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By ymirfanacc

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[ π“‚π’Ύπ“€π‘’π“Ž x π‘œπ’Έ ] T'inquiΓ¨tes je suis en réécriture 🎐🎐🎐 Comment survivre dans un monde aussi brutal... More

⁰ | π•žπ•šπ•€π•– π•–π•Ÿ π•”π• π•Ÿπ•₯𝕖𝕩π•₯𝕖 |
ΒΉ | π•”π•’π•˜π•– |
Β² | π•šπ•π•π•¦π•€π•šπ• π•Ÿπ•€ |
Β³ | π•’π•£π•˜π•–π•Ÿπ•₯ |
⁴ | 𝕝𝕖 π•‹π• π•œπ•ͺ𝕠 π•„π•’π•Ÿπ•›π•šπ•œπ•’π•š |
⁢ | sentiments arrachés |
⁷ | π•šπ•£π•£π•¦π•‘π•₯π•šπ• π•Ÿ |
⁸ | π•‘π• π•šπ•Ÿπ•₯ π•žπ• π•£π•₯ |
⁹ | π•–π•¦π•£π•–π•œπ•’ |
¹⁰ | 𝕖𝕩𝕖𝕔𝕦π•₯π•šπ• π•Ÿ |
ΒΉΒΉ | 𝕔𝕠𝕦𝕑𝕀 |
ΒΉΒ² | π•”π• π•Ÿπ•§π•’π•π•–π•€π•”π•–π•Ÿπ•”π•– |
ΒΉΒ³ | 𝕔𝕠𝕖𝕦𝕣 π•–π•Ÿ π•žπ•šπ•–π•₯π•₯𝕖𝕀 |
¹⁴ | π•£π•–π•Ÿπ• π•¦π•§π•–π•’π•¦ |
¹⁴.Β² | π•₯π•–π•£π•£π•’π•šπ•Ÿ π•žπ•šπ•Ÿπ•– |
¹⁡ | π•‘π• π•¦π•£π•’π•¦π• π•š ? |
¹⁢ | π•—π•π• π•£π•’π•šπ•€π• π•Ÿ |
¹⁷ | 𝕓𝕒𝕓π•ͺ - π•€π•šπ•₯π•₯𝕖𝕣 |
¹⁸ | π•–π•Ÿπ•₯𝕣𝕖π•₯π•šπ•–π•Ÿ |
¹⁹ | π•“π•£π•¦π•šπ•₯ 𝕀𝕠𝕦𝕣𝕕 |
²⁰ | π•šπ•Ÿπ•₯π•–π•£π•—π•–π•£π•–π•Ÿπ•”π•– |
Β²ΒΉ | 𝕑π•ͺπ•£π• π•žπ•’π•Ÿπ•– |
IMPORTANT (lisez svp)

⁡ | π•œπ•šπ•€π•’π•œπ•š |

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By ymirfanacc


Après plusieurs longues minutes de route dans le silence le plus complet, comme lui avait bien fait comprendre Sano.
Il finit par s'arrêter devant un fast-food.

Super, c'est donc ça sa sortie ?

Furent ses premières pensées accompagné d'un regard qui en disait long sur sa déception. Elle qui pensait à quelque chose de beaucoup plus luxueuse en accord avec l'immense bâtiment dans lequel ils sont allées plus tôt, elle tombe de plusieurs étages.

« — Ils font le meilleur hamburger de tout Tokyo dit-il en sortant de la voiture »

Comme si cela changeait quelque chose à sa déception, enfin, elle ne va pas se plaindre ça fait une éternité qu'elle en a pas mangé.
Elle le regarde faire le tour de la caisse et sort à son tour pour le suivre.
De toute façon elle n'a pas d'autres choix. Et puis elle a faim elle aussi.

Tout les deux entrent à l'intérieur, Emica le suit à travers la salle jusqu'au fond. Après avoir chacun choisi ce qu'ils allaient prendre et avoir passé commande, ils s'assoient.

« — Tu devrais mieux le cacher dit Sano. On le voit de plus en plus »

Comprenant directement qu'il parle de son  bleu ; elle pose sa main dessus pour le cacher. Comme si elle pouvait tenir comme ça indéfiniment, ça ne sert pas à grand chose.

« — Pourquoi il t'as frappé ?

— A cause de la clope que vous m'avez donné

— Hier ?

— Oui soupire t-elle. Les putes doivent rester en bonne santé d'après lui

— Je vous considère pas vraiment comme des putes

— Ah bon ? On est quoi alors ?

— Disons que sans vous ces connards qui n'avaient jamais touché de femmes avant seraient resté avec leur mains droite

— Chacun à sa perception du métier

— C'est quoi la tienne ? »

Sa question lasse une Emica perplexe, elle reste quelques secondes sans réagir, tant elle est surprenante. C'est assez inhabituel de demander ça.
D'habitude les clients lui demandent son bonnet ou alors si ils peuvent passer par l'entrée des artistes. Et toutes ses choses degueulasses.

Elle allait lui répondre mais la serveuse arrive avec leurs plats. Après l'avoir remercié, ils attaquent tout les deux leurs repas respectif.

« — Alors ? Tu comptes me répondre un jour ? »

Elle s'arrête de manger, relevant les yeux vers Sano qui est déjà en train de la fixer, attendant une réponse de sa part. Elle pose ses frites et se triture les mains, anxieuse.

Elle n'aime pas ce genre de questions. Les trucs trop physiologiques ou elle doit parler de ce qu'elle ressent ou de comment elle perçoit les choses, elle déteste.

« — J'ai pas choisit ce métier donc vous devez forcément vous douter que ma perception n'est pas positive

— Tu voulais faire quoi ?

— Médecin, j'étais en deuxième année de médecine quand les hommes de Cobra m'ont attrapé

— Ambitieux

— Ouais. Peut-être qu'en sortant de cette merde je pourrais reprendre mes études ? C'est ce que je me dis même si c'est impossible

— T'en as pour combien de temps encore ?

— J'en sais rien. Mes parents lui ont emprunté des sommes astronomiques alors j'ai le temps avant de reprendre une vie normale

— Tu ne crois pas au miracle ?

— J'ai arrêté d'y croire des que je suis entrée dans le trafic »

La conversation remplis de bonnes ondes on finit par foutre le cafard a Emica. Elle regarde les gens autour d'eux, s'imaginant qu'eux vivent une vie tranquille, une vie normale.

C'est l'une des choses le plus dur lorsqu'elle sort dehors, être confronté à la normalité et tout ce qui y ressemble est comme une grosse claque que se prend Emica en pleine face.

C'est la qu'elle comprend que le monde continue de tourner sans elle. Et qu'il continuera même si elle crève parce que personne ne s'en souciera. Personne en aura quelque chose à faire puisque personne ne se souviendra d'elle.

Elle va mourir seule, comme elle l'a toujours été et même ses parents ne pleureront pas sa mort. Elle le sait pertinemment.

Elle regarde une nouvelle fois son plat, une mine défaitiste au visage, elle ne sait même pas pourquoi elle lui raconte tout ça.
C'est un client après tout.
Elle devrait quand même garder une distance professionnelle. Et surtout ne pas lui parler d'elle ou de ses futiles et irréalisables ambitions.

Enfin bon, un battement de cil et il peut connaître jusqu'à son groupe sanguin donc la distance professionnelle ne sert pas à grand chose dans ce cas présent.

Ils continuent le repas.
Étrangement ils parlent de Tokyo et de comment était la ville avant. Sujet assez étrange parce que chacun fait part de son ressenti, bien qu'elle n'obtient pas plus d'informations sur lui, elle repart néanmoins avec une conversation qui pour une fois n'a aucun rapport avec le trafic.

Ça lui donnait un semblant de normalité, de parler d'un sujet aussi futile que commun, Sano l'avait fait exprès, amenant sur la table tout et n'importe quoi et n'ayant aucun rapport avec le trafic.

Sans savoir pourquoi, mais la mine joyeuse d'Emica lui provoquait un sentiment de victoire. Peut-être qu'au fond, il avait de la peine pour elle.

« — Eh boss »

Une voix sortant de nulle part, Emica n'avait même pas fait attentions aux pas s'approchant d'eux, tellement absorbée par un débat sur les frites.
La voix la surprend légèrement, brusquement, elle se retourne et voit un mec à lunette.

Elle l'avait déjà vu, sans se souvenir de son nom ni même de qui il est. Néanmoins, elle devine qu'il doit être sous les ordre de Sano. Un espèce de mec chelou qui ne lui aspire pas du tout confiance.

« — Tout le monde te cherche tu sais »

Sano ne prend même pas la peine de relever la tête et continue de manger. Instaurant une atmosphère plus que tendue et oppressante à la table.
Emica se sent presque gênée d'être là, elle aimerait disparaître ou alors s'éclipser pour aller aux toilettes histoire d'échapper à cette ambiance.
Ce tenant droite comme un piquet, c'est en silence qu'elle reprend sa nourriture pour finir ses frites.

« — Je voulais pas t'énerver mais c'est le seul moyen ext-

— Je suis en train de bouffer. Dégage Kisaki »

Kisaki ? Ce nom la fait tiquer, elle l'a déjà entendu, c'est sur. C'est pour ça que sa tête lui paraît familière. Elle l'a déjà vu quelque part, la question c'est de savoir où.

N'osant même pas le regarder, sa simple présence fou des frissons de malaise à Emica.

Elle n'aimerait pas être seule dans une pièce avec lui. Même pour le travail. Probablement qu'il a des tendances bizarres.

Kisaki regarde Emica visiblement agacée de sa présence puis regarde Sano.

« — Eh toi, tu peux nous laisser seuls deux minutes ? Demande t-il en la regardant droit dans les yeux

— Justement je voulais aller aux toi-

— Restes assise tranche Sano. Je ne sais pas comment tu m'as retrouvé et je veux pas le savoir. Je me répéterais pas, dégage de la »

Son ton est froid, sec.
Un ton à en foutre des frissons de peur.
Le tout bien sûr accompagné d'un regard qui va parfaitement avec sa phrase.
Elle n'a aucune idée de ce qu'il c'est passé entre ses deux là mais se dit que ça ne devait pas être beau à voir.

Kisaki soupire, abandonnant l'idée de pouvoir avoir une conversation calme avec lui. Il semble encore énervé pour une raison qui échappe totalement à Emica.

« — On se voit tout à l'heure Mikey »

Il finit par partir.

C'était quoi cette discussion tendu du string ?

Une fois Kisaki parti de son champs de vision, elle se retourne et le regarde partir. Un sentiment de soulagement ce fait ressentir dans tout son corps, ses muscles qui étaient jusqu'à présent tendu finissent par ce décontracter naturellement.


« — C'était qui ?

— Un de mes associés

— Vous parlez comme ça à vos associés ? Bonjour l'ambiance »

Il lève les yeux vers elle et la fusille du regard. Voilà qu'elle a une nouvelle fois manqué une occasion de se taire.

« — Faites comme si j'avais rien dit »

Elle tourne la tête vers la vitre, oppressée par son regard encore braqué sur elle. Jouant nerveusement avec ses mains, elle ne sait plus ou ce mettre et regrette terriblement sa dernière remarque.
La fin du repas risque d'être gaie. Pourtant selon elle ça n'avait pas trop mal commencé.

Elle continue donc de manger, elle n'a que ça à faire de toute façon.

« — Il voulait ouvrir un trafic de prostitution dit Sano »

Elle lève directement la tête vers lui.
Alors il est finalement décidé à lui cracher le morceau ?

« — Comme celui de Cobra ?

— Ouais. Il est persuadé que c'est un moyen pour le gang de s'agrandir et s'enrichir

— Disons qu'il y aura toujours des gars frustrés donc oui

— Hors de question que ces merdes touchent mon gang

— Pourtant vous faites déjà du trafic de drogues non ?

— Seulement aux porcs blindés »

Elle le regarde sans vraiment le croire, voulant lui rire au nez. Mais c'est une très mauvaise idée alors elle se contente de retenir son rire moqueur.
Il ne veut pas de prostitution mais il accepte la drogue ? Drôle de raisonnement.

« — J'ai donné l'ordre de ne jamais en filer au civils

— Quel enfant de cœur. Je ne vous pensez pas comme ça dit-elle sarcastiquement

— Je m'en cogne de ce que tu peux penser. Kisaki a le cerveau pourri par l'argent

— Pas vous ?

— Il me reste assez bon sens dit-il en se levant. On y va »

Elle se lève à son tour et le suit en silence.
Ils sortent du fast-food et se dirigent vers la voiture.

« — Attendez vous payez pas ? Je veux dire on part sans payer la ?

— Le resto appartient au toman. Je paye pas

— Sérieux ?

— Puisque je te le dis soupire t-il »

Elle ne sait même pas pourquoi cette idée ne lui est pas venu à l'esprit, ça paraît tellement logique pourtant.
Tout les deux entrent dans la voiture. Il l'a démarre et repart.

Le trajet ce passe en silence. Elle reconnaît les rues qu'il emprunte et devine facilement qu'il la ramène « chez elle ».





🎐🎐🎐





« — Alors c'était comment ? Demande Ella »

Cette question Ella avait hâte de la lui poser, elle lui brûlait les lèvres et guettait chaque passages avec l'espoir qu'une des filles soit Emica.
Une question rempli de sous entendu, Emica l'a vite perçu. Elle la regarde fixement attendant une réponse.
Emica pose sa fourchette en soupirant.

« — Je suppose que tu parles de mon après-midi. Très bien

— Très bien ? Donnes les détails

— Qu'est-ce que tu veux que je te donnes comme détail ?

— Donc tu pars te balader avec le boss du Tokyo Manjikai et tu penses t'en tirer sans question ? »

Elle se racle la gorge. Emica sent qu'elle va détester cette conversation.

« — Déjà quand ? Ou comment ? Et pourquoi ?

— Un client, je ne sais pas, je ne sais pas

— Un client ? »

Elle regarde autour d'elle comme pour vérifier que personne n'allait écouter leur futur conversation se penche vers Emica pour chuchoter.

« — Putain Emi tu deconnes la ?

— Tu crois que j'ai l'air de rigoler ? »

Emica la regarde avec un air fatiguée, elle n'est franchement pas d'humeur à rire.

« — Comment le chef du toman peut être un de tes clients ? 

— Vas-y dis le plus fort. Tu veux pas le crier ? »

Elle se couvre la bouche avec ces mains. Venant de se rendre compte de sa bêtise gigantesque.

« — Pardon. Alors ? Comment ?

— J'en sais rien. Y a un mois je l'ai eu en client puis hier aussi

— Ouais ça je sais, des filles ont dit qu'elles l'ont vue te parler »

Elle hausse les épaules et continue de manger. En fait, elle s'y est fait d'avoir Sano comme client. Certes elle ne l'a eu que deux fois mais deux fois ont suffit.

« — Tu l'as eu que 2 fois ?

— Ouais

— Et pourquoi t'es sortie avec lui ?

— Je sais pas dis-je en haussant les épaules. J'étais curieuse

— Je comprends. Ce gars est flippant mais je trouve ça attirant

— Bizarre

— Non je te jure. Il a se regard qui dit « m'approchez pas je vous bute » et t'as justement envie de t'approcher »

Emica éclate de rire face à l'absurdité que venait de sortir Ella. Quand elle s'y met elle peut parfois dire des choses vraiment surprenantes et totalement imprévisible.

Elle raconte vraiment n'importe quoi.

Emica passe donc la fin du repas à l'entendre s'extasier sur Sano. Jamais elle n'aurait pensé qu'il est son type d'homme.
C'est pas comme si il avait de la conversation.
Et puis c'est pas comme si elles en avaient déjà parlé. Elles voient des hommes tellement tout le temps qu'en parler en devient parfois écœurant.

« — D'ailleurs dit Emica en reprenant son sérieux. J'ai croisé un gars qui s'appelait Kisaki. Tu sais qui est-ce ? »

Son visage devient sérieux, exactement comme le ton qu'avait employé Emica.
Sacré changement, il y a quelques secondes elle faisait des hypothèses sur la femme qui avait soit disant brisé le cœur de Sano.
D'après elle.
Parce que clairement ce gars est un mur blindé, ça étonnerait fortement Emica qu'une femme est pu l'atteindre.

Sano n'est pas le genre d'homme à s'enticher d'une femme et à faire valoir ses sentiments plutôt que sa raison.

« — Pas un mec recommandable »

Emica la regarde curieuse, sa réponse est très vague dévoilant à la fois tout et rien. Ce qui suscite la curiosité de la jeune femme.

« — Mais encore ?

— Tu vois mon pote Atsushi ?

— Ouais et bah ?

— Il m'a dit pleins truc à propos de lui

— Comme quoi ?

— Quand il était petit c'était un obsédé de Sano. Il voulait absolument faire partie de son gang il parait qu'il a pris la place du chef de la première division

— Quand ça ?

— Bah quand il était gosse tient ! Y a eu une tape contre un gang et deux sont morts

— Sérieux ?

— Mais oui ! Va voir sur internet y a des articles »

Elle reste quelques secondes sur le cul. Ne sachant pas quoi répondre ni même quoi penser hormis le fait que ça la conforte dans sur son impression à propos de se type.

Elle avait raison de ne pas le sentir et se rend compte une fois de plus que son instinct ne la trompe jamais.

Leur discussion est vite interrompue par l'arrivé de Ion et Luz. Enchaînant sur un tout autre sujet complètement différent. Au final peut-être que c'est mieux comme ça.
Mais cette histoire là tracasse. Elle ne peut pas s'empêcher d'y penser, tellement qu'elle ne participe à peine à la conversation. Ayant la tête complètement ailleurs.

Emica fini rapidement son plat, elle quitte la table avant les autres, prétextant une migraine. Et se rue dans sa chambre aussi vite, se précipitant sur son ordi portable et commence ses recherches sur internet.

Elle voulait avoir le fin mot de cette histoire, elle voulait savoir qui est Manjiro Sano, elle voulait le connaître, savoir ce qui aurait pu le rendre comme ça.
Autre que les absurdes hypothèses d'Ella.

Après quelques recherches et le regard fixé sur son écran, elle finit enfin par trouver quelque chose.
Sans grand détail, elle trouve quelques articles datant de 2004, autrement dit, d'un peu moins de 10 ans.

Le 31 octobre 2004 plus précisément, tout les articles disent la même chose ; une baston entre deux gangs. Un type est malheureusement mort, les articles ne dévoilent rien au plus grand regret d'Emica mais à priori il aurait succombé de ses blessures.

Il s'appelait Baji Keisuke.
Un autre aussi est mort, Kazutora Hanemiya.

Cette nouvelle met Emica dans un profond malaise. S'en voulant de fouiller dans le passé de Sano. Prise de nausées, elle ferme directement l'ordinateur. S'allongeant dans son lit.

Elle se met à réfléchir, ne pouvant pas arrêter d'y penser, c'était plus fort qu'elle. Elle ne comprenait pas, elle n'arrivait pas à comprendre.

Comment à 15 ans tu peux te battre jusqu'à buter quelqu'un ?
C'est quoi ce bordel ?

Cette putain de question tournait en boucle dans sa tête. Elle ne voulait pas partir. C'est infernale.

La suite des articles annonce l'arrestation d'un gamin random. D'après ce qu'ils disent il n'était pas connu des services de polices.

En effet il ne l'était pas, c'était un gamin sans histoires, ayant simplement envie de se battre et il a foutu sa vie en l'air, parce qu'il en a pour longtemps. N'etant pas encore sortie à l'heure qu'il est.

Mais Emica a l'étrange sensation que ce pauvre petit n'est en fait qu'un leurre.
Un gars qui c'est dénoncé à la place de quelqu'un d'autre.

Il a pris pour les deux meurtres mais c'est pas possible qu'il les est tué tout les deux.

Emica en est secrètement persuadée. Comment un petit sans histoire peut en venir à tuer deux autres gamins ? Ça colle pas, pas du tout même.

Quelque chose cloche selon elle.
Quelque chose la dérange.

Baji et Kazutora sont morts et Kisaki a pris la place de l'un d'entre eux. Elle en ai maintenant persuadée et tout est clair pour la jeune femme dont le cerveau carbure à 1000km/h.

Elle soupire, frottant son visage. Elle en a réellement mal à la tête.
Elle se relève, pensant subitement à Chifuyu. Ce demandant dans quelle division il a appartenait. Puisqu'il est là depuis petit, Emica se dit que peut-être a-t-il connu Baji et Kazutora ?

Ce n'est pas une hypothèse à exclure. Emica va bien le garder au fond de son crâne.

A force d'y penser, elle finit par se dire que de toute façon ce ne sont pas ses affaires.
Elle ne va pas commencer à faire l'enquêtrice ça va lui attirer des problèmes.

Mieux vaut qu'elle reste dans son coin, tout ira bien comme ça. C'est ce qu'elle essaye de se convaincre. Même si elle se pose encore des milliards de question sur l'énigmatique personne qu'est Sano.

Elle ne devrait pas jouer sur ce terrain. Elle marche sur un fil suspendu dans le vide et risque fortement de s'écraser au sol si elle continue ses petites recherche.

Il finira par le savoir et qui sait ce qui se passera.

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