𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

De iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... Mai multe

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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De iammahera

•Chapitre 58•


~Fares~


- Comment ça il en manque ? J'ai vérifié moi-même. Ils y sont tous.

Lui: J'ai compté ce matin. À moins qu'ils aient été vendus en une journée, il en manque une vingtaine.

- Dans la vingt huit ?

Lui: Oui. Vas-y, tu verras par toi-même.

- J'y suis.

J'ai raccroché en entrant dans le hall.

Apparemment il manquait vingt-trois paquets à la cargaison d'hier soir. Mais j'y croyais pas. Je les avais comptés et mis moi-même dans la voiture. S'il en manquait je le saurais.

Je me suis arrêté net en ouvrant la porte de la cave. Ça sentait mauvais. Au sens propre et comme au littéral.

C'était pas l'odeur habituelle de la drogue entreposée, ni celle de la sueur des gens qui viennent baiser. Et c'est pas non plus celle du moisi et du renfermé.

Non. Cette fois, ça sent le sang.

J'avais un mauvais pressentiment.

J'ai levé le bras jusqu'à trouver l'interrupteur sur le mur. La lumière a mit du temps avant de s'allumer. Et après de longues secondes...

Oh merde.

Un corps. Mi allongé mi assis contre le mur.

Leïla. Inconsciente, ligotée et ensanglantée.

Mon cœur a raté plusieurs battements. Et une seconde plus tard, je me suis retrouvé près d'elle.

J'ai attrapé doucement son poignet pour prendre son pouls.

- Et merde. Putain, c'est pas vrai...

Ya rien merde. Je sens rien. Ça bat pas. Ça bat plus.

Putain me dites pas que... C'est pas possible... Elle est pas...

Un nœud a prit possession de mon estomac. L'air a quitté mes poumons. Et j'ai senti mon corps se refroidir et devenir aussi froid que le sien.

J'ai cédé à la peur. À la panique et à l'angoisse.

Pas encore. Non, pas encore quand même. Et pas elle. Surtout pas elle.

J'ai laissé retomber ma main.

Elle est... Non, je... Putain.

J'ai eu soudainement du mal à respirer. Ou plutôt, mes poumons étaient trop comprimés pour inspirer correctement.

Et soudain.

C'était infime, mais assez important pour que je puisse l'entendre.

Un bruit. Un souffle.

Sa respiration. Très faible. À tel point que s'il y avait eu le moindre courant d'air ici, je ne l'aurais pas entendu.

Mais il n'y avait aucun bruit. C'était le silence complet. Et c'est grâce à ça que je me suis senti à nouveau respirer.

Mais mes muscles se sont de nouveau crispés.

Elle était en vie, mais à deux doigts d'y passer si je faisait rien.

En un regard j'ai analysé rapidement la situation:

Du sang. Sur le visage. Partant de ses lèvres à son cou.

Son t-shirt à moitié déchiré qui laissait apercevoir une bonne partie de son ventre.

Beaucoup de sang. Qui avait déjà commencé à sécher. Autour d'une plaie qui a l'air très profonde.

Un câble autour de ses poignets. Un morceau de tissu autour de la bouche.

Qui se retrouvèrent à l'autre bout de la cave en quelques secondes.

La minute d'après, elle était allongée sur le carrelage du hall. Et c'est en le voyant devenir rouge que je me suis rendu compte qu'elle saignait à la tête.

Putain, qu'es ce qui t'es arrivé merde.

J'osais même pas imaginer depuis quand elle était là.

J'ai appelé en urgence une ambulance. Je pouvais pas l'amener moi-même à l'hôpital et comprimer sa blessure en même temps.

Elle avait perdu trop de sang. Elle était froide. Et pâle.

Et elle respirait presque plus.

Merde. Je dois faire quoi merde.

Je vais encore avoir du sang sur les mains.

J'étais en pleine panique. Je savais plus quoi faire à part appuyer sur sa blessure.

Si elle part, j'assumerai pas. J'y arriverai pas une nouvelle fois. Je l'avais déjà perdu lui, me quitte pas toi aussi.

J'y arriverai pas cette fois. Pas si c'est elle qui part.

Ça recommence.

Les secondes devenaient des minutes. Des minutes interminables.

Le temps passait trop rapidement. Le sang coulait toujours plus.

Mais le temps était trop long. L'ambulance n'arrivait pas.

J'avais l'estomac noué. J'imaginais le pire. Dans ma tête ça allait à deux-cent à l'heure. Je pouvais rien faire de plus pour elle.

Ça aurait pas dû se passer comme ça.

Et elle aussi allait partir. Elle aussi elle allait me laisser comme ça.

Du sang sur les mains. Encore.

Il a fermé les yeux. Il respire presque plus.

Merde, merde, putain, merde. T'en vas pas. Reste. Ouvre les yeux. Pars pas.

Lui. Et ensuite elle.

Mais je pouvais pas continuer si ça recommençait. J'arriverai plus à me regarder dans un miroir. J'assumerai pas. Pas si c'est elle.

Elle était pas comme moi. Elle méritait pas ça. Alors pourquoi c'était elle qui était dans cet état ?

Je le savais.

Je savais que ça allait finir comme ça. C'était sûr.

J'aurais dû empêcher ça dès le début. J'aurais dû l'éviter au lieu de la chercher.

Elle serait pas dans cet état dans ce cas.

Putain. Ils partent tous. Tous ceux à qui je tiens.

Papa.

Sofiane.

Selim.

Leïla.

Ça sera qui le prochain ?

Dîtes le moi. J'ai besoin de savoir qui je vais perdre ensuite. Vous voulez me prendre qui ?

Il me restait presque personne. Ils étaient tous mort. Devant moi. Dans mes bras. Et le seul qui restait voulait ma peau.

J'étais perdu. Complètement déboussolé. La seule chose que je percevait correctement c'était son sang sur mes mains que j'essayais de comprimer.

L'ambulance est arrivée quelques minutes plus tard. Et ça m'a paru être une éternité.

Ambulancier: Vous êtes de la famille ?

- Oui.

J'ai menti oui, mais vous pensiez que j'allais faire quoi d'autre ? Les laisser partir sans moi ?

Je n'ai pas attendu de réponse pour m'installer à l'arrière avec eux.

J'aurais même prit le volant s'il le fallait. Mais j'allais pas la quitter.

Ils ont commencé par lui enlever sa veste et relever son t-shirt pour observer sa plaie.

Et sur le moment j'ai failli lui envoyer mon poing dans la mâchoire. Mais c'était sa vie qui était en jeu, et c'était certainement pas moi qui allait pouvoir la soigner.

Alors je me suis contenté de tourner le regard, par respect.

Ambulancier 1: Depuis quand elle est dans cet état ?

- Je sais pas. J'étais pas là.

Ambulancier 2: D'après ce que je vois, ça doit faire une trentaine de minutes. L'estomac a dû être touché.

Il avait l'air plus vieux. Et il semblait être plus expérimentés que les deux autres.

Ambulancière: Le crâne aussi. Elle perd une grande quantité de sang. Elle a du recevoir un coup.

Et elle, elle avait l'air sûr d'elle. Ça devait être le genre de personne intelligente et qui sait toujours ce qu'elle fait.

Ambulancier 2: Il faut envisager la possibilité d'un traumatisme crânien ou d'une comotion. Le choc a dû être très violent.

Ambulancier 1: Son cœur vient de s'arrêter !

Et le mien accélérait comme jamais.

Son cœur bat plus. Il respire plus. Sa peau est froide. Mais son sang coule toujours sur mes mains.

Ils sortirent une machine qui ressemble à un grille pain avec deux biscottes électriques reliées par un fil à la machine.

J'ai aucune idée de ce que c'est, mais ils frotta les biscottes avant de les placer sur son cœur.

Son corps s'est relevé légèrement sous le choc, avant de retomber sur le brancard.

Ambulancière: Une nouvelle fois !

Me lâche pas Leïla.

Elle était comme lui. Ils étaient pareil. Exactement pareil.

Mais elle devait pas finir comme lui. Elle devait s'accrocher. Elle pouvait pas partir aussi tôt. Pas maintenant. C'était pas encore l'heure.

Moi j'avais besoin d'elle.

Tout s'effondrait à nouveau dès que je retrouvais un semblant de stabilité.

Ambulancier 1: C'est bon !

J'ai soupiré de soulagement.

Je crois que j'ai jamais été aussi tendu que durant ces dernières minutes.

Ambulancière: J'ai besoin d'alcool à quatre-vingt-dix degré.

Ambulancier 2: Tu l'as trouvé comment ?

- Inconsciente et en sang contre un mur. Elle respirait faiblement et elle avait presque plus de pouls.

Ambulancier 2: Tu sais ce qui aurait pu causer l'hémorragie ?

- Non.

Ambulancier 1: On est arrivés, préparez-vous.

Ils ont ouvert rapidement la porte et l'amenèrent en courant aux urgences.

Ambulancier 2: Amenez là au plus vite au bloc opératoire. Préparez un chirurgien et un anesthésiste. Blessure abdominale profonde et ouverture crânienne. Hémorragie externe. Et faites lui un scanner.

Infirmière: Des maladies chroniques ? Elle est sous traitement ?

Il s'est tourné vers moi à la recherche d'une réponse.

- Aucune maladie. Elle prend des antidépresseurs et des somnifères, je sais pas lesquels.

Infirmière: Bien.

Ils l'ont amenée en courant quelque part tandis qu'une infirmière m'a fait signe de la suivre jusqu'à l'accueil.

Infirmière 2: Son nom et son prénom s'il vous plaît.

- Leïla El Idrissi.

Infirmière 2: C'est bon je l'ai, merci.

Elle s'est tournée vers le seul ambulancier qui était resté.

Infirmière: Ton rapport ?

Ambulancier: Hémorragie externe due à une blessure profonde aux niveaux des abdominaux obliques gauches. Blessure crânienne importante. Signes légers de ligotage sur les poignets.

Il s'est arrêté un instant pour lui laisser le temps de taper sur son clavier.

Ambulancier: Son cœur s'est arrêté quelques secondes. Il est reparti au bout de deux tentatives à l'électrocardiogramme. Plaie désinfectée. Gestes respiratoires reçus.

Infirmière: Hypothèse ?

Elle était assez âgée. Sûrement la soixantaine.

Ambulancier: Arme blanche. L'estomac a très probablement été touché. Elle aura certainement une commotion, mais c'est à voir. Ou un traumatisme crânien. Le choc de sa tête a du être important. T'as tout ?

Infirmière: T'en fait pas. Autre chose ?

Ambulancier: Il faudra contacter son médecin traitant pour avoir accès à son dossier médical. Elle est sous traitement.

Infirmière: Bien.

Il a hoché la tête et quitta le bâtiment.

Infirmière: Ça risque de durer longtemps. Tu vas l'attendre ?

- Oui.

Infirmière: D'accord. Je te laisse te diriger vers la salle d'attente juste ici.

Elle pointa du doigt en endroit.

- Ok.

Infirmière: Ça risque de durer assez longtemps tu sais.

- Ok.

Elle afficha un faux sourire et replongea le nez dans son ordinateur.

Je me suis retourné et fis quelques pas jusqu'à franchir la porte de sortie. Si je restais j'aurais l'impression d'attendre qu'on vienne m'annoncer sa mort.

Elle aurait pû y passer. Elle était à deux doigts de partir. Son coeur s'est arrêté.

Non. Pas elle merde. Elle peut pas.

Putain, comment j'en suis arrivé là.

J'avais le ventre complètement retourné. En fait j'étais paniqué. La dernière fois que j'avais été dans un état pareil c'était huit mois auparavant.

Et merde, ça va pas recommencer quand même. Elle va pas partir... non ?

Si.

Mais non. Elle a encore plein de choses à vivre. Elle doit vivre. Elle a un avenir, une fami...

Une famille. Et merde. Comment j'ai fait pour oublier ?

Elle me faisait perdre la tête. C'est pas possible.

J'ai composé rapidement son numéro.

Lui: Tu tombes bien, il y a un-

- Ta gueule, ta sœur vient de rentrer à l* ******  là.

Ilyes: Quoi ? Attends laquelle ? Leïla ? Chahinez ? C'est qui putain ? Elle fait quoi là bas ?

- Leïla, elle était en sang dans la cave putain ! Ramène toi ici dans cinq minutes, bouge toi !

Ilyes: Ta gueule, dans deux minutes je suis devant toi.

Il a raccroché directement après.

Et merde.

Il fallait encore faire semblant maintenant.

J'en pouvais plus. Vous savez pas comme c'est fatiguant ce train de vie.

Vous savez pas ce que c'est de voir la mort. De voir les gens mourir.

Vous savez pas ce que c'est de s'inquiéter à chaque maux de ventre de ses proches. Chaque fièvre. Chaque mal de tête.

Vous savez pas ce que c'est la peur d'entendre la shahada. La peur d'entendre un hurlement de douleur. La peur de retrouver un corps sans vie, alors que vous parliez à cette personne il y a quelques minutes.

C'est épuisant.

Et là. Faire semblant, c'était trop m'en demander.

Je devais sûrement ressembler à un tueur en série. J'avais du sang partout sur les mains, sur mes vêtements et sur le visage. Peut-être même dans les cheveux.

Mais là, la tâche que ça allait laisser c'était la dernière chose qui pouvait me préoccuper.

Il fallait que je me calme. Ils l'ont amené au bloc. Ils allaient l'opérer et tout allait bien se passer.

Mais j'arrivais pas à me détendre putain. J'avais les doigts qui tremblaient comme si j'avais Parkinson.

Je savais pas si j'étais plus en colère, angoissé, paniqué ou simplement à bout. J'avais la tête en feu. Je sentais déjà la migraine arriver.

Putain, elle allait me mettre vraiment dans tout mes états elle. Elle finira par me tuer.

*sonnerie de téléphone*

- Allô ?

Ilyes: T'ES OÙ ?

- J'arrive.

J'ai raccroché en me passant une main sur le visage. C'est le moment.

Je me suis relevé pour entrer à nouveau dans le hall, où je suis tombé nez à nez avec lui. Ou plutôt sur son dos.

Il était trop occupé à hurler sur l'infirmière de l'accueil pour me remarquer.

- Ta gueule.

J'ai remis mon masque sans même m'en rendre compte. Mon visage devait afficher une indifférence qui n'avait rien à faire là vu la situation.

Mais j'en avais rien à foutre des avis extérieurs de toute façon. La seule chose qui avait de l'importance à mes yeux pour l'instant, c'était elle. Comment elle allait .

Il s'est retourné et me fusilla du regard. C'était sa façon de réagir. Par les nerfs. Par les poings. Je m'y attendais. C'était très prévisible.

Lui: Viens.

Je l'ai suivi jusqu'à l'extérieur, sur le parking. Il a croisé les bras en s'adossant à une voiture.

Lui: Alors ?

- Elle était dans la cave, en-

Lui: Déjà elle faisait quoi dans la cave ?

- Qu'es ce que j'en sais moi ?

Il a soupiré.

Lui: Continue.

- Elle était inconsciente, en sang, et attachée.

Lui: Blessée où ?

- Le ventre.

Son visage a perdu d'un coup toutes ses couleurs.

Lui: À l'estomac ?

- Oui.

Je suis pas du genre à passer par vingt mille chemins, ou à prendre des pincettes. S'il y a quelque chose à dire, je le dis. Tout simplement.

Alors me traitez pas de froid, ou de je-m'en-foutiste.

Et puis de toute façon. Encore une fois. Votre avis, je l'en bats les couilles.

Il m'a regardé longuement. Avant de se retourner et de poser les deux mains contre le toit d'une voiture.

J'osais pas imaginer ce qui se passait dans sa tête à cet instant. Il avait l'air de vouloir tout brûler et de se jeter du haut d'une falaise en même temps.

Lui: Ensuite ?

Sa voix était devenue soudainement froide et neutre.

- Son cœur s'est arrêté quelques secondes dans l'ambulance.

Il n'a pas répondu, et n'a pas bougé non plus.

Il avait complètement changé d'attitude. Ses muscles étaient tendus et crispés. Il prenait son temps pour respirer.


Il est énervé. Et à bout. Mais il se contient.

Il est resté encore un moment comme ça, avant de partir en silence retourner dans la hall.

J'ai mit les mains dans les poches en le suivant. Il s'est dirigé vers l'infirmière d'accueil, qui a baissé la tête en l'apercevant.

Lui: Où elle est ?

Elle a baissé un peu plus la tête avant de lui répondre.

Infirmière: Elle a été admise au bloc opératoire il y a trois-quarts d'heure. Vous pouvez patienter ici en attendant le rapport des médecins.

Il n'a pas prit la peine de répondre et se dirigea vers les toilettes.

Je l'ai regardé entrer, puis claquer violament la porte derrière lui.

Elle: Excusez moi, mais... S'il vous plaît, vous pouvez aller vérifier qu'il ne casse rien ?

Je n'ai pas dévié le regard de la porte qu'il venait de passer.

La situation était très tendue. Ça allait être difficile de gérer ça.

- Vous avez prévenu ses proches ?

Infirmière: La ligne est momentanément coupée, elle devrait être rétablie d'ici-

- Le faites pas alors.

Je n'ai pas attendu de réponse et me suis dirigé à mon tour vers les toilettes.

Ilyes: Tu devrais nettoyer ce sang sur toi.

Il venait de finir de se laver le visage et s'appuyait maintenant contre le lavabo.

- T'es bizzare.

Lui: Toi aussi.

A suivre

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