Kilidohanas Tome 2 : Les Papi...

De Mayyri

21.9K 2.8K 2.4K

/!\ ceci est le TOME 2 /!\ Lidonna ne sait plus où donner de la tête. Personne ne lui explique rien sur les P... Mai multe

résumé détaillé du tome 1
Récapitulatif des personnages
Récapitulatif du vocabulaire
Prologue
PARTIE 1
Chapitre 1 : le réveil
Chapitre 2 : Souvenirs...
Chapitre 3 : Retrouvailles
Chapitre 4 : nouvelle famille
Chapitre 5 : chantage
Chapitre 6 : déchantement
Chapitre 7 : La disparition
Chapitre 8 : Une rencontre impromptue
Chapitre 9 : Mauvais rêve
Chapitre 10 : Urgence
Chapitre 11 : la préparation
Chapitre 12 : Pénultième
Chapitre 13 : Bouleversement irréversible
Chapitre 14 : émotions malmenées
Chapitre 15 : Intrusion onirique
Chapitre 16 : accords désaccordés
Chapitre 17 : Attaque souricière
Chapitre 18 : petites explications
Chapitre 19 : Nouvelles responsabilités
Chapitre 20 : Déménagement...
Chapitre 21 : Nouvelles rebutantes
Chapitre 22 : Une décision à prendre
Chapitre 23 : Apprentissage
Chapitre 24 : Autre approche
Chapitre 25 : Deal
Chapitre 26 : Ultimatum
Chapitre 27 : Bilan amer
Chapitre 28 : Confidence pour confidence
chapitre 29 : oeil pour oeil
Chapitre 30 : la fête de Lidone
Chapitre 31 : révélations
Chapitre 32 : la suite ?
Partie 2
Chapitre 33 : le début du voyage
Chapitre 34 : exécution
Chapitre 35 : le Neonothopanus gardneri
Chapitre 36 : Le début de la guerre
Chapitre 37 : les graines de Hyacinthus
Chapitre 38 : impuissance chronique
Chapitre 39 : confession nocturne
Chapitre 40 : lumière hypnotique
Chapitre 41 : le Scandium
Chapitre 42 : une expédition particulière
Chapitre 43 : l'eau de jouvence
Chapitre 44 : deuil
Chapitre 45 : Une soirée de pause
Chapitre 46 : Une discussion éphémère
Chapitre 48 : une douleur insurmontable
Chapitre 49 : le début de la fin
Chapitre 50 : supprimer le mal
Chapitre 51 : tuer un dieu
Chapitre 52 : les bijoux ancestraux
Chapitre 53 : ce n'est qu'un au revoir
Epilogue
Remerciements
mes bouquins 🤭

Chapitre 47 : la Lidonaé

200 37 39
De Mayyri

Parmi les rires, les conversations et la musique personne n'avait fait attention à sa propre fatigue. Ce moment festif ne se termina que lorsque Sam bailla pour la première fois.

« Il est bien tard les enfants, remarqua alors Aurélia. Je dois me lever pour aller travailler demain. Je vais vous préparer de quoi dormir.

Merci beaucoup, lui répondit Lidonna dans un sourire.

Maël, vient m'aider. » ordonna la femme.

Le père terrien de Sam se leva en exagérant un soupir pour embêter sa femme. Elle lui donna une tape derrière la tête. Puis ils montèrent main dans la main à l'étage.

« Tes parents humains sont géniaux ! s'écria Lidonna.

— C'est clair, répondit Firân.

— Complètement d'accord ! approuva à son tour Rivel. Je ne me suis pas senti à l'écart. Tu as eu beaucoup de chance de tomber sur eux.

— Je sais. Je suis heureux de les avoir. »

Lidonna s'approcha pour enlacer Sam, mais d'un coup, elle se figea. Il s'était passé quelque chose. Elle chercha immédiatement le regard de Firân. Elle refusait d'y croire. Elle refusait de... Le Localisateur avait cherché son regard de la même manière et la lueur qui y brillait lui confirma toute ses angoisses. Non. Non ! NON !

« Qu'est-ce qu'il se passe ? » s'inquiéta Sam face à l'attitude étrange de ses deux amis.

La rouquine se trouva vers son frère, hébétée, choquée, incapable de sortir un seul mot. Elle refusait que ce trou béant dans sa poitrine soit réel. C'était une erreur. C'était forcément une erreur.

« Lidonna, Firân, c'était quoi ce regard ? Expliquez-nous ! »

Firân affichait un air horrifié. Il bégaya quelques mots incompréhensibles. Puis, il s'arrêta pour prendre une grande respiration.

« C'est Rordian... » réussit-il à souffler.

Sam regarda à tour de rôle Lidonna puis Firân. Il secoua la tête refusant à son tour d'admettre l'inévitable. Mais si les deux Protamentés du Liseur affichaient cet air douloureux...

« Non... gémit-il. Non... pas encore... »

Les larmes de Sam furent les premières à sortir. Elles roulèrent lentement et silencieusement. Il serra les poings de douleur.

« Mais qui m'a donné un cousin pareil ?! » hurla-t-il alors.

Une colère fulgurante le prit. Qu'avait-il fait pour se mettre encore dans le pétrin ? Pourquoi ne pouvait-il pas faire attention ? Il aimait faire souffrir ses proches ou quoi ?!

Alerté par les cris et les pleurs de leurs fils, Maël et Aurélia étaient redescendus à toute vitesse.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? » s'inquiétèrent-ils.

Incapables de prononcer le moindre mot sans s'effondrer, Firân et Lidonna gardèrent le silence. Sam essuya alors rageusement ses joues et expliqua la situation à ses parents.

« Comment vous pouvez le savoir alors que vous étiez ici ? » s'étonna Aurélia.

Ils ne comprenaient pas le lien de Protamenté, mais comment leur en vouloir ? Ils ne pourraient jamais le comprendre.

« Vous ne devriez pas vérifier tout de même ?

Inutile de vérifier...confirma douloureusement Firân.

— Mais vous devriez peut-être quand même y aller, conclut Sam. Allez... je sais pas... faire ce qu'il vous semble le mieux à faire en tant que Protamenté. Rivel va avec eux, sans vouloir être méchant, tu ne sers pas à grand-chose ici...

— Et pour le sang ? demanda Firân la gorge serrée.

— Je m'en occupe.

— ça va aller toi ?

— Oui. Filez. »

Sa voix se cassa. Lidonna aurait aimé avoir la force de le serrer dans ses bras. Mais si elle bougeait, si elle faisait quelque chose qui allait dans le sens de la disparition de Rordian, cela signifierait que ce serait réel. Et elle ne pouvait pas l'accepter. Elle ne pouvait pas. Elle ne voulait pas...

« Ok, on y va alors. »

Firân remercia Maël et Aurélia de leur accueil. La pitié qui traversait le regarde de la femme se posa sur Lidonna qui n'avait pas réussi à prononcer un seul mot depuis qu'elle avait compris. Elle tenta de s'approcher pour la prendre dans ses bras, mais la rouquine la repoussa vivement. Elle n'avait pas besoin d'être réconforté, il n'y avait aucune raison pour qu'elle soit réconfortée.

« On va où ? demanda Rivel. Au Cocon ?

— Non, répliqua alors Lidonna. On se téléporte à son... à lui.

— Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée Lidonna, on ne sait pas dans quelles circonstances il est...

— On va le chercher. » articula-t-elle les dents et la mâchoire serrées, les larmes au bord des yeux.

Les deux amoureux se lancèrent un regard inquiet. Il fallait avouer que Firân aussi voulait voir Rordian. Il voulait voir son corps sans vie pour réaliser. Pour être sûr... Mais depuis la Terre il ne pouvait pas localiser Rordian. Ils convinrent donc qu'il était plus intelligent d'aller chercher des renforts au Cocon. Lidonna se terra dans le silence d'un état second et se contenta de les suivre. Elle resta dans la salle des Pierres, tandis que ses deux camarades partaient chercher du renfort. Ils revinrent quelques minutes plus tard accompagné d'une dizaine des leurs. Firân attrapa délicatement la rouquine qui était totalement absente.

Quand ils apparurent devant la maison de Willôde et Keitel, la rouquine reprit consistance, horrifiée. Malgré le pincement qu'elle éprouva pour le bâtiment, ce n'était rien face au trou béant dans sa poitrine qui lui rappelait ce qu'elle ne voulait pas croire. Sans écouter les avertissements, elle s'enfonça immédiatement dans la maison quand Firân lui indiqua que Rordian s'y trouvait. Il avait beau faire complètement nuit, la pleine lune éclairait parfaitement le jardin qui avait été brûlé entièrement. Alors quand Lidonna y pénétra, elle le vit immédiatement. En réalité, elle ne vit que ça. Rordian au sol. Son corps sans vie.

Tout son corps se mit bouger d'un tremblement incontrôlable. Elle ne pouvait pas y croire. Il ne pouvait pas... Et pourtant entre cette douleur innommable qui déchirait son cœur et qu'elle connaissait déjà, et le corps de son Protamenté juste devant elle, il ne pouvait plus y avoir aucun doute. Rordian était mort. Quand cette réalisation explosa dans son cerveau, un cri déchira ses cordes vocales. Une plainte, douloureuse et amère qui taillada le silence qui régnait. Elle se précipita alors sur son corps. Elle s'effondra au sol pour le secouer.

« Réveille-toi ! hurla-t-elle, les joues baignées par les larmes qui s'étaient libérées de leur prison. Tu n'as pas le droit de mourir. Tu n'as pas le droit de me laisser seule. Rordian bordel réveille-toi ! »

Mais elle avait beau le secouer encore et encore, il n'ouvrait pas les yeux. Il n'ouvrait pas les yeux et rien ne réussissait à soigner l'impacte de la balle qui se trouvait en plein milieu de son front. Les sanglots secouaient son corps et tailladait sa poitrine. Plus elle pleurait et plus c'était réel. Plus c'était réel et plus elle avait mal. Une nouvelle fois elle avait l'impression qu'on lui avait arraché un bout d'elle-même. Elle n'avait jamais cru qu'elle ressentirait à nouveau cette brûlure au creux d'elle-même. Jamais elle n'avait cru que...

« Je te déteste ! Je te déteste tellement ! JE TE DÉTESTE ! »

L'écho accentua ses mots. Il l'avait laissé. Il l'avait laissé seule. Comment avait-il pu lui faire ça ? Il était son Protamenté, l'amour de sa vie, ils étaient censés vieillir tous les deux et maintenant elle se retrouvait seule ! Il n'était plus là... Elle se laissa lourdement tomber sur le corps encore chaud de Rordian. Ses sanglots étaient déchirants. Et ils ne témoignaient même pas d'un dixième de la douleur qu'elle ressentait.

Lidonna sentit se poser sur elle deux mains qui tentèrent de la relever. Immédiatement elle se dégagea de cette emprise d'un coup d'épaule.

« NON ! vociféra-t-elle lorsque cette prise se resserra. LAISSEZ-MOI !

— Lidonna... »

Elle ne voulait pas entendre la voix de Firân. Elle ne voulait entendre la voix de personne si ce n'était celle de Rordian. Elle ne voulait que lui. Lui et personne d'autre !

« Lidonna... » répéta difficilement le Localisateur.

Pourquoi insistait-il ? Pourquoi ne pouvait-il pas la laissez mourir en paix sur le corps du Liseur ? Alors que son ami peinait à tenir debout, elle continuait de laisser toutes les larmes de son corps se déverser sur celui de Rordian. Mais lorsque ce dernier s'effondra à ses côtés dans un râle presque d'agonie, la rouquine se redressa. Et c'est sur Firân qu'elle s'écroula cette fois. Ses deux appels plaintifs étaient un appel à l'aide. Il avait besoin qu'elle le soutienne, elle qui comprenait sa douleur. Il avait besoin des bras de Lidonna pour pouvoir pleurer et hurler sa tristesse à quelqu'un qui traversait exactement la même épreuve. Il avait besoin d'elle. Et elle avait besoin de lui. Lidonna ne comprenait pas comment elle allait pouvoir surmonter une douleur aussi immense et intense. Comment vivre quand lui était mort ?

Personne n'osait intervenir. Ils devaient partir. Il pouvait très certainement s'agir d'un piège. Ils ne pouvaient pas rester plus longtemps, ils s'étaient déjà trop attardés. Mais voir Firân et Lidonna déchirés dans les bras l'un de l'autre les bloquaient. Alors les Papillons présents restaient sur leurs gardes.

Rivel observait ses deux amis. Il aurait aimé se précipiter sur eux et les prendre dans ses bras. Il voulait les serrer jusqu'à ce qu'ils oublient leur douleur. Il ne comprenait pas parce qu'il n'avait jamais eu de Protamenté, mais le déchirement qu'ils affichaient le frappait de plein fouet. Il était inutile et une pointe de culpabilité le traversait. Il avait l'impression que de n'avoir jamais rien fait contre son père ou son frère avait mené à cette situation. Il serra alors les poings. Il voulait faire payer à Harrgos toute la souffrance qu'il avait infligée à ceux qui l'avaient sauvé et à ceux qu'il aimait. Une main se posa sur ses épaules, le sortant de ses pensées.

Xander se tenait à ses côtés, les yeux rougis. Il venait de perdre sa grand-mère et l'un de ses plus proches amis en l'espace de quelques jours. Comment faisait-il pour être toujours debout, prêt à en découdre ?

« Il faut qu'on aille les déloger de là, lui murmura-t-il.

— Je sais. Firân ça ira, mais Lidonna.

— J'ai plus de force qu'elle. Est-ce que tu as vu la lidonaé en arrivant ?

— Quoi ? Elle est ici ?

— C'est ce que je me disais... murmura-t-il.

— Pardon ?

— On a arrêté une attaque des Ombres ici, comme tu as pu le voir vu que tout est brûlé. Et Careil nous a expliqué qu'ils cherchaient quelque chose.

— Tu penses qu'ils cherchaient la lidonaé ?

— Oui je pense.

— Pourquoi ? s'étonna Rivel.

— Harrgos ne veut peut-être plus qu'on fasse la potion. J'en sais rien moi, ton père est vraiment incernable. Mais sinon je ne vois pas ce qu'ils faisaient là. La fleur est protégée par un sort qui la rend invisible pour certains... La coïncidence serait trop grosse autrement. Enfin, à mon avis.

— Je suis le seul à ne pas la voir ?

— Je ne sais pas, je n'en ai parlé qu'avec toi. Mais si je dois ramener Lidonna de force il faut bien que quelqu'un voit la plante pour la ramener. Attends-moi là. »

Il hocha la tête, mais en même temps, Rivel n'aurait pas pu partir bien loin. Il attendait que Firân ait besoin de lui pour être là pour lui. Alors il attendit, il n'avait que ça à faire de toute façon. Quelques minutes plus tard, Xander revint vers lui.

« Je vais aller arracher Lidonna à Firân, il va avoir besoin de tes bras rapidement, tu es capable de vous téléporter au Cocon tous les deux ? »

Rivel hocha la tête, prêt.

Il s'approcha de Firân en même temps que Xander s'approchait de la Luminaire. Sans attendre, le Copieur enserra le corps de la rouquine, tandis que Rivel accueillit son petit ami dans ses bras. Quand elle sentit son corps s'éloigner de celui de son ami et de Rordian, Lidonna hurla à s'en déchirer les poumons et les cordes vocales. Un cri qui brisa le cœur de chacune des personnes présentes. Elle se débattit de toutes ses forces, donna des coups à Xander, de violents coups qui mirent le Copieur à mal. Mais il avait heureusement plus de force brute qu'elle. Rivel le vit activer sa pierre et disparaître, non sans mal.

Immédiatement, le calme se mit à nouveau à régner dans le jardin. Un silence de mort.

Continuă lectura

O să-ți placă și

33.9K 2.8K 44
Attention, ceci est le tome 3 du Joyau de Nostraria. Hestia plongée dans le deuil de son âme sœur Éros depuis plusieurs mois, lutte pour trouver un...
34.5K 4.7K 27
Tome 2. La lecture préalable du tome 1 est indispensable. Après les événements de la Tour Eiffel, Vivien fait sa rentrée à l'Institut, plus stressé...
174K 13.9K 33
Kinsley était née en 1668. Elle avait toujours vécu dans une petite maison faite de bois à l'orée d'une forêt. A part cet endroit, elle ne connaissai...
1.2M 119K 62
Notre histoire! Quelle histoire ? C'est l'histoire d'une famille disloquée l'histoire de deux sœurs qui s'achève vite, l' histoire d'une seconde mèr...