Short stories - histoires cou...

By _RoxNe_

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Here, I'm going to write short stories, which you may call novels. Each story will be translated in French... More

The Milors' House of horror

la maison de l'horreur de la famille Milor

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By _RoxNe_

C'était une erreur trop courante ; la jeune fille aux cheveux roux le savait. Le genre d'erreur que les gens font dans les films d'horreur. Pourtant, elle pénétra seule dans la vieille maison, qui paraissait hantée. Enfin, presque seule : un chat hérissé aux poils courts persistait à la suivre, pour une raison quelconque. Un frisson lui traversa le cou tandis qu'elle eut un sentiment trop familier de Déjà-vu. L'intérieur de la maison était sombre, parce que c'était la nuit. Non, il ne faisait pas sombre, il faisait noir. La lune était si brillante à l'extérieur que l'on pouvait marcher dans les rues sans avoir besoin d'une lampe de poche. Pourtant, dès qu'elle ferma la porte derrière elle, toute lumière disparut. Elle ne pouvait rien voir, ce qui rendait toute la maison encore plus effrayante. Elle pouvait encore entendre le chat à côté d'elle, et elle trouva cela étrangement rassurant, même si elle ne connaissait pas ce chat du tout. Il se frotta contre sa jambe droite, comme s'il poussait la jeune fille vers l'avant. "Attends", murmura-t-elle. "Laisse-moi prendre mon téléphone, on a besoin de lumière." Elle se sentait vraiment stupide de parler à un animal comme si il pouvait même comprendre une chose de ce quelle disait. Elle prit son téléphone dans la poche arrière de son jean et alluma la lampe de poche. Le rayon de lumière éclaira la pièce, mais à peine. Cétait comme si la maison avait mangé toutes la luminosité qui essayait d'entrer dedans, comme si elle ne voulait pas que quelqu'un voit ce qu'elle détenait secret. Elle, parce que la maison semblait bien vivante. La jeune fille fit un pas en avant, et tourna son téléphone dans toutes les directions pour essayer de voir quelque chose. Bizarrement, elle n'avait plus aucune envie de sortir de la maison. Non, elle voulait la visiter. Elle voulait voir toutes les pièces qu'il y avait, connaître tous les secrets qu'elle détenait. C'est peut-être l'effet que cette maison a sur les gens, pensa la fille. Ça te fait entrer, et puis ça t'avale. Je ne sortirai jamais dici. Elle se mit à rire de sa propre pensée. Bien sûr, cette maison n'avait pas d'effet chez les gens, elle était juste curieuse. Elle allait faire une petite tournée, et puis elle allait sortir par la porte d'entrée, et rentrer à pied normalement, comme si de rien n'était. Ce que la jeune fille ne savait pas, c'est qu'elle n'allait pas sortir de là.

Le chat miaula, arrêtant ses pensées ridicules. Elle se rendit soudain compte que chaque once de peur avait disparue. Peut-être que la maison l'a mangée. Tout ce qu'elle voulait maintenant, c'était satisfaire sa curiosité avide. Alors, elle fit un pas de plus, regardant autour d'elle avec la lampe de poche de son téléphone. Il y avait beaucoup de meubles, tous couverts de poussière. Personne ne vit là depuis probablement une décennie ou plus, pensa-t-elle. En continuant, elle marcha sur un tapis qui fit un petit squish. Il était trempé, alors qu'il n'avait pas plu ces derniers jours. Dégoûtée, la jeune fille quitta rapidement le tapis sans le regarder. Si elle l'avait fait, elle se serait rendu compte qu'il n'était pas trempé d'eau, il était trempé de sang. Ça l'aurait refroidie, et elle serait partie plus vite qu'elle n'était entrée. Mais elle n'avait pas regardé, et elle n'était pas partie.

Au lieu de cela, la fille curieuse aux cheveux roux continua d'explorer, et entra dans une cuisine. Il y avait une table, qui était mise comme si des gens allaient venir ici et dîner comme d'habitude à tout moment. Bizarre, pensa-t-elle. Elle se approcha du comptoir de la cuisine. La vaisselle sale était dans l'évier, avec une casserole. En se penchant, elle vit qu'il y avait de la nourriture pourrie dedans. C'était tellement pourri qu'elle était incapable d'identifier ce que c'était. C'est dégoûtant, pensa-t-elle en séloignant. Réfléchissant, elle en vint à la conclusion que ceux qui habitaient ici étaient soit partis à la hâte, soit étaient dégoûtants et aimaient laisser la vaisselle et les casseroles sales dans l'évier. C'était plus susceptible d'être la première option, mais pourquoi s'étaient-ils enfuis? La fille supposa qu'elle ne le saurait jamais. Elle quitta la cuisine, sans prêter attention au couteau de boucher ensanglanté sur la table. Si elle l'avait fait, ça l'aurait refroidie, et elle serait partie plus vite qu'elle n'était entrée. Mais elle n'avait pas prêté attention, et elle n'était pas partie.

Elle entra alors dans ce qui semblait être un salon, ou du moins ce qu'il en restait. Sa lampe de poche éclaira deux canapés, et elle essaya de s'asseoir dans le plus petit des deux. Cependant, elle entendit un bruit très bizarre et anormal, et décida de ne pas le faire. Je ne veux pas qu'il se brise sous mes fesses, pensa-t-elle. Au lieu de cela, elle prit un coussin qui était sur le canapé, et lui donna un petit coup. La poussière la fit tousser, et elle aurait pu jurer qu'elle avait vu un cafard tomber du coussin. Elle laissa sortir un petit cri, elle détestait les insectes. Elle recula et ses mollets frappèrent une table basse, également couverte de poussière. Il y avait quelques bougies, probablement si sales qu'elle ne pourrait pas les allumer si elle essayait. Il y avait aussi un verre, qui était généralement utilisé pour le whisky. Elle ne remarqua pas à quel point le verre était propre, contrairement à tout le reste dans cette maison. Si elle l'avait fait, ça l'aurait refroidie, et elle serait partie plus vite qu'elle n'était entrée. Mais elle n'avait pas remarqué, et elle n'était pas partie.

Elle vit une porte à l'arrière du salon, et l'ouvrit. Elle la conduisit à une vieille chambre décrépite avec un lit King-size. Mes parents n'ont jamais voulu m'en acheter un, pensa la jeune fille. L'herbe est toujours plus verte ailleurs. La chambre était très petite, vu la taille du lit. Il y avait un placard sur sa gauche, qui révéla de vieux vêtements laids. Ces gens avaient vraiment des goûts bizarres. Elle jugea qu'il n'y avait rien d'autre d'intéressant dans la chambre, et retourna au salon. Elle ne regarda pas la table de nuit, ou elle aurait vu le livre récent posé là. C'était un livre intitulé « la maison des horreurs de la famille Milor ». Sur la couverture était une photo de la maison dans laquelle elle était entrée plus tôt. Si elle avait regardé, ça l'aurait refroidie, et elle serait partie plus vite quelle n'était entrée. Mais elle n'avait pas regardé, et elle n'était pas partie.

Quand elle sortit de la chambre, elle avisa une autre porte qui était assez discrète. Il fallait être à un endroit précis pour la voir, donc elle n'avait pas pu la voir avant. Cette porte, au contraire des autres dans la maison, laissa un sentiment très perturbateur à l'intérieur de la jeune fille. Est-ce que c'est une bonne idée ? se demanda-t-elle. Elle hésita pendant ce qui semblait être une éternité, avant que sa curiosité insatiable ne prenne le dessus. Une dernière pièce, puis je sors dici. Elle avança jusqu'à la porte. Celle-ci avait été peinte en noir, ce qui était, en quelque sorte, plus inconfortable que l'absence totale de lumière dans la maison. Pas aussi inconfortable, bien sûr, que le tapis et le couteau ensanglantés, ou le verre et le livre récents. Mais la jeune fille aux cheveux roux n'avait remarqué aucun de ces items, donc elle ne pouvait pas comparer. Elle ouvrit la porte et fit face à quelques escaliers. Ils étaient fabriqués en bois, mais le bois avait commencé à pourrir, car personne navait vécu ici depuis au moins une décennie. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Elle entendit un miaulement qui lui rappela le chat hérissé qui l'avait suivie dans la maison. Où est-il allé ? Elle avait complètement oublié son espèce d'ami, absolument obsédée par l'exploration de la maison. "Bon garçon", dit quelqu'un. "Je savais que tu m'amènerais quelqu'un d'autre." Qu'est-ce que c'est que ce bordel? Elle n'avait pas parlé, et si elle l'avait fait, elle n'avait pas de voix masculine. Non, sa voix était aiguë, comme une petite fille. Cette voix là était profonde, basse. Comme un homme.

- Bonjour? osa-t-elle.

Personne ne répondit, alors elle descendit soigneusement les escaliers. Sa lampe de poche séteignit soudainement tandis quelle arrivait au sous-sol. Cependant, elle pouvait encore distinguer certaines silhouettes, comme la lune se reflétait dans cette pièce, contrairement aux autres pièces de la maison. C'est comme ça qu'elle vit le couteau venir directement sur elle. C'est ainsi qu'elle cria de terreur pure, à l'agonie quand le couteau traversa son coeur, alors qu'elle entendit le rire d'un homme et sentit son souffle. Une haleine de whisky. Elle cria encore plus fort et tomba au sol. Je ne sortirai pas d'ici, fut sa dernière pensée. Ses cris s'arrêtèrent finalement tandis que son coeur cessa de battre, probablement parce qu'il était encore sur le couteau tenu par quelqu'un que personne n'avait jamais vu.

Bien sûr, l'histoire aurait pu se passer bien différemment, si la jeune fille avait vu le tapis sanglant sur lequel elle avait marché quelques instants plus tôt. Ou si elle avait prêté attention au couteau de boucher tâché de sang frais. Ou, si elle avait vu le verre étrangement propre au milieu du salon poussiéreux. Aussi, si elle avait vu le livre sur la table de nuit, elle aurait pu l'ouvrir, et voir que c'était le livre de cette maison, racontant la - vraie - histoire de chaque fille aux cheveux roux qui avait déjà franchi la porte d'entrée qu'elle avait elle-même franchie. Mais encore une fois, elle n'avait rien vu, donc elle n'était pas partie. Et maintenant, elle ne partirait que des mois plus tard, dans un sac mortuaire, trouvée par la police qui aura enquêtée sur sa disparition, déclarée par ses parents.

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Bonjour tout le monde !

Cette histoire est la version française du segment précédent, "The Milors' House of horror".

J'ai écrit cette histoire en anglais et je l'ai traduite moi-même. Tout provient de mon imagination.

J'espère que vous avez aimé cette nouvelle. N'hésitez pas à commenter et laisser un vote, ça fait toujours plaisir à l'auteur ! ;) De même, si vous avez des questions, posez-les, je serais ravie d'y répondre.

Je posterai bientôt une nouvelle histoire courte, sûrement d'un genre différent, je ne sais pas encore.

A bientôt !

~ Roxane

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