𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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By iammahera

•Chapitre 36•

~Leïla~


Fares: Tu vas rester muette longtemps ?

- Excuses-toi.

Il avait dit quelque chose dans le genre le jour de notre re-rencontre.

Fares: Pourquoi ?

- Ah parce que t'as déjà oublié comment tu m'as parlé ?

Il a inspiré profondément en regardant droit devant lui. On a continué de s'ignorer encore longtemps.

C'était ça notre problème. Dès que quelqu'un faisait un pas en avant, l'autre en faisait trois en arrière. C'était soit tout va bien, soit tout va mal. Soit blanc, soit noir. Soit on s'entendait très bien, soit on arrivait pas à se supporter. Soit on s'attirait, soit on se repoussait.

Il y avait pas de juste milieu, c'était toujours dans l'extrême.

- Tu voulais me dire quoi ?

J'étais aussi surprise que lui en entendant ma voix. Mais il fallait bien que l'un d'entre nous rattrape les bêtises de l'autre non ?

Fares: Attends qu'on arrive.

- Tu vas rester silencieux longtemps ?

Fares: Si t'as envie de parler te gênes pas.

- Non merci, j'ai rien à dire moi. Mets la radio plutôt.

Il l'a allumé.

Fares: Tu tremblais tout à l'heure.

- Et alors ?

Fares: Tu vas mieux ?

- Oui.

Il m'a lancé un regard vite fait avant de se rencontrer sur la route. On a fini par arriver dans un parking privé une heure et demi plus tard. Il était donc dix sept heures et quelques.

Plus jamais je remonte avec lui.

On est entrés dans l'ascenseur en silence. Je savais pas où il allait m'emmener, mais j'aurais dû lui demander. Il aurait pû m'emmener n'importe où, je me serais même pas posée de question.

Ça commençait à devenir grave, je devenais bête quand j'étais avec lui.

Je me suis calée contre un mur de l'ascenseur en croisant les bras, comme lui. Il y avait une ambiance bizarre, c'était silencieux.

Je l'observais. Il semblait pensif. Ses sourcils étaient froncés et sa mâchoire contractée. Je ne saurais dire s'il était énervé ou si c'était simplement sa tête normale.

Je m'étais calmée. Sa vieille tête avait beaucoup trop de pouvoir sur mon humeur.

Je me demandais comment il faisait pour donner l'impression qu'il était parfait. Même adossé à une cage d'ascenseur, il le faisait avec classe.

"Parfait" ? Rappelles toi. Il est bizarre, compliqué, glacial, lunatique, distant et impliqué dans des histoires pas nettes.

C'est vrai. Peut être qu'en me concentrant sur ses défauts, ses qualités allaient finir par disparaître à mes yeux.

Néanmoins, je n'arrivais pas à empêcher mon cœur d'accélérer devant lui. Il battait tellement fort que j'avais peur qu'il réussisse à l'entendre dans le silence écrasant de l'ascenseur.

Et puis, il a fait un pas. Puis deux. Jusqu'à se retrouver juste devant moi. Mes pensées inutiles sont parties en un battement de cil. Ma tête était devenue vide.

J'avais les yeux rivés dans les siens. Et même si je l'avais voulu, j'aurais été incapable de les détourner. Je sentais mon cœur battre rapidement dans tout mon corps. Si vite que ça me faisait peur.

Il a levé sa main lentement vers mon visage pour attraper une mèche de mes cheveux qu'il a placé derrière mon épaule. Et si j'étais déjà dans un état bizarre, je crois que le pire c'est quand j'ai recroisé son regard juste après. J'ai senti mes jambes trembler, tout comme mes mains et mes bras. Il était vraiment près.

J'ai à peine senti ses doigts frôler ma joue. Jamais j'aurais pu soupçonner qu'il puisse faire preuve d'autant de délicatesse. C'était un autre aspect de lui que je n'avais jamais vu. Et que j'appréciais.

J'étais quasiment sûre qu'il pouvait entendre mon cœur vibrer dans ma poitrine. Je savais pas quoi faire, ou quoi dire. Mon cerveau était déconnecté. J'étais trop concentrée sur le vert de ses yeux.

J'ai senti mon visage chauffer quand il a souri. C'était pas le même que sur l'autoroute, mais il a réussi à me faire manquer un battement de coeur. Je devais sûrement avoir une tête bizarre, en train de le fixer comme je le faisais.

Fares: Comment tu fais ça ?

Ses yeux se sont baissés sur mes lèvres, et l'atmosphère à changé d'un coup. L'air m'a semblé difficile à respirer. Ma main s'est posée inconsciemment sur son poignet.

- De quoi tu parles ?

Il a relevé les yeux vers les miens. Et je sais pas ce qui se aurait pu se passer ensuite si les portes de l'ascenseur ne s'étaient pas ouvertes.

Il s'est éloigné en soupirant.

Fares: Rien, oublie.

Il est sorti en passant une main sur ses cheveux.

J'avais pas compris son comportement étrange, ni les dernières minutes, mais pour le bien de ma dignité et de ma fierté j'ai décidé de laisser ça dans un minuscule coin de mon cerveau. J'avais pas envie de chercher une explication à son comportement pour le moment.

J'ai mis une ou deux secondes à me ressaisir avant de le suivre jusqu'à une porte qu'il a ouverte. C'était un appartement moyen, avec une décoration neutre, mais très sombre. Il y avait beaucoup de noir.

Dès l'entrée il y avait un minuscule couloir donnant sur un salon, composé d'un canapé d'angle noir, un grand écran plat sur le mur, une table basse en verre, des fauteuils, un tapis et quelques meubles noirs. Il y avait aussi un petit balcon. Les murs étaient principalement gris, et un peu crème à certains endroits. Les fenêtres donnaient illuminaient beaucoup la pièce.

On aurait pu croire qu'elle allait être sombre tant il y avait de noir et de gris, mais le tout combiné rendait plutôt moderne, sans en faire trop. À droite il y avait une porte donnant sur une cuisine, et à gauche il y avait un couloir avec plusieurs portes. Sûrement des chambres.

C'était tellement propre qu'on aurait pu croire une exposition d'Ikea.

Bref, j'ai fini de faire la commentatrice d'intérieur. J'aimais beaucoup la façon dont avait été aménagé l'appartement.

- On est où ?

Fares: Chez moi.

J'ai froncé les sourcils en me retournant vers lui.

Depuis quand il habite ici ?

Fares: J'habite ici.

Il lit dans ma tête ?

Fares: Tu peux t'asseoir tu sais.

Je me suis assise sur le canapé, la tête pleine de questions.

- Pourquoi tu m'as amené ici ?

Hendek il tente quelque chose de bizarre Leïla. Restes sur tes gardes.

Il va quand même pas... Arrêtes de me faire peur il voulait juste parler non ?

C'est un homme. Tu devrais même pas être là.

Fares: On devait parler.

- Chez toi ?

Fares: Ici il y aura pas d'oreilles indiscrètes. Les gens sont trop curieux.

Restes quand même sur tes gardes.

- Tu veux me parler de quoi ?

Fares: De dimanche.

C'était logique, tu croyais qu'il allait te parler de ses vacances au bled ?

- J'ai rien à dire.

Fares: Mens pas.

- Tu veux que je te dise quoi ? D'accord, t'es dans ce genre d'histoires, et alors ? En quoi ça me concerne ?

Mensonge. Je me posais un millions de questions.

Fares: Pose tes questions.

Il lit dans mes pensées c'est sûr.

- T'aurais vraiment pû le tuer ?

Ça me semblait être un bon début. C'était une question simple. J'attendais une réponse simple. Oui ou non.

Fares: C'était du bluff.

Je me suis sentie soulagée durant un moment, jusqu'à qu'une une autre question vienne s'immiscer dans mon esprit.

- T'as déjà tué quelqu'un ?

Il a évité mon regard.

Oh non.

- Finalement je préfère ne pas savoir.

Ça m'évitera de me retrouver dans des situations improbables.

- T'es déjà allé en prison ?

Fares: Non.

Al hamdoulilah. Peut-être qu'il est défendable finalement.

Tu rigoles ? Si ça se trouve tu parles avec un meurtrier.

- C'était qui qui nous a suivis tout à l'heure ?

Fares: Cherches pas à savoir, c'est mieux pour toi Leïla.

- Pourquoi ?

Fares: Je veux pas que tu sois mêlée à ça.

- Ça a rien à voir. J'étais avec toi dans la voiture en train de risquer ma vie, j'ai quand même le droit de savoir pourquoi.

Fares: T'es déjà dans la merde donc arrêtes de t'en mêler et laisse moi faire.

- Comment ça je suis dans la merde ?

Il a soupiré en passant une main sur sa mâchoire.

Ça me dit rien de bon.

Fares: Rien, laisse tomber.

- Dis moi qui c'était.

Fares: Insistes pas je t'ai dis.

- Pourquoi ?

Fares : C'est comme ça.

- Mais expliques moi !

Il s'est levé.

Fares: Mais tu comprends pas ?

Je me suis levée aussi.

- Non je comprend pas. Et tu me facilites pas les choses.

Fares: Mais c'est pour toi que je fais ça. J'essaie de rattraper tes conneries parce que t'es tout le temps en danger maintenant. Tu t'en rends pas compte.

- Comment ça mes conneries ? J'ai fait quoi moi ?

Il a fermé les yeux quelques secondes avant de les rouvrir pour les planter dans les miens.

Fares: Laisse moi faire. Toi fais ta vie comme d'habitude, méfies toi des gens que tu connais depuis peu.

- Je sais me défendre, j'ai pas besoin de toi.

Fares: T'es sûre ?

Il me menaçait presque du regard. Il était très sérieux, et un peu froid.

- Oui.

Non j'étais pas sûre. Et si je savais ce qui allait se passer j'aurais jamais dis ça.

Il s'est approché de moi en un éclair, et la seconde d'après j'ai senti quelque chose de froid en métal sur mon front.

Fares: Défends toi maintenant.

Je suis restée paralysée devant cette arme. Je flippais ma race. J'ai même retenu ma respiration tant j'avais peur qu'un mouvement un peu trop brusque fasse partir la balle.

Mon Dieu, pourquoi je suis tombée sur un malade pareil. Un faux mouvement et j'étais plus de ce monde. Une seule petite pression et bye bye Leïla.

Une seule et c'était fini.

Une seule.

J'ai levé difficilement les yeux vers lui. Je voulais voir quelle expression il pouvait afficher en faisant ça.

Je lui ai sûrement fait pitié car il a baissé l'arme en croisant mes yeux.

Fares: Désolé.

J'ai inspiré longuement.

Désolé ? C'est tout ce qu'il trouve à dire ?

J'allais devenir cardiaque avec toutes les aventures de la journée. Mon cœur peut pas en supporter autant.

- "Désolé" ?

Il était à deux doigts de me coller une balle dans le crâne, es-ce qu'il en est conscient ?

- TU BRAQUES UNE ARME SUR MOI ET TU DIS "DÉSOLÉ" ?

Il m'a lancé un regard dont lui seul avait le secret avant de me tendre l'arme.

Fares: Tiens.

- Je ne toucherais pas ce truc.

Imaginez si je mets mes empreintes dessus et qu'on m'arrête ? J'ai regardé assez de N.C.I.S, de Esprits criminels, de S.W.A.T, de N.C.I.S Los Angeles, de Hawaï 5-0, de Chicago Police, de Mentalist, de New York section criminelle, de New York police judiciaire, des experts Miami et toutes les autres villes des experts pour savoir comment fonctionne la police.

Et imaginez si je me tire une balle dans le pied sans faire exprès ? Je suis tellement maladroite que c'est plus que possible.

Ou imaginez si je lui en mets une à lui ?

Face à mon refus, il a mit l'arme de force dans ma main et à posé le bout contre son torse, au niveau de son cœur.

Fares: Presse la détente.

J'ai bien entendu ? Il veut que je lui tire dessus ? Sérieusement ?

- Tu rigoles j'espère ?

Où est la caméra ? Ça doit être une mauvaise blague.

Fares: Appuies j'ai dis.

J'ai ris. Nerveusement.

Il a besoin d'aide psychologique, c'est pas possible autrement. Je vois aucune autre explication.

Ah moins qu'il soit un peu suicidaire lui aussi.

- Arrêtes ça, je vais pas appuyer.

Il tenait trop fermement ma main pour que je puisse l'enlever. Et je faisais pas le moindre mouvement pour l'enlever. J'avais trop peur qu'un faux geste fasse partir la balle sans le vouloir.

- Enlèves ta main.

Comme si je n'avais rien dis, il l'a posée sur la mienne et à pressé la détente.

Une demi seconde.

En une demi seconde, mon cœur m'a lâché.

J'avais fermé les yeux dès que j'ai senti la pression de ses doigts. Et quand je les ai rouverts c'était encore pire.

J'ai mis du temps à comprendre ce qu'il avait fait. À comprendre la situation.

C'est pas possible...

Il voulait me tuer. Ou se tuer. Ou me faire faire un infarctus. Mais je comprenais pas ce qui lui avais pris. Pourquoi il avait fait ça.

Une demi seconde, et mes joues étaient déjà mouillées par mes larmes. Je tremblais de tout mon corps.

Il va me détruire psychologiquement.

- Fa...

J'ai attrapé son bras.

- Fares ?

Fares: L'arme est vide.

- Elle est...

J'étais sous le choc. J'ai vécu un vrai ascenseur émotionnel.

- MAIS POURQUOI T'AS FAIS ÇA ? ÇA VA PAS CHEZ TOI ? TU VEUX ME TUER ? TU PEUX PAS ÊTRE NORMAL ? POURQUOI TU FAIS DES TRUCS COMME ÇA ? J'AI CRU QUE TU VOULAIS TE SUICIDER, T'ES BÊTE OU QUOI ? T'AVAIS JUSTE À ME LE DIRE QU'ELLE ÉTAIT VIDE, POURQUOI TU FAIS ÇA ?

C'était sûrement à cause du choc, de la peur ou de l'adrénaline, je sais pas trop. Je réalisais pas encore réellement la situation. Mais moi qui habituellement détestait toucher quelqu'un, je l'ai pris dans mes bras.

J'avais besoin de m'assurer que j'étais pas en train de faire un rêve. J'en ai oublié tout le reste. Mes nerfs de l'après midi, sa bipolarité, la course poursuite. J'ai simplement profité du réconfort que j'avais dans ses bras.

Il était d'abord surpris. Je le comprends d'ailleurs, même moi je savais pas ce qu'il m'avait pris. Mais il a fini par refermer ses bras sur moi, et par poser une main sur l'arrière de ma tête.

Fares: C'est bon... J'suis là.

J'avais le cœur qui battait vite. Trop vite. Et j'étais presque sûre qu'il pouvait le sentir. Mais je pouvais mettre ça sur le compte de la peur.

Son cœur battait toujours d'ailleurs. Un peu vite même. Mais ça me prouvait qu'il était bien vivant. Et son odeur était la même que la dernière fois. Ça me rassurait.

Moi qui était un bonhomme d'habitude, j'avais l'impression d'être la gamine qui pleure et qui se plaint tout le temps dans les films. Ça me faisait bizarre.

J'ai pris conscience de la situation un peu plus tard. J'ai reculé rapidement pour mettre fin à ce contact physique qui m'avait tout aussi rassuré que gêné.

J'assumais plus.

- Bref, euh... C'est bon.

J'ai détourné le regard. Je pouvais plus le regarder dans les yeux après ça.

Fares: T'es rouge.

Ça l'amusait en plus. Il se moquait de moi.

Comme si c'était pas déjà assez embarrassant.

J'ai passé une main sur mon visage. Il était brûlant.

- N'en rajoutes pas.

Je me suis rassise sur le canapé en évitant toujours son regard.

Il a disparu un moment, avant de réapparaître avec de l'eau.

Fares: Tiens.

- Merci.

J'ai bu un peu avant de reposer le verre sur la table basse.

- Tu vas me dire qui c'était alors ? J'ai d'autres choses à faire alors autant en finir rapidement.

J'ai voulu changer de sujet pour dissiper cette atmosphère gênante.

Fares: Arrêtes de forcer je t'ai dis.

- Réfléchis un peu. Je serais plus en sécurité si je savais qui m'en voulait, non ?

Il s'est assis sur le canapé en soupirant.

Fares: C'est pas à toi qu'ils en veulent.

J'ai foncé les sourcils.

- Attends, me dis pas que c'est...

Son silence a répondu à ma question silencieuse.

- Je vois...

Ça m'étonnait pas vraiment, mais je comprenais pas alors ce qui me liait à ça.

- Pourquoi ?

Il a croisé les bras et regardait dans le vide.

- Fares ?

Il était ailleurs. L'ambiance avait de nouveau changé pour devenir plus calme.

Fares: Il y a eu une sorte d'accident. Enfin je crois.

J'avais pas compris pourquoi il disait ça. Quel accident, avec qui ? En quoi c'était lié ?

Fares: Quelqu'un est mort, c'est pour ça.

Je suis restée silencieuse un moment. Je me demandais qui avait pu mourir dans cet accident, et comment ça avait pu enclencher ça.

Mais j'ai décidé de ne pas poser plus de questions. C'était pas vraiment mes affaires, et je me contentais de cette réponse. Il n'avait certainement pas en dire plus d'ailleurs. Il semblait déjà assez... dans la lune je dirais.

Fares: Tu devrais me détester.

J'ai été étonnée qu'il dise ça.

- Pourquoi ?

Fares: C'est à cause de moi s'il t'arrives des trucs comme ça.

- ...

C'était vrai. Dans un sens c'était sa faute.

Mais avec lui je me sentais bien. J'arrivais à oublier la petite vie pourrie que j'avais, et je ressentais un peu de calme, quand il était normal.

Et j'avais confiance en lui, peu importe ce qu'il pouvait dire.

Fares: Mais je te promet que je les laisserai jamais te toucher.

Il y avait des moments comme ça où je pouvais pas m'empêcher de sourire. Il me faisait me sentir bien, et j'avais l'impression que rien ne pouvait m'arriver avec lui.

- Je te détesterai sûrement jamais.

Si seulement je savais à quel point je me trompais.

Son téléphone à sonné, et il est ensuite allé répondre sur le balcon.

J'ai pris le mien en attendant. Il était au fond de mon sac. J'avais plusieurs messages et appels manqués de pleins de gens.

Ça sent pas bon.

Layla:
T'es toujours avec Inaya ?

Inaya:
Dis que t'es avec moi.

Asma:
Tes frères ils sont énervés. On t'a couvert, quand tu rentres dis leur que t'étais avec Inaya au parc.

Jumeau deux:
T'es où ?

Kaïs:
T'es passé où sale conne ?

Chahinez:
Ils sont énervés, fais gaffe quand tu rentres.

Kaïs:
T'as intérêt à trouver une bonne excuse pour pas répondre.

Yemma:
Quand tu rentreras on va parler.

Jumeau deux:
Dépêches toi de rentrer.

Ça pue les problèmes.

À Ilyes:
Avec Inaya, je te dirais quand je rentre.

À Layla:
Oui t'inquiète pourquoi ?

C'était sûrement Ilyes qui lui avait dit d'envoyer un message pour savoir où j'étais vraiment.

À Kaïs:
Désolé, j'étais en silencieux.

À Asma:
Ok merci vous gérez.

À yemma:
Je rentre bientôt.

À Chahinez:
Énervé à quel point ?

Ilyes:
Faut qu'on parle toi et moi.

Chahinez:
Tu te rappelles ta "fugue" ? Bah là c'est presque pareil

Cette histoire finira avec du sang et des bleus je vous le dis.

A suivre

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