Sherlock Holmes III : The Mys...

By Dreamlifeix

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La suite des 2 tomes de Sherlock Holmes. Les personnages de l'œuvre originale d'Arthur Conan Doyle ne m'appar... More

× Avant Propos ×
× Synopsis ×
× Chapitre 1 ×
× Chapitre 2 ×
× Chapitre 3 ×
× Chapitre 4 ×
× Chapitre 6 ×
× Chapitre 7 ×
× Epilogue ×

× Chapitre 5 ×

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By Dreamlifeix

221b Baker Street, London, 1905

Sherlock Holmes avait longtemps fixé le papier journal et ce code chiffré. Qui aurait pu laisser un code pareil dans un journal comme le Daily Telegraph ?

Watson ? Pourquoi irait-il lui envoyer un message alors qu'il pouvait très bien l'appeler avec son téléphone personnel. Mycroft ? La réponse était aussi dans la question précédente. Il ne connaissait qu'une seule personne pouvant communiquer avec lui comme cela : sa défunte amante.

Son cœur se serra douloureusement à cette pensée. Cela ne pouvait évidemment être elle car elle... Non, ne plus y penser, c'était déjà assez dur...

Il devait décoder ce code. Holmes chercha dans sa mémoire. Que lui avait-elle apprit ? Le détective connaissait beaucoup de langages codés : le langage des signes et le morse notamment. Et elle lui en avait apprit un. Celui qu'elle avait elle-même créé, pour qu'ils puissent échanger seulement entre eux. Personne ne pouvait déchiffrer leurs conversations. Certes, il y avait eu les télégrammes mais c'était nécessaire.

Puis, quelque chose apparut dans son esprit : un cadran de lettres et de chiffres. Aussitôt, comme une illumination, il se mit à le dessiner mentalement. Après quelques minutes, son outil papier apparut sous ses yeux. Il s'en servit sans attendre pour déchiffrer le code du journal. Pourquoi n'avait-il pas d'exemplaire personnel ? Cela aurait été trop facile pour un voleur de s'en servir.

Seule la mémoire photographique comptait, afin de se protéger, otus les deux. Petit à petit, le message codé apparut comme un texte télégraphé.

Les mots le frappèrent de plein fouet. Certains n'appartenaient qu'à eux deux, lui et son amour perdu. Comment cette personne qui avait laissé ce code dans un journal pouvait le savoir ? Qui était-ce ?

Pétale. Fleur. Petit oiseau. Rayon de soleil.

Le petit oiseau n'avait jamais été utilisé ou du moins dans aucun de ses souvenirs. Il y avait eu : petit animal blessé, lapin,...

Tout concordait avec ses souvenirs, ceux partagés avec sa compagne défunte. Que se passait-il bon sang ? Elle était morte. Cela semblait impossible.

La personne du code s'adressait à lui, c'était évident. Et ce code, ces mots, tout ressemblait à elle. Le rayon de soleil de sa vie, elle l'avait été.

Il n'y comprenait plus rien. La personne demandait seulement à comprendre. Comprendre la vérité. Mais quelle vérité ? Se retrouver. Pourquoi se retrouver ?

À la fin, elle donnait le point de rendez-vous. Pas d'heure, juste un lieu. Il devait s'y rendre. Il avait encore le temps d'y aller comme le numéro du jour venait de sortir.

D'un bond, Sherlock Holmes délaissa le journal, ayant mémorisé au millimètre près les mots, les phrases, tout et s'en fut jusqu'à la porte. Récupérant à la hâte son manteau et sa canne - on ne sait jamais, c'est toujours pratique ces trucs là ! -, il sortit, ne prenant la peine de l'annoncer à sa logeuse.

×  ×  ×


Le détective héla une voiture au pied de son immeuble et y entra quémandant directement la destination. Aussitôt, le chauffeur partit faisant trembler l'engin et libérer derrière lui un filet de fumée du pot d'échappement.

Les allées et rues défilèrent, Holmes resta pensif cela dit, pressé de rencontrer ce mystérieux auteur, celui de ce code chiffré.

Quelques minutes plus tard, le chauffeur le laissa à l'entrée. De nombreuses voitures et quelques autobus, nouveauté à Londres, roulaient sur le célèbre Tower Bridge.

Holmes avança de quelques pas sur le trottoir et sonda les environs de ses yeux perçants. Certains jours, le pont en voyait passer des londoniens, par tout moyen de locomotion, du piéton au vélo, de la voiture à l'autobus.

Il ne savait rien du tout de son auteur mystère. Était-ce un homme ? Une femme ? Un adulte ? Un adolescent ? Un enfant ?

Soudain, une silhouette apparut à son opposé, à l'autre bout du pont. Elle semblait petite vu d'ici, mais il était trop loin pour analyser quoi ou qui que ce se soit. Curieux et attiré par la tentation de comprendre, Holmes commença à marcher. Plus il avançait plus son cœur battait vite. Absurde comme réaction physiologique ! Peut-être était-ce par ses découvertes très récentes, s'initiant en même temps que ses pas le menaient vers cette silhouette ?

Bientôt il arriva à proximité de... Mais, où était-elle ? Il lui semblait bien l'avoir vu il y a quelques instants. 

Le détective papillonna des yeux et les  rouvrit en grand. Avait-il rêvé ? Etait-ce une vilaine farce d'un gamin ? Puis, l'espoir refit surface quand une petite tête jaillit de quelques rochers. La silhouette s'était cachée. Pourquoi ? Aurait-elle eu peur ?

Holmes fronça les sourcils alors que ses jambes se mouvèrent sans même y avoir penser. Il se dirigeait vers elle. Son cœur cognait dans sa poitrine. Mais que lui arrivait-il bon sang ? Il venait de découvrir un message codé qui lui rappelait sa défunte compagne et lui, tout ce qu'il trouvait de bon à faire, c'était courir après un inconnu qui se jouait peut-être de lui. Pourtant, il espérait...

—  Bonjour ! Lança-t-il, avant de se maudire pour sa délicatesse légendaire, bien sûr c'était ironique.

Il n'eut aucune réponse, si ce n'est un mouvement de recul et une paire d'yeux hésitants et, peut-être, apeurés.

—  Eh, qui êtes-vous ? Reprit-il. Je vous en prie, montrez-vous ! Insista-t-il.

Une petite tête se montra, quelques mèches blondes apparurent par-dessous le couvre-chef d'un enfant.

—  Ah, un enfant ! S'exclama-t-il. (Ce dernier fit de grands gestes pour l'intimer de parler moins fort.) Pardon, je ne voulais pas t'effrayer. Dit-il moins fort. Est-ce toi l'auteur de ce message codé ?

L'enfant parut hésiter. Holmes s'approcha et le garçon se recula. Cela dura assez longtemps pour que les deux, garçon et homme, se retrouvent bientôt obligés de s'arrêter au bord de l'eau mais assez loin quand même.

—  Es-tu muet pour ne pas répondre à mes questions ? Demanda Holmes.

Le garçon secoua la tête. Le brun l'observa longuement. Le jeune semblait vouloir se cacher, jusqu'à son visage et sa voix.

—  Je crois te connaître, non ? (Il secoua de nouveau la tête) Si, j'ai déjà vu un garçon de ta taille et avec le même style vestimentaire il y a peu. (L'enfant gardait la tête baissée) Approche, je ne vais pas te manger ! Tu sais, parfois je demande de l'aide aux enfants pour mes enquêtes et je les aime bien les gamins des rues, ils me sont utiles. (Il ne bougea pas) Aller, approche, je ne vais pas te manger ! Répéta le détective.

Le brun, commençant à perdre patience et pressé d'obtenir des réponses, approcha et le tira par le bras. Le garçon leva brusquement la tête et la peur apparut sur son visage. Dans un même temps, leurs regards se croisèrent et ce qui protégeait l'identité réelle de l'enfant disparut à cause d'une brise un peu plus forte qu'avant.

Le garçon, ou du moins avant, poussa un cri de surprise, qui ressembla davantage à celui d'une fille. Et pour Holmes, ces yeux, ce regard, ces cheveux d'un blond si clair lui firent l'effet d'un claque monumentale.

Dans ces yeux, ce regard, il voyait son Eleanor. Ces cheveux étaient les mêmes, si brillants, si beaux à la lumière du soleil.

Ce n'était pas un garçon, mais une fille. Qui avait ses yeux et ses cheveux. Et Sherlock Holmes l'avait rencontré deux fois, si ce n'est trois fois, sa mémoire flanchait visiblement.

De nombreuses minutes étaient passées car la jeune fille commencait à reculer et à se demander si elle n'avait pas fait une erreur. C'était peut-être trop tôt ? Ou n'aurait-elle jamais dû... Elle avait tellement peur.

Holmes, de son côté, avait le cœur en bataille, partagé entre le désespoir de revoir sa compagne à travers elle, et l'incompréhension de découvrir quelqu'un, un enfant en plus, qui lui ressemblait tellement et... Et, enfin, c'était invraisemblable ! Cela voulait dire que...

Cela voulait dire que... Qu'elle... Mais quand ? Depuis quand ? C'était son enfant ? Sa fille ? Eleanor avait eu une fille ? Mais pourquoi ne lui avoir jamais dit ? Mais quand lui aurait-elle dit ? Ils ne s'étaient pas revus depuis  tellement longtemps ? Il était trop tard maintenant.

Il lui en voulait de ne rien lui avoir dit. Peut-être l'avait-elle fait pour le protéger lui et elle, sa fille, leur fille. Mais... L'était-elle bien ? Elle avait ses yeux, si beaux et sa chevelure de lumière. Oh, qu'elle était belle cette petite, comme sa mère.

Holmes avait du mal à y croire. Etait-ce réel ? Était-elle réelle ? N'était-ce pas un rêve ? Lui, père ? Un rire sortit de sa gorge, incontrôlable.

Soudain, il revint à la réalité. Un bruit le fit se retourner. La fille n'était plus là. Affolé, il tourna sur lui-même pour la retrouver, en vain. Elle était partie. Ils n'avaient pas eu le temps de parler. Il n'avait d'ailleurs même pas entendu le son de sa voix.

Un cri au loin attira son attention. Il courut jusqu'à la source du bruit et découvrit la jeune fille allongé sur le sol. Une voiture l'avait percutée. Et la responsable était déjà bien loin. Elle avait fuit, apeurée et s'était blessée sans prendre attention au reste du monde.

Holmes s'accroupit à sa hauteur et laissa ses doigts caresser quelques mèches blondes. Elle lui manquait terriblement et voilà que le destin lui offrait une fille, leur fille. Le méritait-il vraiment ?

Ses pensées furent interrompues par la sensation de quelque chose de visqueux entre ses doigts. Holmes baissa à nouveau les yeux... Ils s'ouvrirent en grand. Elle perdait du sang, beaucoup. Maudissant le chauffeur qui lui avait fait cela, il ne réfléchit plus longtemps et dégagea l'epaisse chevelure pour la soigner.

Il n'était pas John Watson ou n'importe quel autre médecin mais il avait sur lui un minimum de quoi soigner. Alors, le détective se servit de son maigre matériel pour arrêter le saignement, en apposant un pansement partiel fait de tissu et d'eponge. Le tout tint avec un matériau adhésif de bricolage. Puis il se debarassa de son foulard pour la nouer doucement autour du crâne de la demoiselle pour ne pas qu'elle prenne froid et que la blessure soit bien protégée.

Holmes passa ensuite un bras sous ses jambes et un autre sous ses bras pour la soulever dans les siens et l'amener à l'écart. Il la déposa délicatement contre un mur et retira son propre manteau. La jeune fille se retrouva protéger par ce vêtement, presque tout son corps emmitouflé dedans, et il la reprit dans ses bras.

Il marcha longuement, gardant la petite blonde contre lui. Holmes héla une voiture après être arrivé bien plus loin. Il entra dans le véhicule, s'installa d'un côté et laissa l'enfant allongée sur lui, sa tête posée sur ses genoux.

Son cœur battait avec frénésie et celui, il avait cru le comprendre, de sa fille, quant à lui, battait doucement, paisiblement. Elle était sauvée et là, si fragile entre ses bras. Il n'y a pas quelques heures, jamais il n'aurait soupçonné avoir une fille. Si tel était le cas, quand bien même cela ne l'était pas, elle avait tout d'Eleanor. C'était un fait, une telle évidence, comme la nuit est faite de noir et le jour de lumière. Il avait perdu son trésor. On lui avait offert encore mieux, une seconde chance, un cadeau inestimable.

Alors que Holmes regardait au dehors, pensant, rêvant sur cette nouvelle découverte, ses doigts jouant avec quelques unes des mèches blondes de l'enfant, cette dernière s'éveilla en silence. Doucement, elle ouvrit les yeux.

Son cœur s'accélèra quand elle sentit de la chaleur tout autour d'elle. Elle était tellement bien, dans ces bras protecteurs et cette caresse tout près de son oreille. Pourquoi devrait-elle avoir peur ? Après tout, s'il était son père...

Elle leva les yeux vers la personne qui la tenait dans ses bras. Le visage d'un homme apparut. Brun, barbe de quelques jours, les cheveux mal coiffés, une chemise froissée. Elle avait omit un point : une odeur particulière planait autour d'elle accompagnant cette chaleur protectrice. Un mélange d'on ne savait quoi : de chimie, de poussière, de tabac, d'alcool - oh très peu-, de transpiration aussi et de quelque chose d'autre.

Elle avait vu ses yeux, noisettes. Les siens était couleur rouille. Elle y avait lu de la surprise puis de l'amour et de la tendresse.

Aure baissa les yeux et découvrit être entourée d'un vêtement assez épais. Il lui avait offert son manteau, au risque d'attraper froid. Ce geste la toucha. Personne n'avait jamais fait cela pour elle. Jamais personne ne l'avait regardé avant autant de tendresse. Du moins dans aucun de ses souvenirs. Sauf celui de sa mère, mais flou.

Elle lui manquait, tellement. Elle aurait tout donné pour la revoir. Peut-être, s'il était vraiment son père, la présenterait-il à sa mère ?

Elle sentit son corps s'alourdir et sa tête bourdonner. Ses yeux commencèrent à se fermer et bientôt elle sombra dans l'inconscience.

Holmes eut tout juste le temps de voir ses beaux yeux rouille se fermer et pressa le chauffeur. Elle devait aller à l'hôpital et rapidement.

×  ×  ×

Aure marchait, depuis si longtemps, elle avait fuit cet endroit, l'enfer. Elle aurait dû rester pour aider les autres. Ils ont peur là-bas, elle les a abandonnés, lâchement.

Sa soif d'aventure et de liberté en avait privé d'autres. Elle était égoïste, ne pensait qu'à elle.

D'ailleurs, elle courait maintenant. Ils la poursuivaient, ils criaient, l'appelaient, la suppliaient de revenir les aider. Plusieurs bruits l'effrayèrent : les sabots de cheveux raclant le sol, des crissements de pneus de voiture de ce nouveau siècle.

Puis elle s'écroula, tombant dans un gouffre sans fond et ne remonta jamais. Elle cria à s'en décrocher les cordes vocales.

Aure s'éveilla en sursaut, son palpitant cognant violemment dans sa cage thoracique. Sa tête et sa vision tourbillonnant, elle s'accrocha aux bords d'un lit. Tout était blanc ou presque autour d'elle, elle se trouvait dans un lit d'hôpital.

Encore ces cauchemars... Quand cela serait-il terminé ? Ses yeux papillonnèrent pour s'entrouvrir et tomber dans deux pupilles marrons. Elle prit peur, n'aimant pas l'inconnu. Peut-être était-ce dû aux connaissances qu'elle n'avait pas en sortant de sa prison d'enfance ?

—  Doucement, reste allongée ! Chuchota une voix juste à côté d'elle, sentant une légère poigne sur sa poitrine.

Elle se rallongea lourdement et trembla un peu. La chaleur l'enveloppa : une couverture la recouvrait.

—  Comment te sens-tu ? Demanda l'homme aux yeux marrons.

Elle hésita à répondre. Mais après tout, n'était-il pas son père ? Ne l'avait-il pas sauvé la vie ? Elle pouvait sans doute lui faire confiance ?

—  J'ai mal à la tête, mais ça va aller. Répondit-elle, se détendant enfin.

—  Tu n'as pas à avoir peur, je suis là maintenant.

Soudain, il réalisa la portée de sa phrase. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Mais pourquoi se poser cette question ? Il en avait tellement des questions en tête. Sur lui-même, cette situation inédite, cette fille qui était la sienne et ce qu'il se passerait ensuite.

—  Merci... Merci de m'avoir sauvé. Merci pour... Pour tout. Lança-t-elle, coupant les pensées du détective.

—  Je n'ai pas fait grand chose. Chuchota-t-il, presque pour lui-même.

—  Vous avez tellement fait pour moi mais vous ne vous en rendez pas compte. J'ai tellement été seule pendant longtemps, même s'il y avait les autres, personne ne pouvait comprendre ce que je vivais. J'étais l'une des plus intelligentes de l'école. J'étais vue comme un intrus à l'orphelinat. Cela a été difficile pour moi. Et même nous, les enfants, nous étions mal vus par les adultes.

—  Être différent n'est pas un crime. Répliqua doucement le détective. Ou du moins pour certains points. J'ai été comme toi. Avec du courage et de la persévérance, nous pouvons changer et le monde devient meilleur.

Que lui arrivait-il ? Holmes ne s'était jamais entendu parler comme cela. Pourtant, cela venait naturellement. Cela devrait être effrayant de se découvrir être parent. À croire que son Eleanor l'avait vraiment changé. Ou peut-être était-ce son amour pour elle qui l'a rendu comme cela ? Sensible, bien plus attentif aux autres et qu'il accepte aussi bien cette enfant comme la sienne.

Une porte s'ouvrit pour laisser apparaître une femme vêtue d'un vêtement blanc. Elle s'approcha avec un plateau.

—  Le repas de mademoiselle. Annonça-t-elle. Monsieur, mademoiselle doit se reposer, pouvez-vous...

—  Madame, s'il vous plaît, je ne connais que lui et j'ai peur toute seule. Peut-il rester avec moi, s'il vous plaît ? Coupa Aure, suppliante.

L'infirmière la dévisagea avant de se tourner vers l'homme.

—  Je peux la faire manger dans ce cas. Proposa-t-il, d'un sourire.

La jeune fille acquiesça, heureuse. Elle rayonnait depuis qu'elle l'avait trouvé. Aure était pressée de rencontrer sa mère, pour enfin poser un visage sur l'image floue de ses souvenirs.

—  Très bien, je vous laisse vous en occuper. Conclut-elle avant de partir.

—  J'aurais très bien pu manger toute seule. Railla gentiment la petite blonde.

Sur ses dires, elle tenta de nouveau de s'asseoir mais la douleur revint dans son crâne. D'un regard se voulant sévère mais pas tant que cela, Holmes l'invita à se rasseoir. Il lui proposa son aide pour l'asseoir mais la caler contre quelques coussins, l'actuel sous sa tête et d'autres trouvés sur le côté.

Holmes s'installa tout près d'elle et commença à la faire manger. En silence, ils se regardaient de temps en temps. Aure avait le cœur léger, soulagée d'avoir enfin trouver son père. Holmes était vraiment heureux, il avait une fille, Eleanor lui avait offert le plus beau des cadeaux.

Pourtant le vérité éclaterait un jour ou l'autre. Elle découvrirait la disparition de sa mère. Il devrait lui raconter mais il souhaita reculer l'événement le plus possible.

En attendant, il allait profiter le plus possible de sa fille. La vie lui avait déjà arraché sa compagne, il ne laisserait personne lui enlever son précieux trésor, si inestimable.

______________________________________

Bonjour, bonsoir,

Voici un nouveau chapitre. Je vous remercie de prendre le temps de me lire comme moi ça me fait autant plaisir d'écrire.

J'ai omis de vous demander si vous aviez réussi à déchiffrer le code d'Aure ? Bien sur, vous avez du le remarquer ? Les réponses étaient éparpillées au début du chapitre. Je n'ai pas voulu donner la réponse sous forme de télégramme par des stop. J'ai préféré opter pour dérailler et ajouter par ci par là les réponses, c'est plus cohérent je trouve, qu'en pensez-vous ?

Sinon le fond de ce chapitre ? J'avoue qu'il est un peu plus court que les autres.

N'hésitez pas à laisser un avis ^^

À bientôt pour la suite ^^

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