𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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By iammahera

•Chapitre 40•

~Leïla~

Je me sentais pas bien. Ma tête tournait et mon ventre était retourné.

Inaya: Peut-être que t'as été droguée.

Asma: Dis pas n'importe quoi.

- Je reviens, je vais chercher de l'eau.

Je suis tombée sur Kaïs en retournant dans la salle.

Kaïs: Tu fais quoi ?

- Je vais chercher de l'eau, je me sens pas bien.

Il a froncé les sourcils.

Kaïs: Qu'est-ce que t'as ?

- C'est rien.

Il m'a tendu ses clés.

Kaïs: Il y a une bouteille dans la voiture. Regardes dans la portière pour le Doliprane.

- Merci.

J'ai à peine fais quelques pas dehors que j'ai commencé à entendre des bruits.

En tant que grande curieuse, et malgré mon état nauséeux, je me suis quand même approchée. C'était deux gars en train de se battre.

J'arrivais pas à distinguer leurs visages mais c'était très violent. On aurait dit qu'ils étaient possédés par le sheitan en personne.

Donc je ressemblais à ça hier ?

T'es pas un gars.

Oui mais quand même. J'avais pu voir  que Jamila avait le visage légèrement défformé, mais elle avait mit la dose de fond de teint donc ses bleus ne se voyaient pas.

J'ai réussi à distinguer soudain le visage de l'un d'entre eux lorsque sa tête s'est penchée après avoir reçu un coup.

Selim

Pourquoi il se bat ? Et avec qui ?

Ne me dites pas que...

Je me suis approchée d'eux, qui étaient trop occupés à se frapper pour me remarquer. J'ai senti mes muscles se raidir en découvrant l'identité du deuxième.

Fares.

J'ai eu le réflexe de vouloir les séparer en le voyant.

Oui je suis bête. Comment j'aurais pu séparer deux gars possédés et qui se battaient comme des chiens affamés ?

Mais bon, sur le moment j'ai pas réfléchi. C'est pour ça qu'en attrapant le bras de Fares pour l'empêcher de donner un nouveau coup, je m'en suis prise un à sa place.

Je peux vous dire que je l'ai senti. Trop bien même. J'étais sûre que mon nez était cassé.

Tu sauras plus respirer.

Ça m'apprendra à me mêler des affaires des gens. Les patates de Kaïs c'était rien à côté de ça. Il retenait ses coups quand il nous frappait, c'était sûr et certain.

J'avais reculé, lâchant le bras de Fares pour placer mes mains sur mon nez.

? : Putain tu fais quoi ici ! ? Qu'es ce que t'as !?

J'ai relevé la tête pour voir Fares juste devant moi.

Au moins t'as attiré leur attention.

- Vous jouiez à quoi là au juste ?

T'es un peu trop confiante, tu vas recevoir un deuxième coup.

J'étais sûrement pas crédible avec mes mains collées à mon visage, mais j'osais pas les enlever, au risque d'y voir du sang. Je le supportais quand c'était le mien, mais ça restait désagréable.

Fares: Pourquoi tu caches ton nez ?

Il était énervé. Un peu.

- Pour rien.

Je savais pas comment il allait réagir si je lui disais que Selim m'avait donné un coup par accident. Il avait déjà la rage il y a une minute, j'avais pas envie de rajouter de l'huile sur le feu.

Selim: Excuse moi, c'était pas mon intention de te frap-

Il n'a pas fini sa phrase à cause du coup qu'il a reçu de Fares.

- Ça va pas ?!

J'avais écarquillé les yeux sous le choc. C'était soudain, je m'attendais pas à ce qu'il le frappe.

Selim se tenait la mâchoire d'une main.

Selim: Putain...

Fares a attrapé mes poignets pour éloigner mes mains de mon visage. J'ai vu le sien se refermer en voyant mon nez.

Tu t'attendais à une licorne peut être ?

Fares: Viens.

Il n'a pas attendu mon accord pour se diriger vers le parking, mon poignet toujours dans sa main.

~Fares~

J'ai sorti une trousse de soin dans ma voiture. Me demandez pas pourquoi je me balade avec ça, on devrait tous le faire.

J'ai ravalé mes nerfs en me tournant vers elle. Elle avait plus dit un mot depuis que je l'ai amenée ici. Elle saignait du nez, mais il semblait ne pas être cassé.

Tant mieux pour Selim.

Leïla: Aïe

J'ai écarté le coton en fronçant les sourcils.

- Qu'es ce qu'il ya ?

Elle a fui mon regard.

Leïla: Rien.

J'ai fais exprès de reposer le coton et d'appuyer légèrement.

Leïla: Aïe, ça fait mal arr... Non rien.

Elle a essayé de se rattraper à la fin.

Elle me prend pour un con.

J'ai passé mon doigt sur sa joue. Il y avait du relief.

- Qui t'a fait ça ?

C'était un bleu.

Leïla: Fait quoi ? T'es parano.

- Joues pas à ça avec moi. Qui t'a fait ça ?

Leïla: Personne.

- Arrêtes de mentir.

Leïla: J'ai réglé des comptes avec quelqu'un, c'est tout. Arrêtes de forcer.

- Qui ?

Elle a levé les yeux au ciel en croisant les bras.

Leïla: T'avais la langue dans sa gorge tout à l'heure. Devine.

Ah, l'autre.

Putain, je vais passer pour un clochard.

Moi j'ai rien fais. C'est elle qui a tapé l'incruste et qui s'est jetée sur moi. Et quand je l'ai fais dégager elle a osé me dire de la rappeller ce soir cette folle.

Ça faisait un moment qu'elle me collait. Je l'avais recalé des millions de fois mais elle voulait pas comprendre. J'espérais juste que ça va pas finir aussi mal que la dernière fois.

Je voulais pas donner une image de crasseux de moi à Leïla. J'étais pas du genre à me mélanger aux femmes, ou aux putes. Je faisais ma vie tout seul, mais les gens aimaient s'accrocher à ma route.

- Jassia ?

Leïla: C'est qui Jassia ?

- Elle là.

Leïla: Elle s'appelle Jamila.

- C'est pareil.

Leïla: Si tu veux.

Elle s'est tournée de sorte à ne plus être face à moi.

- Ton nez tu veux le soigner sur FaceTime non plus ?

Leïla: Tsss

Elle a levé les yeux au ciel en se retournant vers moi. J'ai essuyé les dernières traces de sang.

- T'as senti un craquement ?

Leïla: Non.

- Je pense pas qu'il soit cassé.

J'ai rangé la boîte dans la voiture.

Leïla: Il s'est passé quoi ?

Je lui ai lancé un regard rapidement avant de m'appuyer contre ma voiture.

- Tu trembles.

Leïla: Je tremble pas.

- Regardes tes mains.

Elle les a caché derrière elle.

Leïla: C'est rien.

Elle est têtue c'est pas possible.

Leïla: Bref, il s'est passé quoi ?

J'ai soupiré.

- C'est compliqué.

Leïla: Parce que si c'était simple tu m'aurais expliqué ?

- Non plus.

Leïla: Alors explique moi quand même.

J'ai soupiré.

J'avais rien à lui répondre. Elle avait juste découvert un nouveau côté de moi.

Quand j'y repense, presque tout le monde me connaissait de cette façon. Mais pas elle. C'était la seule avec qui je me montrait différent.

De toute façon avec elle tout était différent.

Leïla: Pourquoi t'agis bizzarement ?

- J'ai pas le choix.

Leïla: On a toujours le choix.

- Peut-être, ça dépend.

Leïla: ...

- Mais des fois nos choix ont toujours des conséquences. Et il arrive des moments où elles deviennent tellement importantes qu'on peut pas les ignorer.

Il faut le vivre pour comprendre.

Leïla: Et c'est quoi la raison pour laquelle tu t'es battu comme ça ?

J'avais pas envie de lui mentir.

- Mes raisons d'aujourd'hui...

Mais je pouvais pas lui dire la vérité.

- ... c'est juste les conséquences d'un mauvais choix fait dans le passé.

Leïla: Si on a toujours le choix alors pourquoi t'as choisi le mauvais ?

C'est pas moi qui ai choisi justement. C'est lui qui a décidé à ma place.

- On va dire qu'on me l'a imposé.

Leïla: Et c'est à cause de ce mauvais choix que entre toi et Selim c'est la guerre ?

- Oui.

Leïla: Et ça justifie le fait de vous entre tuer ?

- Toi aussi tu t'es battue cette semaine.

Je savais qu'elle s'était battue, comme le reste de la cité, mais j'avais pas cherché à en savoir plus.

Leïla: Oui mais...

- Mais ?

Elle a mit un moment avant de répondre.

Leïla: T'as raison finalement.

Je savais que j'ai raison mais je pensais pas qu'elle l'admettrerait.

Leïla: J'ai des raisons moi aussi, je comprends ce que tu voulais dire.

- C'est quoi ces raisons ?

Leïla: Dis moi les tiennes avant.

J'ai pris un instant pour réfléchir à la réponse que j'allais donner. C'est complexe comme question.

Si j'en étais arrivé là c'était pour un million de raisons. Ça aurait prit des années pour toutes les citer.

Mais je crois que la raison la plus importante, c'était lui.

- La mort.

C'est la réponse la plus simple que j'avais trouvé. Sans détours ni bla bla inutile, ni mensonge.

- Et toi ?

Elle fixait un point invisible devant elle. Elle a légèrement froncé les sourcils, concentrée.

Leïla: La... vie.

J'ai froncé les sourcils. Je comprenais pas comment la vie pouvait être une raison.

Leïla: La vie oui.

Elle a relevé la tête.

Leïla: La vie ici-bas et tout ce qui s'y passe. La vie, le destin, la mort. C'est tout ça.

- Continues.

Elle a tourné la tête.

Leïla: Je pense que les gens ont peur de la mort car ils savent pas ce qu'il y a après. Ils pensent que la vie est un cadeau et que la mort y met un terme. Mais il y a d'autres façons de voir les choses.

- Comment tu les vois toi ?

Elle s'est appuyée contre la voiture.

Leïla: La vie c'est pas un cadeau mais une épreuve. Pour certain elle sera rose et facile, et pour d'autres elles sera remplie de misère et de malheurs. La seule chose qu'on a tous en commun c'est la mort.

- T'as peur de la mort ?

Elle a esquissé un sourire triste en marmonnant quelque chose que j'ai pas entendu.

Leïla: Et toi ?

Vous m'auriez posé la question y quelques années, j'aurais sûrement dit oui.

- Non.

J'avais déjà fait face à la mort. J'ai vu des gens de mon propre sang mourir sous mes yeux. J'avais fais énormément de conneries dans ma vie ces dernières années. J'avais souvent mis ma vie en danger et merdé des millions de fois.

Alors es ce que j'avais peur de la mort ? La réponse est simple, j'ai peur que de Dieu. Le reste, c'est le destin.

Leïla: Je peux te poser une question ?

J'ai posé les yeux sur elle.

Leïla: Mais t'es pas obligé de répondre.

Elle avait l'air préoccupée.

- Vas-y.

Je savais pas à quoi m'attendre, alors je m'attendais à tout.

Leïla: T'as ressenti quoi quand on a enterré ton père ?

J'aurais sûrement dû esquiver cette question, comme je le faisais d'habitude.

Mais je fonctionnais différemment quand c'était elle.

C'était difficile de répondre à cette question. J'étais moi même, neuf ans après, toujours perdu quand c'était ce sujet.

Enterrer son père c'est une épreuve difficile que je souhaite à personne. Surtout pas quand c'était le pilier de votre vie.

Leïla: Désolé, j'aurais pas dû poser la question. Oublies.

J'ai reposé une nouvelle fois les yeux sur elle.

- Toi t'as ressenti quoi ?

Son regard s'est vidé d'un coup.

Leïla: Il est pas enterré.

Son visage à changé d'expression.

Leïla: Je... Quand la maison a brûlé, le corps... Il a jamais été... retrouvé. Et ils... C'est à cause de... l'explosion.

Elle a marqué un temps de pause.

Leïla: Et quand j'ai appris que... Enfin, ça m'a... J'étais... C'était pas comme...

Elle semblait perdue. J'avais l'impression qu'elle paniquait.

Leïla: Viens on change de sujet s'il te plaît.

Sa voix a craqué à la fin de sa phrase.

J'ai pas vraiment réfléchi. Mes bras se sont posés autour de ses épaules, et ma main s'est retrouvée posée sur sa tête. J'ai réalisé seulement quand j'ai senti ses bras dans mon dos. Elle pleurait.

Je savais que son père était "spécial".

Jusqu'à maintenant il avait encore une mauvaise réputation. Personnellement, je me rappelais quasiment pas de lui. On était voisins mais j'avais dû le voir trois fois dans ma vie.

Je savais pas quelle relation il avait avec sa famille, ils aimaient pas parler de lui. Personne d'ailleurs. Dès qu'on prononçait son nom les gens regardaient très mal alors qu'ils savaient pas la vraie version de l'histoire.

Même moi je la connaissais pas. Les seuls à savoir la vérité c'était les El Idrissi. Mais ils parlaient jamais de lui. Et quand on évoquait le sujet, ils devenaient violent.

Je savais pas pourquoi ils étaient comme ça, et j'avais jamais cherché à savoir. Ça me concernait pas alors j'avais pas à vouloir en savoir plus.

Mais j'étais toujours là s'ils avaient besoin de moi.

J'ai posé mon menton sur le haut de son crâne. J'avais oublié Selim et tous le reste. J'étais concentré sur elle, qui pleurait dans mes bras.

Ça m'a fait bizarre de la voir comme ça. La dernière fois que je l'avais vue pleurer c'était il y a au moins neuf ans.

J'ai pas pu m'empêcher de trouver qu'elle sentait bon. J'avais envie de la garder dans mes bras encore longtemps.

Mais en même temps, l'entendre pleurer comme ça me donnait envie de retourner la Terre.

C'est contradictoire mais pourtant j'aurais voulu rester comme ça avec elle encore longtemps.

Je crois qu'elle allait devenir ma drogue parce que si ça continuait comme ça j'allais pas réussir à me passer d'elle.

Pourtant j'allais devoir partir.

Elle a fini par enlever ses bras et reculer en passant ses doigts sur ses joues pour essuyer le reste de ses larmes.

Leïla: Pardon.

J'ai tourné la tête.

- Pourquoi tu t'excuses ?

Leïla: Bah je... Enfin j'ai...

- Ça arrive de pleurer. C'est pas comme si t'avais tué quelqu'un.

Leïla: Peut être mais j'ai pas l'habitude de pleurer dans les bras des gens.

J'ai reposé les yeux sur elle.

- Je suis les gens ?

Leïla: T'es Fares, qu'es ce que tu veux que je te dise.

Je me suis approché d'un pas.

- C'est simple. À minuit ou à midi. Si t'as besoin de moi je serais là.

Elle a tourné la tête, le regard perdu sans le vide.

Leïla: C'est des mots. Mais merci, c'est gentil.

- Aujourd'hui c'est des mots, un jour ce sera plus que ça.

Elle a esquissé un sourire, l'esprit ailleurs.

Leïla: Tu dis ça mais d'ici une demi heure t'auras oublié cette conversation.

Elle a reposé les yeux que moi.

Leïla: On parie ?

J'ai plongé les yeux dans les siens.

- J'ai qu'une seule parole.

Elle a pas répondu. Elle s'est contentée d'effacer le sourire triste qu'elle avait.

Leïla: D'accord

Elle l'a pas dit, mais je voyais dans ses yeux que ça signifiait "je te crois".

Elle avait encore les yeux un peu rouges. Vous allez me dire que je suis PD mais je la trouvais magnifique.

Leïla: Je vais rentrer, on m'attend.

J'ai hoché la tête.

Leïla: Au revoir

~Leïla~

Je retenais mes larmes de couler en entrant dans la salle. Cette discussion avait fait tourner mon cerveau dans tous les sens.

Je passais et repassais ses mots dans ma tête. Je vais pas vous mentir, ça servirait à rien de toute façon, mais j'étais émue. C'est pour ça que je voulais pleurer d'ailleurs.

Mais étant un bonhomme avec une fierté plus grande que la normale, j'ai ravalé mes émotions. Il fallait cacher ce qu'on avait dans le cœur.

Kaïs: T'en as pris du temps.

- Hein ?

Kaïs: Les clés.

Je me suis rappelée que je les avais toujours dans la main.

- Tiens. T'as l'heure ?

Kaïs: Trois heures. On va bientôt y aller.

- Ok

J'ai rejoins les filles à notre table. Elles me regardaient bizarrement.

Inaya: T'as mis quarante minutes pour aller chercher de l'eau, tu réalises ?

Asma: Et tu reviens sans rien dire ?

Moi: J'ai mis 40 minutes ?

- Non quatre.

Asma: À ton avis ?

Je pouvais pas avoir passé autant de temps dehors quand même.

- Ah bon ?

Asma: Il t'es arrivé quoi ?

- Bah... rien rien.

Inaya: Donc t'es resté dehors comme une gogole pendant presque une heure ?

- Je... bon. J'ai croisé noir.

Je me suis versée un verre d'eau. Finalement j'avais même pas pû boire.

Inaya: Quoi ?

Asma: Explique.

- Je parlais avec lui et j'ai pas vu le temps passer.

Asma: Ça devait être intéressant comme discuton.

- C'était normal.

C'était tout sauf normal, pourquoi tu mens ?

Inaya: Tu veux toujours l'oublier ?

Non.

Mais t'es obligée.

- Je crois.

Asma: Tu crois ?

- Je sais pas.

Inaya: Tu veux l'oublier ou non  ?

J'ai soupiré en me laissant retomber contre le dos de la chaise.

- Je veux pas, mais au fond je suis obligée.

Asma: T'as le choix. Tu le zappé, ou pas.

Nos choix entraînent des conséquences. Et des fois elles peuvent pas être ignorées.

Il avait raison. Et j'étais dans une situation où les conséquences du choix que j'allais faire étaient tellement lourdes que j'étais obligée de choisir l'option qui me faisait mal au cœur.


Il y avait qu'une solution possible.

- Je le zappe.

Asma: T'en as envie ou tu dis ça car c'est ce que tu crois qui est le plus juste ?

Inaya: Tu dois penser à toi.

Si penser à moi signifie blesser mes proches alors je préfère souffrir à leur place. Je le supporterais mieux qu'eux.

- Je vais le zapper.

Après tout la souffrance faisait partie de mon quotidien.

A suivre

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