Someone For Live.

By Annuair2fic

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♦ PROLOGUE: - Mademoiselle Adams, votre petit frère est dans sa couveuse, vous pouvez aller le voir, me décla... More

Prologue - Trailer.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.

Chapitre 1.

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By Annuair2fic

" Je t'aime Maman, et je t'aimerais toujours .

 Point de vue Béa:                                                         

 Le jour était arrivé. Ce fameux jour qui fera disparaître ma mère à jamais de ce monde pour l'accueillir dans la terre sombre sur laquelle nous posons nos pieds. Depuis que je suis gamine, je maudissais ce jour en espérant qu'il n'arrive jamais. Pour moi, ma mère serait toujours là pour moi, pour me prendre de ses bras quand j'en aurais besoin, pour m'écouter quand je voudrais me confier, pour me réconforter quand je souffrirais, pour m'aimer tout simplement... Et je pensais sincèrement que tout ça durerait plus que 18 ans, mais j'avais tord... Là, maintenant, tout de suite, la seule chose dont j'ai envie c'est d'un de ses câlins... Vous savez, le câlin que seul une mère peut faire à son enfant, ce câlin si doux et fort à la fois que rien ne peut briser ce contact... Mais plus jamais je n'aurais le droit à ce câlin... C'est comme une punition. Ce qui m'attriste le plus c'est que Nathan, mon petit frère, ne connaîtra jamais ce câlin. C'est à cette pensée que je me mise à pleurer dans l'église en attendant le prêtre qui m'avait donné rendez-vous pour me parler avant la cérémonie. Eleanor m'avait accompagné à ce rendez-vous, d'ailleurs depuis le drame, ma meilleure amie ne m'avait pas quitté d'une semelle. Je lui en suis tellement reconnaissante. Nathan était dans ses bras, paisiblement endormi, ne sachant pas ce qui se passe autour de lui. Il était un petit être si innocent et pourtant il vivait un drame sans vraiment le savoir... La vie est parfois injuste.

Nathan était sorti de l'hôpital ce matin, nous sommes allées le chercher avec Eleanor, car tous ses examens de santé étaient corrects, et je voulais qu'il assiste à la cérémonie. Etait-ce égoïste de ma part de vouloir ça ? Surement, mais je le voulais à mes côtés. C'est avec cette réflexion en tête que le prête arriva devant moi, laissant le temps à Eleanor de se reculer légèrement pour ne pas assister à notre échange.

Bonjour Mademoiselle Adams, toutes mes condoléances encore une fois, me dit-il en tout sincérité avec un regard pleins de tristesse.
Bonjour mon Père, répondis-je ne voulant pas relever la fin de sa phrase tellement ça me brisait le coeur de devoir croire en cette horrible réalité.
Je voulais savoir si votre petit frère allait assister à l'enterrement aujourd'hui ?, on sentait de la gène dans sa voix.
Oui, déclarais-je simplement.
Êtes-vous sûre de vous ?, me demanda-t-il, ce n'est peut être pas un endroit pour Nathan, je veux d...
Il assistera à cette journée mon Père, le coupais-je, certes ce n'est peut être pas le meilleur lieu pour un bébé, mais il se doit d'être présent, Nathan est son fils après tout. Et je ne veux pas que plus tard, quand il me demandera où est sa mère et que je lui dirais la vérité, qu'il pense que je lui en veuille car il est en vie et non maman et qu'il pense que je l'ai puni en refusant de l'emmener à l'enterrement. Mon geste est égoïste si vous voulez, mais il doit être là, et j'ai besoin de lui pour supporter cette journée, je commençais à m'énerver et à pleurer en même temps.
Très bien Mademoiselle, excusez-moi, souffla-t-il pour ne pas accentuer ma colère. A quel moment désirez-vous faire votre discours ?
Je ... je ne sais pas, je n'y avais pas réfléchi, avouais-je, je ne pensais pas d'avoir prendre la parole devant pleins de personnes en deuil, je ... je vous laisse choisir.
D'accord, comme vous voudrez, je vous appellerais au moment voulu, conclu-t-il en se dirigeant vers le fond de l'église.

Ma colère était un peu retombée et elle avait fait place à de la confusion. Moi ? Parler de ma mère devant pleins d'inconnus ? Je ne sais pas si j'en suis capable... C'est alors que je sens un main dans mon dos, j'aperçus alors ma meilleure amie avec un léger sourire qui se voulait rassurant. Je l'aime cette fille sérieux, comment je ferais sans ma meilleure amie dans un moment pareil ? Certes ce n'était qu'un sourire, mais pour moi c'était déjà beaucoup et son sourire avait calmé ma confusion.

Ne t'inquiète pas, me dit-elle, ça va aller, ne prépare pas de discours dans ta tête, au moment venu, dit ce que tu ressens tout simplement.
Merci El', je commençais à pleurer de nouveau, je ne sais pas ce que je ferais sans toi...

C'est alors qu'elle passa en bras autour de mon cou pour m'enlacer, sans pour autant étouffer mon petit frère qui était encore dans ses bras. J'eu un léger rictus, car à présent, c'était ces deux personnes, ma famille. Eleanor interrompit notre étreinte car les personnes commençaient à rentrer dans l'église pour assister à la cérémonie. Elle me prit la main et m'emmena au premier rang, là où se trouvait nos places.

J'étais assise au premier rang en écoutant le prêtre faire des éloges sur ma mère. L'église était remplie d'inconnus ? Connaissaient-ils vraiment tous ma mère ? Je savais qu'elle avait beaucoup de relations avec son travail et qu'elle côtoyait la haute société New-yorkaise, mais je ne savais pas que c'était à ce point.
Le prêtre continuait son discours sur ma mère comme quoi elle était une femme aimante, intelligente et dévouée, que ça soit dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle. Moi j'étais là, perdue en écoutant les belles paroles du prêtre, en pleurant. Je pris alors la main de mon petit frère qui était toujours dans les bras d'Eleanor, surement pour me donner la force de me battre et du lutter contre mes larmes. C'est alors que le prêtre m'appela pour faire mon discours.

Mademoiselle Adams, pouvez-vous venir à mes côtés pour nous dire quelques mots s'il vous plait, me supplia-t-il devant toute cette assemblée.

Je me sentais faiblir, jamais je n'aurais la force de parler de ma mère devant tous ces inconnus. Je sentis alors une main dans la mienne. Eleanor l'avait saisi et m'avait chuchoter " Tu peux le faire, j'ai confiance en toi ". Ces sur ces paroles que je partis rejoindre le prêtre. Je ne vous cache pas que mes jambes tremblaient comme jamais elles n'ont tremblées et que mes larmes dévalaient mes joues à une vitesse impressionnante. Malgré ces obstacles, j'arrivais à côtés du prêtre qui me laissa sa place pour que je puisse prendre la parole.

Euh..., commençais-je hésitante ne sachant pas quoi dire, Merci à tous de votre présence qui me touche beaucoup, voila c'est un bon début, et maintenant je fais quoi ? Je commence à prendre panique et c'est là que je croise le regard de ma meilleure amie qui me dit tout bas " Exprime ce que tu ressens ", je pris alors une grande bouffée d'air frais et repris la parole, je ... ma mère est... était une femme exceptionnelle. Elle était même mon modèle. La femme parfaite à mes yeux. Je me souviens étant petit, je lui disais " Mon rêve plus tard, c'est de devenir comme toi Maman " , je souris légèrement face à ce souvenir, Elle a toujours été une mère exemplaire... unique. Tous les enfants du monde rêveraient d'avoir une mère comme la mienne. Malheureusement, elle n'aura pas été ma mère assez longtemps, du moins, physiquement ..., mes larmes collaient à flot à ce moment là, je me mis alors à regarder son cercueil, Je ne sais pas où tu es maintenant et si tu peux m'entendre, mais de là où tu es j'espère que tu veilleras sur Nathan et sur moi, j'ai encore besoin de toi, je regardais son cercueil à présent, Je ferais tout pour que tu sois fière de nous, je te le promets. Je... Je t'aime Maman, et je t'aimerais toujours...

Je terminai mon discours sur ces mots, en pleurs. Sur le chemin pour revenir à ma place, je m'arrêtai au niveau du cercueil de maman et l'embrasse, comme si je pouvais embrasser ma mère une dernière fois. J'allai ensuite à ma place et Eleanor me souffla " Elle serait très fière de toi " , je lui fis un léger sourire en signe de reconnaissance.

.

Me voila au cimetière, devant sa tombe. Eleanor est à ma gauche avec mon frère dans ses bras et le prêtre est à ma droite. Le reste du cimetière est rempli d'inconnus pour la plupart, plus faux les uns que les autres. C'est en voyant la terre recouvrir le cercueil que l'espoir d'avoir ma mère à mes côtés disparu. Elle n'était réellement plus là. Ma mère ne faisait plus parti ce monde, elle était maintenant sous terre, dans le noir. Je regardais la tombe de ma mère, avec les yeux pleins de larmes. Les gens passaient un part un devant moi avec des mots qui se voulaient réconfortants je suppose: " Toutes mes condoléances ma belle" , " Sois forte ", " Tout ira bien ". Mais cela sonnait tellement faux venant de leur bouche. Cela se voyait qu'ils n'aimaient pas spécialement ma mère et qu'ils étaient là juste par respect et pour étaler leur richesse devant la haute société New-yorkaise. Cela se traduisait par le dernier sac à main Vuitton aux bras des femmes, et des costumes taillés sur mesure, pour les hommes. Ces gens me dégoûtaient tellement, j'avais qu'une envie, leur faire ravaler leurs condoléances et leur crier de partir d'ici. Mais je n'avais pas la force de crier, pas maintenant en tout cas. Eleanor me prit la main pour me calmer car elle voyait que je bouillonnais de l'intérieur face à autant d'hypocrisie dans de pareilles circonstances. Elle me connaissait par coeur cette fille.

Les minutes passèrent et le cimetière se vidait petit à petit. Certains personnes venaient me voir pour me prendre dans leurs bras et ça se voyait dans leurs regards qu'ils regrettaient la perte de ma mère. Je leur étais très reconnaissante d'être venu aujourd'hui. Je sais que des personnes étaient réellement là pour ma mère aujourd'hui, à présent.
J'étais maintenant seule dans le cimetière avec mon frère dans les bras. Eleanor m'attendait à l'entrée. Je regardais alors la tombe de ma mère et les fleurs disposées autour. Des arômes, ces fleurs préférées.Je me penchai alors un peu vers la tombe, je levai le bras gauche en direction des écritures pour en faire les contours avec mes doigts pendant que mon bras droit tenait fermement mon frère.

Je réaliserais ton rêve pour toi Maman, je regardai alors Nathan qui dormait profondément, on le réalisera pour toi.

NDA:

Bonjour/Bonsoir, voilà le chapitre un ! Ce chapitre est une mise en situation. Les boys vont arriver par la suite. Alors dites moi ce que vous en pensez ?

- Comment trouvez-vous notre héroïne ?
- Comment trouvez-vous l'enterrement ?
- Dites moi votre avis sur ce chapitre, si vous avez aimé ou non et pourquoi. Le trouvez-vous trop court ?

J'ai besoin de vos avis éclairés pour savoir si je suis sur la bonne voix et si je dois continuer ainsi. Cliquez sur le petit coeur aussi si vous avez aimé. Bisous Xx.

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