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封印
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"Utahime ?"
"Joyeux anniversaire Kiyo. J'espère que ça ne te dérange pas que j'ai amené mes élèves, car je ne pouvais pas les laisser tout le temps à Heiankyo", Iori sourit.
'Bien sûr que tu peux. Tu aurais dû ', grommela mentalement Sukuna.
"Bien sûr que non ! Entrez donc. J'espère que vous n'étiez pas tous gelés en chemin", avait souri Kiyo en accueillant les élèves d'Heiankyo et leur instructeur dans la maison Gojō.
"MON FRÈRE !", avait crié Tōdō, ce à quoi Itadori avait tressailli alors qu'il faisait maladroitement signe de la main.
"Ah, c'est Utahime !! Quelle surprise désagréable~", fredonna Satoru, auquel cas une marque d'irritation était apparue sur le front de la femme à la cicatrice.
"Satoru, tiens-toi bien", chuchota sévèrement Kiyo. "Désolé pour lui. Tu sais qu'il ne le pense pas", assure la prêtresse en conduisant leur ami vers le grand kotatsu — une table basse en bois recouverte d'une couverture.
Iori se moqua.
"Et dire qu'on t'a même offert un cadeau", grogna la femme aux cheveux noirs, ce qui fit bondir Satoru.
"Oh ? Laisse-moi voir ! Je veux l'ouvrir maintenant", demanda le jeune homme de vingt-neuf ans.
Alors que tout le monde s'installait, avec Nagi et Uraume qui préparaient encore les ingrédients pour le hotpot, Satoru décida que les cadeaux seront ouverts en premier.
"Nanami !! Viens t'asseoir à côté de moi", demanda Satoru, ce à quoi le blond avait promptement pris place entre Iori et Itadori, qui se trouvait autour de Tōdō et Yoshino.
Les jumeaux se sont bien sûr assis l'un à côté de l'autre, avec Fushiguro à côté de Sukuna, qui était à côté de Kiyo.
"Commençons par les gens de Heiankyo", Satoru a souri, en tendant les mains, alors qu'il n'avait reçu qu'un seul cadeau.
"Eh ?"
"Nous nous sommes tous cotisés et nous t'avons offert un seul cadeau. J'espère que tu l'aimeras", dit Iori avec un visage impassible.
Satoru fredonna en déballant le cadeau, auquel il s'agissait d'un miroir octogonal qui pouvait être placé sur la table de sa chambre.
"Hein ?"
"P-Puisque tu es le plus grand, Iori-sensei a suggéré qu'on t'offre quelque chose qui reflète cela", expliqua maladroitement Miwa, ce qui fit hausser un sourcil à Satoru, amusé.
Les quatre étudiants d'Edo se sont regardés, reconnaissant d'avoir changé leur cadeau pour leur sensei à la dernière minute.
"Bien, vous n'avez pas tort de dire que je suis le plus grand. Merci~"
"Et ceci est pour Kiyo-san", dit Kamo en sortant une petite boîte carrée.
"Merci", sourit la prêtresse en dévoilant une sculpture d'un cygne en verre, devant laquelle les deux kitsunes qui s'étaient sournoisement glissés sur les genoux de Sukuna, la regardaient bouche bée.
"Woahhhhhh !! C'est tellement joli maman !", a commenté Nozomi, auquel Kiyo avait hoché la tête en accord.
"Iori-sensei a dit que Kiyo-san reflétait l'élégance, alors nous avons décidé de cela", informa calmement Miwa, bien qu'elle fangirlisait* intérieurement.
*Apparemment c'est devenue un verbe lol.
"Encore une fois, merci à tous pour ce merveilleux cadeau", dit Kiyo alors que Nanami était le suivant.
"J'ai supposé que vous ne rassembliez plus ces perles à cause du récent événement, cependant, comme vous en avez déjà la majorité, j'ai pensé que vous devriez garder celles-ci", a expliqué le mâle blond en tendant deux perles blasonnées à la prêtresse.
"Et pour ce qui est de vos cadeaux à tous les deux, je vous ai acheté des livres assortis. Ils contiennent certains des poèmes les plus merveilleusement écrits de tous les temps".
Kiyo apprécia grandement le cadeau tandis que Satoru fit une petite moue.
Panda, Inumaki, et Maki glissèrent une boîte qui contenait aussi un miroir pour Satoru, à quoi le mâle se demanda s'il était vraiment si narcissique.
"Thon mayo !", dit Inumaki en tendant un pot de fleurs à Kiyo, dont le sourire s'était épanoui, car elle adorait les couleurs vibrantes des roses et des chrysanthèmes.
"Ooohhhh mon tour, mon tour !", s'exclame Itadori en poussant une boîte de dango* multicolore vers Satoru, qui n'a même pas essayé de l'emballer.
"Et voici le mien", sourit Kugisaki en tendant une petite boîte rectangulaire de monaka*.
"Et les nôtres", ont dit Fushiguro et Yoshino en synchronisation en donnant une plus grande boîte de daifuku*.
*Ce sont des pâtisseries japonaises.
"UWAHHHH !! TOUTES LES SUCRERIES !", Satoru a joyeusement applaudi, auquel les deux Hakaku et Nozomi salivaient.
"Ne mange pas trop, sinon tu vas avoir les dents pourries", a prévenu Kiyo, en prenant à la hâte toutes les boîtes et en les rangeant avant que Satoru ne puisse piocher avant que le dîner ne commence réellement.
"Aw..."
"GOJŌ-SENSEI !", cria Itadori, faisant grimacer Sukuna devant le volume sonore.
"HAI, YŪJI-KUN !"
"ÊTES-VOUS PRÊT ?!"
"BIEN SÛR !"
Les deux se levèrent précipitamment en désignant Kiyo, faisant se demander à la prêtresse ce qui se passait.
"C'EST UNE BEAUTÉ, ET UNE MIGNONNE !
ELLE EST LA MEILLEURE, ET NE SE REPOSE JAMAIS !
NOUS L'AIMONS DE TOUT NOTRE CŒUR,
ET NOUS PLEURONS QUAND NOUS SOMMES SÉPARÉS !"
Kugisaki, Yoshino et Fushiguro furent choqués — comme tout le monde — mais leur visage pâlit physiquement alors qu'ils se demandaient quand, où et pourquoi.
"C'EST UNE RÊVEUSE, PAS UNE COMPLOTEUSE !
C'EST UNE DÉESSE, ET ÇA, NOUS LE PROMETTONS !
ELLE EST LA PLUS PURE, CELLE QUE NOUS CHÉRISSONS LE PLUS !"
Hakaku et Nozomi applaudirent en même temps alors que le visage de Sukuna se fronçait, son expression montrant une répulsion totale.
"ELLE EST UNE GOJŌ ET C'EST LÀ QUE VOUS SAVEZ,
QU'ELLE EST LA SEULE ET L'UNIQUE, KIYO !"
Les mains jazzées* et le sourire éclatant d'Itadori et de Satoru mirent fin à la petite mélodie qu'ils avaient composée pour Kiyo, à laquelle tout le monde resta bouche bée.
*En gros j'ai pas pu traduire ça c'était les main en jazz en anglais. J'ai donc inventé un mot.
Les deux demi-démons applaudirent pendant que Kiyo s'était raclé la gorge, se couvrant la bouche alors qu'elle luttait pour retenir son rire.
"Qu'est-ce que c'était que ça ?", ricana Mai.
"C'était Gojō Satoru, voilà ce que c'était", répondit Iori en regardant Kiyo faire l'éloge des deux exorcistes.
"Merci pour la personnalisation de ça", ricana Kiyo, écrasant les joues d'Itadori qui saluait bêtement.
"B-Bien... mon cadeau n'est pas aussi... spécial, mais joyeux anniversaire, Kiyo-san", dit Yoshino en toussant, alors que le cadeau venait de lui et de sa mère.
Kiyo a remercié le mâle avant d'ouvrir le cadeau, révélant un kusamochi fait à la main, auquel Kiyo avait félicité le garçon aux cheveux noirs pour la qualité de la sculpture du dessert.
Kugisaki avait offert à la fille quelques bijoux et articles de maquillage, ce que Kiyo avait grandement apprécié, car elle croyait qu'un jour, elle pourrait enfin les utiliser.
"Attendez un moment s'il vous plaît", déclara Fushiguro alors qu'il transportait une boîte rectangulaire, relativement énorme, la déposant sur la table pour Kiyo.
"Oh wow".
"Il a définitivement dépassé le budget", chuchota Itadori à travers la table, ce à quoi Kugisaki avait acquiescé en signe d'accord.
Kiyo a soigneusement dégainé le koto en bois avec treize cordes et le dessin d'une fleur de magnolia sculpté à la main tout autour des bords de l'instrument.
"Megumi..."
"Gojō-sensei a mentionné qu'à un moment donné, vous jouiez du koto tandis qu'il jouait du shakuhachi et que—"
Fushiguro s'arrêta immédiatement de parler alors que le sourire enjoué de Satoru tombait, discret s'il secouait la tête.
Kiyo a souri, ses yeux sont devenus brillants.
'Et Suguru jouait du shamisen', termina-t-elle mentalement.
"C'est magnifique", marmonna la prêtresse à bout de souffle, sa main effleurant les cordes fines mais sûres et la sculpture précise des fleurs.
"Merci, Megumi".
"Maman, regarde notre cadeau !!", intervint soudainement Nozomi, en poussant deux morceaux de papier tachés de coups de pinceau.
"Hein ? Putain, c'est quoi ce—"
"C'est toi, papa", répondit Nozomi en désignant le personnage en bâton qui se trouvait à côté de trois autres personnages en bâton.
"P-PAPA ?!"
"Ce sont donc vos enfants biologiques ! Ce serait logique puisque Kiyo-san est une humaine et Sukuna un démon et ils feraient des DEMI-DÉMONS !", déduit Itadori.
Kugisaki lança un papier d'emballage émietté sur Itatori, le frappant au front.
"T'es stupide ?! Sukuna n'a été descellé qu'il y a plusieurs mois ! Et pour qu'ils soient réellement les enfants biologiques de Kiyo-san, cela aurait signifié qu'elle était enceinte il y a presque six ans", souffla la jeune fille, déboulonnant la théorie d'Itadori.
"Oh...hehe...gomen..."
"Ce n'est pas grave", gloussa légèrement Kiyo.
"Bien que je vais accrocher ceci dans ma chambre", Kiyo a souri, faisant applaudir les deux enfants.
Sukuna gémit intérieurement, car cela signifiait leur chambre, puisqu'ils dorment ensemble toutes les nuits maintenant.
"Ah ! Et qu'en est-il de toi, Sukuna ? Où est le cadeau du grand roi démon ?", se moqua Itadori, ce à quoi Sukuna avait souri, faisant craquer ses doigts.
"Tu as envie de mourir aujourd'hui, sale gamin ?"
"C'est bon frère ! Je vais te protéger", intervint Tōdō alors qu'il enroulait de manière protectrice ses bras autour d'Itadori, qui était presque en train de s'étouffer.
"Et puis, ma présence est le meilleur des cadeaux, n'est-ce pas, miko ?"
Kiyo se contenta de sourire tandis que Fushiguro aidait à éloigner le koto pour que Nagi et Uraume puissent mettre la table pour le dîner.
Sukuna fit claquer sa langue, glissant sournoisement une note dans les mains de Kiyo sans que les deux kitsunes ne le remarquent.
'Retrouve-moi dehors plus tard '.