2. Un Agent en Tenue Collante

By LauraScala

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Dans cette mission, deux choses contraries Alix Arsor. La première ? Elle se fait enlever, ligoter, et traîne... More

Prologue
Chapitre 1 : La Mariée Virile
Chapitre 2 : Bas Blancs et Talons Aiguilles
Chapitre 3 : Le Boulet
Chapitre 4 : Vengeance à Tous les Etages
Chapitre 6 : Kidnappé par un Alien
Chapitre 7 : Menaces Publiques
Chapitre 8 : Retour de Flamme
Chapitre 9 : La Trahison d'une Spirit
Chapitre 10 : Salon de Danse pour Sexagénaire
Chapitre 11 : Braquage en Jupette
Chapitre 12 : Les Mots en "A"
Chapitre 13 : Prisonniers
Chapitre 14 : Le Cri du Goret
Chapitre 15 : Au Travers des Mensonges
Chapitre 16 : Nouvelle Vérité
Chapitre 17 : Les Aveux d'un Fils
Chapitre 18 : Au Palais des Velvet
Chapitre 19 : Les Funérailles d'un Fantasque
Chapitre 20 : Ombre et Lumière
Chapitre 21 : Hallucination
Epilogue
C'est fini !

Chapitre 5 : Le Negresco

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By LauraScala

            Trois heures. Trois longues heures m’avaient été nécessaires pour rallier Nice La Flottante, en dépit de mon sentiment d'urgence. Et c'était en grande partie de la faute de Trivari !

            Non seulement ses unités de transferts étaient codées uniquement sur ses empreintes digitales, mais en plus j’avais dû faire la queue aux unités publiques -oui, mon salaire ne me permettait pas d'avoir ce genre de chose chez moi-, payer les frais de déplacement pour me retrouver en plein milieu d'une manifestation Niçoise !

            La raison ? Des historiens déploraient la mise en lévitation de la ville, à l'image de toutes les autres citées de la planète, car cela leur avait gâché la promenade des anglais ! Cette dernière n’était plus au bord de mer, mais au-dessus de la mer. Cent trente-trois ans pour en arriver à cette conclusion, c'était en sacré ralentissement psychique.

            Quoi qu'il en soit, au bout de plusieurs heures de marche à pieds, j'étais parvenue à atteindre la nouvelle promenade, celle donnant maintenant sur le bord de la ville. Des centaines de mètres en contrebas, la mer côtoyait la surface verdoyante de la Terre. Riche en plantes et champs agricoles, comme souhaité pour la pérennité de la civilisation. En raison de l’explosion démographique, les humains frayaient avec la famine. La solution ? Ils avaient hésité entre nous mettre en orbite et nous faire flotter dans l’atmosphère. Ils avaient choisi la seconde option. De fait, je pouvais admirer la mer, s'étendant jusqu'à l'horizon. De l'autre côté de la ville, la vue donnait sur les montages et collines environnant l'ancien site.

            Bon, d'accord. Les historiens avaient raison, les choses avaient un peu trop changé. Les concepteurs de Nice La Flottante avaient décidé de sortir le Negresco, hôtel emblématique, des rangs de la promenade des anglais, pour le mettre en lévitation à l'orée de la ville. Sur son propre système d’arrêt de gravité, il était amarré au reste de la ville par un pont en verre. Cela en faisait la destination la plus prisée de toutes les fortunes du monde.

            Et des psychopathes-sociopathes, si Viktor se trouvait bien là-dedans.

            Je fixais l'élégante silhouette désuète du bâtiment, cherchant l'inspiration. Se faufiler discrètement dans cette structure, accessible par un chemin complètement à découvert, n'allait pas être une mince affaire. Mon esprit n’avait toujours pas trouvé de solution acceptable, lorsque je reçus une aide providentielle : Un groupe d'hommes et de femmes, marchant en direction du Negresco. Ils portaient tous des tenues noires moulantes, semblables à la mienne. Une tenue d'agent gouvernemental, sauf qu'ils n'en n’étaient pas.

            -Oh ! Tu viens travailler avec nous !? S'exclama l'un d'eux en me donnant une tape dans le dos. C'est bien, on aura besoin de bras supplémentaires.

            -Mais il faut faire un effort, ma belle, continua une des femmes, en attrapant la fermeture de ma tenue. Là, voilà. Mets tes atouts en valeur, sinon aucun de ses gosses de riches ne te regardera.

            -Encore ? Je te rappel que nous sommes là pour faire le service, par pour trouver un riche mari.

            -Les deux ne sont pas incompatibles, rétorqua la serveuse, en dévoilant un peu plus sa propre poitrine.

            Sans m'immiscer dans leur conversation, je leur emboîtai le pas. Il y avait une trentaine de personnes, toutes semblables dans leur tenue et dans leur physique. Musclé pour les hommes, mince et pulpeux pour les femmes. Mmh... Darius avait raison. Si je n'avais pas perdu un bonnet, je me serais plus facilement fondue dans la masse.

            Néanmoins, j'étais prête à parier que nul ne m'aperçut dans cette foule. Une fois dans le Negresco, nous rejoignîmes directement les quartiers du personnel. Là, une véritable armada nous tomba dessus. Oh, pas des Spirits prêts à me tailler en pièce, non.

            Plutôt des coiffeurs, maquilleurs et accessoiristes, qui me jetèrent littéralement dans une de leurs chaises, avec des rires joyeux.

            -Tu dois être parfaite !

            -Les serveurs seront à la hauteur des invités.

            -Le thème porte sur les aliens ! Je vous propose une peau rouge avec des cornes.

            -Bonne idée ! Avec des lentilles et une queue de cheval, ce sera du plus bel effet.

            -Son roux n'ira pas avec le rouge. Une perruque brune est nécessaire.

            -A l'attaque !

            Heureusement, je ne fus pas la seule à subir ce sort. Tout autour de moi, les membres du groupe furent grimés de la même façon, se transformant en un éclair en extra-terrestres de science-fiction. Dès que nous fûmes au goût de l'équipe de maquilleurs, nous fûmes conduits directement dans une pièce, où nous attendait le Maître d’Hôtel, perché sur une estrade. Droit comme un i, une serviette en travers du bras, il nous observa avec un œil sévère. Il ne paressait pas goûter à notre accoutrement, mais s'abstint de tout commentaires. D'un autre côté, je voyais mal une fête au thème extra-terrestre au Negresco. Les lieux n'étaient pas réputés pour leur excentricité.

            -Nous accueillons aujourd'hui les plus grosses fortunes du monde ! Tonna-t-il, son visage ridé plein de sévérité. Je vous demanderai donc rigueur, compétence et bonnes manières en cette journée. Les pourboires seront pour vous, toute casse sera déduite de votre salaire. De plus...

            S'en suivit toute une liste de recommandations, que je n'écoutais que d'une oreille. Tout autour, c'était l'effervescence. J'entendais l'affolement aux cuisines, les cavalcades des techniciens de surface, pour les dernières retouches au bâtiment. Quel que soit cet événement, il était d'une envergue exceptionnelle.

            -Pour finir, je vous demanderai d'honorer Constance Trivari comme il se doit. Il est l'organisateur de cette petite sauterie, aussi je vous...

            Trivari. Le nom percuta mon oreille, me remettant brusquement les pieds sur terre.

            C'était ça, son plan de base ! J'avisai toutes ces personnes autour de moi, dans des tenues noires identiques aux agents gouvernementaux de ma section. Il avait fait en sorte de me faire disparaître dans leur nombre !

            Je me massais l’arête du nez, fatiguée. Ce cuistre était vraiment intelligent. C'était difficile à reconnaître, mais cela restait une réalité. Après tout, je n’étais pas tombée amoureuse de lui pour rien, huit ans plus tôt. Darius savait être charmeur, mais ce sont son humour et son esprit aiguisé qui m'avaient séduite. En dépit de sa fortune, il ne se tenait pas pour supérieur aux autres. En dépit de ses airs de gosse de riche capricieux d'aujourd'hui, il était très terre à terre. Même si ma première impression n'avait pas été particulièrement bonne.

            -Allez, en position !

            Aussitôt, tous allèrent à leur poste. Peu préoccupée par la chose, j'allais dans les différents salons, cherchant des repères. Les pièces étaient imposantes, pouvant accueillir chacun des centaines de personnes. Toutes avaient été réservées par Trivari, ce qui expliquait ce recrutement de personnel. Une ambiance tamisée régnait dans les salles, de la fumée recouvrait le sol. Même le salon royal et le salon Massena prenait une ambiance particulière de cette façon. Néanmoins, je ne vis aucun signe du moindre rebelle Spirit, ni même de Viktor. Je ne pouvais pas me rendre dans les étages sans courir le risque de paraître suspect, en dépit de mon déguisement. Les chambres s'y trouvaient, certainement bien surveillées. Comment allais-je faire pour le retrouver sans le mettre en danger ?

            Ma question s'évanouit d'un seul coup. Les invités firent leur entrée en musique, dans un déluge de costumes tous plus impressionnants les uns que les autres. Là, une femme à quatre bras, de l'autre côté un homme à quatre yeux au crâne en longueur, un guerrier de Star Wars, un alien de film, un sorte de chenille géante... Puis Trivari arriva.

            Je l'avais déjà vu uniquement en pantalon de cuir, dans des dizaines de situations différentes. Mais jamais avec la peau d'un bleu sombre, presque métallique. Pas, non plus, avec des iris rouges incandescentes. Avec des cornes se courbant vers le ciel, agrandissant encore sa stature impressionnante.

            Soufflée, j'entendis à peine les cris surexcités des invités, qui le saluèrent telle une idole. Sa présence semblait emplir soudain toute la pièce, effaçant la présence de tous les autres. Les serveurs se mirent à passer entre les invités, allant de salons en salons. Ce fut l'un d'eux qui me tira de ma contemplation, en me posant une main sur mon épaule.

            -Bouge, ma grande ! Sinon tu vas te faire virer. Oh, et...

            Il attrapa la fermeture de ma tenue, pour la baisser jusqu'au nombril. Je poussai un glapissement outré, mais déjà il disparaissait dans la foule. Même si je n'étais pas à l'aise, je gardai le tout ouvert, afin de me passer inaperçu –ce qui était un comble. Etre à moitié nu était ici moins voyant que la pudicité-.

            Un plateau garnit de verres de champagne bleu à la main, je naviguais entre les personnes, surveillant du coin de l’œil Trivari. Mais également les convives. Les kidnappeurs auraient pu se dissimuler dans la foule, à mon image. Ou au moins venir surveiller ce qui se passait.

            Vigilante, j'avisais différentes sorties de secours. Toutes closes. Au bout de vingt minutes, je remarquai deux silhouettes à l'allure humaine. Debout à l'entrée du salon royal, ils avisaient les invités, avec de grands sourires amusés. Humains. Avec, non loin d'eux, un robot de modèle militaire. Des Spirits. Je fronçai mon nez, tout en continuant de bouger. Si je pouvais les suivre... Peut-être me conduiraient-ils à Viktor.

            -Oh, une petite coupe de champagne !?

            Je me figeai en entendant la voix de Darius, tout près de moi. En dépit du vacarme de la musique, de la foule, je la reconnue entre mille. Me dominant de toute sa taille, ses cornes me semblant menaçantes, il m'adressa un sourire avenant. De sa main d’un bleu sombre, il prit une coupe de champagne sur mon plateau. Il l'offrit à la femme pendue à son bras, peinturlurée de vert. Ses seins à peine voilés par deux bandes de tissus translucides, elle se trouvait perchée sur des talons de quinze centimètres, tordus de façon étrange.

            -Volontiers, Constance, gloussa-t-elle en acceptant la coupe.

            Son autre main dériva sur son torse musclé, appréciatrice. Je haussai un sourcil en direction de Darius, avant de me souvenir de mon costume. Il ne me reconnaîtrait certainement pas, avec des iris de la même couleur, la peau rouge et les cheveux bruns.

            -Elle est joueuse, rit-il pour moi. Elle est bien loin de l'image de mon ex.

            -Ton ex ? Comment était-elle ?

            Darius lui sourit, d'un air confidentiel.

            -C'était une peste survoltée.

            Le cuistre. Il m'avait reconnu.

            -Enfin, bref. J'ai réservé toutes les suites et chambres de l’hôtel, continua-t-il, avec un sourire enjôleur envers sa conquête. Laquelle veux-tu tester en premier ?

            -Ooh... Tu as fait des folies... Tout ça c'est pour moi ?

            Non, pas pour toi, espèce d’opportuniste, songeai-je en roulant des yeux exaspérés. Je tournais les talons, préférant échapper à cette parade nuptiale si tôt dans la journée. Néanmoins, en marchant entre les invités, je me rendis à l'évidence : Darius était très, très fort. En une phrase, il venait de me donner une idée de la localisation de Viktor. Car s’il avait réservé tout l’hôtel, il ne restait plus que les sous-sols à fouiller. J'allais pour attaquer tout de suite mes recherches, lorsque je changeais d'avis.

*

            Trivari vit Alix sortir du salon royal, certainement pour commencer l’inspection des sous-sols. Il lui souhaitait de retrouver Viktor le plus rapidement possible. Les choses devenaient tendues, surtout avec des Spirits dans l'équation.

            Sans toucher à son verre de champagne, il le posa sur le plateau d'un des serveurs. La femme en vert à son bras - s'appelait-elle Cassandre?-, il déambula prudemment dans la foule. Avec son entrée en matière, il avait attiré toutes les attentions sur lui. Cela devrait laisser le champ libre à Alix.

            Il s’arrêta net en la découvrant à quelques mètres devant lui, un sourire provocateur aux lèvres. Mais qu'est-ce que... Soudain, elle glissa les mains sur la lisière de la fermeture de sa tenue... Et en écartant largement les pans, dévoilant ses seins voluptueux.

            La vision ne dura qu'une fraction de seconde, de telle sorte que Cassandre n'y prêta pas attention. En revanche, elle resta gravée sur sa rétine. Le temps que son cœur redémarre, Alix avait de nouveau disparu dans la foule, le laissant dépité. Ravi. Ses seins…Oh bon sang, pourquoi lui avait-elle fait un coup pareil !?

            -Constance ? L'appela Cassandre. Que t'arrive-t-il ?

            -Hein ? Heu... Je... Désolé. Un moment d’absence. Venez. Je vais vous montrer la suite royale.

            Située juste sous le dôme du Negresco, la suite avait une vue imprenable sur la Terre, mais également sur la ville de Nice, juste en face. Bras dessus bras dessous avec Cassandra, il ne pouvait s’empêcher de penser à Alix. Elle, qui était si pudique, avait montré ses seins en public. Il espérait être le seul à avoir accroché cette image. C'était un de ces « merci » qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Car il y avait de fortes chances pour que ce soit sa dernière image d'Alix.

            Elle ferait en sorte de disparaître de la circulation, dès qu'elle aurait mis la main sur Viktor.

            Un sourire un peu triste flotta sur ses lèvres. C'était tout de même ingrat, l'amour. Il avait beau s'oublier dans les bras de centaines d'autres femmes, une seule hantait son esprit, et ce depuis des années.

            -Oh, Trivari, c'est magnifique !

            Le salon de la suite royale était superbe. Les murs dorés faisaient ressortir les fauteuils violets, la table de réunion en verre donnant un effet très professionnel au milieu de tout ce luxe. Une unité de transfert était dissimulée dans un coin de la pièce, permettant aux résidents d'aller et venir sans jamais être vu. C'était très rare dans les hôtels. Derrière une porte, la chambre semblait sortir d'une autre époque. Darius laissa Cassandre s’y rendre, les mains dans les poches. Il faisait jour, aussi la lumière se déversait-elle dans le salon de façon agréable. Il n'était pas encore midi, pourtant il faisait déjà la fête. Il fallait vraiment qu'Alix soit de la partie pour qu'il fasse un truc pareil.

            -Constance Trivari... Tu ferais presque peur dans cet accoutrement, mon grand.

            Le coup l'atteignit à la tempe. S'il ne sentit rien, il partit sur le côté comme sonné. Puis on le plaqua contre la table en verre renforcé. Une main se posa sur sa gorge, chaude. Beaucoup trop chaude.

            En croisant le regard de son agresseur, Darius ne se fit aucune illusion.

            -Toi, tu as une tête de Spirit, fit-il, avec un demi-sourire.

            -Perspicace, le milliardaire, railla l'autre. Mais tu vas moins faire le malin si tu ne réponds pas à mes questions.

            Du coin de l’œil, il identifia quatre autres hommes. En retrait, ils étaient armés, vigilants. Un autre avait dû s'occuper de Cassandre, afin de la faire taire. D'ailleurs, un cinquième homme sortit de la chambre. Son hochement de tête indiqua qu'il avait sécurisé la zone. Elle devait être dans les vapes. Ils ne prendraient jamais le risque de couper les têtes fortunées présentes à la fête. Cela signerait leur arrêt de mort.

            -Navré, mais je converse rarement avec des sous-fifres.

            -La ferme !

            Les doigts se serrèrent un peu plus sur sa gorge, la chaleur augmenta encore. A l'odeur de chair brûlé, il supposa que ce Spirit pouvait faire jaillir des flammes de ses mains. Heureusement qu’il ne sentait rien.

            -Du calme, Pyro. Tu vas lui cramer les cordes vocales.

            Celui-là avait plus des allures de chefs. Les cheveux blonds, coupé en brosse, il n'avait pas l'air commode.

            -Dis-nous pourquoi tu es venu en aide à Alix Arsor.

            -J'ai bien aimé ses fesses.

            Ils se regardèrent, surpris.

            -Ben quoi ? Tout le monde sait que je pense avec mon pénis, non ?

            Les tabloïds se plaisaient à le faire penser, en tout cas. On lui prêtait plus de liaisons qu'un dépendant sexuel au milieu d'un troupeau de nymphomanes.

            -Ne nous prends pas pour des abrutis ! Siffla Pyro. Où se trouve-t-elle !?

            -J'ai dit que je ne parlais pas aux sous-fifres.

            -Trivari, vous ne semblez pas comprendre dans quelle position vous vous trouvez, intervint le chef. Nous n'hésiterons pas à vous tuer.

            -Oh. Dans ce cas, pourquoi voulez-vous la voir ?

            -Ça ne vous regarde pas.

            -Mmh...

            Son poing en titane s'enfonça dans le ventre de Pyro, le prenant au dépourvu. Sa prise se relâcha sur sa gorge, permettant à Darius de faire rempart avec son corps devant lui... Les tirs atteignirent le Spirit, dont les membres tressautèrent sous les impacts. Sans prendre le temps d'attendre un cessé le feu, Trivari prit l'une des plaques accrochées à sa ceinture. Un accessoire pour son costume, selon certains.

            Selon d'autres, une arme militaire.

            A peine la plaque eut-elle touché le sol qu’une vibration électrique se déploya tout autour d'elle, dans un champ de deux mètres... Et les tirs cessèrent. Darius laissa tomber le corps de Pyro, agonisant. Ils ne l'avaient pas loupé.

            Les autres, eux, étaient figés comme des statues. Mais leur conscience était là, leurs yeux et leur bouche étant les seules choses capables de se mouvoir. Bien entendu, leurs cordes vocales étaient toujours fonctionnelles, sinon cela n’aurait servi à rien. La terreur de Spirit ne s'arrangea pas lorsqu'il sortit un poignard du fourreau à sa cuisse, avec un sourire de mauvais augure. Ça non plus, ce n’était pas un accessoire.

            -Reprenons depuis le début, voulez-vous ? Je suis Constance Trivari. Et vous, vous allez me dire tout ce que je veux savoir. 

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