Coup de Foudre

By emmas_storiez

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Tome 2 de L'équipe. (peut être lu avant Comète) Entre Lénaïc, rappeur et Juliette, mannequin, le coup de foud... More

1 - Prologue
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Epilogue

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By emmas_storiez

JULIETTE 

21 décembre 2025.

J'adorais la période des fêtes !

A cause de l'ambiance, mais aussi grâce aux vacances que j'avais toujours à ce moment là et à la routine que je retrouvais toujours d'une année à l'autre : les soirées parisiennes avec nos amis communs avec Len, le Noël chez mes parents puis chez les siens en Bretagne.

Len avait d'ailleurs organisé une soirée ce soir, avant que toute la bande ne vaque à ses occupations aux quatre coins de la France et ne rentre que pour la soirée traditionnelle du 31.

Clémentine me racontait son dernier week-end en amoureux avec Michael que j'écoutais distraitement en buvant mon verre de vin.
J'étais rentrée avant-hier mais n'avait vu Len que cet après-midi. Même si je le voyais sur les réseaux sociaux, j'avais été surprise de le voir face à moi : il avait coupé ses cheveux bien court, dégageant son beau visage. Il avait aussi perdu du poids et prit du muscle. Il était déjà beau avant, il l'avait toujours été, mais de l'avoir vu comme ça après ces semaines de séparation je l'avais trouvé beau comme une bombe atomique. 
Et je m'étais jetée sur lui sans vergogne.
Et j'avais encore envie de le faire, pensais-je en lui jetant un regard en coin.

-J'ai jamais été aussi amoureuse Juliette, j'ai l'impression d'être en roue libre.

-Ça te fait du bien, t'es toujours une control freak.

-Je suis trop niaise dès que je me retrouve devant lui et il le sait en plus ! Quand il me regarde et qu'il me dit "je t'aime Clémentine" avec son accent, j'ai envie de lui faire du sale.

-Il te parle français ?

-Des fois. Mais son champ lexical se résume à "je t'aime", "j'ai envie de toi", "et si nous faisions l'amour Clémentine ?" 

J'éclatais de rire.

-Ça m'étonne même pas.

-Qu'est-ce qu'il est chiant je te jure.

-A quand la chanson en ton honneur ?

Elle eu un grand sourire.

-Dans leur nouvel album ?

-Ça je sais pas.

-Putain, ma Clem est amoureuse quoi !

-Comment ça Clem est amoureuse ?

Richard passa un bras autour de ses épaules.

-Tu me caches des choses ?

-C'est un secret pour personne. Si tu passais moins de temps sur tes réseaux à te mater, t'aurais vu la tête de mon mec.

-Il est connu ?

-Oui.

-Vous êtes ensemble depuis quand ?

-Avril.

-Ah oui ça date. Fais moi voir sa tête.

Elle n'eu qu'à déverrouiller son écran pour lui montrer un selfie d'elle et Michael.

-Sa tête me dit un truc.

-C'est Mike de Vision.

-Le boysband ?

-Ouais.

-Ah ! Belle gosse !

Il la tcheckait.

-Vous parlez de quoi ? Demanda Len en venant m'enlacer.

-Clem parle de son mec.

-Encore ?

-Connard. Lui lança t-elle.

-Tu viens ? Me souffla t-il dans l'oreille.

-Où ?

-Dans la cuisine, ton verre est vide.

Je le suivis et il referma la porte derrière moi.

-J'ai très envie de vous Mademoiselle Juliette Blanchard.

-On va avoir un problème alors Lénaïc Morvan.

-Ah bon ?

-Parce que moi aussi.

Je posais mon verre sur le plan de travail avant de me tourner vers lui et de ne me pencher du haut de mes talons pour l'embrasser.
L'embrasser était un grand mot puisqu'on se bouffait littéralement sur place. Il me fit reculer jusqu'au plan de travail pour m'y asseoir avant de s'installer entre mes cuisses. J'attrapais ses mains qui s'étaient posées de part et d'autre de mes jambes pour les poser sur mes cuisses où elles se glissèrent naturellement sous ma robe, puis sur mes fesses pour me presser contre lui.
Accrochée à son cou, les jambes enroulées autour de sa taille, je me laissais emportée par la passion, entièrement guidée par les ondulations de son bassin contre le mien.

-Bébé... Soufflais-je alors que ses lèvres glissèrent dans mon cou.

-Si tu savais comme j'aime que tu portes souvent des robes avec des fines bretelles.

Il fit glisser une des bretelles en question sur mon épaule qu'il embrassa avant de suivre la courbe de mon sein du bout de la langue.

Je venais d'ouvrir la bouche pour émettre une protestation en le voyant descendre encore quand la porte d'ouvrit.

-Oh merde !

Je sursautais.

-Pardon ! Lança Enzo avant de refermer la porte.

Lénaïc arborait son grand sourire carnassier.

-J'ai envie de te claquer quand tu fais cette tête.

Je remontais ma bretelle.

-Moi j'ai toujours très envie de toi.

-Ça attendra que tes copains s'en aillent maintenant.

Il m'embrassa à nouveau brièvement avant de me prendre dans ses bras.

-Serre-moi fort. Le priais-je.

-Je t'aime.

-Moi aussi.

-Je peux tous les virer maintenant sinon.

Je me reculais pour passer ma main sur sa joue et la faire glisser dans ses cheveux.

-Tu serais incapable de virer tes potes.

-Je serais capable de tout pour toi.

-T'es si beau Len.

-T'aimes bien ma coupe ?

-Ça te va bien. J'ai l'impression de te revoir comme au début de notre relation.

-T'as l'impression de te taper un petit jeune ?

-J'en aurais l'impression si t'avais la même vigueur qu'un petit jeune.

Il éclata de rire.

-On verra tout à l'heure si tu mettras encore en doute ma vigueur.

On toqua à la porte.

-C'est encore Enzo ! Vous pourrez apporter du coca quand vous aurez fini ?

-Je t'apporte ça tout de suite mon loulou. Répondit Lénaïc.

Il m'embrassa une dernière fois avant de se détacher pour aller ouvrir le frigo. On sortit ensemble de la cuisine avant qu'il ne suive Enzo pour aller se servir lui aussi un whisky-coca.

Je ne sais pas comment puisque je m'appliquais toujours à bien l'éviter, mais je me retrouvais seule dans la cuisine avec Guillaume quand j'avais fais demi-tour pour récupérer mon verre de vin.

-Oh salut Guillaume, ça va ?

-Super et toi ?

-Ça va.

J'ouvris le frigo pour sortir une nouvelle bouteille de vin avant d'être surprise en le refermant en voyant qu'il était toujours là.

-T'en veux ?

-Non merci.

Je me retins de lui demander ce qu'il voulait mais on aurait parlé en même temps puisqu'il prit la parole.

-Tu me surprends Juliette.

-Ah bon ?

-Ouais.

-Pourquoi ?

-Je ne pensais pas que tu le vivrais si bien.

-Et tu l'as pourtant proposé à Len quand même.

-Je ne lui ai rien proposé.

-C'est quand même de toi que vient l'idée.

-C'est ce qu'il t'a dit ?

-Ce qu'il m'a dit ne compte pas, c'est le résultat et de qui vient l'idée.

-Il t'a dit que je lui ai dis que j'en étais incapable ?

-Et lui ? Tu l'en pensais capable ?

-Je le connais depuis un lustre Juliette.

-Et donc ?

-Je le connais très bien.

-Je le connais aussi très bien après huit ans et demi.

-Il a changé du tout au tout quand il s'est mis avec toi.

-C'est mal ?

-Non.

-Moi aussi j'ai beaucoup changé et j'en suis très contente.

-Tu sais comment il était.

-Oui, mais t'as l'air de vouloir donner ton avis. Comme d'habitude d'ailleurs alors vas-y.

-Il a toujours été un électron libre.

-Pas toujours puisqu'il ne l'a pas été pendant huit ans.

-Est-ce que tu penses que si vous aviez des carrières entre guillemets normales vous seriez restés aussi longtemps ensemble ?

-Seriez ? On est toujours ensemble je te signale.

-Oui mais il retombe dans ses travers.

-Qu'est-ce que tu cherches Guillaume ? 

-Comment ça ?

-Tu viens là. Tu juges mon couple sans le connaître, tu me dis que tu connais bien Len et en déduis qu'il n'est pas bien, pas heureux avec moi.

-Je n'ai pas dis qu'il n'était pas heureux avec toi.

-Mais ?

-Je sais pas. Dernièrement je l'ai trouvé rayonnant.

Richard fit son apparition, totalement déchiré.

-De quoi vous parlez ?

-Guillaume me disait à quel point Len était rayonnant dernièrement. Répondis-je en foudroyant ce dernier du regard.

-C'est vrai ça ! Il avait l'air heureux comme un pape avec les deux nanas en boîte la semaine dernière.

La surprise me fit lâcher mon verre qui s'explosa sur le carrelage.
Richard, trop arraché pour capter ce qu'il venait de dire, sortit de la cuisine me laissant à nouveau avec Guillaume.

Je m'accroupissais pour ramasser les débris qui auraient pu être ceux de mon cœur.

-Laisse, je vais le faire.

-Dégage.

Guillaume se pencha aussi pour m'aider et je fus très tentée de le pousser pour qu'il se vautre dans les morceaux de verre et le vin.

-Doucement, tu vas te...

-Aïe, putain !

On se redressa au même moment.

-Passe toi le doigt sous l'eau pour....

-Encore une fois : qu'est-ce que tu cherches ? 

-Tu pisses le sang là.

-J'en ai rien à foutre ! Je l'aime et il m'aime. C'est mon mec Guillaume. C'est notre couple, nos problèmes, tu n'y connais rien alors apprends à te mêler de ton cul ! Qu'est-ce que tu cherches ? Tu veux me bousiller ?! Vas-y, je t'écoute, raconte moi comment MON mec s'est tapé deux très jolies filles la semaine dernière. Il les a toutes les deux ramené chez lui ? Ou alors il a fini par en prendre qu'une seule ?

-Juliette...

-Dis-moi ! Ça fait des années que je supporte tes jugements à la con alors pour une fois jouons honnêtement cartes sur table. Je ne t'aime pas et c'est réciproque. Sinon tu perdrais pas ton temps à vouloir l'éloigner de moi. C'est quoi le problème ? T'es amoureux de lui ? Tu supportes pas qu'on te vole ton Lénaïc ?

-Je ne suis pas amoureux de lui.

-Alors t'as un vrai problème. Et c'est pas le moment de faire cette tête de gamin surpris ou de tenter de me dire qu'il ne s'est rien passé en boîte parce que même si ça n'a été qu'une des deux, il en a baisé une la semaine dernière pas vrai ?

-Je...

-Pas vrai !

-Oui.

La douleur de mon doigt me sorti de mon état de fureur : j'avais foutu du sang partout sur ma robe.

-Ecoute...

-J'ai pas envie là, et j'aurais sûrement jamais envie, donc je vais aller me changer.

Je sortis de la cuisine sans attendre de réponse de sa part pour percuter Clémentine.

-Tu viens d'égorger quelqu'un ou quoi ?

-J'étais à deux doigts avec Guillaume mais je me suis juste coupée.

-Viens avec moi dans la salle de bain.

Il y avait eu plus de sang que de coupure au final et un petit pansement fit la blague.

-Tu viens avec moi dans la chambre il faut que je me change ?

-Bien sûr. Comment tu t'es coupée ?

-J'ai fais tomber mon verre.

-T'es pas bourrée au point de lâcher ton verre pourtant.

-J'étais dans la cuisine avec Guillaume.

-Ah je comprends mieux alors.

Je soupirais après avoir retiré ma robe.

-T'as encore eu une leçon de morale ?

-Oui jusqu'à ce que Richard vienne dire que Len avait serré deux filles en boite la semaine dernière.

-Aïe.

-Avant qu'on décide de faire ça il me disait qu'il se sentait pas très bien dans sa peau, qu'il trouvait qu'il avait prit trop de poids. Et là, il a prit du muscle, il s'est coupé les cheveux, il à l'air d'aller super bien et c'est pas grâce à moi. C'est grâce aux autres.

-C'est pas grâce aux autres comme tu dis.

-Qu'est-ce que t'en sais ?

-Et toi t'en sais quoi ? Et puis tu as aussi été voir ailleurs.

-Non.

-Tu m'as dis que tu lui avais dis que tu avais couché avec August..... Tu lui as dis mais tu l'as pas fais ?

-Non.

-Pourquoi ? Pour voir s'il était jaloux ? 

-Sûrement.

-Quelle idée de merde.

-Elle venait d'Eugénie.

-Je vais lui dire que c'était une idée de merde.

-Ça l'était pas puisqu'on sait maintenant qu'il n'a pas été jaloux.

-Toi tu l'es ?

-Je suis pas jalouse pour le cul.

-Mais pour la coupe de cheveux.

-En gros ouais.

J'enfilais un tee-shirt et mon regard dériva vers le lit.
Et si ?
Non, ne commence pas à te poser des questions comme ça.

-Tu veux dormir à l'appart ?

-Tu devais pas passer la nuit ici ?

-J'ai plus envie.

J'enfilais mon jean, puis un sweat.

-Laisses pas Guillaume pourrir ta soirée, ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas vus.

-Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu non plus.

Elle soupira en enfilant son manteau.

-Donc là on part ?

-Exactement.

Je ramassais mes affaires et on sortit de la chambre.

-Bah tu vas où ? Me demanda Len.

-Chez moi avec Clem.

-Tu restes pas ?

Je secouais la tête.

-Pourquoi ?

-J'ai pas envie.

-Ça va ?

-Oui. C'est pas parce que les plans changent que ça ne va pas.

-On se voit demain ?

-Je te dis.

Il se pencha pour m'embrasser et je me défis rapidement de son étreinte avec un petit sourire avant de sortir en évitant le regard de Guillaume que je sentais braqué sur moi.

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