2 ans.
2 ans qu'elle s'est faite emprisonner par la Commission de Sécurité Publique Héroïque, peu après avoir dit adieu à ses amis et peu avant la chute de cette instance gouvernementale.
2 ans que toutes les semaines, les matons de la prison la plus gardée du pays lui font subir le pire des traitements pour une jeune femme pourtant à l'aube de sa vie.
Torture mentale, physique, altérique, raciale, genrée, elle a tout encaissée sans jamais pouvoir se défendre.
2 ans qu'elle est à leur merci et qu'elle a perdu tout ce qu'elle avait construit.
Combien de fois s'est-elle faite cracher dessus parce que noire et femme dans une société qui a déjà un problème avec son existence ?
Combien de fois a-t-elle dû se faire violence et se raccrocher au sang sur ses vêtements pour ne pas finir internée ?
Combien de fois a-t-elle regretté d'avoir fait tous ces sacrifices en voyant le résultat excécrable sur sa vie ?
Combien de fois a-t-elle vu son alter, sa fierté, utilisé contre elle ?
Combien de fois s'est-elle conformée pour respirer une journée de plus ?
Elle se dégoute, elle s'énerve, elle se méprise au plus haut point pour ne pas avoir vu la supercherie de la Commission, elle qui se faisait appeler "Queen" auparavant.
Elle en veut à celle qu'elle était avant pour avoir cru aux paroles d'un médecin de malheur, qui lui a dit qu'elle finirait par mourir d'épuisement si on ne la tuait pas avant et qui a fini par la livrer à ses ennemis.
Ce même médecin qui lui a laissé la possibilité de parler à ses proches une dernière fois et qui lui avait dit « qu'elle renaîtrait de ses cendres ».
Foutaises.
Elle qui avait fait le choix de finir sa vie la tête haute, finit à genoux, sa couronne détruite devant elle sous les rangers des gardes de Tartarus.
Elle ne peut plus retrouver ce qu'elle avait, ceux qu'elle avait, ce qu'elle voulait. Tout le monde la croit morte. Plus elle subit la cruauté du Tartare, plus elle se rappelle que oui, celle qu'elle était avant est morte, ayant préféré subir l'effet d'un alter que quitter ce monde.
Mais hors de question qu'elle se laisse abattre après avoir tant combattu.
Si la Reine a abdiqué, l'Impératrice sera sacrée.
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Dans la prison de Tartarus.
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Hawks.
Ancien héros ayant trahi ceux qui l'avait exploité pendant des années, il est un des rares humains à savoir qui était cette jeune femme noire aux yeux vides qui est entrée en prison avec lui. Il est le seul a lui avoir montré de la sympathie et une fraternité sans arrières-pensées quand ils ont été mis dans deux cellules différentes, l'une en face de l'autre.
C'est lui qui l'a aidé à reconstruire la base de sa nouvelle vie à elle pendant qu'elle l'a aidé à retrouver le flamboyant de ses ailes rouges.
Ils sont devenus comme frères et soeurs grâce à la torture de l'une et les regrets de l'autre.
L'ancien héros est autorisé à sortir de sa cellule après s'être fait injecter un réducteur d'alter, faisant tomber toutes ses plumes au sol. Il part vite dans la cour, cherchant sa seule amie dans cette foutue taule. Il la voit assise contre un mur, le corps tremblant et les vêtements en lambeaux. Elle sourit en le voyant et lui fait un signe de la main faiblard. Il s'accroupit en face d'elle et essuie le sang sur sa joue. Elle renifle et essuie son nez.
— Salut Hawks..., murmure-t-elle.
— Salut... C'était comment aujourd'hui...?
— Moins chiant que la semaine dernière... Ils n'ont pas essayé de me saigner à mort cette fois-ci. Mais...mes familiers...ils vont mettre du temps avant de revenir à la vie...
— Je m'en doute... Tu...te sens comment à part ça...?
— Comme toi, sourit-elle. Sauf que j'ai pas accès aux médicaments qu'ils te donnent.
— Les contrôleurs d'alter ? Je les prends même plus... Ils ne faisaient que me rendre encore plus instable.
Elle souffle du nez pendant que le blond à la gueule d'ange se pose à côté d'elle. Elle laisse sa tête tomber sur son épaule, ses yeux noirs rivés vers l'horizon.
— Je...me suis trouvée une nouvelle identité tu sais, annonce-t-elle en souriant.
— Mais non ! C'est quoi ?
— Ah bah je te dis pas maintenant attends. J'ai prévu toute une annonce ultra dramatique dans une semaine quand ils vont nous changer de cellule, pour fêter la fin de ma torture.
— J'ai hâte de savoir... T'as intérêt à être impériale dans ton monologue de vilain.
— Même Stain lui-même me jalousera.
Elle regarde les tatouages de serpent sur ses bras. Elle ferme les yeux, sachant pertinemment que toutes les drogues qu'on lui a injecté lui empêche de se servir de son alter. Hawks sourit en regardant leurs co-détenus faire des paris hasardeux dans un coin.
— Qu'est-ce qu'on va faire quand ils nous libérerons du Tartare...?
— On refait notre vie dans un autre continent et on devient célèbres dans le monde de la nuit le temps d'investir dans l'immobilier et se faire de la maille gratuit...
— On prend un loft ensemble dès que possible.
— On est d'accord.
Elle sourit en se relevant tout doucement. Elle claque des genoux et regarde droit devant elle. Momobami, l'ancienne présidente de la Commission de Sécurité Publique héroïque, enfermée pour abus de confiance, pouvoir, meurtre et d'autres chefs d'accusations, fixe la noire en souriant, assise à une table entourée de gardes du corps.
Même en prison, une présidente reste présidente alors qu'une ancienne consultante devenue milicienne n'est qu'un déchet. Et ça, l'ancienne Reine ne la pas digéré.
La noire allait confronter la blondasse à table quand son frère de coeur la retient.
— Garde tout pour ton monologue..., chuchote l'homme originellement ailé. T'as juste une semaine à tenir.
Un simple tchip sort de la bouche de la noire, faisant sourire Hawks.
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Plusieurs jours plus tard.
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La jeune noire prend une douche bien méritée. Elle enroule un vieux t-shirt sur ses cheveux crépus devenus locs par négligence avant de mettre sa tenue de prisonnière. Elle nage dans son pantalon mais n'a pas accès à autre chose.
"Elle est noire, elle a l'habitude de la misère" qu'ils disaient.
"C'est une femme, elle saura recoudre ses vêtements" qu'ils disaient.
Elle n'a pas cherché à se défendre, encore. Elle n'a fait qu'encaisser en silence, sachant très bien qu'elle n'aurait même pas eu d'habits si on l'avait simplement entendu soupirer. Des gardes entrent pendant qu'elle attendait sur son lit. Ils l'attachent et l'emmène dans une autre zone de la prison, bien plus vivante et tolérante au point de ne fermer les cellules à clé qu'entre 22 heures et 7 heures. Elle y voit les criminels et miliciens emprisonnés en train de sociabiliser et...tout simplement vivre. Elle y croise Hawks en train d'organiser des paris illégaux. Il lui fait un signe de tête en souriant pendant que sa soeur de coeur avance toujours. Tout le monde la fixe, la reconnaissant comme une ancienne alliée, une menace, celle qui les avait aidé à buter leurs ennemis.
Bref, celle qui peut les détruire si elle les dénonce à la police.
Elle se fait jeter dans une cellule basique, comme celle qu'elle avait avant. Les gardes la forcent à avaler un comprimé contrôlant son alter et laissent Hawks entrer. Les forces de l'ordre finissent par laisser le duo seul. Hawks prend les joues de la noire et la regarde droit dans les yeux :
— Cousine, t'as assez d'énergie là ? Demande l'homme ailé.
— Ouais... Ça devrait aller... Pourquoi ?
— J'ai entendu quelques rumeurs sur ton arrivée. Apparemment, tu leur fais peur et ils voudraient te faire subir un interrogatoire musclé pour te calmer et montrer que tu ne valais rien.
— Sérieux...? Mais jamais ils vont laisser mon cul en paix...?!
— T'avais qu'à pas construire ta réussite sur l'entraide voyons c'est honteux ! Ironise l'ancien héros en lui donnant des habits un peu mieux ajustés.
Elle se change devant lui, ne cherchant même plus à savoir s'il est excité par le corps féminin, masculin, les deux ou aucun. Elle finit en brassière montrant parfaitement toutes ses blessures et avec un pantalon toujours aussi large mais qui ne tombe pas tant que ça sur ses hanches développées. Elle se sent revivre en remettant son t-shirt en place sur sa tête en guise de foulard. Hawks lui met son gilet sur les épaules.
— Tu viens ? Propose-t-il. Y'a de quoi s'amuser dans la salle commune !
— J'arrive.
Hawks part en gambadant, impatient de voir la renaissance de celle qui est devenue son amie par accident.
Ils étaient ennemis, à la base.
Elle finit par entrer dans une énorme salle commune remplie d'équipement de sport, de tables et de lieux de vie. Ses yeux se rivent sur les tissus aériens, parfaits pour des numéros de danse.
Ce qu'elle a toujours préféré faire.
Sans même réfléchir à la sécurité, elle monte dessus et se met à bouger dans les airs et se balancer. Elle voit tous ses co-détenus la fixer, intrigués pour la plupart. Son ami aux beaux yeux jaunes croise les bras en souriant. Un prisonnier commence à taper un beat sur une table. Il est rejoint peu de temps après par une jeune femme faisant raisonner sa voix d'ange dans la prison entière. La jeune femme dans les airs se laisse porter, improvisant une dangereuse danse avec ces rubans. Hawks l'admire, voyant un début de sacre sous ses yeux. Mais elle n'est pas sacrée par un religieux ni par l'ancien dirigeant.
Elle a pris le pouvoir d'elle-même.
Les gardes entrent d'un coup, causant l'arrêt de l'animation dans cette zone agréable de la prison. Son ancienne Majesté descend de ses rubans, comprenant clairement que son heure est venue. Tout le monde s'écarte quand les gardes avancent vers elle, qui garde la tête haute.
— Tu sors à peine de ta sentence, calme tes ardeurs, déchet, insulte un garde en riant. Tends-moi tes poignets que je te menotte.
— Pourquoi ? Ose-t-elle demander.
— Pourquoi ? Mais parce que tu n'es rien d'autre qu'une erreur dans cette prison ! On avait pas de plantation pour toi et tu n'es pas faite pour être mère alors il faut bien trouver une utilité aux esclaves comme toi !
Elle hausse les sourcils et se mord l'intérieur de la joue pour ne pas les massacrer sur place.
Pas maintenant en tout cas.
Elle se craque la nuque.
— Esclave ? Moi ? Mais vous voyez flou vous faut vous acheter des lunettes. Je suis tout sauf une esclave, se défend-elle en souriant.
Elle ressent déjà les dégâts de la torture sur elle. Elle sourit nerveusement quand on l'insulte et a envie de rire quand elle se fait frapper alors qu'au fond, elle rêverait d'avoir la tête de ces racistes sur un pic devant elle.
Elle finit la tête au sol, la semelle de l'un d'entre eux sur la joue. Elle ne réagit même plus, seul un sourire malsain au visage prouve qu'elle est encore consciente. La prison est silencieuse, seules les respirations des membres de celle-ci se font entendre. Un vieil homme en costume arrive, les sourcils froncés et l'air problématique. Hawks se tend en reconnaissant un membre de la Commission héroïque.
N'était-elle pas censée être démantelée ? Les miliciens auraient-ils échoué à leur mission ?
L'homme en costume fait se relever la jeune femme au sol et observe son visage sanglant. Il est fasciné par ce sourire bizarrement sincère sur les lèvres de la noire. Elle le regarde dans les yeux et se fait déposer sur un banc. L'homme s'assoit en face d'elle et croise les jambes en commençant un interrogatoire, comme chaque semaine depuis maintenant 2 ans.
"Comment es-tu entrée en contact avec les milices ?" Pas de réponse.
"Quelles ont été tes motivations à te battre contre la Commission de Sécurité Publique Héroïque ?" Rien.
"Sais-tu que tes acolytes ont réussi à faire tomber la Commission ?" Un sourire.
"Pourquoi n'assumes-tu pas ton identité ici ?"
— Car celle que j'étais est morte, Monsieur le commissaire, répond la jeune femme interrogée.
L'homme en costume hausse un sourcil face à une réponse aussi claire de la noire, qui paye son insolence d'un coup dans la tempe. Elle crache un peu de sang et plonge ses yeux dans ceux du commissaire. Celui-ci se penche vers elle, visiblement intrigué par ce qu'elle dit.
— Donc tu vas me dire que Penda Sané est morte alors qu'elle est en face de moi ? Grogne-t-il.
— Depuis que les médecins ont débranché son respirateur dans la chambre d'hôpital ouais. Ou depuis qu'elle a décidé de vivre dans les rêves de ses proches et de me laisser la main. Au choix.
— Vous laisser la main... Alors qui ai-je devant moi ?
— Shenzi.
— Shenzi ?
— Laissez-moi vous raconter quelque chose avant que vos chiens me fassent sombrer encore plus dans la folie...
— Parle.
Le commissaire lève la main, signalant au garde derrière Shenzi de ne pas l'assommer maintenant. L'ancienne reine commence sa déclaration :
— Shenzi était originellement...une dirigeante, une reine de folie. Non même pas ! Une impératrice de génie ! Elle savait faire des alliances et ne se laissait jamais faire en plus d'avoir une répartie sans nom et une éloquence hors du commun. Elle était tellement crue que n'importe quelle reine n'était rien face à elle. Shenzi est barbare, Shenzi ne se laisse pas rouler dans la boue, contrairement à Penda qui en est morte. La reine Penda est morte pour laisser l'impératrice Shenzi naitre en paix. Et cette impératrice, pour une raison pas encore connue mais franchement évidente, se nourrit et se complait dans la douleur et la violence. Torturez la et elle deviendra plus forte...
— Très belle histoire... Et que dois-je en conclure ?
— Que vos chiens à la con sont contre-productifs.
Hawks se retient de rire en voyant les regards noirs des gardes sur Shenzi et l'air ahuri sur le visage du commissaire. Madame l'Impératrice continue sa tirade :
— D'ailleurs, faudrait vous applaudir ! C'est grâce à vous que Shenzi est apparue ! Vous êtes les catalyseurs de sa naissance...
Elle se lève de son banc et monte sur une table.
— Vous avez utilisé mon alter contre moi ? Tant pis ! Je tiendrai le coup malgré vos médocs stupides. Vous m'attaquez sur mon existence ? Ma féminité ? Ma noirceur ? Quel dommage, j'ai pris l'habitude. Vous oubliez bien trop que les prisonniers ici sont les pires. Bien évidemment que si vous enfermez une meuf qui n'a plus rien à perdre et que vous vous amusez à la briser, elle va se relever encore et encore... Vous attendiez à quoi d'autre ? "Oh non ! Une négro pondeuse se tient debout sur ma table ! Je suis policier de formation et gardien de prison de vocation ! Je dois lui tirer dessus et dire que c'est elle qui m'a attaqué pour être acquitté !" Ça marche pas avec moi ces conneries et toute la prison vous verra m'assassiner ! Vous êtes coincé Monsieur le commissaire ! Et tous ces cons qui vous suivent et s'attaquent à moi sans raison aussi ! Dire que vous emportez d'honnêtes gens dans votre bêtise... Ça me désole.
Elle se met à rire et esquiver les gardes qui essaient de la retenir. Elle saute de table en table et finit assise sur le commissaire. Elle lui murmure à l'oreille :
— Vous avez peur de moi, je le sais et je le vois. Mais vous ne pouvez pas continuer la torture comme ça pendant plus de 2 ans parce que le gouvernement l'interdit... Vous empêchez vos gardes de me tuer car vous pensez pouvoir obtenir quelque chose de moi et ce que j'ai entre les jambes... Darmanin type beat* par ici...
Elle se rassoit calmement sur le banc, un énorme sourire aux lèvres. Hawks recule lentement vers un des hommes qui gardait la porte et récupère le papier que celui-ci lui tendait discrètement.
"Tout sera prêt pour dans deux semaines. Dis à ta pote de continuer le bordel."
Le blond hoche la tête en regardant Shenzi narguer le commissaire :
— Vous pouvez m'appeler Empress**, sinon.
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Deux semaines plus tard.
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Hawks et Empress sortent d'un convoi, accompagné par un garde allié qui les détache. Les deux jeunes observent la ville devant eux présentée comme le seul lieu où ils pourront se refaire une vie. Le garde leur tend le peu d'affaires qu'ils avaient rassemblé.
— Bon les gars, commence-t-il. Je dois me casser avant que Tartarus se rende compte que je ne vous ai pas balancé en mer.
— T'es un mec bien franchement ! S'exclame Hawks. Je te remercierai jamais assez.
— Toutes tes économies laissées dans ta cellule suffiront t'inquiète pas. N'oubliez pas de demander après Big Mama, okay ?
— Promis ! Sourit Empress. Rentre bien j'imagine ?
— Vous inquiétez pas, on se reverra bientôt.
— Salue OverTaule pour moi !
— ...Toi t'as trop la bouche ça va te tuer un jour.
— T'inquiète.
Elle rit en partant avec son ami. Ils errent dans la ville, à la recherche de la femme d'affaires que le garde a recommandé.
Une grande et vieille sénégalaise avec un boa sur les épaules. C'est pas si discret que ça...si ?
Hawks tapote l'épaule d'une jeune femme à la peau matte, les yeux bleus et une robe bien trop courte pour qu'elle ne soit pas une prostituée.
— Désolé de te déranger mais...tu connais cette femme ? Demande Hawks en montrant la photo de la femme censée les aider.
La jeune femme pointe une simple porte pas loin.
— Pars devant Hawks, ordonne l'impératrice.
— T'es sûre ?
— On sort de taule frère. Ça sert à rien de s'inquiéter pour moi.
Le blond admet et s'en va vers la porte de Big Mama. Shenzi s'assoit et tend la main à la jeune femme en face d'elle, qui lui serre avec méfiance.
— Salut ! Sourit-elle. Moi c'est Shenzi. Tu es ?
— ...Alex. Pourquoi vous cherchez Big Mama...?
— Pour survivre ici pardi. Et toi ? Tu fous quoi dehors ?
— J'attends quelqu'un.
— Qui ? Un client ?
— Non non... Quelqu'un.
— Je peux le chercher pour toi s'il traine trop !
Alex sourit face à l'amabilité de la femme en face d'elle mais refuse la proposition :
— Non... Il doit juste m'apporter un objet... Rien de très urgent.
— Mais il s'appelle comment ce mec pour que tu glandes seule en mini robe dans la nuit pour lui ?
— Dabi.
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Bien le bonjour !! Comment allez-vous donc ??
Moi ça va ! Excitée de vous présenter cette nouvelle fanfiction sur Dabi !
Comme vous pouvez le voir, Shenzi ne rigole pas. Manque de sel, de tact, de peur, elle se sait et elle a des choses à prouver !
Alors imaginez une sauvage pareille avec Dabi... J'en rigole déjà.
J'espère que ce chapitre vous a plu et...JE VOUS FAIS DES BISOUUUUUUUUS.
*Se dit d'un beat ressemblant au style d'un artiste. Ici, l'expression a été élargie à « action ressemblant au comportement d'un autre ».
**Impératrice
Traduction du titre : le sacre
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