Une fois que nous sommes arrivés à mon appartement, j'ai trouvé que la porte était déverrouillée.
J'ouvris lentement la porte, ma main sur mon arme, tandis que Jeff avait son couteau prêt.
Ouais, un tueur en série et un flic faisaient équipe pour attraper un intrus à la maison.
J'entendis un miaulement et baissai les yeux pour voir le chat de l'immeuble qui ronronnait et se frottait contre Jeff.
Il me regarda, un regard incertain dans les yeux.
"Elle est gentille, ne t'inquiète pas." J'ai chuchoté.Il hocha la tête et se pencha, la caressant.
J'ai continué dans l'appartement, qui était en désordre, du verre brisé et des papiers épars jonchaient le sol, me faisant gémir intérieurement en pensant à tout le nettoyage et le remplissage que je devrais faire plus tard.
J'ai entendu un bruissement de l'intérieur de ma chambre, je me suis retourné et j'ai fait signe à Jeff.
Il me regarda et chassa le chat avant d'attraper son couteau et de marcher tranquillement vers moi.
Je me tenais derrière la porte, la main sur la poignée de la porte, alors que Jeff jetait un coup d'œil dans la pièce.
Un regard agité se répandit sur son visage.
"C'est ton ex." Il murmura.
J'ai roulé des yeux et pointé mon arme dans la pièce, puis j'ai ouvert la porte d'un coup de pied.
"MAIN LES O JE PEUX LES VOIR." Hurlai-je d'une voix imposante.
Il sursauta et se retourna, levant les mains.
"Oh, c'est juste toi, bébé! Tu m'as fait peur! Ne fais plus jamais ça!" Il en riant.
"Ne m'appelle pas bébé, con." J'ai craché, gardant mon arme pointée sur sa tête.
«N'agis pas comme ça, salope. Tu as besoin de moi, et tu le sais. Maintenant, pose le putain de pistolet et viens ici. Il a menacé.
"Ou quoi? Tu me frapperas? J'ai un putain de pistolet braqué sur ta tête, Jacob, n'agis pas si fort. Je n'ai pas du tout besoin de toi." J'ai dit, mon doigt enlevant le pistolet de sécurité.Du coin de l'œil, j'ai vu Jeff, nous regardant tous les deux, ou plus précisément, il me regardait.
"Pose le putain de pistolet, (O / N)." Il a commandé.
"Non." Dis-je, mon doigt se déplaçant vers la détente.
"Tu ne vas pas me tirer dessus. Tu n'as pas les couilles." Il rit.
"Je ne vais pas te tirer dessus, tu as raison. J'ai quelqu'un d'autre qui prendra soin de toi. Et il est sacrément doué pour s'en tirer." J'ai souri.
Jeff franchit la porte, rendant son entrée aussi dramatique que possible.
Il gloussa et vint se placer à côté de moi.
"Elle a raison, j'ai évité son cul pendant 5 ans d'affilée. La seule raison pour laquelle elle m'a jamais vu étaitparce que je l'ai laissée. »dit-il en me regardant.
J'ai roulé des yeux et lui ai tendu mon arme.
"Oh, je n'aurai pas besoin de ça, chérie, j'ai ma propre arme." Il a dit.
"Ne m'appelle pas chérie." J'ai secoué ma tête.
"Très bien. Puis-je tuer cette bite maintenant? Je sais comment nettoyer. Et tu m'en dois une, n'oublie pas." Dit-il en se concentrant sur Jacob.
"Allez-y. C'est la seule exception, cependant." J'ai commencé à quitter la pièce et je suis allé fermer la porte derrière moi jusqu'à ce que j'entende une voix.
"Attends! Bébé, je ne le pensais pas! Je t'aime, s'il te plaît! Je t'achèterai ce que tu veux! Je vais
même nettoyer la maison! »supplia Jacob, essayant de me courir après.Jeff l'arrêta, envoyant un coup de poing directement dans sa mâchoire.
"Ooh- ça a dû faire mal." J'ai grogné.
«Amuse-toi bien Jeff, fais-moi savoir quand tu as terminé. Et ne le fais pas trop fort. Dis-je en faisant un signe de la main en fermant la porte.
"Oui m'dame." J'ai entendu Jeff dire, juste avant qu'il se mette à rire.
"NON! STOP! PL-" J'entendis une tranche.
«Elle a dit de se taire, espèce de salaud. Peut-être que si tu ne la frappais pas tout le temps, elle ne me laisserait pas faire ça. Tu auras ce que tu mérites. Dit doucement Jeff.
Je savais que Jacob était mort, mais je ne me sentais pas mal.
En fait, j'avais l'impression qu'un poids avait été enlevé de mes épaules.Si c'est ce que fait se débarrasser d'une personne, qu'est-ce que se débarrasser d'une autre personne
comme?
Est-ce que je ressentirais le soulagement que je ressens maintenant?
Non, arrête de penser comme ça.
Votre travail est de mettre des gens comme ça en prison, pas de les laisser tuer des gens.
Prenez vos médicaments.
Ouais, ils vous aideront.
Ils doivent aider.
Droite?Je secouai la tête et me précipitai dans ma salle de bain.
J'ai ouvert l'armoire à pharmacie et sorti quelques flacons de pilules, lisant les étiquettes avant de trouver les bonnes.
Anti-psychotiques.
Asénapine.
J'ai secoué deux comprimés et les ai avalés secs.
J'ai eu le souffle coupé en m'appuyant sur le lavabo, me regardant dans le miroir.
Je soupirai en fermant les yeux pendant quelques secondes, les ouvrant quand j'entendis quelqu'un derrière moi.J'ai vu Jeff, fixant nos reflets.
Il était couvert de sang, quelques gouttelettes sur l'arête du nez, donnant l'impression qu'il avait des taches de rousseur rouges.
"Je vous remercie." Je m'étranglai, sentant que j'avais envie de pleurer.
Il posa une main sur mon épaule, laissant une empreinte de main rouge sur mon bouton blanc.
"Je vais faire le ménage, vous vous reposez sur le canapé." Dit-il doucement.
"Je l'ai. J'appellerai malade demain. Tu peux retourner te cacher. Je ne parlerai à personne de notre réunion." Murmurai-je, essayant toujours de ne pas pleurer.
"Tu sais que c'est bien de pleurer, non? Ce n'est pas comme si je pouvais me moquer de ça avec n'importe qui d'autre
toi. »Il gloussa.J'ai souri en riant un peu.
"Ouais." Dis-je en essuyant mes yeux sur ma manche.
Il rit à nouveau et ébouriffa mes cheveux, poussant ma tête vers le bas.
J'ai écarté sa main de manière ludique.
C'est comme parler avec un ami.
C'est faux.
C'est un meurtrier.
Il y a un mort dans ma chambre.
Il y a du sang sur ses mains, et maintenant c'est sur mes vêtements et dans mes cheveux.Mais ça fait du bien d'avoir un ami.
Peut-être qu'il n'est pas si mal que ça.
Je veux dire, il n'a tué que des gens qui le méritent, non?
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