Toute la nuit, le jeune violoniste apprend ses partitions de "Faded". La fatigue prend le dessus très vite, mais il tient le coup.
Soudain, il reçoit un message de Xiao.
"Hey, ça te dit de sortir, enfin, si t'es réveillé."
Il répond positivement à celui-ci et se re prépare, des cheveux aux chaussures.
Cette nuit là est douce.
Venti sort et commence à marcher, mais se rend compte qu'il ne sait pas où habite le danseur.
Il envoie donc un message à ce dernier, et entend une sonnerie de téléphone dans son dos.
Cette sonnerie n'est autre que celle de Xiao, déjà présent.
Venti : Salut ! J'étais en train d'apprendre la musique que ton prof m'a donné. Et toi, pourquoi tu dors pas ?
Xiao, un peu confus : J'ai des troubles du sommeil.
Le plus petit des deux avance en direction d'un petit parc de jeux pour enfants.
Venti : Alors, célèbre Adeptus Xiao, j'ai remarqué un truc !
Xiao : Oui, dis moi.
Venti : Tu n'aurais pas une phobie sociale ?
L'interrogé reste silencieux, puis commence à prendre la parole, avant de se la faire couper.
Venti : Désolée, si c'était impoli ! Mais ça me perturbe, quand tu es seul avec moi tu es plus détendu. Et j'ai imaginé..
Xiao, rougissant : Tu as raison, j'ai des problèmes avec cette société. Je ne me sens pas vraiment à l'aise quand je suis entouré. Mais toi tu es gentil et sans jugement, c'est différent.
Venti décide de s'asseoir en bas du toboggan froid. Il est réellement fasciné par son idole. Oui, on peut le dire, il l'admirait depuis ses débuts.
Concrètement, il n'aurait jamais pensé être là, à deux heures du matin, dehors avec lui.
Venti : Au fait, tu es inscrit à quel lycée ?
Xiao : Je suis scolarisé au lycée privé Lapis Ye, et toi ?
Venti : Je suis juste à côté, au Carmen Mont ! On pourrait se voir, un jour !
Ce dernier acquiesce, et propose une sortie au musée.
Xiao : Tu sais pourquoi mon nom de scène est Adeptus Xiao ?
Venti : Je sais pas, t'as inventé ?
Xiao : T'es bête. Quand on ira au musée, je te le dirais.
Venti, prenant une moue capricieuse : Pourquoi pas maintenant !
Xiao laisse paraître un tout petit plissage d'yeux, exprimant un genre de rire timide.