@Preety__ 🃏
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«Une erreur à ne plus jamais commettre»
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K E L V Y N
Une putain de nuit.
De loin la meilleure.
Je n'ai jamais passé une nuit aussi torride et tourmentée qu'hier soir. Jamais.
Elle m'a littéralement épuisé et vue la manière dont elle s'est endormie quelques secondes après qu'on ait fini, je suppose que je l'ai épuisé aussi.
Quoiqu'il en soit, épuisé ou non : j'ai kiffé.
Putain... Elle m'a rendu ouf.
Ô grand jamais une nana n'a réussi à m'exciter rien qu'en gémissant.
Elle gémissait comme une folle avec sa petite voix là, et ça ne faisait qu'accroître mon envie de la défoncer.
Tout, m'excitait. Tout sans exception.
Ses seins qui rebondissaient sous sa chemise de nuit à chacun de mes coups de reins, la manière dont elle écartait ses cuisses, comme si elle voulait que je prenne possession de son corps comme aucun homme n'a jamais pu le faire, ses griffures toutes aussi profondes les unes que les autres, la cambrure de son dos, la vue sur ses fesses qu'elle m'offrait quand je la penchais, ses gémissements qui m'excitaient comme un ouf, et ce putain de regard aguicheur qui ne désirait qu'une chose :
Que je lui fasse mal.
( JE TIENS À PRÉCISER QUE SI J'AI CET ESPRIT MAL PLACÉ CE N'EST PAS DE MA FAUTE !!! 😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭)
Je l'ai prise dans toutes les positions existantes. Mes préférées étaient de loin la levrette, et celle où sa cheville se retrouve sur mon épaule, son autre jambe autour de ma taille.
Dans cette position, mameh qu'elle a hurlé.
Rien que l'entendre gémir me donne envie de lui faire du sale pendant toute la journée. Chose que jamais aucune femme n'a pu créer en moi.
Au delà de ça, c'était vraiment... intense. Oui, par le plaisir, mais surtout par les sentiments que je ressentais.
Sentiments que je connais pas puisque c'est bien la première fois que ça m'arrive.
J'avais simplement cette envie de propager en elle... toute l'affection, si je puis le dire comme ça, que j'ai à son égard, à travers chacun de mes coups de reins.
Ange - Affection seulement ?
Dire que je l'aime serait sauter beaucoup trop d'escalier.
Ange - Pourtant, que tu le veuilles ou non, des sentiments naissent de ton côté... De vrais sentiments.
Je pense pas.
C'est trop tôt.
Ange - Le temps n'est pas une fonction du cœur Kelvyn.
Je souffle longuement puis passe une main sur mon visage, avant de froncer les sourcils.
J'ouvre un œil puis jette un coup d'œil à l'endroit où elle devrait normalement dormir ; elle n'y est pas.
Je n'avais pas remarqué son absence.
J'ouvre mon second œil puis me redresse sur les fesses, avant de regarder autour de moi.
Wesh.
— Esther ?
Un reniflement s'est fait entendre, alors j'ai tourné mes yeux vers l'endroit d'où provenait ce son.
La salle de bain.
La porte de celle-ci est entre-ouverte et la lumière est allumée. Je suppose qu'elle y ait.
Un second reniflement se fait entendre, et je soupire longuement.
Me dites pas qu'elle pleure là ?
Wesh, je couche mal ou quoi ? Parce que si c'est la raison de ses pleurs au Nom que-
Bethany - La- La Parole dit... «Le juste tombera sept fois, et sept fois il se relèvera». L'Homme est fait de chair... Ça arrive...- Punaise... Mais quelle fille de Dieu suis-je pour retomber aussi facilement dans le péché ? Il doit avoir honte... Je suis une honte...
(Soyez indulgentes pardon... 😭)
Je me suis rapidement retrouvé à l'entrée de la salle de bain, vêtu de mon short de nuit.
Elle était assise par terre, adossé contre le meuble du lavabo face à la porte.
Donc elle a vu ma silhouette quand j'ai collé mon épaule contre l'embrasure de la porte.
Mais son regard n'a pas croisé le mien. C'est donc qu'elle refuse de me regarder, elle évite la confrontation.
— ...la Parole de Dieu dit aussi que tu es une pierre précieuse à Son image, que tu as de la valeur, que tu es une merveille des Cieux. Ne pense pas que Dieu ne pardonne pas Esther... Il voit ta peine, Il t'a même déjà pardonné... Seulement, c'est toi qui ne te pardonne pas.
— Pourquoi te lamenter et t'apitoyer sur ton sort si Celui à qui tu demandes pardon t'as déjà pardonné ? Mh ? La Parole de Dieu dit aussi que le chrétien doit être dans la joie. En tout temps. Quelque soit les circonstances.
Je fais un pas vers elle, puis deux, avant de m'accroupir face à elle et saisir son petit visage dans mes mains.
— Alors ouais, c'est difficile... Mais Dieu pardonne Bethany. Dieu est lent à la colère. Et de plus, Il te connaît... Il sait très bien ce que le sexe représente pour toi, Il le sait. Et au lieu de te juger, Il t'a lavé.
Elle secoue négativement la tête.
Bethany - Tu ne comprends pas... Le sexe, c'est ma faiblesse. D'accord ? Tout ce qui est cunnilingus, doigté, coups de reins, position, fellation... C'est ma spécialité, et ma faiblesse. J'ai dû prendre des années pour me séparer de ce péché quand j'ai rencontré Jésus. Parfois ça allait, mais je rechutais toujours. D'abord par des pensées... puis dans le lit de mes flirts.
Bethany - Je suis tellement sensible à ce péché que si je couche, je te l'assure Kelvyn, je ne m'arrêterai pas de sitôt. Le problème c'est que j'aime ça, j'aime ça et je déteste ça par la même occasion. Dans quelques heures, tu verras, j'aurai envie de toi comme si tu étais ma drogue. Je ne penserai qu'à toi et toutes les dingueries que tu pourrais me faire dans toutes les positions possibles. Et quand j'atteins ce stade là, je n'arrive plus à contrôler mes pensées et mes actes.
Bethany - Je suis pas nympho, je suis dépendante du sexe. Et c'est bien ça le problème. J'ai l'impression d'être une toxico qui a repris sa dose après six longs mois à s'abstenir. Quand j'étais mariée je pouvais passer une journée entière à coucher avec Daniel... mais pour le coup ce n'était pas un péché. Et moi Kelvyn, je ne veux pas pécher.
- Alors tu ne pêcheras pas. J'ai envie de recommencer... ouais, mais je vais penser à toi avant tout. À partir de maintenant, je suis le dealer et le fournisseur. Si le fournisseur ne donne pas la drogue, le dealer ne peut rien vendre, alors le drogué ne peut pas se droguer... On est d'accord ?
- Alors on va limiter tout ça. Pas plus de deux fois par semaine.
Elle écarquille les yeux.
Bethany - Tant que ça ?!- Punaise... Désolée. Ça me convient.
- Bon, trois à quatre fois... On va baisser progressivement et tu verras, ça va s'arranger. Et à côté tu vas bien te concentrer sur la prière parce que j'aurai beau t'aider, le salut est individuel. La prière peut tout alors si tu veux y arriver tu devras prier. D'ici un ou deux mois... tout ira bien. Je te l'assure.
Elle souffle longuement puis ferme les yeux.
Bethany - ...J'ai envie de-
— Je sais. Mais non. Tu vas déjeuner, on va déposer les gosses à l'école et ce soir... j't'emmène manger. Ça va te vider la tête. On déposera les mômes chez tes parents et on ira au restau'. Okay ?
Elle acquiesce d'un hochement de tête.
J'embrasse son front puis ses lèvres inactives.
— Faut que tu me dises à chaque fois que t'as envie quelque chose, à chaque fois que tu penses à quelque chose. Si je réponds pas à tes appels t'envois un message, et je saurai. D'accord ?
Bethany - Okay. Bah là, tout de suite, je veux que tu me doigtes avec un cunni.
Je souris au coin en me relevant, avant de lui tendre ma main.
— Rêve toujours. Allez, on y va.
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B E T H A N Y
Je clôture ma prière d'un «Amen» puis passe ma chevelure derrière mon épaule.
Je remercierai jamais assez Kelvyn pour tout à l'heure... C'est un homme en or.
Vraiment.
J'espère tout simplement que ma relation avec Dieu ne sera troublée... Ça, ça risque de vraiment m'anéantir. Mais la Bible dit que nous devons être joyeux quoiqu'il arrive.
Alors je vais l'être.
Je vais profiter de ma journée, sourire, m'amuser... Et me relever.
Je me suis parfumée puis j'ai rajouté une couche de gloss sur mes lèvres, avant de me regarder à travers le miroir.
— Tu es le choix de Dieu. Les erreurs, ça arrive. Mais l'enfant de Dieu se relève et se fortifie. L'enfant de Dieu ne tremble point devant le péché, il l'affronte comme David a affronté Goliath. Il éradique le péché à sa racine même, et il poursuit sa course chrétienne. Je me dois de montrer le caractère de Christ... Et Christ a vaincu le péché. La Bible dit que Dieu nous donne la grâce de piétiner le serpent et les scorpions, alors nao niata bango na ndengue moko, bao souffrir. (Alors je vais les piétiner d'une manière, ils vont souffrir).
— Je monte de gloire en gloire dans le Nom de Jésus Christ, Amen.
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Je souris après avoir effectué notre fameux check.
Luckaël - Tu dates de baisé quand même. Depuis qu't'es plus là Hannah se la pète de ouf. Faut quelqu'un pour la remettre à sa place.
Je ris.
— À leur visage, je vois ça.
Je jète un coup d'œil à mon téléphone en montant dans l'ascenseur une fois les portes ouvertes, Luck' me précédant.
— Il parait qu'il y'aura des stagiaires cette année ?
Luckaël - Ouais. Des stagiaires de terminale pour leur... J'ai pas capté. Mais c'que j'ai compris c'est que l'université qu'ils ont demandé est assez spécial et qu'ils doivent faire un dossier à base d'un rapport de stage, et le leur envoyer. Sept ont postulé ici en ton absence.
J'appuie sur le bouton de notre étage pendant qu'il parle.
— Qu'est-ce que le boss en dit ?
Luckaël - Quatre d'entre eux ont l'air très motivé. Un certain Melchior, beau renoi d'ailleurs, un rebeu mais qui ressemble particulièrement à un blanc, Ryan. Et deux renois, Hawaa et Aby.
Je souris discrètement.
— Première année de stagiaire avec autant de mixité... Aucun européen de ce que j'ai compris.
Luckaël - Aucun. Ça m'plait de ouf.
— Et qui sont les avocats sélectionnés pour s'occuper d'eux ?
Luckaël - Moi, bien entendu, Hannah, Brandon, et toi... Les meilleurs quoi.
Je ris.
Luckaël - J'ai pris le gadjo renoi là, Melchior. Il me ressemble de ce que j'ai vu de lui... Pour le reste, t'as encore l'embarras du choix.
— Mais je les ai jamais vu.
Luckaël - T'en auras l'occasion aujourd'hui.
J'ai senti l'ascenseur s'arrêter, alors je me suis tournée vers les portes. Attendant qu'elles s'ouvrent.
Une fois ouverte, le boss et un groupe de jeune se trouvaient juste devant l'ascenseur. Ils avaient l'air de nous attendre.
Boss - Tiens ! En parlant du loup !
Je souris, nerveusement, puis descends de l'ascenseur d'un pas lent.
— Bonjour les jeunes... Bonjour boss.
Boss - Madame Pierce-
— Mademoiselle Kimeso*, je pense que depuis le temps, vous avez pu le retenir.
Renoie - Aoutch.
Rebeu - Ta gueule Aby.
"Aby" - *chuchote* Tala yo, attends seulement. Nao niata yo kingo ya mundibu, o'o sentir ngai. (Je vais écraser ton cou d'arabe tu vas me sentir).
Une congolaise... J'aime bien.
Le boss ravale sa salive.
Boss - Mademoiselle Kimeso, dans mon bureau. Tout de suite.
Je m'exécute après avoir salué le groupe de jeune une dernière fois.
Je devais m'y attendre. Je suis pas retournée au taf hier après-midi, et le boss m'avait mis en garde.
Je me suis permise de m'assoir sur la chaise, en attendant qu'il me rejoigne.
Ce qu'il n'a visiblement pas tardé à faire.
Il s'assied sur son siège, prêt à me sermonner.
Boss - Où étiez-vous hier après-midi ?
— Au commissariat.
Boss - Je ne vous ai pas placé sur une affaire.
— Parce que je n'en ai pas besoin, monsieur. Je m'estime assez douée et professionnelle pour trouver mes clients de moi-même ou alors les laisser venir à moi. Encore une fois, je vous le répète : je suis avocate, et non avocate d'office.
Sa mâchoire se contracte.
Boss - Mais vous bossez pour moi, alors c'que j'vous dis de faire. Vous le faites.
— En effet, je travaille pour vous. À la différence d'être votre soumise, votre servante, je suis votre employée. Alors non, je ne fais tout ce que vous voulez. En m'employant vous m'avez demandé de signer un dossier que j'ai toujours en tête, ce qui n'est pas votre cas visiblement. L'article 12.1 de ce dossier disait que je devais avant tout fournir mon travail avec ambition et rigueur, dans le respect de mon prochain. Suis-je ambitieuse ? Oui. Suis-je rigoureuse ? Oui aussi. Est-ce que je vous respecte ? Oui, encore. Alors où est le mal, monsieur ?
— Je me permets de vous reprocher d'oublier le contract que vous avez vous-même écrit. Moi, je m'en souviens parfaitement. Et depuis que je travaille ici je n'ai enfreint aucune de ces conditions.
— Hier, je travaillais avec mon client qui m'expliquait en détail les raisons de sa présence en détention provisoire, dans l'attente de son procès. C'est un homme Noir qui a été piégé injustement et qui risque d'être condamné à cause de ses antécédents et pas à cause de ce que la Justice lui reproche actuellement. Voici le document qui justifie que dès lors, je suis son avocate.
J'ai sorti le document de ma pochette pour le poser sur la table, et le glisser du bout du doigt jusque sous son nez.
Il le lit très rapidement, puis relève les yeux vers moi.
Boss - ...vous pouvez disposer.
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Je m'assieds sur la chaise de mon bureau.
Luckaël - T'as pris du temps là-bas hein. Hannah en a profité pour prendre le seul qui pourrait être un potentiel européen, Ryan. Il ne reste plus qu'Hawaa et-
— Je vais prendre Aby.
Luckaël - Oh ?
Je souris.
— Je ne l'ai entendu prononcer que quelques mots pourtant... Elle a l'air pleine de potentiel, elle a l'air intelligente et de savoir ce qu'elle veut. Et de plus, elle est congolaise. On pourra bien critiquer Hannah en lingala là, ce sera tokoooss !
Il rit.
Luckaël - C'est vrai qu'elle a l'air d'avoir du potentiel...
— On verra hein. Ça me ferait plaisir de lui montrer l'art du métier. Elle m'accompagnera partout.
Il acquiesce en se levant.
Luckaël - C'est la pause déjeuner. Va la voir, remplis son papier et elle sera officiellement ta stagiaire.
Je me suis relevée, avant de le précéder jusqu'à ce qui nous sert de réfectoire.
Les stagiaires étaient assis entre eux, à rire. Tandis qu'Aby les observait simplement, fin sourire aux lèvres.
J'arrive à leur niveau d'un pas assez assuré, et je me lance.
— Aby ?
Elle lève les yeux vers moi.
Aby - Oui Maître-
Ryan - C'pas une prof imbécile.
Aby - C'est comme ça qu'on appelle les magistrats, au cas où tu ne le savais pas.
Je souris.
— Maître Kimeso. Veux-tu bien me suivre s'il te plaît ?
Elle acquiesce puis se lève pour me rejoindre ensuite en dehors de la cafétéria.
Elle avait l'air stressée, mais sûre d'elle à la fois.
Je l'aime bien cette nana.
Très jolie d'ailleurs. Une belle pépé noire, bien collée. Un petit makeup simple et joli, une tenue convenable. Je kiffe.
(Oui je me cheb. 😝)
— J'aimerai que tu sois ma stagiaire.
Aby - Vraiment ?
— Oui. *rire* Tu m'as l'air très talentueuse, et j'aimerai beaucoup t'apprendre à utiliser tes talents pour t'aider dans ce métier, si jamais tu suis ces voies.
Elle hoche la tête.
Aby - Merci beaucoup, Maître Kimeso. Je dois donc vous donner un document à signer.
— Oui. Tu me rejoindras tout à l'heure dans mon bureau, après la pause déjeuner.
Elle acquiesce.
Aby - À votre convenance.
Elle était sur le point de s'en aller, quand je l'ai de nouveau interpellé.
— Olabaka lingala ? (Tu parles lingala ?)
Aby - Mukie kaka. (Un peu seulement)
Mon sourire s'élargit.
— Mh. Nao zela yo hein. À tout à l'heure. (Je t'attends)
Elle s'en va pour de bon.
De belles fesses en plus.
Siaaaa ! Kozala congolais elengi. *😌*
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Bethany K