La Mal-Aimée [Spiderman🕷]

By dark_nessia

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Pourquoi les gens ne s'arrêtent et ne jugent qu'au physique des autres? C'est bien une question qu'elle se p... More

1. Le début de toutes choses
2. Midtown
3. L'antisociale
4. Le voyage
5. Le combat
6. C'est moi qui commande!
7. Le repas
8. Un quoi?
9. Adoptée ?
10. Préparations
11. Le bal
12. L'aura Bleue
13. Des quoi?...
14. Une Avengers ?
15. A Star Is Born...
16. Rendez-vous
17. Washington Square Park
18. Le voyage
19. Shopping!
20. Le voyage.
21. L'avion.
22. La chambre.
23. La Tour Eiffel
24. L'attentat.
25. Hydra?
27. De retour au bercaille.
28. Le dîner
29. Central Park
30. Pétage de câble.
31. Le baiser
32. La discussion.
33. Flash.
34. Disparue ?
35. Hydra.
36. Le collier.
37. Le malaise.
38. Le réveil.
39. Soirée film.
40. Passer le cap...
41. La fin d'une vie, le début d'une autre...
Ceci n'est pas un chapitre

26. Le Rendez-vous.

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By dark_nessia

Je sors tranquillement de la douche et revêtis un simple jeans large avec le sweat que m’avais prêté Peter au début du voyage.
Et oui, je ne lui ai pas encore rendu depuis le temps…

Je sors de ma chambre et me dirige vers l’accueil où je vois mon ami adossé à un poteau en marbre.

- Hey, dis-je simplement en arrivant à ses côtés.

Peter se retourne vers moi et me fait un grand sourire. Ses yeux bloquent sur mon haut.

- Il te va vraiment mieux qu’à moi, dit-il en rigolant.

Je rigole, un peu nerveuse, et baisse le regard.

Attends… Depuis quand je suis timide et je baisse le regard ? Il est passé où le mode sauvage extrême ???
Ce mec est en train de me rendre… Douce ?
Je n’aime pas ça, mais alors pas du tout.

- Tu viens ? me demande-t-il soudainement.

- Yep, je te suis, dis-je en sortant de ma transe.

On marche longtemps l’un à côté de l’autre, en discutant. L’atmosphère est reposante et magique.
Paris est tout illuminé et la Tour Eiffel brille de milles feux, malgré l’attaque surgie un peu plus tôt.

On se balade sur le pont des amoureux au-dessus de la Seine.
Oui c’est très cliché, mais c’est tellement beau. On s’arrête quelques instants en s’appuyant sur le pont aux milles cadenas.
On les regarde plus en détails, en observant sur certains les différentes initiales notées. Je trouve ça si mignon et une vraie preuve d’amour sincère. Dommage qu’ils aient dû en retirer la moitié, à cause du poids qu’ils représentent, le pont menace de s’effondrer un jour.

Alors que l’on discute tranquillement avec Peter, en regardant les lumières refléter sur l’eau de la Seine, un couple nous interrompt.

- Excusez-moi, commence la jeune femme, ça vous dérangerez de nous prendre en photo, s’il-vous-plaît ? 

Peter se retourne vers moi, un sourcil arqué. Il n'a rien compris à ce que la femme française venait de dire.

Alalah, pauvre Peter, qu’est-ce que tu ferais sans moi ?

- Aucun problème, réponds-je en français avec un accent à couper au couteau. Vous voulez vous mettre où ? Là ? D’accord. On souriiit. Eh voilà, bonne soirée à vous.

Pendant tout ce temps, mon ami me regardait les yeux grands ouverts.

- Tu sais parler français ? me demande-t-il alors que le couple s’éloigne.  

Sur le coup, sa question me paraît un peu bête. Bien sûr que je parle français. Mais je me souviens que je ne lui ai jamais dit…

- Euh… Oui, je sais parler français, dis-je en rigolant. Je ne suis pas experte, mais je sais me débrouiller. J’ai appris quand j’étais petite et j’ai toujours aimé la culture française, les croissants tous ça.

 - Oh oui, les Coaksant, dit-il sérieusement.

J’éclate de rire, désolé je n’ai pas pu m’en empêcher.
Peter vient d’essayer de dire le mot « croissant » mais avec son accent anglais fort prononcé ça a donné un truc étrange, sans le son « r » et il a ajouté un petit « k ».
Bref, j’ai explosé de rire.

- CROI-SSANT, répète après moi c’est pas dur.

Après mainte et mainte essais, mon petit Peter n’a toujours pas réussi à prononcer ce mot. On a bien rigolé pendant au moins dix minutes et il a finit par se vexer.

- Arrête de te foutre de moi ! C’est dur a prononcer…

Il fait mine de bouder et je rigole de plus belle. Pour me faire pardonner, j’entoure son dos de mes petits bras et lui chuchote « désolé, désolé, désolé » plusieurs fois près de son oreille.

Peter finit par céder et rigole à son tour.

Je me détache de lui, après m’être rendue compte de notre proximité.
Je reporte mon regard sur la Seine et les lumières de Paris tout en prenant appuie sur les barrières du pont.
Peter ne semble pas d’accord avec cette idée car je sens son regard pesant sur moi.
Je me retourne vers lui.

- Quoi ? demandé-je en rigolant nerveusement.

Peter secoue la tête comme pour se débarrasser d’une idée trop imposante dans sa caboche, et me sourit.

- Euh... R-rien t’inquiète… dit-il en reportant son regard sur le fleuve.

On reste comme ça de longues minutes, sans se parler.
Ce n'est pas un blanc gênant, mais un blanc apaisant, calme et agréable. Je sens la distance entre nous diminuer peu à peu et sa main effleurer la mienne.

- Tiens, j’ai un truc pour toi, dit-il soudainement.

Je me retourne vers lui, curieuse.

Peter fouille dans la poche de sa veste quelques secondes et me tend une sorte de petit pocheront en velours bleu nuit.  

- Euh ? C’est pour quelle occasion ? demandé-je en souriant.

- Aucune occasion, j’avais juste envie de te faire plaisir, dit-il en se grattant l’arrière de la tête.

Alors là j’ai un doute. Bref.

J’ouvre le petit pocheront et en sors un magnifique collier avec une pierre d’obsidienne noire en pic comme pendentif. 

- Ouah… dis-je en admirant le collier, il est magnifique ! 

Peter semble soudainement soulagé.

- C’est vrai, il te plaît ? Je sais que tu aimes bien les pierres alors j’en ai pris un avec une pierre d’obsidienne apparemment c’est une pierre de protection mais je s-

Il parle troooop.

- Je l’adore ! dis-je en sautant dans les bras de mon ami.

Je suis pas du genre tactile -sauf avec lui- mais si vous m’offrez une pierre, je vous aime tout de suite !

Mon ami resserre mon étreinte et on se sépare quelques secondes plus tard.

- Et oui, tu as raison, c’est bien une pierre de protection, dis-je en rigolant.

Peter et moi sommes toujours très proche l’un de l’autre mais la distance ne semble pas nous déranger, ni l’un ni l’autre.

- Merci, je suis vraiment touchée, renchéris-je en baissant le regard, un petit peu gênée.

Peter s’écarte un peu de moi et rougit violement.

- Je suis content qu’il te plaise, j’avais peur qu’il ne soit pas à ton gout, dit-il en rigolant un peu.

- Non ! Il est simple, comme moi et comme je les aime. Je l’adore, dis-je en le forçant à me regarder.

Un magnifique sourire peint son visage et je ne peux m’empêcher de rire comme une conne.

L’ambiance devient un peu électrique soudainement et je sens nos deux corps se rapprocher, comme des aimants attirés l'un à l'autre.
On est vraiment très proches et ma main se lève instinctivement vers sa joue. Je la lui caresse doucement (sa joue hein, bande de pervers) et je sens un frisson parcourir son corps. J’adore voir l’effet que je lui fais, c’est trop drôle.

Il pose maladroitement sa main sur ma hanche et il me rapproche de lui très doucement.

Je sais, je sais et je sais.

M’engueulez pas hein, mais je crois que je meurs d’envie de l’embrasser. Oui j’ai aussi envie de me tirer une balle pour ce que je viens de dire, car je m’étais jurée de ne pas tomber amoureuse, mais c’était avant de le rencontrer lui, Peter Parker.

Alors que nos têtes ne sont plus qu’à quelques centimètres, que nos lèvres se frôlent et que nos parfums respectifs se mélangent…

BIP BIP BIP.

Je m’écarte de Peter rapidement et sors mon téléphone de ma poche.

Qui que ce soit, je vais le tuer pour avoir dérangé ce moment, ce potentiel (je dis bien potentiel) bisou.

Bon, c’est qui alors ?

Je regarde l’écran de mon téléphone et vois la grosse face de mon père s’afficher, signe qu’il m'appelle.

Putain, c’est lui en plus ?? Je vais le tuer.

- Tu veux quoi ? demandé-je sans politesse en décrochant au téléphone.

- Alessia ? On m’a dit qu’il y a eu un accident, ça va ? demande-t-il, un peu paniqué.

Ma parole, il lui manque une case.

Peter, qui entend toute la conversation, me regarde d’un air compatissant.

- Nessia, c'est Nessia. Ça fait deux jours presque, si je devais attendre après toi je serais déjà morte, dis-je en m’énervant.

Voyant ma position et le ton qui monte, Peter se rapproche de moi et pose sa main sur la mienne.

« Calme-toi, je suis là », mime-il sur ses lèvres.

Je me calme instentanément.

- Excuse-moi, Nessia, je n’ai aucune excuse à te fournir, je suis désolé.

Woah, il est vraiment bizarre lui en ce moment.
Il vient vraiment de... s'excuser ?

- C’est rien… dis-je à voix basse. Promets-moi juste de ne pas oublier de venir me chercher à l’aéroport demain.

- C’est promis ma puce. Allez bisous.

Il raccroche.

- Ouais c’est ça… dis-je à voix basse.

Peter me regarde d’un air interrogateur.

- Ça ne va toujours pas mieux entre vous ? me demande-t-il en me fixant de ses prunelles noisettes.

- Nop, mais j’ai l’impression qu’il essaye de faire des efforts, mais… Je sais pas, je refuse toute gentillesse de sa part. Je n'ai pas l’habitude et je me méfie trop, dis-je en baissant le regard vers les milliers de cadenas accrochés sur le pont.

Peter pose sa main sur mon épaule.

- Tu devrais essayer de t’ouvrir un peu. Tu sais que ce n’est pas impossible, tu l’as fait avec moi. Lui c’est encore plus important, c’est ton père quand même. Et tu connais Monsieur Stark, les efforts qu’il fait viennent du cœur vu son alter-égo surdimensionné, dit-il en rigolant.

Sa remarque me fait rire à mon tour.
Dit comme ça, il n’a pas tout à fait tort.

- Tu as raison, merci Pet’. On devrait rentrer, il se fait tard, dis-je en souriant doucement.

Le brun acquiesce et on retourne à l’hôtel en discutant un peu sur le retour, dans une atmosphère de détente absolue...

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