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封印
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Il ne fallut pas longtemps pour que le soleil décide de se coucher, Kiyo avait donc momentanément arrêté de marcher, faisant grimacer Sukuna.
La nuit était le moment idéal pour baisser la garde de la jeune fille, ce qui lui permettait de lui trancher la tête facilement avec ses ongles tranchants.
"Est-ce que ça te convient ?", demanda Kiyo en désignant le grand chêne alors que Sukuna se contentait de se moquer.
"S'il te plaît, je peux dormir n'importe où, n'importe quand", dit le mâle en peignant ses cheveux roses alors qu'il s'appuyait contre le tronc d'arbre. Pendant ce temps, Kiyo avait ramassé quelques brindilles à proximité et alluma un feu.
La fille s'est assise à côté des flammes crépitantes et a trouvé de la joie dans le feu dansant devant elle, puisque la dernière fois qu'elle l'a vu, c'était avec son frère et leurs deux amis.
En fouillant dans son sac, la jeune fille a sorti un récipient cylindrique en bambou qui contenait de l'eau fraîche, ainsi que deux onigiris.
"Tu en veux un ?", a demandé Kiyo.
Même si les deux n'étaient pas exactement en bons termes, Kiyo savait que le voyage aller être long, et si elle voulait que tout se passe bien, elle aurait besoin que Sukuna la tolère au moins.
Sukuna a levé un sourcil alors que Kiyo déballait la boule de riz triangulaire, prenant une bouchée pour montrer qu'elle ne l'avait pas empoisonnée.
Sukuna a simplement détourné le regard en fermant les yeux, croisant les bras en attendant que la fille s'endorme après son petit dîner.
Kiyo mangeait tranquillement toute seule lorsqu'elle a entendu un bruissement, ce qui a fait ouvrir un œil à Sukuna qui a vu un renard roux sortir des buissons.
Il a soudainement gémi en rencontrant le regard ennuyé de Sukuna, auquel Kiyo avait doucement fait claquer sa langue, détournant son attention sur elle à la place.
Kiyo avait cassé quelques grains de riz en les tenant dans sa main, les offrant au renard pour qu'il les prenne.
Le renard s'est lentement rapproché de la fille en reniflant sa main, mangeant avec hésitation les grains de riz en léchant sa paume, ce qui a fait légèrement sourire Kiyo.
Juste au moment où Kiyo avait posé l'onigiri, sa main s'est tendue pour aller caresser l'animal juste avant que le renard n'arrache l'onigiri et s'enfuit, laissant Kiyo glousser légèrement pour elle-même.
"Es-tu bête ou stupide ? Tu viens de te faire battre par un animal sauvage que tu aurais pu facilement tuer pour ajouter à ton dîner", a déclaré Sukuna.
"Il avait faim", répondit Kiyo, trouvant un autre arbre à proximité pour s'appuyer sur le tronc.
"Et vous vous n'aviez pas faim ?"
"Peut-être qu'il a une famille à nourrir", Kiyo bailla, couvrant sa bouche avec sa longue manche.
"Ou peut-être qu'il n'en a pas".
"C'est le problème, nous ne savons jamais qui est dans le besoin, mais je préfère aider au cas où ils sont vraiment appauvris", expliqua Kiyo, Sukuna, lui avait penché la tête sur le côté, complètement confus.
"Vous les humains, vous êtes vraiment quelque chose d'autre", grogna le mâle avec dégoût.
"N'as-tu jamais fait quelque chose pour les autres ?", demanda Kiyo, ayant seulement entendu les rumeurs sur la façon dont Sukuna était impitoyable dans les époques précédentes, bien qu'elle ne veuille pas supposer que sa vie entière était basée sur le versement du sang des autres.
"Hmm...oui", répondit soudainement Sukuna. "J'ai mis fin aux souffrances des gens au lieu de les torturer. Joli, n'est-ce pas ?", le mâle aux cheveux roses se mit à rire, auquel Kiyo ne fit que fredonner.
"Avez-vous toujours voyagé seul alors ? Juste pour tuer sur un coup de tête ?", a demandé Kiyo.
"Pourquoi cet intérêt soudain, miko ?"
"Je voulais juste faire la conversation. Après tout, les six mois ensemble vont être longs, n'est-ce pas ?", Kiyo sourit légèrement.
'Tu ne souriras plus quand j'aurai écourté ce temps et que je t'aurai achevé', Sukuna sourit mentalement.
"Ouais, bien sûr".
"De toute façon, je suis un peu fatiguée. Je te verrai demain matin. Bonne nuit", marmonna Kiyo en fermant les yeux, Sukuna se demanda si ce n'était pas une sorte de piège pour lui faire croire qu'elle baissait volontairement sa garde pour ensuite l'attaquer quand il s'y attendrait le moins.
Ce n'est qu'après-minuit que les yeux de Sukuna se sont ouverts. Le mâle s'est levé en silence et s'est dirigé vers la fille évanouie pour s'agenouiller à ses côtés.
Il se demandait si ses pouvoirs étaient actifs vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept ou s'ils n'étaient activés que lorsqu'elle était consciente et éveillée.
Sceptique, Sukuna a décidé de prendre une feuille tombée à proximité et de la frotter contre le nez de la fille, ce qui ne l'a pas rebuté.
Jetant la feuille derrière lui, Sukuna étendit un doigt pointu avec son ongle violet foncé presque sur le point de frapper la fille jusqu'à ce que Kiyo ait éternué, obligeant le mâle à faire un bond en arrière en surprise alors que les yeux de Kiyo s'ouvraient.
Kiyo s'étira un peu pendant que Sukuna faisait semblant de dormir, sentant son cœur s'accélérer comme s'il venait de commettre un péché, alors qu'il ne s'était jamais senti coupable de quoi que ce soit de toute sa vie.
La jeune fille se frotta les yeux en jetant un coup d'œil au démon "endormi", dont la poitrine était assez exposée en raison de la façon décontractée dont il aimait s'habiller.
L'homme avait un corps en forme et il était confiant pour le montrer.
De plus, cela lui permettait de se battre plus facilement contre les autres si nécessaire.
En fouillant dans son sac, Kiyo avait déplié une petite couverture et l'avait drapée sur Sukuna, se redressant alors qu'elle décidait de marcher un peu pour se détendre.
Ce n'était peut-être pas la meilleure idée de laisser Sukuna seul, mais Kiyo avait supposé qu'il était endormi et qu'il ne s'enfuirait pas sans avoir enlevé ce satané bracelet de son poignet avant.
Et pour autant qu'il le sache, Kiyo était la seule à pouvoir lui enlever le bracelet.
Alors que Kiyo s'éloignait, elle avait atteint la rive d'une rivière qu'elle jugeait assez sûre pour qu'elle puisse y pénétrer sans se noyer.
Sukuna avait jeté la couverture de côté dès qu'il avait entendu la fille partir, car son odorat amélioré lui permettait de retrouver son odeur à distance.
Suivant Kiyo, il avait sauté de branche en branche tout en restant à une bonne distance pour qu'elle ne le repère pas.
Kiyo s'était débarrassée de son hakama rouge et ne portait plus que son kosode blanc, dans lequel elle avait retroussé ses manches en plongeant ses jambes dans l'eau peu profonde.
En plissant ses orteils lorsque le petit poisson les embrassait, Kiyo a gloussé lorsque ses pieds se sont recroquevillés à cause des chatouilles.
Sukuna se moquait doucement de l'ennui de la fille. Alors qu'il était sur le point de rentrer, une voix a soudainement résonné dans la forêt.
"Tu veux te joindre à moi ?", demanda Kiyo en plaçant une mèche de ses cheveux blancs argentés derrière son oreille tout en regardant l'endroit où se tenait Sukuna.
Sukuna a fait un visage dégoûté et est reparti rapidement, vers l'endroit où ils campaient plus tôt.
Kiyo a simplement haussé les épaules en pagayant doucement pour que l'eau ne l'éclabousse pas. Alors que la jeune fille regardait le soleil culminer dans les montagnes, elle a senti une couverture familière drapée sur sa tête, couvrant sa vue.
Une présence était assise à côté d'elle, alors qu'elle faisait glisser la couverture sur ses épaules, couvrant le haut de son corps.
"As-tu déjà apprécié le lever du soleil ?", demanda Kiyo, observant les rayons qui avaient lentement illuminé la terre entière sous ses yeux, auxquels il avait semblé que les fleurs s'épanouissaient pour saluer leur source de vie.
"Non", répondit brutalement Sukuna, car l'homme aimait faire la grasse matinée la plupart du temps.
Les deux s'assirent ensemble au bord de la rivière en silence, Sukuna jetant de temps en temps un coup d'œil à la jeune fille pâle.
Il avait apporté la couverture pour une raison et une seule.
'Oh, comme ce sera amusant de jouer avec celle-là'.