Titre alternatif : "Tension..."
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Dabi, sur la piste de danse.
Musique : Ghetto Love - Wizkid.
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Je tiens Shenzi en fixant l'organisateur de la soirée, ma cigarette toujours entre mes lèvres. Je sens la femme contre moi quand même bouger ses hanches, littéralement possédée par la musique.
Il faudra que je fasse gaffe... La musique pourrait lui faire oublier la mission.
Le prince me tend la main en souriant, son air presque révulsé caché par un sourire de façade. Je lui serre en souriant en coin, lui mettant un coup de pression au passage.
Je t'ai gâché le plaisir de tenter sa chance avec Shenzi hein...?. Même si elle avait l'air d'avoir déjà refusé vu le verre rempli dans ta main.
Celui-ci me regarde dans les yeux, prenant en considération la présence de l'impératrice dans mes bras pour parler :
— Elijah ! Quel plaisir de vous voir en si bonne compagnie... J'espère que vous profitez bien de la soirée.
— Pas aussi bien que vous on dirait... Votre verre a l'air bien chargé en alcool. On part sur un coma ce soir ?
J'entends Shenzi se retenir de rire. Elle pose ses yeux noirs sur moi, l'eye-liner doré qu'elle a mis m'éblouissant un peu. Elle se met à sourire en mettant ses mains sur mon torse.
— C'est pas très poli ça Eli...
Elle prend BEAUCOUP de libertés pour une escort sous couverture... J'ai une vengeance à prendre.
Je souris en coin et lui attrape le visage d'une seule main. Elle écarquille les yeux et se met à sourire encore plus, appréciant la provocation. Nos lèvres se frôlent, la tension entre nous plus épaisse que jamais.
Sauf que je ne lui ferai pas le plaisir de céder en premier.
— Ne dis pas ça comme si tu attendais de la politesse de ma part, Empress.
— Et qu'est-ce que tu vas faire si c'est le cas ?
— Te rappeler pourquoi ta jupe est si courte.
Elle serre ma chemise pendant que je pose ma main sur sa hanche, son regard devenant de suite impudique.
J'ai provoqué quelque chose on dirait... J'ai détruit le cadenas de la cage où sa sauvagerie était ? Je l'espère... Ça va être drôle.
Je la regarde dans les yeux, sentant sa respiration chaude contre moi. Je relève la tête légèrement, lui permettant de retirer sa sucette d'entre ses lèvres avec une lenteur presque douloureuse. Elle sourit en coin et prend ma cigarette. Elle la dépose entre ses lèvres, mettant la sucette contre les miennes. Je l'accepte en souriant, comprenant la tournure que la soirée va prendre.
On dirait que trainer avec des fils de riches ne va pas être aussi chiant que prévu...
Elle attrape ma cravate et me tire contre elle. Mes mains finissent instinctivement sur sa taille, l'empêchant de m'échapper une nouvelle fois. Elle sourit et se tourne dos à moi, laissant à son postérieur le droit de me coller. Elle commence à danser sur du Wizkid, se permettant de fixer ce couillon de Noor plutôt que moi. Je danse avec comme si on était seuls, laissant deux de mes doigts glisser sous son haut. Elle tourne la tête vers moi en continuant de whiner, marquant chacun de ses mouvements à la perfection, en osmose avec la musique. Je lui rends l'énergie pour son plus grand plaisir, sa sucette au citron me donnant envie de plus. Elle se met à tenir mes mains et bouger avec plus d'insistance, ne me laissant aucune issue.
Elle vient de m'emprisonner dans sa folie sensuelle et j'ai rien pu faire contre ça.
Pas que je m'en plaigne.
J'attends le bon moment avant de la retourner. Elle finit encore collée face à moi, nos bassins particulièrement proches l'un de l'autre. Elle retire la cigarette d'entre ses lèvres et laisse ses bras sur mes épaules en balançant ses hanches. On partage la fumée qui s'échappe de ses lèvres maquillées de rouge, son haut remontant sur son corps. Je laisse mes mains sur sa peau, la sentant frissonner.
— Je ne savais pas que tu savais aussi bien danser, félicite-t-elle en calant son front contre le mien.
— Tu as encore cru que j'allais être à ta merci sans même me battre... Tu vas redescendre si vite de ton piédestal que la chute sera rude...
— Je t'emporterai dans la déchéance avec moi... Si je crèves, tu pars avec moi.
— Rêve pas trop... Il en faut énormément pour m'avoir.
Elle se mord la lèvre en souriant et ferme les yeux, la cigarette abandonnée dans un verre vide. Sa jambe finit entre les miennes, laissant le rythme chaloupé de Ghetto Love nous contrôler. Nos mouvements de bassin sont lents et profonds, parlant à notre place.
"Dépêche-toi de l'admettre. T'es dingue de moi."
"Laisse ta foutue fierté de côté et viens me sauter contre un mur dans un entrepôt abandonné."
"Tu ne seras plus rien sans moi alors arrête de te faire violence en résistant."
"Cède, j'en peux plus."
Elle pose sa tête sur moi, ses mains s'agrippant à mes habits. Ses serpents s'agitent, causant des tremblements chez elle. Je continue de danser contre elle, appréciant le mouvement sensuel de son bassin contre moi. Je fixe Noor en glissant mes mains sur les hanches de Madame la dirigeante. Il boit son verre en ignorant le groupe de jeunes femmes aisées en train de remuer leurs fesses devant lui et ses amis prédateurs. Il ne fait que nous fixer, une colère énorme dans les yeux.
Il a la mort, pour mon plus grand plaisir.
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Shenzi, sur la piste.
Humeur : Actuellement en folie sur le Dabsfloor*.
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La tension sexuelle entre moi et Dabi pourrait se couper à la tronçonneuse tellement elle est épaisse. Entre nos deux corps l'un contre l'autre, les appels de phares délibérément ignorés et la jalousie de Noor nous motivant à encore plus l'enfoncer plus qu'autre chose...ce n'est pas demain que je vais me remettre à snober le pyromane sanguinaire.
Je tire ses mains vers mes fesses sans avoir le plaisir de voir la réaction de Noor.
Il doit être en train de bouillir de rage... Il doit vouloir la mort imminente de Dabi actuellement... Pas que je compte aller le voir s'il ne vient pas à moi, bien sûr.
Les mains chaudes de Dabi sont fixées sur mon corps, m'empêchant de prendre le contrôle totale de la danse.
Il sait ce qu'il fait... Il sait danser comme dans ces soirées underground des pays chauds...pour mon plus grand plaisir.
Je souris en coin en commençant à m'abaisser avec Dabi, son bassin suivant le mouvement de mes hanches. Je me mords l'intérieur de la joue en caressant les cheveux noirs de mon partenaire de danse. Je le pousse sur un des transats au bord de la piscine, à la vue de tous mais surtout à côté du prince. Je souris et prends la sucette entre ses lèvres. Je la lèche en le regardant dans les yeux avant de la prendre dans ma bouche.
J'ai vu l'incarnation même de la luxure dans ses yeux pendant un court instant, qui paraissait pourtant si long dans mon organisme.
Je veux clairement qu'il me détruise jusqu'au coma de plaisir mais je veux pas lui donner victoire... Je tiendrai jusqu'à ce que lui cède.
J'allais commencer ma torture sensuelle quand mon téléphone sonne. Je décroche en laissant Dabi seul, obtenant un des regards les plus agressivement indécents de sa collection :
— Alex ! Vous êtes arrivées ?
— Oui on est devant un manoir avec de la grosse musique.
— J'arrive pour vous récupérer.
Je raccroche et pars vite dehors, retrouvant Spinner, Twice, Toga et Alex dans la voiture familiale de l'alliance des super-vilains. Je fais un check au conducteur :
— Wesh bien ou quoi Gator l'alligator ?
— Bien ou quoi PAIN D'ÉPIIIIIIIIICE !
Je commence à beat-boxer pendant qu'il me lâche sa meilleure chorégraphie. Je m'arrête en riant, les larmes montant plus vite que prévu. Je me fais du vent pendant que je donne le topo au lézard en face de moi :
— Merci beaucoup Spinner... Je te rembourserai l'essence.
— Tant que j'entends pas Dabi se plaindre, je tiens le coup.
— Je te comprends. Juste, vu comment la soirée s'annonce, on va rester longtemps ici. Alors repose-toi bien ce soir, joue à Smash avec Shiggy, mets-toi à l'aise quoi.
— Oh c'était prévu Shen. Flemme de m'inquiéter pour des criminels.
— On se sait akhi !
— On s'est toujours su oukhti !
On se fait une poignée de mains de bonhommes en souriant avant de récupérer mes deux femmes préférées, faire un brief à Twice et les emmener dans le manoir.
— Ne buvez rien qu'on vous donne sans être sûres de ce qu'il y a dans le verre. Reniflez le si nécessaire mais ne buvez pas ! Avertis-je en marchant.
— T'en fais pas Shenzi, je connais les techniques, sourit Alex.
— S'ils m'embrouillent, un coup de couteau et c'est réglé, solutionne Toga.
— ...Limite-toi au combat à mains nues pour le moment peut-être...
Alex écarquille les yeux en voyant le chaos devant elle, entre les mecs en coma éthylique par terre, les films X en train d'être tournés et le nombre de substances illégales présentes ici.
— Et moi qui pensait que les soirées underground étaient les pires...
— Bienvenue dans la haute société chérie. Ils invitent qui ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent. Pour eux, on est littéralement à leur disposition. J'ai déjà évité un verre apporté par le prince Noor lui-même. Je sais même pas ce que ça aurait donné si j'avais accepté.
Je frissonne à l'idée de perdre le contrôle de mon corps et me craque les doigts, faisant comprendre aux autres que je mettrai des coups si nécessaire. Alex fait de même malgré sa nature bien plus délicate que moi. Elle repère le groupe d'escorts et va vers elles en souriant, sa robe noire lui allant à ravir.
Une vraie bombe.
Je vais retrouver Hawks à l'intérieur, voyant Toga suivre un groupe de goujats emporter une fille dans une chambre. Je souffle, soulagée que tout soit à peu près sous contrôle. J'interpelle l'homme aux ailes en train de boire en riant avec le personnel de maison. Il me fait un signe de la main.
— Oh Empress ! Tout se passe bien ?
— J'ai potentiellement failli me faire droguer mais hormis ça, la musique est incroyable.
Un regard assassin apparait sur le visage de mon ami, se mettant à me fixer comme si ma vie dépendait de ma réponse.
— ...C'était qui...?
— Pas Elijah.
— Bien.
Il retrouve son air calme et posé pendant que je reprends mes esprits à côté de lui.
Ce coup de pression que Dabi m'a mis... Il était surpuissant. Un peu plus et je finissais à genoux et certainement pas pour faire mes lacets. Faut que je me reprenne... Je peux pas le mépriser le jour et vouloir le couvrir de baisers le soir. Sois cohérente Shen ! Apprends à le tolérer plus facilement et calmer tes insultes ou...reste la grognasse avec qui il a zouké et fais le t'apprécier comme ça à la place.
Je descends un verre d'eau tout droit venu de mon sac et remets ma tenue en place entre la dentelle de mon haut et ma jupe moulante.
Depuis quand je songe à changer pour quelqu'un..? Surtout un salopiaud comme Dabi...?
Hawks m'aide pendant que je me remémore le plan à exécuter.
Compress est en train de s'occuper des amis de Noor et toutes menaces à notre intervention. Quand la soirée sera finie, je pourrai m'amuser à aller rejoindre Noor et ch-
Quelqu'un m'appelle, en stress. Je tourne la tête et fronce les sourcils en voyant Alex me faire de grands signes. Je vais la voir en trottinant, écarquillant les yeux en voyant deux hommes sur le point de se battre. Je m'approche – plus curieuse qu'autre chose – et écoute la conversation des deux hommes, se trouvant être Dabi et un des amis de Noor, Moran :
— Ta meuf Empress, c'est une grosse péripatéticienne**. Elle est à ta totale disposition en échange d'argent, en plus elle tourne entre les mecs de la soirée.
Je hausse les sourcils et allais me battre quand Dabi met le premier coup à ma place. Moran se retrouve au sol, le pied de Dabi le retenant sur la terrasse.
— Une péripatéti-quoi ? Renchérit Dabi. C'est ta mère la péripatéticienne. Je l'ai vu faire les trottoirs tellement de fois que j'ai cru qu'elle travaillait dans le BTP.
— PO PO POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO, hurlé-je sans parvenir à me retenir.
Dabi tourne la tête vers moi pendant que je secoue Alex :
— T'as entendu cette réplique ?! 10/10 sur l'échelle de la violence. Le mec s'est fait A-SSA-SSI-NER, m'extasié-je.
Noor sépare les deux hommes, se préparant à virer Dabi de la soirée avant que le brun ne lui murmure à l'oreille. Le prince se met à me fixer et sourire. Cornelia vient vers moi, l'air pas sereine.
— On dirait qu'il a entendu quelque chose qui l'arrange... Fais attention à toi, avertit-elle.
— Je m'en doute... Je sens que je vais devoir me battre.
— Moi aussi... Mais j'espère que t'es douée, parce que les proches de Noor ne sont pas du genre à se retenir face à une femme.
— Tant que j'ai droit à une arme, je me plains pas.
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Weshhhhh comment va ?
J'existe actuellement.
Déjà, je vis pour Ghetto Love. Je vibe pour Ghetto Love. Je RESPIRE pour Ghetto Love. C'est un fait.
Voilà, c'était tout pour moi *rires*
Ensuite, le rapprochement entre les deux ! On est passé d'une simple provocation dans un bar à la provocation d'un prince transformée en supplication mais quel PLAISIR.
Mais vous n'avez encore rien vu les amis. Rien du tout, avec un grand R.
J'espère que ce chapitre vous a plu et... JE VOUS FAIS DES BISOUUUUUUUUS.
Titre : Dabi + "haine"
*Jeu me mots de merde entre "Dabs" et "dance floor"
**Mot un peu plus savant pour dire "pute"