«Start all over again».

By Preety__

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En effet, où que l'on aille, quoique l'on fasse ; le passé finit toujours par nous rattraper. More

umue.
babidi.
isatu.
binayi.
itanu.
isambombo.
bantu.
mutekete.
muanda mukulu.
tshitema.
dikumi.
dikumi ne umue.
dikumi ne isatu.
dikumi ne binayi.
dikumi ne itanu.
dikumi ne isambombo.
dikumi ne muteke.
dikumi ne muanda mukulu.
dikumi ne tshitema.
makumi abidi.
makumi abidi ne umue.
makumi abidi ne abidi.
makumi abidi ne isatu.
makumi abidi ne binayi.
makumi abidi ne itanu.
makumi abidi ne isambombo.
makumi abidi ne mutekete.
makumi abidi ne muanda mukulu.
makumi abidi ne tshitema.
makumi asatu.
makumi asatu ne umue.
makumi asatu ne abidi.
makumi asatu ne asatu.
makumi asatu ne binayi.
makumi asatu ne itanu.
makumi asatu ne isambombo.
makumi asatu ne mutekete.
makumi asatu ne muanda mukulu.
makumi asatu ne tshitema.
makumi anayi.
makumi anayi ne umue.
makumi anayi ne abidi.
talk.
makumi anayi ne asatu.
makumi anayi ne binayi.
makumi anayi ne itanu.
makumi anayi ne isambombo.
makumi anayi ne mutekete

dikumi ne babidi.

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By Preety__

@Preety__ 🃏

12

«Et même si tu souffres, n'oublie pas que tu es mienne»
__

Je passe mes mains sur mes joues en soufflant, longuement.

— ...j'ai mouillé ton uniforme. Excuse-moi.

Kelvyn - C'est exactement ce qui se passe quand une jolie nana pleure sur ton torse. Normal wesh.

Je roule des yeux.

Il a réussi à me décrocher un sourire, malgré moi.

Sourire qui s'est effacé à l'entente du bruit que mon ventre a émis.

Kelvyn - J'savais que t'avais faim.

Il jète un coup d'œil à sa montre.

Kelvyn - C'est ma pause dans cinq minutes. Attends-moi à l'accueil ? J't'emmène manger.

— Pas besoin. Je pense que je vais retourner au travail puis-

Kelvyn - Eh... ?

— Oui ?

Kelvyn - *sourire* C'est pas négociable.

__

Kelvyn - Avec du poulet en supplément s'il vous plaît.

On a fait une partie de pierre-feuille-ciseaux. Celui qui perd devait choisir où on allait manger.

Et il a choisi KFC.

Tant que j'aime, ça m'arrange.

Le poulet en plus. >>>

Shiloh avait un jour essayé de reproduire la recette du poulet KFC mais elle avait échoué.

Kelvyn revient vers moi après avoir payé son menu à son tour.

Kelvyn - T'as trouvé une place ?

— Yep. Juste à côté des fenêtres.

Il tire une grimace.

— Qu'est-ce qu'il y'a ?

Kelvyn - J'aime pas. Crari tu manges et les passants te voient croquer dans ton burger et tout. Ça m'agace.

Il lève le regard histoire de chercher une nouvelle place.

Alors je l'ai laissé faire.

Kelvyn - Tiens, là-bas. À l'abris des regards et c'est lumineux.

Je suis son regard puis acquiesce d'un hochement de tête.

On s'est donc dirigé vers la table en question, puis j'ai tiré la chaise pour ensuite y poser mes fesses.

Je me suis débarrassée de ma veste et de mon sac, puis j'ai saisis mon téléphone.

— Envoie main.

Il arque un sourcil avant de rire.

Kelvyn - On dit envoie fesse andouille.

— Non. Déjà c'est envoie nude... Donc t'as tout faux.

Kelvyn - Envoie fesses j'te dis.

— Ça se voit que t'es le genre de mec à demander ça aux petites nanas.

Kelvyn - De ouf. Méfie-toi hein. Un coup Shiloh m'en a envoyé.

Je lui donne une tape à la main qui le fit rire par la suite.

J'ai ouvert l'application Snapchat, puis j'ai filmé le dos de sa main tatouée, pour ensuite l'envoyer à mes flammes.

J'en fais pas beaucoup. Genre... Dix, quinze. Sans plus.

Certaines personnes vont à faire les flammes avec environ cent personne. Euh, on va se calmer.

Ça va deux minutes hein.

Sentant un regard sur moi, j'ai levé les yeux pour ensuite les poser sur le visage de Kelvyn.

Son regard est vraiment... perçant, et intriguant à la fois.

Je l'ai déjà dit mais quand je suis en sa compagnie, j'ai l'étrange sensation d'être un livre ouvert. Cette sensation que c'est lui qui a les clés de ma personne, et qu'il en a le total accès.

Ce qui me perturbe, en effet. Mais ç'en est pas moins désagréable.

Au contraire. C'est agréable.

Agréable du sens où je ne ressens pas la nécessité de contrôler mes paroles, de réfléchir à ce que je vais dire.

Je peux être moi-même tout simplement parce que je sais, qu'il sait déjà qui je suis.

D'où sort ce raisonnement ? ...aucune idée.

Il est basé sur un simple ressenti étrange, agréable et perturbant à la fois.

Pourtant, bien qu'il soit étrange et perturbant, j'aimerai qu'il ne prenne jamais fin.

Je ne le dirai jamais assez : c'est comme s'il connaissait toutes les parts d'ombre de ma personne.

Comme s'il me lisait avec une facilité... à en couper le souffle.

Et tout ça, sans pour autant me mettre mal à l'aise.

Quoi de mieux... ?

Caissière - CB 180 ?

Je jète un coup d'œil à mon ticket, puis me lève de ma chaise.

— C'est moi.

La caissière me sourit, puis je me dirige vers elle pour ensuite prendre le plateau qu'elle me tendait.

Entre-temps, je sentais un regard analyser mon corps.

Particulièrement mon dos et les boules qui se trouvaient plus bas.

J'ai donc pris soin de me hâter, histoire que cette personne arrête d'insister sur mon postérieur.

Je pose le plateau sur la table puis me rassieds sur ma chaise.

À la seconde qui a suivi, Kelvyn m'a pris une frite pour ensuite la mettre dans sa bouche.

Kelvyn - Hmm, c'est très délicieuse. Ma bin ha ya ty qamas haa wAllah. Haja le top. (Exquis je vous remercie wAllah)

(Eh les tunisiens, scuse si c'est pas ça. Je sais pas comment l'écrire 💀💀)

Je me suis tapée un fou rire... Y'a pas à faire des imitations comme ça par contre.

Non mais, for real en fait. *rire*

— Haja le top ?

Kelvyn - Ouais, tokoss wouleh.

Je ris de nouveau puis murmure une petite prière, avant de me mettre à manger.

Son plat est arrivé quelques temps après, puis on a déjeuné en abordant plusieurs sujets divers.

J'ai bien ri quand même, c'était cool.

Mais n'empêche, une question n'arrêtait pas de traverser mon esprit.

Puis quand je la chassais, elle revenait sous une autre forme. Toujours un peu plus bouleversante.

Comment se fait-il que je parvienne à être aussi proche de lui, alors que je le connais à peine ?

En temps normal, je suis plutôt réservée. Je reste avec mes proches et je fais ma vie.

Mais là... C'est différent. Je le laisse même m'approcher, malgré ce qu'il s'est passé.

Pourtant je n'ai pas confiance en lui, mais j'éprouve le sentiment de pouvoir tout lui dire.

C'est assez paradoxal.

Je sais.

Au point même où ça en fait mal à la tête.

Néanmoins, c'est un bon moment que j'ai passé avec lui. En sa compagnie.

__

Kelvyn - J'te dépose ?

- J'ai une voiture Kelvyn...

Kelvyn - Ah ouais ?

J'acquiesce d'un hochement de tête, en souriant.

Kelvyn - C'est quoi ? Une Clio ? Une Coccinelle ?

Je le dévisage.

C'est une blague... ?

— Pour qui est-ce que tu me prends Kelvyn ? C'est une Peugeot 3008.

Kelvyn - *hausse les épaules* Rien à côté de ma Range Rover.

— Mdr Kelvyn, mais veux-tu qu'on parle de ton moteur bruyant là ? L'appareil fait plus de bruit d'un mixeur en fait. Ta voiture ressemble à un frigo mais tu te permets de juger la mienne.

Il arque un sourcil.

Kelvyn - Tu veux m'faire Esther ?

— Qui ça ? Moi ? Jamaaaais-

Kelvyn - Ta voiture refuse de démarrer quand tu mets le contact mais tu te permets de critiquer mon moteur défaillant ? Et puis tema le pare-brise... Même si on dit pare-brise en mauvais état, le tien on dirait que des gens ont baisé dessus s'te plaît.

Kelvyn - À ceci s'ajoute l'odeur que dégage tes sièges...

Il grimace.

Alors par réflexe, je lui donne un coup à l'épaule. Ce que le pousse donc à rire.

— Je te permets pas ! T'es jamais monté à bord de ma Peugeot 3008 déjà. Les sièges sentent la brume de Victoria's Secret. Alors avant de l'ouvrir sur un sujet qui te dépasse Kelvyn, je te conseille de te renseigner.

Je lui adresse un clin d'œil en souriant.

Alors il me sourit en retour, tout en passant une main sur sa barbe.

Kelvyn - N'empêche. Ta voiture est sale et en mauvais état. Même si on dit que les pigeons chient dessus, désolé faut savoir laver sa caisse. C'est comme si tu faisais du sport mais que tu ne te douchais pas ensuite. C'est crade.

Il hausse les épaules en souriant davantage.

Kelvyn - Après, peut-être que t'as pour habitude de te laver deux à trois fois par semaine tahu...

J'arque un sourcil.

Kelvyn - J'juge pas hein... Mais si on est sale chez-soi, on est sale partout ma gueule.

— Tu es en train d'insinuer que je suis sale ? Et puis, où est-ce que tu vois des saletés sur ma voiture ?

Il me désigne une tâche au-dessus du pneu de l'arrière avec sa bouche.

— T'es sérieux ? Mais c'est juste le ballon de Keenan.

Kelvyn - Ah gros... T'as voulu me faire, j'ai fait que répliquer. Ma voiture on dirait un frigo ? Bah la tienne on dirait l'trou de Silento.

Je le dévisage de nouveau, puis émets un bruit de bouche.

Kelvyn - *rire* Donnant-donnant miss.

— C'est ça ouais.

Son rire s'amplifie.

Je croise donc mes bras sur ma poitrine, en fronçant légèrement les sourcils.

Kelvyn - Arrête de froncer tes sourcils wesh. À croire que t'es constipée. *fou rire*

— T'es juste gênant Kelvyn...

Kelvyn - T'as juste le seum Esther.

— Bethany.

Kelvyn - Esther.

— Bethany ! Tu as perdu ce droit à l'instant où tu as ouvert la bouche pour critiquer ma voiture. Comme si ta Range Rover était meilleure.

Kelvyn - Clairement Esther ? Ouais.

Je le dévisage de nouveau.

— Continue de m'appeler Esther. Je ne te répondrai plus.

Kelvyn - Esther.

Je suis restée silencieuse.

Il m'a donc contourné pour passer son bras autour de mon cou, et continuellement répéter mon second prénom au creux de mon oreille.

— Argh tika ngai ! Boni boye ? Elongi neti likata ya ntaba. (Argh laisse-moi ! C'est quoi ? Ton visage on dirait le zizi de la chèvre)

Kelvyn - *fou rire* T'as cru que je comprenais pas ou quoi ?

J'arque un sourcil en levant les yeux vers lui.

— ...ah bon ?

Il hausse les épaules, puis retire son bras d'autour de mon cou.

Il est tactile quand même. Un peu trop... Mais bon.

Kelvyn - J'suis angolais barbadian. Mais ça n'empêche pas que j'ai grandi entouré de Z. La plupart de mes cousines et cousins sont congolais. J'ai des potes congolais. Et la femme de mon oncle parle lingala, c'est ma marraine... Donc ouais, j'comprends.

— Et tu sais parler ?

Kelvyn - Un mpé seulement. À force d'entendre ça rentre dans la tête, mais je m'exprime pas aussi bien qu'un congolais d'origine tahu.

— Bah ouais, logique.

Il enfonce ses mains dans les poches de son vêtement.

Kelvyn - Donc toi t'es une z d'origine ou... ?

— D'origine masta. À cent pour-cent.

Il hoche la tête en souriant.

Kelvyn - Ouais... Ouais j'vois-

Son regard se détourne de mon visage, puis il fronce légèrement les sourcils.

Ce qui a donc attisé ma curiosité.

— Qu'est-ce qu'il y'a ?

Kelvyn - ...t'as pas l'impression d'être observée là ?

— Hum, non. Pourquoi ?

Il rabaisse son regard vers moi.

Ses sourcils se détendent, puis il pousse un long soupir.

Kelvyn - Ça fait un moment que j'ai l'impression que quelqu'un nous suit. Depuis le KFC. T'à'l'heure j'ai vu le reflet d'un boug capuché dans la vitre de ta gova, et là, j'viens de voir ce même boug dans l'angle du bâtiment un peu plus loin. Derrière toi.

Par réflexe, je suis son regard.

...personne.

Je repose donc les yeux sur Kelvyn.

— Y'a personne...

Kelvyn - Sans blague.

Il souffle.

Kelvyn - ...j'préfère te déposer. J'suis pas serein avec le fait que quelqu'un te suive comme aç.

— Nous* suive.

Kelvyn - J'ai rien à craindre. J'sais me défendre.

Je suis restée silencieuse.

C'est vrai qu'il n'a pas tord d'un côté... Mais j'ai pas besoin d'un garde du corps.

Dieu me suffit. Le meilleur garde du corps qui puisse exister.

— On prend ma voiture.

Kelvyn - S'tu veux. Je rentrerai en transport.

Je roule des yeux puis me dirige donc vers ma voiture.

Je l'ai déverrouillée avec les clés, puis je suis montée à bord en laissant Kelvyn faire de même sur le siège passager.

Je claque la portière puis m'assure que Kelvyn soit aussi monté pour verrouiller les portes.

Je me suis ensuite ceinturée, et j'ai mis le contact, avant de démarrer.

Le trajet s'est fait dans le calme.

Il avait plutôt l'air sur ses gardes. Il regardait constamment dans le rétroviseur.

J'essayais d'engager la conversation histoire de détendre l'atmosphère. Mais quand Kelvyn est tendu, il l'est pour de vrai.

J'ai donc fini par lâcher l'affaire...

J'ai retiré le contact une fois garée devant la maison de chez mes parents, puis j'ai retiré ma ceinture.

— On est arrivé.

Kelvyn - J'ai vu ça.

Il jète un coup d'œil à travers la vitre, en direction de la maison.

Kelvyn - Pas mal la baraque au passage.

Je souris, avant de poser mon doigt sur le bouton qui permet de déverrouiller les portières de la voiture.

J'ouvre la mienne afin de descendre de mon côté, puis je ferme la portière.

J'ai pris soin de vérifier que Kelvyn avait fait de même pour ensuite verrouiller la voiture à l'aide d'un bouton sur les clés.

Je range les clés à leur place, tout en contournant la voiture, en sa direction.

Il m'attendait, adossé contre la portière du siège passager, et bras croisés sur son torse.

Un sourire est apparu au coin de ses lèvres, en me voyant arriver vers lui.

— Toujours avec ce petit sourire au coin hein...

Kelvyn - Ça bouge pas miss.

Je hoche la tête, tout en enfonçant, lentement, mes mains dans les poches arrière de mon pantalon.

Kelvyn - Bon... J'crois qu'on va devoir se séparer là.

Il soupire longuement.

J'ai donc suivi son geste,

avant de prendre la parole.

— ...merci.

Kelvyn - Pour ?

— Pour avoir été là, à l'écoute et présent sans forcément savoir ce qui se passait dans l'fond.

— À la base... J'étais seulement venue pour Daiana. Mais au lieu de tomber sur elle, je suis tombée sur toi. Et tu ne m'as pas laissé en plan. Au contraire, j'ai passé une bonne après-midi avec toi... Ta présence a suffi pour me faire changer les idées. Alors merci.

Son sourire s'élargit.

Il se redresse en décroisant les bras de sur son torse, puis il s'approche de moi, d'un pas lent.

Kelvyn - Y'a pas de quoi...

Une fois à ma hauteur, son regard a cherché le mien, dans le but que nos yeux se croisent.

Ce qui a fini par arriver.

Il se mord donc la lèvre inférieure, puis tend sa main pour passer ma chevelure à l'arrière, d'un léger revers de la main.

Kelvyn - ...t'es plus forte que ça Bethany.

Il pose ensuite ses doigts sur ma veste, afin d'ajuster celle-ci.

Kelvyn - Cesse de te sous-estimer, de t'apitoyer sur ton sort. Tu dois rester forte, pour Keenan, Keely, mais aussi et surtout ; pour toi.

Ses doigts glissent à présent vers la bandoulière de mon sac, qu'il a, à son tour, ajusté sur mon épaule.

Kelvyn - J'crois en toi, tu surmonteras ton divorce. Et t'en sortiras plus forte. Il faut juste que tu persévères. Ne laisse pas les ténèbres t'assombrir, prends autorité, et affronte-les. Capiche miss... ?

J'acquiesce d'un hochement de tête, en guise de réponse.

Kelvyn - Carré alors...

Il fait un, puis deux pas à l'arrière.

Kelvyn - Rentre bien. Et envoie un message quand t'es arrivée.

— C'est juste derrière tu sais. C'est plutôt toi qui devrais bien rentrer.

Kelvyn - *rire* Ouais, pas bête.

Kelvyn - Bon j'y vais. Salut bg.

— Shalom.

J'ai regardé son corps progressivement s'en aller.

Jusqu'à ce que je perde sa silhouette de vue après qu'il ait emprunté une rue qui n'était pas dans champ de vision.

J'ai donc pris la décision de rentrer.

Il commence à faire froid...

Une fois à l'intérieur, je me suis débarrassée de mes charges que j'ai ensuite rangé à leur place, à l'étage supérieur.

Puis je suis redescendue à l'étage inférieur, là où Keenan avait le nez plongé dans ses cahiers.

Je me suis jointe à lui, et j'ai passé le restant de la soirée à l'aider avec ses différents devoirs.

Le programme de CE1 a beaucoup changé, mais ça reste la même chose. Table de multiplication, calculs posés, etc.

Une fois ses devoirs finis, j'ai rapidement fait un plat pour la famille, puis on a dîné dans la bonne humeur.

Et l'heure de se coucher est arrivée...

J'embrasse le front de Keenan puis remonte la couverture jusque son torse.

— Fais de beaux rêves mon cœur.

Keenan - Toi aussi. Que Dieu te garde.

Je lui souris en guise de réponse, avant de me diriger vers la sortie de la chambre.

J'étais sur le point d'en sortir, quand il m'a interpellé avec sa petite voix.

Je me suis donc retournée vers lui, en lui demandant ce qui le tracassait.

Assez hésitant au départ, il a fini par se lancer.

Keenan - Tu me dis la vérité hein...

— Oui. Je t'écoute.

Il souffle.

Keenan - ...est-ce que... est-ce que papa est devenu fou ?

__

Bethany K.

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