s'habiller de manière appropriée, ce dont Nozomi était ravie parce qu'elle avait obtenu un nouveau kimono.
Sukuna se gratta l'arrière de la tête alors qu'il grognait de manière agaçante, détestant à quel point le tissu était restrictif et n'appréciant pas non plus l'apparence séduisante de Kiyo, surtout pour ce soir.
"Tu ne peux pas porter un jūnihitoe moins flashy ?", se renfrogna Sukuna, ce à quoi Kiyo avait légèrement incliné la tête sur le côté.
"Pourquoi ? Est-ce que celui-ci ne me va pas bien ?", a demandé la prêtresse, se sentant maintenant un peu gênée.
"Non, ce n'est pas—"
"Papa est juste jaloux, maman. Pas besoin de s'inquiéter", assura Nozomi.
"Oh ?", fredonna Kiyo avec amusement, un petit sourire dansant sur son visage taquin alors que Sukuna avait pincé la joue du petit démon renard.
"Sale gosse", marmonna-t-il, faisant hausser les épaules à Nozomi, qui y était habituée.
"Nous sommes là !", annonça le cocher qui donna l'ordre aux quatre personnes de descendre de la voiture.
Les yeux de Nozomi et Hakaku s'écarquillèrent sous le choc, car ils n'avaient jamais vu un palais aussi somptueux, décoré de lanternes rouges à dix pieds les unes des autres alors que de nombreuses servantes et eunuques du palais marchaient en ligne droite, la tête légèrement baissée, portant des plateaux parmi des plateaux de nourriture et de boissons.
"Allons-y maintenant", Kiyo a doucement gloussé en tenant la main de Hakaku et Nozomi, tandis que Sukuna a juste enfoncé ses bras dans ses manches.
Satoru et les autres étaient déjà arrivés et s'étaient assis, attendant les quatre pendant qu'ils bavardaient entre eux.
"Itadori, essuie ta salive !", réprimanda discrètement Kugisaki, essayant de faire bonne impression parmi les autres, car il y avait beaucoup d'invités importants et influents ici aujourd'hui.
"Mais regarde la nourriture !! Ugh, quand est-ce qu'on peut commencer à manger ?", se plaignit Itadori.
"C'est bon. Je suis sûr que le festin va bientôt commencer", a assuré Yoshino, en essayant d'apaiser la tension.
"J'ai tellement faim pourtant..."
"Moi aussi, mais les manières, Itadori, LES MANIÈRES", a chuchoté durement Kugisaki.
Itadori se contenta de rouler les yeux tandis que Fushiguro et Uraume gardaient un œil sur Kiyo et les autres.
"Salutations, votre majesté !", Kiyo s'inclina, ainsi que les deux demi-démons.
Sukuna se tenait juste là, attirant toute l'attention si possible, comme n'importe qui pouvait dire par sa présence que lui aussi était un roi.
"Bienvenue, bienvenue !! Et je vois que vous avez amené deux petits. Quels sont vos noms ?", demanda le shogunat.
"U-Umm....I—"
"Je suis Hakaku, votre majesté !", répondit d'abord le garçon.
"et je suis...Nozomi...", la fille a timidement suivi, s'accrochant à la jambe de Kiyo en se cachant légèrement derrière la fille.
"Je ne savais pas que vous aviez déjà des enfants, dame Kiyo".
"Je les ai adoptés, votre majesté. J'espère que vous ne verrez pas d'inconvénient à mes actions effrontées", répondit respectueusement Kiyo.
"Pas du tout, dame Kiyo ! Vous possédez un cœur si bon à un si jeune âge. C'est vraiment condamnable", avait complimenté Ashikaga, ce à quoi Kiyo avait remercié le shogunat avant de se diriger vers la table où Satoru et les autres attendaient.
"Megumi, tu portes le haori que je t'ai donné. Est-ce qu'il te va bien ? J'espère qu'il n'a pas l'air trop ridicule", a souri Kiyo en passant ses doigts sur les deux petits chiens cousus sur la poitrine du haori.
"Il me va très bien, et... j'aime bien", admit Fushiguro, ce à quoi Itadori et Kugisaki avaient levé un sourcil, se demandant s'il s'agissait réellement de Fushiguro.
"C'est bien", gloussa Kiyo en entendant le shogunat se racler soudainement la gorge, réussissant à attirer l'attention de tout le monde alors qu'il faisait quelques annonces.
Sukuna bâilla, ce qui amena Kiyo à donner un petit coup de coude au roi démon, qui se contenta de sourire à la prêtresse.
"Quoi qu'il en soit, nous allons maintenant profiter du festin béni par les dieux !", proclame Ashikaga, tandis que de nombreux spectateurs applaudissent et que le divertissement commence.
Des femmes vêtues de kimonos identiques brandissaient des éventails pour se protéger le visage, et commençaient à danser élégamment pendant que tout le monde se mettait à table.
"Eh ? Elle est définitivement mon type", dit Itadori alors que Kiyo regardait qui Itadori fixait, à savoir une danseuse particulière avec des cheveux bruns clairs et un sourire charmant se tenait à l'avant, habillée différemment des autres danseuses.
"Itadori, finis de mâcher d'abord", ordonna Kugisaki.
"Je suis d'accord. Elle est très jolie", a souri Kiyo. "Peut-être que tu pourrais la féliciter après sa performance", suggéra la miko.
"Vraiment ?! Je peux faire ça ?!", demanda Itadori, ce qui fit rire Satoru.
"Cueille une des fleurs du palais tant que tu y es", conseilla l'homme aux cheveux blancs.
"Satoru, tu sais que ce n'est pas autorisé. N'essaie pas de lui attirer des ennuis", refusa Kiyo, tout en aidant à obtenir d'autres légumes pour les deux demi-démons.
"Si tu veux vraiment l'impressionner, sois un gentleman et invite-la à sortir pour des sucreries ou autre", suggéra Kiyo, ce à quoi Itadori avait acquiescé tout en gardant un œil sur la danseuse, qui virevoltait joyeusement au centre de l'espace ouvert prévu à cet effet.
"Hah ? Demande lui juste de bais—"
Kiyo a immédiatement couvert la bouche de Sukuna, lançant un regard d'avertissement au roi démon.
"Il y a des enfants et d'autres personnes ici, Ryōmen", murmura Kiyo en retirant sa main alors que Sukuna se contentait de hausser les épaules.
"Le garçon doit connaître la vraie façon de—"
"Tu devrais manger davantage", sourit Kiyo, fourrant une boulette à la vapeur dans la bouche du mâle alors qu'elle tentait de faire taire Sukuna.
"Peut-être que si tu me nourris, je mangerai plus", sourit le roi démon.
Hakaku a fait un bruit de dégoût.
"Beurk ! Je n'ai que six ans, mais même moi je peux manger tout seul", déclara le garçon, ce qui fit que Sukuna le regarda fixement tandis que les autres riaient.
"Dors avec un œil ouvert ce soir, morveux".
"Ryōmen !", haletait Kiyo, embrassant le front d'Hakaku en lui assurant qu'il n'avait pas besoin d'en arriver à de telles extrémités.
Naoya gardait un sourire de renard tandis qu'il interagissait avec le reste de sa famille, se mordant amèrement l'intérieur des joues en jetant de temps en temps un coup d'œil à la table des Gojō.
"Naoya, tu n'as pas faim ?", lui demanda sa mère, à laquelle l'homme était sorti de ses mauvaises pensées.
"Je n'ai pas un très grand appétit pour l'instant", répondit Naoya. "Mais s'il vous plaît, excusez-moi, je dois aller aux toilettes", dit Naoya en se levant immédiatement et en partant.
"Tu penses qu'il va bien ? "
"Je suis sûr qu'il va bien. Il a toujours été un enfant rationnel et légèrement bizarre. Néanmoins, c'est l'héritier parfait du clan Zenin", répondit Naobito.
La mère de Naoya se contenta seulement de fredonner, car ce n'était pas à elle de se mêler des affaires des hommes.
Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de sentir que quelque chose n'allait pas. Appelons ça l'intuition d'une mère, mais peut-être qu'elle s'inquiétait vraiment trop.
∞
Ce n'est qu'à la moitié du festin que des cris d'agonie avaient commencé à retentir dans les murs du palais.
Les servantes, les eunuques, les gardes, et toute personne vivante étaient massacrés à gauche et à droite.
"RAPPORT D'URGENCE : LES DÉMONS ONT INFILTRÉ LE PALAIS ET ATTAQUENT DE TOUS LES CÔTÉS", a déclaré l'un des commandants, ce à quoi les exorcistes se sont immédiatement levés, protégeant le shogunat.
"D'où entre la majorité d'entre eux ?", demanda Kiyo, ce à quoi le commandant avait hésité, car il refusait de répondre à une femme.
"J'accorde à dame Kiyo l'ultime supériorité pour nous protéger tous !", annonça Ashikaga, ce à quoi le commandant avait immédiatement répondu par "L'arrière du palais".
"Satoru, peux-tu aller t'occuper de ça ?", a demandé Kiyo, ce à quoi l'homme a acquiescé et a rapidement disparu.
"Ryōmen, si cela ne te dérange pas, dirige-toi vers le côté est avec les premières années", dit Kiyo. "Je te donne la permission d'y aller à fond, mais de ne pas nuire aux gens de notre côté".
Sukuna soupira. Il avait désespérément voulu rester à côté de Kiyo, mais il supposait que c'était bon.
"D'accord, peu importe", Sukuna souffla paresseusement en se transformant en sa forme originale, ce qui en fit sursauter plus d'un.
Sukuna attrapa alors chacun des premières années d'une de ses mains en partant.
"Naobito-san, va vers l'ouest avec le reste du clan Zenin et les secondes années des lycées de Kyoto et de Tokyo", ordonna Kiyo, ce à quoi le vieil homme ne voulait clairement pas obéir, mais s'exécuta néanmoins.
"Nanami, va avec le clan Kamo et dirige-toi vers l'avant du palais. Je vais rester ici et protéger le shogunat".
"Prends soin de toi alors ", répondit Nanami en partant rapidement avec le reste des exorcistes.
Les autres exorcistes sont restés avec Kiyo, et la prêtresse a rassemblé tous les danseurs, daimyos et autres invités qui n'avaient pas de pouvoirs spéciaux.
La miko a ensuite créé une barrière, qui les a tous gardé à l'abri du danger quand elle a soudainement entendu un démon crier à pleins poumons.
"GOJŌ SATORU A FINALEMENT ÉTÉ SCELLÉ. TOUT LE MONDE, C'EST NOTRE HEURE !"
Les yeux de Kiyo s'écarquillèrent tandis qu'elle assimilait ces mots.
"Pas possible", a-t-elle marmonné à bout de souffle.
Cependant, c'était bien vrai, car avec le scellement de Gojō Satoru, l'équilibre du monde avait immédiatement commencé à se modifier.