ยซStart all over againยป.

Por Preety__

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En effet, oรน que l'on aille, quoique l'on fasse ; le passรฉ finit toujours par nous rattraper. Mรกs

umue.
babidi.
isatu.
binayi.
itanu.
isambombo.
bantu.
mutekete.
muanda mukulu.
tshitema.
dikumi.
dikumi ne umue.
dikumi ne babidi.
dikumi ne isatu.
dikumi ne binayi.
dikumi ne itanu.
dikumi ne isambombo.
dikumi ne muteke.
dikumi ne muanda mukulu.
dikumi ne tshitema.
makumi abidi.
makumi abidi ne umue.
makumi abidi ne abidi.
makumi abidi ne binayi.
makumi abidi ne itanu.
makumi abidi ne isambombo.
makumi abidi ne mutekete.
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makumi asatu.
makumi asatu ne umue.
makumi asatu ne abidi.
makumi asatu ne asatu.
makumi asatu ne binayi.
makumi asatu ne itanu.
makumi asatu ne isambombo.
makumi asatu ne mutekete.
makumi asatu ne muanda mukulu.
makumi asatu ne tshitema.
makumi anayi.
makumi anayi ne umue.
makumi anayi ne abidi.
talk.
makumi anayi ne asatu.
makumi anayi ne binayi.
makumi anayi ne itanu.
makumi anayi ne isambombo.
makumi anayi ne mutekete

makumi abidi ne isatu.

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Por Preety__

@Preety__🃏

23

«Baise-moi.»
__


























B E T H A N Y






















Je remercie le gardien après qu'il soit entré dans la pièce avec Néhémie.

Ce dernier a posé son regard sur moi, puis a soupiré,

avant de prendre place sur la chaise face à moi.

Il avait la tête baissée et jouait nerveusement avec ses pouces. Ses yeux fuyaient mon regard.

Il doit se sentir... Je n'en sais rien en fait.

J'ignore complètement comment il se sent.

Je me contente de soupirer longuement, avant de délicatement poser ma main sur les siennes.

À ce contact, ses pouces ont aussitôt cessé de jouer ensemble.

— ...regarde-moi Néhémie.

Il contracte sa mâchoire, puis relève lentement ses yeux vers les miens.

Wow.

Papa ne l'a pas loupé.

Sa lèvre inférieure est gonflée et coupée, son œil est enflé et encore rouge, et il a un point de suture au niveau du sourcil.

Mise à part ça, plusieurs bleus colorent son visage au teint ébène et uniforme.

Je dépose ma seconde main sur la sienne, avant d'esquisser un léger sourire.

Néhémie - ...je suis-

— Je te soutiens.

Son regard a changé.

Comme s'il était surpris, et soulagé à la fois.

Mais malgré tout, il doutait. Je le vois. Il y'a une part de lui qui n'arrive pas à croire en ce que je lui dis.

Alors, j'ai répété.

— Je te soutiens Néhémie... S'ils décident de te poursuivre en justice, je serai ton avocate. La famille avant tout, tu te souviens ?

Il hoche la tête, difficilement.

Je dépose ma main sur sa joue avec douceur, et ses paupières se ferment à ce contact...

On est resté silencieux un moment, dans cette position.

J'observais son visage dans les moindres détails. Je cherchais à mémoriser le mieux possible les traits de son visage. Et à travers chacun de ces traits, un souvenir de notre enfance ensemble me revenait.

Chaque trait représentait un souvenir.

Je me souviens du jour où on était ensemble à l'école polyvalente.

La terreur de sa maternelle s'amusait à s'en prendre à lui et à lui voler son gouter.

Un jour, j'ai décidé de rester dans les parages. Ce jour-là Néhémie avait refusé de donner son gouter à cette brute, alors l'enfant a violemment poussé Néhémie au sol et il s'est cogné la tête contre le béton.

De là, je suis sortie de ma cachette, et je me suis battue contre lui.

Il était grand pour un maternel. Grand et fort. Mais je me suis battue. C'était ma première bagarre, et j'avais peur.

J'avais perdu surtout.

Mais au moins, je l'ai empêché de davantage faire du mal à mon frère. J'ai protégé Néhémie quitte à me casser le bras. Et ça, c'est tout ce qui m'importait.

Sa main s'est posé sur la mienne alors que ses poignets étaient menottés.

— ...tu veux bien m'expliquer ce qu'il s'est passé ?

Il soupire, puis rouvre les yeux.

Il a l'air fatigué et vidé de toutes émotions...

Néhémie - On t'a pas dit ?

— On ne m'a pas expliqué le contexte. Alors vas-y, dis-moi tout.

Il souffle de nouveau.

Néhémie - ...on m'a piégé. J'ai suivi les conseils de l'ancien, j'me suis séparé de ces mauvaises fréquentations surtout après qu'ils aient mentionné ton prénom, tes formes et leur désirs de te ken. En voyant que je prenais de la distance, ils ont commencé à insister et à revenir dans ma vie par la force.

Néhémie - Je les voyais devant mon bâtiment de taf, parfois je croisais Mathias dans le coin de rue quand je sortais de la maison le matin. J'étais surveillé. Vraiment. Puis un jour, j'avais fini le taf, j'suis allé récupérer mon sac où il y'a mes affaires de sport parce qu'habituellement, le vendredi après le taf je passe à la salle.

Néhémie - J'ai donc récupéré mon sac de sport, et j'suis sorti du taf. J'ai marché jusque ma voiture qui était garée un peu plus loin. Et au moment où j'allais y monter, trois keufs sont sortis de leur voiture et m'ont interpellé. J'ai coopéré. J'ai fait tout ce qu'il voulait que je fasse, quitte à faire le con devant eux. Mais on dirait qu'ils savaient déjà pourquoi ils étaient là, dans quels buts.

Néhémie - D'habitude les keufs posent quelques questions, ils te fouillent puis là ils prennent ton sac et tout. Ce jour-là y'avait aucune question. Ils ont pris mon sac, l'ont ouvert et se sont checké après être tombés sur 6 grammes de cocaïne. J'comprenais pas ce que ça foutait là. Je leur ai dit que ce sac n'était pas à moi. Mais ils se sont contenté de m'embarquer en me cassant le poignet droit par la même occasion.

D'où ce bandage. D'accord...

Néhémie - Ils ont pas cherché à me faire un interrogatoire ou quoi que ce soit, au trou direct. Et c'est là que j'ai compris : on m'a piégé. J'te le jure Esther. La drogue et moi c'est fini depuis le jour où je t'avais fait cette promesse... Ces mecs savent que je sais qu'ils vendent du sale, ils veulent juste me faire tomber pour que je garde le silence ou alors pour me tuer plus facilement une fois que je serai en zonz. J'te promets que ce sac n'était pas le mien. J'ai plus rien. J'achète plus rien. Je vends plus rien. Il faut- Il faut que tu me crois Esther...

— Je te crois... Je te crois.

Je souris légèrement.

— Tu as pu voir les numéros ou les noms de ces policiers ?

Néhémie - Même pas. J'ai pas eu le temps.

J'acquiesce.

— Je vais mener mon enquête de mon côté alors. Daiana va m'aider à trouver ces flics visiblement corrompus, et tu verras que tu sortiras de ce trou aussi vite que t'y es rentré. Je te demande seulement d'être patient, sage, et fort. D'accord Néhémie ? Je crois en toi. Je vais te sortir de là. Mais n'aggrave pas ton cas s'il te plaît. Il suffit d'un faux pas et on t'enferme pour dix ans à cause de tes antécédents et ta couleur de peau. Alors sois patient, sage et fort. Mentalement.

— Je vais te sortir de là bébé, je te le promets...

Il hoche la tête.

Je me suis levée puis j'ai contourné la table, avant de prendre sa tête entre mes mains et la coller contre ma poitrine.

Malgré ses poignets enchaînés, il a réussi à me serrer contre lui.

Je susurre à son oreille.

— Je t'avais fait la promesse de toujours te protéger. Alors c'est ce que je vais faire.

J'embrasse longuement son front, avant de me redresser et passer mon sac par dessus mon épaule.

— Je vais devoir aller récupérer les petits. Prends soin de toi Néhémie. Et sois fort. Je viendrai te voir chaque semaine avec une gamelle pour que tu manges bien.

Il acquiesce en souriant.

Néhémie - Merci... À la semaine prochaine. Et passe le bonjour à Shiloh et 'man de ma part s'te plaît.

Je hoche la tête puis je retire une petite poussière de sa barbe.

Je le salue une dernière fois et sors ensuite de la pièce.

Je suis tombée nez à nez sur l'agent Kigali. Ce dernier m'a regardé de haut en bas, puis a tendu son bras. M'invitant donc à la devancer.

Ce que j'ai fait.

__

— Keenan, à la douche s'il te plaît.

Keenan - Mais mamaaaan !

J'arque un sourcil.

— Maman quoi ? Va te doucher !

Il râle en se dirigeant donc vers le couloir menant à la douche.

— Mais fioooon ! Ta' matoyi. (Regarde ses oreilles)

J'ai rejoins Keely dans le salon avec le yaourt et la cuillère que je venais de récupérer dans mon sac, puis je l'ai posé sur mes cuisses.

J'ai profité du fait qu'elle avait déjà un bavoir autour du cou pour simplement bénir ce yaourt et me mettre à lui faire manger.

Elle avait tendance à bouger sa tête dans tous les côtés, à s'agiter ou même à refuser d'ouvrir la bouche, mais elle mangeait quand même.

Elle a pas le choix aussi. On est où là ?

J'ai donc continué de la faire manger en me concentrant sur les images et les sons que la télé propageait.

Les informations de 20 heures. Je détestais ça quand j'étais plus jeune mdr.

J'écoutais brièvement ce qu'il me disait, préoccupée par votre copine qui s'amuse à se pencher en arrière.

Keely me prenait tellement d'attention que j'ai failli manquer la phrase la plus importante des infos de ce soir, je crois.

Un détenu s'était évadé de prison provisoire.

J'ai déposé mon regard sur la télé après avoir convenablement redressé Keely.

Puis à la vue du visage et du nom de ce détenu sur l'écran de la télé,

mon sang n'a fait qu'un seul tour. Je me suis figée.

«Il s'agit du détenu Daniel Pierce, numéro 1770, originaire de la Jamaïque. Il serait accusé de viol et de violence sur sa femme et son fils. Ce matin, à l'aube, nous ignorons toujours comment, il s'est évadé de sa cellule. Il est actuellement en liberté. Protégez-vous, cet homme pourrait être dangereux et vouloir porter préjudice à quiconque se mettrait sur son chemin».

J'ai bloqué sur trois choses : son nom, son visage, et le fait qu'il se soit évadé.

J'ai aussitôt posé le yaourt pour récupérer mon téléphone dans le but d'appeler Kelvyn, quand j'ai vu que ce dernier m'appelait déjà.

J'ai donc répondu à l'appel, quelque peu troublée.

Kelvyn - T'as répondu vite. J'en conclus que tu sais...

- ...il s'est évadé.

Kelvyn - Il vous fera rien Bethany. J'suis là dans vingt minutes. En attendant reste bien avec les mômes, ferme tout à clés : portes, fenêtres et j'en passe. J'fais le plus vite possible.

- Et Ethan ?

Kelvyn - Ça te dérange si-

- Non. Je t'attends.

Il acquiesce, puis me salue avant de mettre fin à l'appel.

J'ai longuement soupiré en rangeant mon téléphone.

Il était simplement enfermé en l'attente de son procès, alors qu'est-ce qu'il fera s'il va en prison...

Et s'il n'y va pas ?-

J'ai été interrompu par Keenan qui revenait dans le salon avec une serviette autour du corps.

— Oui bébé ?

Keenan - Je trouve pas la crème.

— Pas grave. Il commence à faire chaud en plus. Prends tes habits et viens t'habiller ici.

Keenan - Mais vous allez me voir nu-

— Fais ce que je te dis Keenan.

Il roule des yeux en retournant dans sa chambre.

— Et évite de rouler des yeux aussi. Gringalet va.

__

J'ai fermé la porte derrière eux après les avoir laissés entrer.

J'ai indiqué à Ethan que Keenan l'attendait dans le salon, puis je me suis faufilée dans les bras de Kelvyn après qu'il eut ouvert ceux-ci.

Kelvyn - Ton coeur bat vite. Détends-toi.

— Comment tu veux que je me détende toi aussi ? Daniel est sorti. Il est sûrement de retour. J'ai la chance qu'il ne sache pas où j'habite mais ça ce n'est qu'une question de temps. Il va bientôt nous retrouver... Et les enfants-

Kelvyn - Tais-toi. Au Nom tu dis des bêtises toi. Arrête de t'inquiéter pour rien. Tant que je serai là il ne fera rien.

— Tu ne peux pas être partout au même endroit.

Kelvyn - J'vais te péter le cul Bethany. Continue.

Je souris puis m'écarte un peu de lui, afin de fermer la porte à double tour et mettre les chaînes.

Deux chaînes. Faut pas croire hein.

J'ai senti la main de Kelvyn claquer mon postérieur.

Kelvyn - En plus tu mets des leggings comme aç et t'as cru que j'allais pas toucher ça. Tu me provoques hein.

— Ptdr. Donc comme j'ai mis un legging je te provoque ? Sachant que quand je l'ai enfilé je savais même pas que t'arrivais ?

Kelvyn - Qui me dit que tu l'as enfilé justement quand tu as su que j'arrivais ? T'aurais pu l'enlever.

— Tu te plains pourtant t'as l'air de bien te rincer l'œil depuis t'à'l'heure hein.

Il émet un bruit de bouche en souriant. Bruit de bouche que je lui ai rendu en rejoignant le salon.

J'ai proposé aux garçons de commander des pizzas et ils étaient pour. Alors j'ai commandé quatre pizzas.

Une pour les petits, une pour moi, une pour Kelvyn et une qu'on partagerait tous ensemble.

Pour faire passer le temps je nous ai mis le film Black Panther qu'on a regardé jusqu'à ce que le livreur arrive.

Kelvyn est parti l'accueillir puis est revenu avec nos pizzas. On s'est lavé les mains puis installé devant la télé.

Je mangeais ma pizza en faisant manger son dîner à Keely par la même occasion, qui réclamait uniquement de manger la pizza avec nous.

Pire qu'une lokoso celle-là.

Progressivement, l'heure est passée. On a dû coucher les petits avant de nous-mêmes nous installer dans le lit.

Je l'ai rejoins après avoir vérifié que tout était bien fermé, vêtue d'un simple t-shirt long. Tanga noir en dessous.

Je me suis installée sous le drap avant de poser ma tête sur son torse. Il était prêt à s'endormir quand il s'est brusquement redressé, alors j'ai froncé les sourcils.

— Quoi ?

Kelvyn - T'as oublié de prier.

— Ah oui c'est vrai.

Je me redresse sur les fesses, je saisis ses mains puis murmure une petite prière.

Je me rallonge ensuite sur le lit, une jambe sur la sienne, instinctivement.

Sa grosse main s'est posé sur une de mes fesses tandis qu'il manipulait son téléphone de l'autre.

— Je crois bien que c'est ta première nuit ici.

Kelvyn - Deuxième. La dernière fois je m'étais endormi sur le canapé.

— Ah oui ! Je m'en souviens ! T'étais tellement défoncé que t'avais même pas remarqué que tu dormais sur Keely. Imbécile con.

Kelvyn - Ta gueule toi. Tu t'es endormie au McDo frère.

— Ils prenaient trop de temps faut me laisser pardon. Il était minuit, j'étais épuisée, t'as cru que j'allais rester éveillée peut-être ?

Kelvyn - *claque sa fesse* Alors tu te la fermes.

— Je vais te gifler hein.

Kelvyn - Ose.

J'arque un sourcil puis me redresse sur les fesses. Je me tourne vers lui pour ensuite croiser son regard.

— Tu me tentes ?

Kelvyn - Ose frère. On verra qui est qui.

Je mets ma main en évidence, prête à le gifler, mais sa main s'enroule aussitôt autour de mon poignet.

Je suis donc rapidement montée sur lui, mes jambes de part et d'autre de sa taille, avant de le gifler avec mon autre main.

Il a été surpris un court instant, et à la seconde suivante son regard s'était assombri.

En un clignement de cil je m'étais retrouvée sous son corps, mes poignets au-dessus de ma tête, maintenus par sa main autour d'eux.

Kelvyn - J'vais-te-ni-quer.

De sa seconde main, il s'est mis à me faire des chatouilles qui ont aussitôt engendré un fou rire de ma part.

Je me tortillais dans tous les sens, lui suppliant d'arrêter, mais il continuait.

Kelvyn - Dis pardon.

— Ça n'va pas non ? *fou rire*

Il tchipe.

Kelvyn - Dis pardon !

Je ris davantage alors que sa main glisse à mon ventre pour poursuivre ses chatouilles.

— Ça ne va pas non ? N'importe quoi !

Il saisit brutalement mon cou, cessant aussitôt toutes chatouilles.

Je soupire longuement histoire de reprendre mon souffle en gardant ce sourire scotché à mes lèvres.

Il me regardait dans les yeux, sa main autour de mon cou et la seconde autour de mes poignets, au-dessus de ma tête.

Un silence régnait dans la chambre. Un silence simple, ni pesant, ni désagréable. Un silence simple auquel nous ne prêtions pas d'attention, trop préoccupé par le visage de l'autre qui s'offrait à nous.

Ça fait un moment que je le connais et je n'ai jamais eu l'occasion de le regarder... d'aussi près.

Genre, vraiment près.

Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien. Je pouvais même sentir son souffle se mélanger au mien.

Je le regardais avec attention, dans les moindres détails.

Ses contours qui éveillent son visage, son front, son nez, ses joues, ses lèvres roses et pulpeuses, le peu de son torse que j'avais dans mon champ de vision, son teint uniforme et éclatant, et pour finir,

ses yeux.

Ses longs cils et la couleur de ses pupilles.

Je m'étais perdue dans son regard qui a de nouveau causé cette sensation d'être un livre ouvert face à lui, un océan déjà exploré qu'il connaissait par cœur à présent.

J'avais l'impression d'être nue.

Mais... étrangement, ce n'était pas la même impression que d'habitude. C'était une impression plutôt différente.

Une impression différente et qui ne faisait que s'accentuer par ce contact visuel qu'aucun de nous n'avait ni l'envie ni la force de rompre.

J'ai soudain eu l'impression que la température de la chambre augmentait, alors progressivement, notre eyes contact prenait une autre tournure.

Une tournure aguicheuse... voire, sexuelle.

Rien que son regard engendrait en moi des papillons dans mon ventre, qui se sont ensuite mobilisés au niveau de mon bas ventre.

Là, tout de suite, j'ai envie de lui.

C'est mal, j'en ai bien conscience. Mais j'ai envie de lui et je veux le sentir en moi.

Je me suis mordue la lèvre en me tortillant légèrement sous son corps, cherchant à être un peu plus à l'aise.

Il s'est lui aussi mordue la lèvre, ressentant sûrement cette même tension assez palpable et charnelle qui avait pris place entre nous.

Puis délicatement, il joint ses lèvres aux miennes.

Il a dû lâcher mes poignets pour avoir un meilleur appuie au-dessus de moi, j'en ai alors profité pour glissé mes mains à ses flancs nus,

en répondant au baiser.

Un baiser simple et doux au départ.

Au départ...

Il a progressivement pris une tournure plus fougueuse par sa langue qui a trouvé l'accès à la mienne, ses mains qui se faisaient de plus en plus baladeuses et imposantes sur mon corps, et par nos respirations qui commençaient à s'accélérer.

Je sentais un mélange de papillon et désir charnel qui se formait dans mon ventre. Une sensation que je n'ai pas ressenti depuis un certain temps déjà.

Ses mains caressaient ma poitrine et mes cuisses en passant par mon ventre et ma taille, alors que ses lèvres se mouvaient à présent dans le creux de mon cou.

Chose auquel je prenais particulièrement plaisir.

Par mes caresses et ma respiration qui ne cessaient de s'accélérer, je lui faisais clairement comprendre que j'en voulais plus.

Que je veux plus. Maintenant.

Et lui aussi visiblement, vu la bosse qui commençait à se former contre moi.

Le contact de sa langue sur ma peau était d'une sensation drôlement agréable, d'autant plus quand j'ai senti un coup de bassin venant de lui, frottant son érection naissante contre moi.

J'ai senti ses lèvres et sa langue contre ma peau descendre à la naissance de ma poitrine, et j'ai incliné ma tête à l'arrière pour lui offrir un total accès celle-ci.

Je sentais déjà mes pointes faire leur entrée à la sensation que ses baisers et caresses procuraient en moi.

Impatiente, j'ai décidé de moi-même glisser une main vers son short de nuit.

Puis au moment où ma main allait enfin s'enfoncer dans son short, les souvenirs de ma nuit avec Daniel ont brutalement refait surface,

me figeant par la même occasion.

D'une part, j'avais peur. Peur de revivre la même chose. Peur de me confronter une nouvelle fois au regard d'un homme qui ne désir que des rapports sexuels avec moi, que je le consente ou pas.

Peur de croiser ce regard d'un homme qui ne me voit que comme un objet sexuel créée pour satisfaire les hommes.

Pour la première fois, tout simplement : j'avais peur de lui.

Kelvyn a sûrement dû le sentir puisque ses baisers et caresses ont brutalement pris fin.

Il a compris.

Son regard s'ancre délicatement dans le mien, puis d'un mouvement tendre, il caresse ma joue du bout des doigts.

Kelvyn - Je ne suis pas Daniel, Bethany. J'suis pas ton ex-mari. J'suis Kelvyn.

Je me mords la lèvre en croisant son regard.

Kelvyn - ...tu m'fais confiance ?

Je hoche la tête, quelque peu hésitante.

— ...vas-y.

Ses baisers ont donc repris, mais cette fois-ci, ils étaient beaucoup plus entreprenant.

J'ai senti l'une de ses mains se diriger dangereusement vers mon entrejambe.

Ses lèvres et sa langue étaient en contact avec la peau de mon cou tandis que ses doigts s'introduisaient lentement et subtilement dans ma culotte.

J'ai frémi quand j'ai senti l'un de ses doigts me caresser.

Je pose mes mains sur son dos en écartant les cuisses, par réflexe.

Par conséquent, il s'est mis à me stimuler en me caressant de temps à autre, sans jamais me pénétrer, prenant un malin plaisir à voir que ça causait en moi une certaine frustration.

Puis, sans que je m'y attende, deux de ses doigts se sont introduit en moi.

Ils se sont mis à faire des vas et viens en moi rapides, agiles et subtiles, comme s'ils savaient ce qu'ils avaient à faire pour complètement me satisfaire.

Ses doigts jouaient en moi comme s'ils connaissaient déjà chaque recoin de mon petit paradis.

J'avais cet afflux de sensation qui rendait l'acte d'autant plus plaisant, accompagné par ses baisers au creux de mon cou et mes gémissements qui se faisaient de plus en plus bruyants.

J'ai perdu tout contrôle quand son pouce est entré en contact avec mon clitoris.

Je gémissais à pleine haleine en lui demandant de faire plus vite, plus profond. Mes hanches ondulaient au rythme de ses vas et viens en moi alors que mes cuisses se refermaient autour de son avant-bras.

J'ai voulu glisser une main à son entrejambe pour que ce plaisir puisse être partagé, mais j'ai été punie par subite accélération qui a causé la libération de mon esprit sexuel.

C'est comme si le mur qui enfermait mon esprit sexuel venait tout juste de s'effondrer.

À l'instant, on venait de me perdre.

Je gémissais son prénom au creux de son oreille sans aucune retenue, alors que son pouce ne cessait d'accélérer sur mon clitoris, et ses doigts en moi.

J'en pouvais plus.

J'ai incliné ma tête à l'arrière en cambrant mon dos. Et alors que sa langue était dans mon cou, en l'espace d'un gémissements, elle s'était retrouvée entre mes cuisses, contre mon petit jardin.

Comme un petit gourmets, il a débuté sa dégustation par de petits coups de langue bien placés, puis par des baisers qui ne faisaient qu'accentuer mes gémissements, avant d'entièrement s'accaparer mon entrejambe.

Sa langue contre mon clitoris provoquait en moi des réactions pas possible. Je gémissais à pleine bouche, désirant plus de lui, alors que mes mains passaient sur sa tête pour accompagner ses baisers.

Jamais personne ne s'était accaparé mon endroit paradisiaque comme il est en train de le faire.

Jamais personne n'avait provoqué une telle mouille carrément semblable aux chutes du Niagara.

Je lui suppliais d'accélérer, je lui suppliais de faire plus.

Alors quand il a combiné ses doigts et sa langue, j'ai perdu toute notion.

Mon dos se cambrait, mes hanches ondulaient au rythme de sa langue et ses doigts, mes doigts caressaient sa tête, et mes cuisses s'écartaient un maximum pour lui laisser un total accès à moi.

— K- Kelvyn... J'y suis...

J'y étais, aux portes de l'orgasme. J'étais sur le point de laisser mon plaisir s'exprimer alors que ses doigts et sa langue provoquaient en moi des réactions que je n'ai pas ressenti depuis des lustres déjà.

C'était comme... une renaissance. Le plaisir avait l'air multiplié x1000 en raison de ma longue période d'abstention.

J'étais beaucoup plus sensible à chaque geste sexuel venant de lui.

Et ça, il le savait. S'il continuait comme ça, à la seconde suivante je lui explosais mon plaisir en pleine face, alors il s'est retiré. Tout fier de lui.

Je le regardais, d'un regard interrogateur, tandis qu'il retirait lentement ma culotte complètement mouillée.

Je me suis mordue la lèvre en passant outre le fait qu'il me privait d'un orgasme, rendant le prochain d'autant plus plaisant, puis j'ai posé une main sur la bosse à travers son short.

J'ai malaxé celle-ci un petit moment, avant de baisser son short en me mordant la lèvre.

Il a complètement retiré ce dernier, se retrouvant donc nu face à moi.

J'avais là un corps d'Apollon.

Je comprends désormais quand la Parole dit que l'Homme a été créé à l'image de Dieu.

Il se dressait là, face à moi, debout. Nu avec un putain de regard qui analysait chaque parcelle de mon corps, me désirant plus qu'autre chose.

Ses abdomens parfaitement bien dessinés, son torse ferme et puissant, ses épaules larges et développées, ses bras musclés, son sexe dressé face au mien et son putain de regard rempli de désir...

Le regarder ne faisait qu'accroître mon impatience. Je le veux en moi, maintenant.

Kelvyn - T'as des-

— Non.

Il murmure une injure.

Kelvyn - ...tu prendras la pilule, mh ?

J'acquiesce d'un hochement de tête.

Il s'est donc positionné au-dessus de moi, prenant appui sur mes hanches, son sexe à l'entrée du mien.

Je le regardais en me mordant la lèvre, chose qui veut tout dire.

J'ai senti son engin s'amuser à caresser mon clitoris et le reste de mon entrejambe sans jamais me pénétrer, jouant avec ma nervosité.

Par réflexe, j'ai légèrement relevé le bassin, l'invitant à entrer en moi,

et sans plus tarder, il s'est glissé en moi d'une telle brutalité que je n'ai pas pu m'empêcher de tirer sur les draps.

Mon dos s'est aussitôt cambré.

J'ai fermé les yeux, histoire de mieux ressentir cette sensation que je n'avais pas ressenti pendant si longtemps : le goût du sexe.

Cependant, je n'ai jamais eu droit à un organe tel que le sien.

Aussi gros, dur, et long. Il est épais et occupe toute la place en moi. Toute, voire trop.

Kelvyn - Ça va ?

Je me mords la lèvre en écartant mes cuisses,

avant de subitement rouvrir les yeux.

— Baise-moi.

__

Bethany K

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Cette histoire est TERMINร‰E et comprends un Tome II le tome I se dรฉroule en 3 partie (Commencement) -Premiรจre partie -Seconde partie -Troisiรจme pa...