Nathaniel, Castiel & Moi - Sé...

By Cellyefish

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"Nath, Castiel et moi avons emménagé ensemble. La vie à trois promet d'être pimentée, et ce n'est pas notre p... More

À trois pour la première fois.

De deux et un.

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By Cellyefish

 La porte d'entrée se referme sur Nath tandis que je m'enfile un deuxième café. Castiel dort encore et Blanche se roule contre Pancake allongé sous la fenêtre du salon. Ça fait quelques mois que l'on cohabite ensemble, étrangement cela se passe plutôt bien. Ayant chacun nos moments privés, nos lieux d'intimités, cela évite de créer des discordes inutiles. Sans compter sur les rotations des corvées qui fonctionnent bien. Notre trio vit bien. Nath est le seul à travailler aujourd'hui, Castiel va sûrement dormir un moment encore, et moi j'ai hâte d'être avec mon plan cul de cet après-midi. C'est la troisième fois qu'on se voit et j'avoue qu'il m'est plutôt agréable. Depuis notre première soirée dans l'appartement nous n'avons jamais recouché à trois. Pas que l'idée ne nous ai pas traversée l'esprit – pour ma part en tout cas, mais l'occasion ne s'est jamais présentée. On flirte beaucoup, il n'est pas rare que nous nous lancions quelques appels si je puis dire, mais nos ébats se font par deux. Je soupire en y pensant, c'était vraiment bien et même si l'alcool était des nôtres, je rêve souvent de réitérer l'expérience sobrement. Je dépose ma tasse vide dans l'évier et retourne dans ma chambre. J'hésite sur ma tenue, les sous-vêtements qui pourraient plaire à mon ami sont nombreux et j'aime voir l'excitation et l'envie dans son regard. 

J'aime ma vie sans attache, avoir le plein pouvoir sur mon corps et mes envies, décider ou non de les partager et surtout avec qui. Une forme de liberté à laquelle je n'avais guère songé avant la cohabitation et notre coït en trio. Malgré l'ouverture d'esprit de mes parents, ils ont du mal avec le concept et même si par respect ils n'en disent rien, je sais bien qu'ils me souhaitent rapidement l'arrivée d'une unique personne dans ma sphère privée. Parfois je me penche sur la question, sortir des clous n'est pas facile, surtout quand votre entourage est quasi casé ! Mais la vie que je mène me plaît et ma barque n'est pas en dérive ! Un dernier regard pour mes sous-vêtements, j'opte pour un body bustier en dentelle rose que je porterais avec un pantalon noir et ma veste en cuir. M'étant douchée juste avant mon second café, j'enfile mon body. Je finis de lacer le haut, offrant un divin effet corsage quand j'entends un bruit sourd suivi d'une pluie d'insultes, d'aboiements et de miaulements. Un peu paniquée je débarque dans le salon pour tomber sur un Castiel décoiffé, se tenant le pied et maudissant sur au moins dix générations le meuble dans lequel il vient très certainement de se cogner l'orteil. Vue non déplaisante du roux en boxer, je retiens un rire nerveux et reprends suffisamment vite contenance pour aller vers lui et lui demander si, malgré la douleur insoutenable de cette attaque, il allait survivre.

« Ha, ha, ha ! Moque-toi. En attendant cette fichue saloperie m'a défoncé l'orteil et je te souhaite une attaque similaire afin que tu comprennes ce que ça fait ! Je souris.

_Allons Castiel, je sais ce que ça fait que de se manger le coin d'un meuble dans l'orteil. Je te taquine. Je ne pensais pas te voir debout si tôt !

_Moi non plus à vrai dire. Son regard se pose sur moi, il me dévore clairement du regard. Quand l'homme qui vous regarde ne vous salie pas de son arme, alors vous êtes reine. C'est clairement ainsi que je me sens quand il me regarde de la sorte. Ceci dit, je suis content de m'être levé assez tôt pour ce spectacle. Il s'attrape une tasse de café tout en m'offrant un sourire en coin plutôt sexy. Dire que Nath a raté ça, le pauvre. Je lève les yeux au ciel.

_Je vois mon plan cul tout à l'heure, ravie que cela te plaise !

_Y a des mecs qui ont de la chance quand même ! Son regard plongé dans le mien il s'approche. Une douleur lourde et ardente s'installe dans mon bas-ventre. L'atmosphère est soudain plus lourde, plus tendue. Lentement consumée par l'aspect prédateur du rockeur, j'appréhende chacun de ses gestes. Le dos contre le frigo, je n'ai pas réellement d'échappatoire au face-à-face qui arrive – non pas que j'en cherche une mais pour ma bonne conscience, faisons comme si je l'avais fait. Son bras gauche s'appuie à côté de ma tête, mon regard ancré au sien, j'entends mon cœur résonné dans mes tempes tandis qu'une impression de déferlante humide m'étreint l'entrejambe. D'un doigt il relève mon visage vers le sien, son corps s'approche du mien, je sens son érection contre ma cuisse et son souffle vient s'échouer sur mes lèvres. Mes mains viennent se poser sur ses hanches, un frisson s'empare de lui alors qu'il s'empare de ma bouche. Violente ardeur contenue dans nos mouvements, comme s'il ne fallait pas que nous dérapions maintenant... Son baiser devient avide, délaisse mes lèvres pour sillonner ma peau, la courbe de mon visage, mon cou, ma gorge...

BIP ♫ BIP ♪ BIP ♫ BIP ♫

_Putain.... Je dois répondre. »

Alors qu'il s'éloigne l'air redevient respirable, mon corps entier se détend et je reprends doucement le contrôle de ma respiration. La contrariété s'est installée sur ses traits et dans sa voix, je m'enfile un grand verre d'eau avant de retourner dans ma chambre un peu chamboulée par cet instant brisé. Je crois comprendre que l'appel vient de son manager, Castiel se montre complètement agacé mais garde le contact avec lui. Je ferme la porte de ma chambre, j'envoie un message à mon rendez-vous pour m'assurer de l'heure convenue, lui fais comprendre à quel point j'attends notre entrevue avec impatience et lui envoie une photo prise de haut, dévoilant une partie du bustier sans pour autant trop en montrer. Satisfaite, je me dis que je n'ai plus qu'à attendre, aussi sagement que possible que ce dernier me réponde, ressassant ce qui vient de se passer assise devant mon écran d'ordinateur, hésitante sur ce que je vais faire désormais. Castiel finit son appel, je l'entends pester dans le couloir, s'arrêter devant ma porte puis repartir presqu'instantanément vers la cuisine. Je décroche à la seconde où mon portable se met à sonner, douche froide à l'entente de cette voix trop fluette pour être mon plan cul, et trop mature pour être celle d'une amie. Impatiente de me raconter leur week-end, ma mère entame son récit après s'être tenue au conventionnel « comment vas-tu ma chérie ? ». Je souris, son enthousiasme est contagieux. Mon père rajoute quelques commentaires en fond, et je joue l'intéressée, bien que je me sente peut-être un chouïa mal à l'aise sachant que je ne suis toujours pas très habillée et que quelques instants plus tôt, je n'aurais pu répondre... L'appel dure une bonne demie-heure, Castiel travaille sur sa guitare, usant de sa voix, j'ai du mal à me concentrer et je finis par prétexter des courses à faire pour écourter un peu l'appel. Ma mère promet de me rappeler bientôt et nous raccrochons. Le silence ploie sous les airs qu'il joue. Une mélodie chaude, suave, se mêle à sa voix grave. Je me sens happée par les vibrations des cordes, touchée par celles-ci, comme l'impression que la mélodie m'entoure de ses notes, que le son m'envoûte... Les yeux clos, je le vois assis dans le canapé en boxer, un ou deux feuillet de partition devant lui, un crayon dans la bouche tandis qu'il effleure les cordes de ses doigts. Concentré sur l'air en production, sur les paroles qui tournoient dans son esprit, la créativité l'habitant entièrement. Pris dans une bulle infranchissable, fragile, et si belle. Je pousse un petit cri de surprise quand mon téléphone que j'avais posé sur mon ventre en raccrochant vibre. J'apporte l'écran devant mes yeux et ouvre le message de mon plan cul.

« Et dire que je vais rater ça. Je suis vraiment désolé, mais je dois annuler... Urgence au boulot, je peux vraiment pas faire autrement...

Il y a des choses qu'on ne contrôle pas, et j'avoue que je me prends une méchante baffe en lisant sa réponse... Je lui réponds que c'est dommage, et ravale ma fierté. Ça ne va absolument pas le faire ! J'attends ce rendez-vous depuis deux semaines, l'autre m'a chauffé tout à l'heure et j'ai clairement envie de m'envoyer en l'air ! Il est hors de question que je reste comme ça. Castiel joue toujours et j'hésite à aller le voir ou à me soulager par moi-même... Il avait l'air plutôt ouvert à l'idée de passer du bon temps tout à l'heure, je me demande si je peux me permettre de briser sa bulle tout de suite... Qui ne tente rien n'a rien. Peut-être se sentira-t-il chanceux. Je me lève de mon lit et ouvre la porte le plus discrètement possible. La mélodie m'englobe tandis que j'avance dans le couloir. Il fredonne quelque chose d'un peu différent qui se marie divinement bien à son air. Je m'arrête devant le miroir du couloir, enveloppée de son esquisse musicale je m'observe. Je détaille mes formes, ma poitrine, mes cuisses. J'admire l'unique vêtement qui m'habille à la perfection et qui rehausse cette fierté perdue dans le message de tout à l'heure. Quand je me détourne de mon reflet, j'aperçois rapidement mes joues rouges et mon regard enfiévré. À pas de louve je m'entre dans le salon. Posé dans le fauteuil, Castiel relève les yeux juste au moment où je pose mon regard sur lui. Un sourire en coin prend place sur son visage, ses prunelles s'ancrent à moi et je sens un frisson me parcourir. Il lâche sa guitare et s'empare rapidement de son téléphone sur lequel il tape un message tout aussi vite. Une fois le téléphone posé, il me tend la main et je la saisis. Comme s'il avait déjà tout prévu, je m'installe sur ses genoux et ses bras se referment sur moi. Je m'inquiète brièvement de cet élan de douceur, rapidement suivi d'une pluie de baisers le long de mon bras, reprenant le chemin sur lequel il se promenait tout à l'heure. Rassurée que son côté doux ne dure pas, je me laisse aller à ses baisers qu'il remonte vers mon oreille.

« Serait-ce mon jour de chance ? Sa voix me fait l'effet d'une tempête électrifiant tout mon corps. Inconsciemment je me cambre avançant ma poitrine vers lui.

_Oui. Il arque un sourcil, l'une de ses mains glissant le long du tissu couvrant mes hanches.

_Et ton plan cul ? Une voix à damner les anges. Une multitude d'images m'embarrassent l'esprit et me perdent.

_Annulé. Un sourire carnassier étend ses lèvres, ses yeux me dévorent et déshabillent sans aucune pudeur.

_Pauvre fou. »

Ses dents viennent se fermer sur mon sein, ses doigts n'attendent pas avant d'ouvrir le body et de se faufiler entre mes lèvres. Deux doigts jouent à effleurer mon clitoris, titille mon antre avant de remonter, m'enflammant plus encore. Je m'accroche à lui, la frustration m'habite et je cherche à le toucher mais il attrape ma main avant. Il amène mon bras vers l'arrière, il reprend ses mouvements plus impatiemment. Il malmène ma poitrine, j'attrape ses cheveux à défaut de pouvoir toucher sa peau. Lentement, il remonte vers moi et me murmure.

« Il est temps... »

Il m'invite à me lever, me demande de patienter quelques instants et s'éclipse vers sa chambre. De là il revient avec deux rubans et un préservatif. Je le regarde dubitative quand il s'approche à nouveau de moi. Il me pose le premier ruban sur les yeux, je souris à la perspective de ne pas pouvoir prévoir ses prochaines actions et le laisse obscurcir mon monde. Sur sa demande je me tourne dos à lui, il entreprend alors de m'attacher les bras dans le dos, comme s'ils étaient croisés, de telle sorte que je ne puisse pas le toucher pour les minutes à venir. Je l'entends murmurer un sublime, puis s'approcher de moi.

« Ai-je l'autorisation, ô sublime créature, d'aider un ami qui nous envie ? »

Je suis prête à tout, juste pour qu'il cesse de me torturer de ses doigts, j'imagine rapidement toutes les possibilités qui s'offrent à lui là tout de suite, aucune ne me paraît préjudiciable et je l'imagine mal faire quelque chose qui me serait justement préjudiciable. Je murmure un oui tout juste audible, excitée par l'inconnu de ce futur imminent. Je l'entends me répondre un parfait souriant avant de le sentir m'aider à avancer, sa main juste au-dessus de mes fesses. Soudainement la voix de Nath résonne dans l'appartement, sur le côté droit. Je comprends alors soudain l'intention d'aider l'ami qui nous envie... Une vague s'empare de moi, l'excitation s'emparant de mon corps entier, je frissonne quand Castiel entame avec lui une discussion presque normale. Je ne bouge pas, toujours attachée et les yeux bandés, Nath dit qu'il n'a pas compris le message précédent et que justement il pensait l'appeler pendant sa pause pour savoir ce qu'il se tramait.

« Tu es en pause là ?

_Oui. Je viens tout juste de rejoindre l'étage que tu m'as demandé.

_Tu as bien pris tes jumelles ? Je déglutis. Il est subtil et il vient de revenir vers moi. Placer devant moi il place des écouteurs dans les oreilles tout en continuant de converser. Va falloir te trouver un endroit tranquille mon ami, c'est ta journée !

_Comment ça ?

_Vise l'appart' de là où tu es et trouve-toi un endroit tranquille, normalement tu es en main libre là ? Un silence se fait, je comprends alors que je suis devant la fenêtre et une vive impression de froid s'empare de moi. Suis-je capable d'assumer que l'on puisse me voir ? On est assez haut, mais...

_Oh ! »

À ce moment le son passe uniquement dans les écouteurs, Castiel embrasse ma nuque, m'aide à avancer encore, tandis que Nath claque une porte derrière lui. J'entends un tour de clé se faire, puis une boucle de ceinture se défaire. Tout aussi rapidement, l'une des mains de Castiel vient sortir ma poitrine de sa prison de tissu. Une main sur l'un de mes seins, jouant avec mon téton, l'autre s'immisçant en moi. Je gémis, les écouteurs et le bandeau sur mes yeux m'empêchent d'anticiper le moindre de ses mouvements, leur intensité n'en ait que plus forte. Instinctivement je me penche en avant, Castiel lâche mon sein pour venir me retenir par les bras, je me retrouve cambrée contre lui, ses doigts bougeant activement dans mon antre humide. Je ne sais pas comment mes jambes vont tenir le coup, les cuisses refermées sur sa main, il bouge aisément, m'arrachant des gémissements qui ont l'air d'exciter d'autant plus notre policier. La voix du blond me parvient par les écouteurs, je l'entends murmurer mon prénom, me dire comme c'est bon pour lui, soupirer et gémir... Les doigts du rockeur se retirent, doucement il m'invite à avancer encore, je comprends qu'il cherche à me rapprocher de la fenêtre quand Nath lâche :

« Tu es divinement belle... Désirable... Putain de merde !

_Ahh ! »

Je venais à peine de sentir la queue de Castiel s'immiscer entre mes jambes qu'il me plaque contre la fenêtre, la fraîcheur glaciale de la vitre contre ma peau et la chaleur de sa verge en moi forment un contraste délicieux, ma poitrine s'écrase contre le carreau à chaque coup de bassin de mon amant. Nath s'extasie, me complimente comme jamais et jubile de cette masturbation voyeuriste offerte. Attraper par les cheveux et mes bras retenus en arrière, je me laisse aller sur la verge du roux, m'empalant au rythme qu'il m'impose. Mon cœur cogne dans ma cage thoracique concurrençant le ramdam de mes seins nus contre la fenêtre, le sang afflue dans mes veines, colore mes joues, l'ardent feu de joie me consume, inonde mon antre et je perds l'entièreté de mon contrôle. La voix de Nath s'élève dans mes oreilles.

« Imagine-moi avec vous. Ma queue entre tes seins à me branler comme jamais... Oh god... Est-ce que tu la sens ?

_Oui ! Ah ! Oui ! Castiel en profite, comme s'il savait, pour lâcher mes cheveux et passer sa main vers l'avant de mon corps.

_Oh putain. Tu sens comme elle se gorge entre tes seins ?! Comme j'aimerais pouvoir jouir entre eux...

_Ahh...

_Sentir ton corps chaud contre le mien. Hmm...»

Je perds complètement pieds, Castiel s'amuse de ses doigts sur mon clitoris, augmentant la puissance de ses coups de reins. Mes cris s'unissent aux gémissements et mots de Nathaniel, la respiration de Castiel s'échoue contre mon dos et je le sens se tendre contre moi tandis qu'il me plaque contre le fenêtre. Je ne sais dans quel mesure il réussit à me donner un orgasme, mais je sens mes jambes trembler, mon ventre se tordre et une douce chaleur se répandre dans mon corps. Nath a l'air de s'être joint à nous, plus silencieux mais tout aussi puissamment que nous. Je ris quand il se plaint de ne pas avoir pensé à prendre de mouchoirs et qu'il est bien emmerdé avec tout ce foutre ! Cas' délie le lien de mes bras, m'aide à m'asseoir sur le sol et m'enlève un écouteur. Je profite de ma mouvance retrouvée pour également récupérer la vue. Il m'est impossible de bouger pour le moment, et j'entends alors Nath nous remercier, m'expliquant que sa pause risque de paraître longue et qu'il fallait qu'il y retourne :

« Mais merci. Tu étais divine, et j'espère un jour... Pouvoir te rendre suffisamment grâce. À ce soir ! Et merci à l'animal qui s'est occupée de toi ! »

Il rit et raccroche, je ris moi aussi à l'appellation d'animal qui soudain va comme un gant à mon acolyte. Je retire le second écouteur et lui explique pourquoi je rigole, passant ainsi le message. Je replace mon bustier et demande à Castiel s'il veut bien m'aider à me relever, voire à m'emmener dans ma chambre car mine de rien, la température redescendue, il fait plutôt frisquet dans cette petite tenue. Un sourire satisfait s'empare de lui, le rouge me monte aux joues et je m'accroche à sa main quand il la tend vers moi. Mes jambes sont encore trop tremblantes et j'atterris contre lui sans vraiment pouvoir faire autrement. Il m'aide à me poser dans le canapé.

« Désolée, divine créature, mais l'effort a été rude et je peux tout au plus t'apporter de quoi te vêtir ! Je souris, il est vrai que le sexe debout demande pas mal de ressources.

_Une culotte, mon pantalon sur la chaise de bureau & un t-shirt n'importe lequel s'il te plaît.

_Elles sont où tes culottes ?

_Dans le tiroir en haut de la commode. Il part, j'entends le tiroir claquer, la chaise rouler et la porte de l'armoire se refermer. Ses pas sont lourds et quand il arrive dans le salon il me demande si j'ai besoin d'aide pour me défaire de mon body. Non je te remercie. En plus, tout animal que tu es, tu serais foutu de me ressauter dessus ! Son regard s'ancre au mien, profond, taquin.

_Tu serais foutue de me ressauter dessus ! C'est toi qui est venue ! »

Je pique un fard et lui tire la langue pour guise de réponse. Il rit, enfilant un t-shirt et un pantalon de jogging qui lui sert à traîner dans l'appartement. Je me change rapidement, les jambes se calmant enfin. Je me pose dans le canapé, il recommence à jouer l'air de tout à l'heure, et un sentiment de plénitude m'envahit. Je le regarde jouer, observe son air concentré malgré ses paupières closes, pose mon regard sur sa feuille. Au crayon, dans le coin gauche est inscrit ce que je suppose être le titre : Vie exquise.

À suivre... 

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