Kilidohanas Tome 2 : Les Papi...

De Mayyri

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/!\ ceci est le TOME 2 /!\ Lidonna ne sait plus où donner de la tête. Personne ne lui explique rien sur les P... Mais

résumé détaillé du tome 1
Récapitulatif des personnages
Récapitulatif du vocabulaire
Prologue
PARTIE 1
Chapitre 1 : le réveil
Chapitre 2 : Souvenirs...
Chapitre 3 : Retrouvailles
Chapitre 4 : nouvelle famille
Chapitre 5 : chantage
Chapitre 6 : déchantement
Chapitre 7 : La disparition
Chapitre 8 : Une rencontre impromptue
Chapitre 9 : Mauvais rêve
Chapitre 10 : Urgence
Chapitre 11 : la préparation
Chapitre 12 : Pénultième
Chapitre 13 : Bouleversement irréversible
Chapitre 14 : émotions malmenées
Chapitre 15 : Intrusion onirique
Chapitre 16 : accords désaccordés
Chapitre 17 : Attaque souricière
Chapitre 18 : petites explications
Chapitre 19 : Nouvelles responsabilités
Chapitre 20 : Déménagement...
Chapitre 21 : Nouvelles rebutantes
Chapitre 22 : Une décision à prendre
Chapitre 23 : Apprentissage
Chapitre 24 : Autre approche
Chapitre 25 : Deal
Chapitre 26 : Ultimatum
Chapitre 27 : Bilan amer
Chapitre 28 : Confidence pour confidence
chapitre 29 : oeil pour oeil
Chapitre 30 : la fête de Lidone
Chapitre 31 : révélations
Chapitre 32 : la suite ?
Partie 2
Chapitre 33 : le début du voyage
Chapitre 34 : exécution
Chapitre 35 : le Neonothopanus gardneri
Chapitre 36 : Le début de la guerre
Chapitre 38 : impuissance chronique
Chapitre 39 : confession nocturne
Chapitre 40 : lumière hypnotique
Chapitre 41 : le Scandium
Chapitre 42 : une expédition particulière
Chapitre 43 : l'eau de jouvence
Chapitre 44 : deuil
Chapitre 45 : Une soirée de pause
Chapitre 46 : Une discussion éphémère
Chapitre 47 : la Lidonaé
Chapitre 48 : une douleur insurmontable
Chapitre 49 : le début de la fin
Chapitre 50 : supprimer le mal
Chapitre 51 : tuer un dieu
Chapitre 52 : les bijoux ancestraux
Chapitre 53 : ce n'est qu'un au revoir
Epilogue
Remerciements
mes bouquins 🤭

Chapitre 37 : les graines de Hyacinthus

238 43 63
De Mayyri

Lidonna stressait légèrement. Tout allait bien se passer à Hyacinthe pour eux, mais elle angoissait de revoir d'anciennes connaissances. Elle ne savait pas vraiment qui faisait partie de l'association interplanétaire. Qui allait-elle revoir dans cette journée ? La regarderait-on avec autant d'hostilité ? Elle avait mûri, grandit. Elle s'était renforcée, elle s'était blindée psychologiquement. Et pourtant, retourner sur cette planète faisait ressurgir tous ses traumatismes, toutes ses insécurités. Ils l'avaient tous traité comme si elle était une abomination. On ne pouvait pas se remettre du traitement qu'elle avait subi...

Rordian l'enlaça une dernière fois. Le contact de ses bras sur son corps soulageait légèrement son fardeau. Il la serrait si fort, d'une manière signifiant qu'il ne voulait pas la laisser partir, qu'il voulait rester avec elle pour toujours. Elle aurait aimé être dans ses bras pour toujours. C'était là qu'elle se sentait le mieux. C'était là qu'elle se sentait libre d'être elle-même.

Je t'aime, pensa-t-elle.

« Moi aussi. » lui souffla-t-il.

Il déposa un doux baiser sur son front avant de se défaire de leur étreinte. C'était l'heure pour eux de partir. On les attendait sur Hyacinthe, ils n'avaient plus de temps à perdre.

« Allons-y. » déclara la rouquine.

Son groupe la suivit. Ils avaient tous dû visionner une photo du lieu où il allait se téléporter. Ils arrivèrent dans une pièce d'accueil qui était évidemment blanche, comme tout le reste sur cette planète. Ils avaient eu pour consigne de ne pas bouger d'où ils étaient pour ne risquer de croiser personne qui n'était pas au courant de leur existence. «Le fantôme de Lidonna» était devenu une rumeur tenace mais personne n'avait su expliquer cette apparition qui avait été qualifiée d'hallucination collective.

« Est-ce que tout est aussi blanc partout ? s'étonna Firân.

— Oui, soupira Lidonna.

— Mais pourquoi ? C'est...

— Horrible. » compléta Rivel.

Les joues du Localisateur s'empourprèrent, Lidonna en était persuadée. Firân n'avait jamais été du genre timide... Était-il tombé sous le charme de l'Auditeur ? La rouquine l'espérait, les sentiments à sens unique n'étaient qu'une source de torture...

« Pourquoi tu me dévisages ? » s'étonna son ami.

Lidonna sortit de ses pensées en bégayant, légèrement honteuse...

« Tout est blanc parce qu'ils pensent que le blanc est la couleur de la pureté, répondit-elle alors.

— C'est ridicule, répliqua Cyn. Le blanc dévitalise.

— Je suis bien d'accord avec toi. » acquiesça la Luminaire.

La conversation se termina ici parce que le verrou de la porte se tourna et une personne à la peau lilas entra dans la pièce.

« Bienvenue chez nous ! » s'écria la femme en ouvrant les bras.

Son visage qui arborait un grand sourire sincère tourna immédiatement dans une stupeur profonde quand ses yeux marron se posèrent sur une jeune femme qu'elle connaissait bien.

« Lidonna... » souffla-t-elle un mélange de honte et de remords.

La jeune femme tressaillit en reconnaissant Nathalie, sa mère adoptive. La Kayolienne eut immédiatement envie de pleurer. Elle se sentit si petite. Elle était de retour un an en arrière, c'était comme si elle n'était jamais partie.

« Je... Je... suivez-moi, je vais vous menez aux appartements de l'organisation interplanétaire. Nous pourrons... discuter. »

Cette dernière phrase s'adressait personnellement à Lidonna, la jeune femme en était sûre. Sa mère hyacinthoise adoptive avait visiblement des explications à lui fournir. Nathalie savait donc d'où elle venait et qui elle était. Et s'il y avait une «organisation interplanétaire», elle n'était donc pas la seule à savoir. Pourquoi avaient-ils laissé sa vie être un enfer ? Pourquoi ne l'avaient-ils pas soulagé, ne serait-ce qu'un peu ? Ils avaient laissé une gamine se faire harceler par une population complète. Lidonna n'était pas un monstre... C'était eux.

La mâchoire serrée, Lidonna prit la fin du groupe. Elle n'avait strictement aucune envie ni de les suivre, ni de parler à Nathalie, ni à qui que ce soit d'autre. Aucune raison ne pourrait excuser ce qu'il s'était passé dans sa vie.

« Allez, tout ira bien. » lui murmura Sulvan en lui prenant la main.

Une douce chaleur s'infiltra en elle et elle se détendit.

« Heureusement que tu es là, le remercia-t-elle en souriant.

— Je serai toujours là pour toi, pour n'importe quoi, répondit-il avec un ton grivois.

— Je t'emmènerai mon linge sale quand on rentrera tu feras ma lessive, merci mon chou. » répliqua Lidonna.

Sulvan ne sut quoi répondre. Il se contenta alors de lui tirer la langue et de l'entraîner plus rapidement à la suite du groupe.

Ils ne sortirent pas du bâtiment que Lidonna soupçonnait être la mairie. Ce bâtiment était énorme. Il était le seul administratif de la planète alors il accueillait tout concernant le pays, justifiant sa taille. Ils tournèrent à droite, à gauche, montèrent un escalier puis passèrent une porte. Il n'y avait aucun relief dans ce décor immaculé. Il n'avait strictement pas manqué à la rouquine. Rien ne lui avait manqué. Tout ce qui concernait Hyacinthe n'était que source d'angoisse pour elle.

Quand elle entra dans cette pièce, les regards pesant qu'elle avait si bien connu se tournèrent vers elle. Rien n'avait changé finalement. Elle était toujours ce monstre à leurs yeux. Même pour eux qui savaient d'où elle venait. Ils l'avaient accueillie certes, mais elle n'avait jamais cessé d'être l'anomalie de ce monde. Celle qui n'aurait jamais dû se trouver là.

Malgré les soins émotifs de Sulvan, son cœur se serra et ses mains devinrent moites. Elle se mordit les lèvres et sa respiration devint lourde. Sulvan resserra sa main pour lui faire sentir qu'elle était là et Sam se plaça immédiatement de l'autre côté. Et alors Lidonna se rendit compte au contraire que tout avait changé. Elle n'était plus seule aujourd'hui, et elle ne le serait plus jamais. Elle avait trouvé une famille, des amis, l'amour de sa vie. Alors elle prit une grande inspiration bomba le torse et défia du regard tous ceux qui la regardaient dans les yeux.

Même lorsqu'elle aperçut Nils, elle ne perdit pas la face. Au contraire, elle sentit en elle monter une rage vivifiante.

« Je vais vous présenter. »

Nathalie était extrêmement mal à l'aise. Elle faisait semblant d'ignorer la présence de Lidonna, mais la jeune femme sentait les coups d'œil qu'elle n'arrivait pas à s'empêcher de lui lancer. Sa mère adoptive hyacinthoise énuméra quelques prénoms que la rouquine n'écouta pas. Elle avait le regard fixé dans celui de Nils. Étrangement, il ne paraissait pas haineux. Il n'était pas non plus plein de regret comme l'était sa femme.

« N'hésitez pas à vous installer. Certains de nos agents sont en train de récolter les graines de Hyacinthus que vous nous avez demandé. Vous nous avez prévenus trop tard, nous n'avons pas eu le temps de demander l'aval du gouvernement. Nous devons donc le faire en cachette. Et comme ces fleurs sont la source de nos pouvoirs, cette récolte ne doit pas être bâclée pour ne pas abîmer les plantes. » expliqua leur hôte.

Lidonna qui n'écoutait pas n'avait pas entendu la proposition à s'asseoir sur les canapés disposés dans la salle qui s'apparentait à un salon. Elle se mit à bouger quand elle sentit ses bras être tirés. Elle comprit que visiblement ils allaient passer du temps sur Hyacinthe quand un homme dont la rouquine ne connaissait pas le nom apporta du thé et des gâteaux... Elle était loin d'être ravie, mais elle pourrait avoir des explications au moins. Mais les voulait-elle vraiment ces explications ? Rien ne pourrait justifier ce qu'elle avait vécu. Rien ne pourrait justifier un tel harcèlement. Mais par-dessus tout, rien ne pourrait réparer ses blessures.

Ses amis commencèrent à se pencher pour se servir, mais Lidonna ne bougea pas. Elle était tendue. Et l'ambiance pesante qui régnait n'arrangeait rien. Personne ne lui avait encore adressé la parole. Les seuls mots auxquels elle avait eu le droit personnellement fut le murmure surpris de son prénom. Rien de plus. Ni bonjour, ni merde, ni rien. Un simple «Lidonna...» sans une seule excuse.

Plus le temps passait, plus la rage en elle montait. Plus elle se rendait compte qu'ils continuaient à ne pas la respecter. Certes ils ne lui envoyaient plus de regards noirs. Mais ils continuaient tous à la dévisager. Et ils ne dévisageaient qu'elle. Pourquoi ? Ils connaissaient les Kayoliens eux ! Et ils en avaient d'autres sous les yeux ! Pourquoi elle ? Que leur avait-elle fait ?

Elle bouillonnait intérieurement. Sa colère devenait de plus en plus forte à tel point qu'elle commençait à avoir du mal à la contenir dans son corps. Elle serra les poings et la mâchoire. Elle commença à faire tressauter sa jambe puis à se mordre les lèvres. Et quand les conversations commencèrent à se faire normales, sans aucune considération pour sa personne, Lidonna ne put se retenir. Elle se leva d'un bond en assénant une simple question :

« Pourquoi ? »

Immédiatement, le silence redevint roi et les têtes se tournèrent vers elle. Lidonna avait les muscles de son corps tendu. Elle regardait le sol en tentant de rester aussi calme que possible. Elle n'avait qu'une envie c'était de le hurler à quel point elle les détestait, à quel point ils avaient gâché sa vie. Pourtant il fallait rester diplomatique. Ils avaient besoin des graines de Hyacinthus...

Son énervement redoubla quand elle se rendit compte que personne ne la relançait. N'en avait-il réellement rien à faire d'elle ? Elle était sidérée. Mais elle eut d'un coup besoin de réponse, qu'ils tentent au moins de s'expliquer ! Alors elle reprit :

« Pourquoi est-ce que vous avez fait de ma vie un enfer alors que vous saviez d'où je venais ? Vous connaissiez la vérité sur les autres planètes mais vous n'avez pourtant pas tenté de rendre ma vie moins pénible, bien au contraire ! Alors je vous demande pourquoi ? »

Silence...

« RÉPONDEZ-MOI ! vociféra-t-elle.

— Eh bien... commença le Hyacinthois face à elle, Ral, lui semblait-il. Nous ne pouvions pas risquer de révéler l'existence des autres planètes. La section interplanétaire est classée top secret.

— Personne ne vous demandait de révéler au monde d'où je venais. Mais simplement d'être un peu plus clément avec moi. Trouver une excuse par rapport à ma différence physique. Empêcher vos sales expériences sur moi. Me lancer des sourires et arrêter de me regarder comme si j'étais un monstre. » cracha-t-elle froidement.

Ral se contenta d'hausser les épaules. C'était donc clair. Ils n'avaient strictement rien à faire de sa détresse ni de la manière dont ils l'avaient traitée. Elle n'était pas leur soucis. Leur haine s'était mue en une indifférence douloureuse pour la rouquine... Sa colère s'essouffla immédiatement pour laisser place à une douleur vive. Elle avait envie d'être indifférente elle aussi mais elle ne pouvait pas. Ses cicatrices étaient encore bien trop vives et profondes...

Elle se rassit alors, dépitée. Mais il y a avait une question qui trottait toujours dans sa tête. Elle se tourna vers Nils et lui demanda :

« Donc tu savais aussi d'où je venais, pourquoi avoir accepté de m'adopter si c'était pour me détester ?

— Je ne te détestais pas... » souffla-t-il.

Lidonna manqua de s'étouffer. Elle se souvenait parfaitement de leurs joutes verbales. De ses insultes, de ses regards assassins et de sa façon de vouloir l'éviter le plus possible. Il ne pouvait pas décemment dire qu'il ne la détestait pas !

« Je ne te détestais pas vraiment, se reprit-il. C'est juste... C'est juste que je ne voulais pas m'attacher. »

Lidonna crut avoir mal entendu. Parmi toutes les excuses possibles et imaginables, il semblait à la jeune femme que celle-ci était la pire qu'il puisse lui sortir.

« Quand Ruby est morte, je me suis rendu compte que je ne supporterais pas de te voir partir. J'ai préféré mettre de la distance entre nous.

— De la distance ? De la distance ?! répéta-t-elle. Tu m'as pourri la vie.

— Je ne te l'ai dis, je ne voulais pas m'attacher.

— Mais ce n'est pas une excuse ! Ce n'est pas une excuse pour détruire quelqu'un ! Une enfant ! Ce n'est même pas une explication valable ! Vous êtes des monstres tous autant que vous êtes, asséna Lidonna. Vous n'avez aucun cœur. Vous n'avez pas un seul remords pour ce que vous m'avez fait. Vous êtes tous plus horribles les uns que les autres. Maintenant dépêchez-vous de nous apporter ces graines, et arrêtez de faire semblant que nous entretenons des rapports cordiaux. »

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Fin de chapitre 🥰

Pfiou, douleur retour à Hyacinthe.

Qui aurait cru que les Hyacinthois pouvaient être encore plus horrible que ce que l'on pensait déjà ? 😂

En tout cas, que pensez vous de l'excuse de Nils concernant son comportement ?

J'espère que ce chapitre vous aura plu et on se retrouve comme d'hab la semaine prochaine !

Bisouilles 😘🦋

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