Sherlock Holmes III : The Mys...

By Dreamlifeix

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La suite des 2 tomes de Sherlock Holmes. Les personnages de l'œuvre originale d'Arthur Conan Doyle ne m'appar... More

× Avant Propos ×
× Synopsis ×
× Chapitre 1 ×
× Chapitre 2 ×
× Chapitre 3 ×
× Chapitre 4 ×
× Chapitre 5 ×
× Chapitre 6 ×
× Chapitre 7 ×

× Epilogue ×

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By Dreamlifeix

Festive day in London

Holmes et Aure se préparaient à retrouver les Watson en voiture. Le détective portait un costume trois pièces mais gardait son éternel foulard préféré. Il était sobrement beau comme à l'accoutumée, attirant ces dames, bien entendu qui ne le connaissaient pas. Une seule avait fait chavirer son cœur et aucune autre ne saurait le ramener dans son lit car il était toujours meurtri à l'intérieur. Quand bien même, Holmes s'était dit ne jamais recommencer à s'attacher.

Puis elle est arrivée, son trésor, sa lumière, sa deuxième lumière, sa fille. Et elle se trouvait là, près de lui, avec lui. En parlant de sa tendre fille, cette dernière s'admirait dans le miroir du salon. Ses yeux d'enfant rayonnaient, la cause était simple.

Le lendemain de son échange avec Watson, un colis mystérieux fut livré à son domicile. Holmes, curieux mais méfiant, avait fixé longuement le paquet parfaitement bien enveloppé. Sa fille, passablement curieuse, s'était approché aussi et l'avait questionné sur son état hypnotique.

-  Nous avons reçu cela tout à l'heure. Répondit-il sans le lâcher des yeux.

-  Eh bien qu'attendez-vous pour l'ouvrir, père ?

Il ne répondit pas mais lui tendit une petite enveloppe. Elle s'en empara et observa le blanc de l'enveloppe. Elle put lire : <<  Pour mademoiselle >>. Au dos figurait l'adresse du 221b Baker Street.

Son cœur s'accélèra soudainement, c'était la deuxième personne qui lui offrait un cadeau, s'il s'agissait de cela.

-  Qu'attends-tu ? Ouvre le !

Sans attendre, elle déchira avec vigueur l'enveloppe et lut mentalement le texte. Ses yeux s'illuminèrent et elle se jeta presque sur le paquet.

-  De qui cela peut-il venir ? S'étonna Holmes.

Elle l'ouvrit doucement après avoir libéré la boîte de son emballage. Quand ses yeux rencontrèrent de la couleur, elle porta automatiquement ses mains au tissu.

-  Cela vient de votre ami, monsieur Watson. Répondit-elle tout en sortant le présent de cet homme si gentil. Oh mais c'est...

Elle déplia le tissu et découvrit avec surprise une robe magnifique. De couleur blanc écru tirant sur un jaune pastel, faite de dentelle et de petit motifs à fleurs, elle resplendissait. Holmes se leva, tout aussi émerveillé.

-  Il me semble voir autre chose. Nota Aure en posant délicatement la robe.

En effet, en plus de ce beau cadeau, l'ami de son père lui avait offert également un châle en tissu plutôt épais, d'un beige clair. Un trait de couleurs bordaient le vêtement aux motifs marron clair, noir, beige et jaune.

-  Il nous faut coiffer tes cheveux. Proposa Holmes.

-  À qui pourrais-je demander cela ? Madame Watson ne sera pas présente à temps.

-  Madame Hudson serait ravie de te rendre belle comme un soleil.

-  Très bien, souhaitez-vous l'appeler  pour connaître sa réponse ? Lui demanda sa fille en posant ensuite le châle.

-  Oui, je pense que ce serait sûrement mieux.

×  ×  ×

A few hours later

-  Cessez de gesticuler comme cela, mademoiselle ! Je ne peux pas travailler convenablement si vous n'arrêtez de suite vos simagrées ! Grommela Mrs Hudson.

-  Pardonnez-moi madame, mais ça fait mal ! Geint la jeune fille en grimaçant.

La logeuse de notre détective avait accepté la requête de monsieur Holmes, à son plus grand étonnement. Si un jour on lui avait dit que Holmes lui demanderait cela... Mais elle était heureuse de pouvoir s'occuper d'une demoiselle. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas pouponner. Enfin, de prendre soin d'une petite demoiselle.

-  Il faut savoir souffrir pour être belle, mademoiselle ! Continua-t-elle en tirant lentement sur les cheveux blonds d'Aure. C'était très généreux à monsieur Watson de vous offrir ces présents. Quel homme gentil !

-  Elle est magnifique, j'ai tellement hâte de la porter ce soir. S'enthousiasma-t-elle.

-  Je trouve qu'il manque quelque chose. Remarqua Holmes.

Les deux femmes de la maison présentes se tournèrent vers lui. Ni une ni deux, il s'enfuit sans rien dire de plus.

-  Parfois je me demande bien à quoi il pense. Souffla la vieille dame.

-  Mon père est parfois difficile à cerner mais c'est un homme bien. Tout comme monsieur Watson. Intervint Aure, souffrant en même temps sous les mains habiles de Mrs Hudson.

-  Mademoiselle sera la plus belle ce soir, j'en suis convaincue. Sourit-elle. Voilà, c'est terminé, allez vous admirer dans le miroir !

Aure s'avança jusqu'au miroir et en fut extasiée. Elle n'avait jamais été aussi belle et mise en valeur. Mrs Hudson avait réalisé de nombreuses tresses. Ses cheveux ondulant formaient plusieurs tresses sur les côtés de son crâne pour se rejoindre à l'arrière et former un chignon parfait.

Le tout avec la robe, serrée au niveau de la poitrine par corset, des manches mi-longues, entièrement faite de dentelle, se mariait parfaitement avec le châle. Une porte claqua, brisant l'instant magique pour Aure.

-  Voici ma touche personnelle pour ma plus belle et ma plus tendre petite fille ! Déclara Holmes en s'approchant.

La concernée n'eut le temps d'émettre parole qu'une main accrocha quelque chose sur le côté droit de son crâne. Un grand sourire apparut sur le visage de son père. Curieuse, Aure jeta un nouveau regard à son reflet et ouvrit la bouche estomaquée.

-  Père, elle est...

Une fleur de peut-être six centimètres tout au plus reposait dans ses cheveux juste au dessus de son oreille.

-  C'est une Dahlia Teodora, une espèce rare. Sourit-il.

-  Elle est magnifique. Dit-elle avec émotion.

D'une couleur plutôt claire, un rose pâle courant sur un marron clair.

-  Vous voilà prête à m'accompagner mademoiselle !

-  N'est-ce pas un peu trop ? Intervint Mrs Hudson.

-  Ce n'est jamais trop quand on présente pour la première fois un petit rayon de soleil à ses amis. Continua-t-il de rire.

Bouleversée par tant d'émotion, Aure plongea entre les bras de son père. Mrs Hudson sembla surprise et Holmes aussi, n'ayant pas l'habitude de faire montre de ses sentiments et émotions et encore moins en public.

-  Merci père, je suis tellement heureuse avec vous. Je vais enfin rencontrer vos amis. Monsieur Watson est un homme bien.

-  Je suis content qu'elle te plaise. Dit-il simplement, répondant un peu à son étreinte.

-  Bien, bonne soirée jeune fille, monsieur Holmes ! Salua-t-elle avant de partir.

La porte se ferma derrière elle. Père et fille se séparèrent finalement. Il était temps de partir.

×  ×  ×

La voiture se gara non loin d'un grand bâtiment ressemblant à un château. En effet, Watson avait réservé une table à cet endroit resplendissant. Au même instant, une autre voiture s'arrêta et les Watson en sortirent, cette fois Gladstone n'était pas présent. Peut-être était-il en garde ?

Enfin, ils rejoignirent leur ami.

-  Holmes, mon ami, enfin je vous revois ! Vous m'avez manqué mon cher ami ! S'exclama le médecin en s'approchant pour le prendre dans ses bras.

-  Oh Watson, le plaisir est partagé, heureux de vous revoir après tant de temps ! Répondit-il aussi à l'étreinte.

-  Voilà la fameuse fille de monsieur Holmes ! Sourit madame Warson.

La jeune fille rougit un peu, gênée.

-  Mais vous êtes resplendissante mademoiselle ! Sourit John à son tour.

-  Vous aussi monsieur Watson ! Sourit la petite en retour.

-  Comment vous appelez-vous mademoiselle ? Demanda madame.

-  Aure Diantha Gale, madame ! Je suis si contente de vous rencontrer, papa m'a tellement parlé de vous !

Holmes afficha un sourire gêné mais sincère.

-  Qui a eu l'idée d'ajouter une fleur ? S'enquit la femme de Watson.

-  Mon père a eu cette idée et je vous remercie infiniment pour votre cadeau extraordinaire. Vous n'imaginez pas à quel point cela me touche ! Dit-elle avec émotion.

-  J'imagine ma petite que tu as du souffrir durant ton enfance. Mais Holmes est là maintenant, pour veiller sur toi. Sourit madame Watson un peu tristement.

-  Mary, nous ne sommes pas là pour discuter de choses sombres. Êtes-vous prêts à dîner ? Suggéra Watson.

Ils s'engouffrèrent ensemble dans la grande salle et s'installèrent à table.

×  ×  ×

Les Watson posèrent beaucoup de question sur la petite Aure. Celle-ci semblait timide face à ces adultes. Mais elle se sentait bien.

-  Ce repas était succulent. Merci de nous avoir invité mon ami.

Watson sourit à Holmes et se leva. Il proposa sa main à sa femme pour aller danser au centre parmi les autres couples.

Holmes les observa et se tourna vers sa fille. Il ne pouvait plus danser auprès de sa compagne, peut-être le pouvait-il avec sa fille. Comme si sa pensée avait traversé l'esprit de sa fille, cette dernière se tourna vivement vers lui avec un grand sourire.

-  Acceptez-vous de danser avec moi, père ? Proposa-t-elle en tendant une main vers la sienne.

Il jeta un coup d'œil vers son ami puis les couples et soupira. Pour sa fille il le pouvait bien.

-  Évidemment. Accepta-t-il avant de prendre sa main et se lever en même temps qu'elle.

-  Merci. Sourit-elle.

Il lui sourit en retour et l'entraina avec lui au centre. Holmes posa une main sur son buste et garda sa main dans l'autre. Sa fille ressemblait tellement à son amour disparu.

-  Tu es magnifique ma fille ! La gratifia-t-il avec un sourire.

-  Merci.

Puis ils dansèrent au rythme du violon. Un petit orchestre jouait différentes musiques. Un piano accompagnait parfois un violon.

Tout était calme autour d'eux, comme si la musique les faisait entrer dans leur univers. C'était beau et touchant, un père et sa fille dansant ensemble, au milieu de couples et personnes les admirant. Ils étaient surtout surpris par le style vestimentaire de cette jeune demoiselle. La fleur était le petit plus faisant exception.

Mais père et fille ne pensait pas à cela.

-  Je suis tellement heureuse d'être avec vous, papa. Je vous ai tellement attendu, comme ma mère ! Avoua-t-elle.

Déboussolé, il s'arrêta et la prit aussitôt dans ses bras. Elle répondit à son étreinte avec amour, un amour spécial, celui d'une fille avec son père.

-  Moi aussi je suis heureux de t'avoir trouvé, mon rayon de soleil. Tu as comblé une partie du vide qui me rongeait de l'intérieur depuis la mort de ta mère. Je ne l'acceptai pas, mais maintenant que tu es là, je ne suis que mieux.

-  Je vous aime, papa. Sanglota-t-elle en se collant à lui.

Décontenancé devant ses aveux, il ne sut comment réagir.

-  Ne pleure pas, s'il te plaît, pas encore ! Je ne veux pas te voir pleurer ma fille. Demanda-t-il gentiment.

-  Vous aussi comblez ce vide que je ressentais depuis toute petite.

-  Tu ne seras plus jamais en danger ou seule, car je serai toujours là pour toi, je te le promets Aure.

-  Holmes, je ne vous ai jamais vu comme cela, je suis vraiment heureux pour vous. Fit remarquer une voix derrière eux.

Père et fille se détachèrent et sourirent tous deux aux Watson. La soirée touchait à sa fin et Aure était plutôt fatigué.

Les Watson rentrèrent à leur chambre d'auberge et Holmes et Aure en Baker Street.

×  ×  ×

-  J'ai passé une merveilleuse soirée. Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui. Votre ami est tellement généreux. J'aimerais le revoir un jour, si vous êtes d'accord ? Je pourrai peut-être rencontrer leur chien dont vous m'avez tant parlé ?!

-  Oh, si tu le souhaites, avec plaisir ! Sourit-il.

-  Fort bien ! Et merci pour la fleur, tous les convives me regardaient, c'était plutôt gênant. Sourit-elle aussi.

-  Sache que tu étais la plus belle de la soirée, comme l'a toujours été ta mère. Avoua-t-il.

-  J'avais dis vous aimer comme mon père parce que vous l'êtes et je le pense vraiment.

-  Je tiens tellement à toi, moi aussi Aure. Je ne veux pas te perdre alors bien sûr que je vais faire attention à toi.

Elle s'assit sur l'un des fauteuils.

-  Je repense à une chose. Pour ma mère, vous m'avez avoué la vérité. Je ne souhaite pas rencontrer ma tante. Je ne veux pas voir celle qui a tué ma mère. Je préfère rester avec vous et me rappeler ma mère à travers vos souvenirs heureux.

-  Je comprends ton choix. Quand tu seras prête, je t'y emmènerai.

-  Merci, père.

Sur cette phrase, père et fille s'installèrent confortablement autour d'une tasse de thé. Holmes commença à conter certains souvenirs à sa fille, la rendant encore plus heureuse. Holmes adorait voir sa fille sourire et ne plus pleurer.

Il se sentait enfin en paix et avait accepté le départ de sa compagne. Aure ferait partie de ses enquêtes car il la sentait prête à essayer avec lui. Il en était ravi.

La vie continuait et celle de Holmes aussi, avec sa fille en plus.

×  ×  ×

At the same time
Somewhere
In streets of London

Le groupe de vagabonds passa encore dans les environs de Baker Street. Une voiture solitaire se dirigeait en Baker Street. Certains curieux s'aventurèrent dans la rue, suivant le véhicule discrètement. Peut-être pourraient-ils amadouer les voyageurs ?

Cela dit, ils n'eurent guère le temps de réfléchir plus longtemps car un homme et une jeune fille en sortirent. Le chef de la bande de gamins ne s'arrêta pas là et avança vers eux. Cependant, il fut stoppé par une main ferme.

-  Qui..., grogna-t-il avant d'être coupé par un sifflement.

La main le tira en arrière et ils se retrouvèrent dissimulés par un muret donnant sûrement sur une cave.

-  Pourquoi m'as-tu arrêté ? S'énerva Arthur.

-  Regarde devant toi, nous connaissons cette jeune fille ou du moins son visage ! Ordonna docilement Wilfrid.

Aussitôt il reporta son attention devant lui. Il détailla de haut en bas les deux personnes s'apprêtant à entrer dans le bâtiment.

-  Wilfrid, c'est une jeune fille, ce ne peut pas être lui et il est parti il y a si longtemps, je l'ai oublié depuis le temps, tu devrais en faire de même ! Grommela-t-il en se relevant.

-  Arthur, ce sont les mêmes yeux marrons, les mêmes cheveux blonds qu'Audric. Elle a le même regard. Répliqua le garçon à voix basse.

-  Que cela peut-il changer ? Audric était doué mais il était voué à partir, je l'ai senti. Nous n'avions pas besoin de lui, laissons le tranquille où qu'il soit et quoi qu'il fasse. Termina Arthur avant de partir avec le reste du groupe.

Wilfrid fut le dernier à partir. Il resta un instant à observer la bâtisse où la jeune fille qui s'était fait passé pour un garçon venait d'entrer.

-  Je te souhaite d'être heureuse, ou heureux, qui que tu sois, garçon ou fille cela m'est égal, tu es quelqu'un de bien, Audric. Saisis cette chance qui s'offre à toi !

Puis il partit rejoindre son groupe.

×  ×  ×

A few moment later
Former Aure Orphanage's

-  Madame la Directrice, nous n'avons jamais retrouvé la petite Aurora. Pourquoi obstinez-cous à la retrouver ? S'enquit son assistante.

-  Car elle m'a retourné la tête des petits et même des grands. Ils ne veulent plus travailler ni réaliser les tâches ménagères. Souffla la directrice.

-  Madame...

Elle ne termina pas sa phrase car on frappa à la porte de l'orphelinat. Toutes deux froncèrent les sourcils en posant leur attention sur la grande porte principale.

-  Nous t'attendons personne pourtant et personne ne réalise de visite normalement. Nota la directrice.

Néanmoins, les deux femmes se dirigèrent vers la porte, n'entendent guère de nombreux bruits. Des éclats de voix retentirent et des cris d'enfants résonnèrent. Les surveillants attrapaient les enfants et les envoyaient voir ailleurs.

Deux hommes apparurent, l'un habillé d'un long manteau marron et l'autre d'un manteau bleu, portant en revanche tous deux un casque de policier.

-  Bonjour mesdames, inspecteur Lestrade et détective inspecteur Gregson de la brigade de Scotland Yard de Londres. Salua le plus grand aux cheveux grisonnants.

Les deux concernées se jetèrent un regard interloqué.

-  Nous sommes ici pour abus de violence, en d'autres termes corrections abusives sur jeunes enfants orphelins, ainsi que négligence et maltraitance. Nous devons procéder à une inspection générale des lieux et interroger quelques enfants. Énonça l'autre policier.

-  Mais vous ne pouvez pas entrer sans preuve. C'est une violation de notre terrain, je ne suis... Polémiqua la directrice.

-  Mais nous avons un témoin ma dame, les faits nous ont été donnés. Engagea Lestrade. Veuillez maintenant nous laisser procéder à notre requête !

Elle n'eut le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'ils étaient entrés et avançaient, observant tout autour d'eux.

Durant toute leur inspection, les deux femmes les suivirent, non sans s'observer. Les policiers interrogèrent plusieurs enfants de tout âge. Certains ne répondirent pas aux questions mais jetaient des regards peureux derrière eux. L'un des inspecteurs remarqua de nombreuses marques sur la peau et le visage du gamin.

Enfin ils gagnèrent la sortie.

-  Madame la directrice, nous avons été témoin de plusieurs défauts dans votre établissement. Vos enfants ne sont pas en sécurité ici et encore moins avec vous et vos méthodes. J'ai très bien observé certains d'entre deux, ils ont peur de vous.

Elle ouvrit la bouche mais Gregson l'arrêta.

-  Nous allons engager une procédure pour sauver ces enfants et votre personnel sera jugé pour tous vos gestes et paroles envers eux. Ils seront placés et en sécurité.

-  Très bonne soirée, mesdames ! Saluèrent les deux inspecteurs en sortant définitivement.

Les deux femmes se fixèrent.

-  C'est elle, j'en suis certaine. C'est cette effrontée ! Cria la directrice. Si je l'avais face à moi, je l'égorgerais.

-  Madame, égorger qui ? Demanda une enfant derrière elle.

Elle se retourna pour découvrir une petite d'à peine cinq ans.

-  Oh, hum, personne Lily. Retourne jouer avec les autres ! Suggéra-t-elle prise au dépourvu.

-  Qui étaient ces grands monsieurs ? Continua-t-elle.

-  Personne je te dis, maintenant, Lily, va rejoindre tes camarades !

-  Je n'en ai pas envie, madame. Je ne veux plus vous obéir, car Aurora nous a changé. Elle est plus gentille que vous, vous vous êtes méchante, comme tous les adultes ici.

-  Petite...

-  J'ai hâte de partir d'ici ! Coupa la petite et partit en courant à l'étage rejoindre ses amis.

La directrice se sentit impuissante tout cela à cause d'une jeune fille. Elle ne la reverrait sans doute jamais. En attendant l'orphelinat n'existerait bientôt plus et ses enfants seraient également en sécurité en étant pris en charge par les forces de l'ordre et placés.

Ils devaient s'y préparer et vivre leurs derniers instants ici. La vie continuait pour eux aussi, mais au moins les petits seraient bien et aimés.

_____________________________________

Bonsoir, bonjour,

J'ai décidé d'arrêter l'histoire ici car j'estime avoir fait le tour. Je n'ai plus trop d'inspiration. L'essentiel a été dit et écrit.

J'espère qu'elle vous aura plu. Je m'excuse, vous êtes peut-être déçu que je n'aille pas chercher plus loin. Je n'ai plus vraiment d'idée donc j'ai préféré l'arrêter la.

Merci à vous d'avoir suivis cette histoire, l'avoir lu. Merci pour vos commentaires ^^ depuis le début.

Au plaisir de vous voir sur mes autres écrits peut-être ^^

À bientôt,
Dreamlifeix.

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