À l'écoute

By jeannezigre01

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Je n'ai pas voulu cette vie. Je n'ai pas voulu aller dans cette école. Je n'ai pas voulu naître avec ces dons... More

Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10 (fin)

Chapitre 1

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By jeannezigre01

Je me souviens de ce jour, j'étais encore une petite enseignante au village. Dix-huit ans et déjà la tête bien remplie, j'avais commencé à enseigner aux enfants du coin. Deux ans de pur bonheur et sérénité avaient suivit. 

Je suis ce qu'on appelle une Oreille. Je perçois les voix des animaux et autres créatures qui m'entoure. N'importe qui peut le faire tant qu'il a un peu de magie en lui. La seule différence entre moi et ces personne c'est que je n'ai absolument rien de magique en moi hormis mon essence, le constituant de l'âme. L'essence varie selon un individu, si elle est imprégnée de magie et reliée à la terre, alors la personne est magicienne. Si elle est seulement imprégnée de magie alors nous obtenons un prêtre des dieux et pour finir il y a ceux qui n'ont rien, ce sont les personnes normales. 

Les oreilles ont le liens à la terre. C'est très rare d'en croiser une dans le pays. Ici ils aiment les magiciens et les prêtre mais quand il s'agit de parler aux animaux et aux monstre c'est une autre histoire. Les magiciens ne veulent entendre que ce qui les intéresse et les prêtres ne comprennent tout simplement pas. 

Ma grand-mère m'a élevé à la mort de mes parents. Elle n'a pas comprit que je n'étais pas magicienne. Elle voulait que j'attende les prêtres qui viennent une fois par an pour vérifier les pouvoirs des enfants. Quand ils venaient, j'avais l'habitude d'aller en forêt car ça ne m'intéressait pas et que les animaux m'avaient expliqué pourquoi je les entendais. Je n'étais pas magicienne ni prêtresse alors pourquoi devrais-je passer le test ? Mais ma grand-mère a insisté. J'avais vingt ans et j'ai finit par accepter. 

"Magicienne" 

Ce mot prononcé par le prêtre a changé ma vie à tout jamais. Par décret du roi, je devais immédiatement me rendre à l'école de magie de la capitale pour développer mes pouvoirs. J'ai essayé de leurs dire qu'ils se trompaient, que j'étais une oreille et que mon essence est liée à la terre uniquement et pas à la magie. Ils n'ont rien voulu entendre. Pour eux c'était des histoires pour ne pas quitter mon petit travail d'enseignante. 

J'ai pleuré toute la nuit alors que ma grand-mère faisait la fête avec toutes ses amies au village. Je l'ai détesté cette nuit-là. Aujourd'hui je me dis qu'au final elle ne m'a jamais vraiment aimé. Elle n'a jamais cherché que la gloire. Sa petite-fille était une magicienne ! Quel honneur pour elle qui n'avais jamais vécu que dans ce petit village isolé que mes parent aimaient tant. 

J'ai dit au revoir au fées, j'ai dit au revoir aux créatures magiques, j'ai dit au revoir aux oiseaux, j'ai dit au revoir à certaines plantes enchantées dotées de conscience et je suis partie. Si je n'allais pas avec les prêtres, ils m'auraient emmené de force et je n'aurais rien pu faire. 

Un moineau est venu avec moi, il ne m'a jamais quitté depuis le village et il a été mon confident pendant la plus longue année de ma vie. 

Je m'appelle Solis, je vivais à l'Est du pays de Kolnev. Ce pays s'est toujours fait une grande fierté de ses magiciens et le roi qui gouverne actuellement à voulu montrer sa puissance avec la plus grande force magique des environs. 

Il a aussi voulu garder le secret de la formation des magiciens de la capitale. Autrement dit, toute personne qui n'est pas magiciens et qui entre dans l'école sans autorisation signée de la main du premier ministre serait considéré comme un ennemi de la patrie et sévèrement puni. 

Je leurs avait dit pourtant, que je n'étais pas une magicienne et il m'ont entraîné de force dans cette histoire.

À peine le pied mit dans la carriole vers la capitale que le village me manquait déjà. 

J'ai pleuré, encore et encore et ce que le prêtre m'a dit m'a marqué. 

"Pourquoi verser des larmes ? C'est une bénédiction de dieu que d'avoir tes pouvoirs ! Laisse la boue aux gueux, tu vaux mieux que tes parents qui étaient de vulgaires fermiers !"

J'ai haïs ma grand-mère. Mon père était un monstrologue de renom et ma mère une grande botaniste. Pour la femme qui m'a élevé, ça voulait dire chasseur et agricultrice. 

J'ai cessé de pleurer. J'ai comprit à ce moment-là que personne ne me comprendrais à la capitale et que personne ne chercherait à m'écouter. Mes plaintes n'allaient toucher personne alors j'ai arrêté de verser des larmes inutilement. J'ai regarder le paysage défiler lentement imprimant dans ma mémoire la forme de ces terres qui m'avaient vu grandir. 

_________________________________

3 eme jour de la saison des fleurs. Jour depuis le bannissement : cent-trente-six. Temps restant pour rejoindre la frontière nord du pays : deux-cent-vingt-neuf. 

Plus de quatre mois que je marche pour me rendre vers la frontière nord pour rejoindre le frère de ma mère dans le pays de Yaelis. Les termes de mon bannissement son clair. Je n'ai pas le droit de demander de l'aide, je n'ai pas le droit d'entrer en contacte avec qui que ce soit pour n'importe quelle raison, je dois éviter au maximum tout contacte avec d'autres êtres humains. Un bannissement complet de la société. 

Plus de quatre mois que je me nourris de mes maigres provisions, de légumes et de plantes sauvages. Je me nourris aussi d'animaux de temps en temps, mais je n'ai vraiment pas le coeur à ça en ce moment. 

Je viens de parcourir une trentaine de kilomètres depuis ce matin et j'ai un peu mal aux pieds. Ils se sont endurcis ces derniers temps et je tiens plus longtemps sans faire de pause. Je m'assois sur une pierre au bord de la route et bois un peu d'eau. 

Silem, mon ami moineau, n'a pas quitté mon épaule depuis tout ce temps. 

"Comment te sens-tu ? Me demande-t-il. 

- Un peu fatiguée. Parfois j'aimerais avoir des ailes, cela me permettrait d'aller beaucoup plus vite. 

- C'est vrai, mais les humains sont ainsi fait ! Et tu marches de plus en plus vite si tu veux mon avis. 

- Il va falloir se dépêcher si on veut arriver à la forêt de Lordian avant la fin de la saison. Nous venons de quitter la saison froide mais elle va revenir bien assez tôt et c'est le seule endroit ou je trouverais assez de vivre pour continuer mon voyage d'après Sulam.

- C'est vrai que les réserves dans ton sac s'amenuisent et pourtant tu mange à peine plus que moi. Quelle idée de te lancer ce sort pour t'isoler de la société ! Tu ne peux même pas acheter de quoi manger dans les villages ! 

- Que veux-tu. J'aurais dû m'enfuir de cette école il y a bien longtemps ça m'aurait évité des problèmes. 

- Tu as vécu trop peu de bonne choses dans cet endroit par rapport aux mauvaises choses, je te l'accorde, mais où serais-tu allée ? Ta grand-mère t'aurais forcée à repartir par tous les moyens et tu ignorait que tu avais un oncle à l'époque. 

- J'aurais trouvé un petit village très isolé, près de la frontière, et je me serais cachée jusqu'au restant de mes jours, enseignant les plantes et les créatures aux enfants. Même si l'école m'aurait retrouvé bien avant que je n'arrive à destination j'aurais tenté le coup ! 

- Un humain arrive, il est temps de reprendre ton chemin."

Je tourne la tête et vois un homme qui m'observe au loin. Il porte l'uniforme des mages royaux, les plus puissants magiciens au service du roi. Je suis surveillée depuis mon départ de la capitale, j'ignore s'il s'agit d'un ordre du roi ou de sa propre initiative mais mon binôme ne semble pas vouloir me laisser en paix. Même à cette distance je sais que c'est lui qui me suit, nous sommes rapidement devenus inséparables et je le connais autant que lui me connaît. Mon meilleur-ami, l'un des rares qui m'ait jamais cru quand je disais que je n'étais pas magicienne. 

Il a réalisé son rêve aujourd'hui, je suis heureuse pour lui. Je me lève, le salue d'un signe de bras et continue mon chemin. 

"Veux-tu que j'aille lui porter un message ? Demande Silem. 

- Ça ne sera pas nécessaire. Il n'y a jamais eut besoins de mots entre nous. 

- Tu devrais le mettre au courant. Cela va bientôt commencer à se voir. 

- Il sait déjà. C'est pour ça qu'il m'a laissé partir."

Je regarde mon ventre caché sous quelques couches épaisses de vêtements. À l'intérieur grandit tout ce qui me rattache encore à l'homme que j'ai aimé de tout mon coeur. Est-ce égoïste de ne pas l'avoir mit au courant que j'étais enceinte ? Non, pas du tout. Beaucoup de créatures magiques m'ont déjà prédit que j'allais donner naissance a une autre Oreille. Si c'est pour que mon enfant grandisse pour finir seul au monde, expulsé dans un pays inconnu, autant que je l'emmène avec moi, au moins il ne sera pas seul. Si je lui avais dit, il ne m'aurait jamais laissé l'emmener. Il m'aurait forcé à accoucher et m'aurait expédié à Yaelis à grand coup de sortilège dès que le petit serait né. Il tient beaucoup plus à l'honneur qu'à la vérité, c'est ce que j'ai conclut quand il m'a dépassé dans ce couloir sans me jeter un seul regard, comme si je n'avais jamais existé pour lui. 

Je me lève et reprend ma route sur le chemin de terre. Un dernier regard sur mon ami et j'enchaîne de nouveau les pas vers la prochaine étape de mon voyage. 

Un pied après l'autre, reprenant ma respiration toute les deux heures, j'installe mon campement  après encore six heures de marches. Le feu crépite, la chouette hulule, il se fait tard. Je repartirais après demain, quand je me sentirais assez forte pour continuer à marcher en attendant je mange un peu de poisson séché. 

L'odeur de ma nourriture attire un animal nocturne, un chat. 

"Que fais-donc une humaine toute seule en pleine nature a une heure pareille ?"

Les animaux ont prit l'habitude de parler à haute voix car personne ne les entend clairement à part les oreilles. Il ne doit pas se rendre compte que je comprend ce qu'il dit. 

" Ce n'est pas de mon choix si je suis ici. J'espère que tu m'autorise à troubler ton quotidien et ton territoire. Je répond. 

- Ça par exemple ! Une Oreille ! Cela va faire au moins six vies que je n'en ai pas entendu parler ! 

- Et tu en rencontre une aujourd'hui.

- Je suis bien chanceux alors ! Dans ce pays, les Oreilles ont disparu depuis bien longtemps. 

- Tu insinue qu'il y en a dans d'autres pays ? 

- Pour être plus clair, c'est une caractéristique héréditaire qui a été mal-vue dans ce pays. Les Oreilles sont des magiciens ratés selon certaines histoire, des magiciens refusés par les dieux et leur magie. Ils y en a peu, mais ils sont un peu plus présents dans les contrées du nord. 

- Je me rend justement à Yaelis pour vivre avec mon oncle. Peut-être serais-je bien accueillit là-bas. 

- Je l'espère pour toi jeune humaine. Je me prénomme Natas, car mon pelage est aussi sombre que la nuit sans étoiles. 

- Je suis Solis. Car le soleil s'est posé sur mon berceau le jour de ma naissance. 

- Je suis ravi Solis. Accepterais-tu ma compagnie pour ce soir ? 

- Avec grand plaisir Natas. Mais interdiction de dévorer mon ami Moineau. 

- Je ne mange que des rats et des souris mon enfant. Les oiseaux ont beaucoup trop de plume. 

- Alors tout vas bien. Je te souhaite une excellente nuit.

- Je veillerais sur ton sommeil ma chère enfant."

Je m'allonge sur mon sac de couchage et m'endors alors que mon compagnon d'une nuit veille sur moi. 

Au petit matin, je me lève difficilement. Les nausées me prennent et j'ai terriblement faim comme chaque matin depuis plusieurs mois. Le feu a encore quelques braise qui pourront servir à le faire repartir. 

Je sors du poisson séché de mon sac de provision et commence à manger. J'aimerai vraiment pouvoir manger des fraises, mais les elles se trouvent dans la forêt ou dans les fermes, il m'est impossible d'aller dans aucun des deux. La prochaine forêt se trouve à des kilomètres et trop d'hommes se trouvent de dedans donc je vais devoir attendre les bois que je dois rejoindre vers la mi-parcours. 

Quelle plaie de se faire bannir quand on est enceinte. Au moins je pourrais voir mon enfant grandir en sécurité sans craindre les caprices du roi. Il a plus de la quarantaine et se comporte comme un enfant c'en est désolant. 

"Et bien, voilà un maigre repas pour une humaine dans ta condition. 

- Natas, en effet mais je dois économiser mes provisions jusqu'à la forêt de Lordian. C'est un ami qui m'a conseillé de m'y rendre.

- Ah Lordian ! La forêt vierge des hommes épargnée par les folie de leurs esprits. Serait-ce un Dragon qui t'a conseillé cet endroit ? Il y a peu d'animaux à la capitale qui souhaitent en parler de peur qu'un magicien les entende. De plus tu as la marque d'un dragon sur toi. 

- Oui, il se loge dans les écuries du royaume. Il a prêté allégeance au précédent roi et se retrouve coincé avec le nouveau. Il ne peut pas partir à moins que le roi ne brise le contrat. 

- Un contrat visant à protéger la descendance. Le précédent roi était un homme bon que même les animaux louaient, qui aurait cru que son fils serait aussi capricieux. Il devait penser que le fils serait de la même trempe que le père. 

- Il regrette désormais. Les montagnes du nord lui manquent. J'ai même un message pour sa compagne quand je passerais par là. 

- Quel malheur. La Dragonne doit se sentir terriblement seule. 

- C'est la raison pour laquelle je vais lui remettre un sort de communication fait par un ami. Ils pourront se parler plus souvent grâce à cela. 

- Une douce intention. La Dragonne sera heureuse. 

- Et bien ! Un nouveau compagnon s'est-il joint à notre voyage ? Demande Silem qui se réveille à peine. 

- Silem, voici Natas. Il s'est montré curieux et a veillé sur notre sommeil toute la nuit. 

- Voici un bien vieux chat ! Combien de vie as-tu usé jusque-là ? 

- J'en suis à ma septième vie entamée. 

- Alors tu dois être de ceux qui mangent les souris et les rats. J'ai entendu dire que les chats cessent de chasser les oiseaux après trois vies passées. 

- C'est le cas pour moi. Je me suis lassé de chasser les créatures dont le chant égaye les forêt et j'ai préféré me concentrer sur l'éradication de la vermine. Je déteste les rats comme compagnie mais ils sont très bon sous la dent ! 

- Tant que tu ne mange pas mon compagnon de voyage il n'y a aucun problème pour moi. Souris-je. 

- Un beau sourire sur le visage d'une futur mère. J'ignore encore ce qui te pousse sur les routes dans ton état. 

- Je te raconterai surement si nous nous revoyons un jour. C'est le genre d'histoire qu'il faut raconter petit à petit et je n'aurais pas le temps avant de repartir. 

- D'ailleurs comment te sens-tu ce matin ? Pourras-tu reprendre la route aujourd'hui ? Demande Silem. 

- Je pense que oui. Mon sommeil a été sans rêve ni angoisse pour une fois. Peut-être que la présence de ce cher Natas m'a permis de me reposer sans avoir à m'inquiéter. 

- Ce fut un plaisir. Aussi je me propose de t'accompagner dans ton voyage. Je n'ai plus personne qui daigne s'approcher d'un chat noir dans cette contrée et un voyage me permettrait de changer d'air autant que de lieu. Dit le Félin.

- C'est avec grand plaisir que j'accepte ta proposition. À la condition que tu ne touches à aucune plume de Silem ! 

- Il est bien trop menue et petit. Si je devait manger un oiseau je le préfèrerai un peu plus grassouillet. 

- Tu devras t'habituer au régime réduit mon ami. Nous ne pouvons nous approcher trop près des villes humaines au risque de faire souffrir Solis. 

- Quelle cruauté. Je me disais bien que je sentais la magie d'un sceau sur toi en plus de la marque du dragon. 

- Encore une idée de ce cher roi. Siffle Silem. 

- Et bien j'irai chaparder quelques échoppes quand la faim se fera trop grande pour toi ma chère Solis. Tu n'as pas a payé la stupidité d'un seul homme. 

- Merci Natas, mais ça ne sera pas nécessaire. J'ai encore assez de provision pour tenir jusqu'à la forêt. 

- On ne sait jamais !"

Je rigole doucement et commence à me lever pour ranger mon sac de couchage. Je fatigue rapidement par rapport à il y a quelques mois, mais je suis aussi devenue plus endurante. Un petit coup se fait sentir dans mon ventre. Le premier coup.

Je souris de toutes mes dents, je le sens. Quel bonheur j'en verse une larme de joie. 

"Silem, le bébé a bougé. 

- Vraiment ? Ce petit ange serait enfin prêt à se manifester ? 

- Il sera fort et en bonne santé ! Peut-être sera-t-il une Oreille lui aussi ! S'exclame Natas. 

- Il le sera. C'est ce que les fées de la forêt de l'école m'ont dit et mon ami Dragon également. 

- Quelle joie ! Je suppose que le père ne s'en réjouira pas. 

- Il n'est pas au courant. Je n'existe plus pour lui et je refuse que mon enfant se fasse bannir comme je l'ai été lorsque les gens se rendront compte qu'il n'est pas un mage. Le père n'a pas voulu me croire et ne m'a pas soutenu, comment pourrait-il élever mon enfant convenablement ?

- Et il serait criminel de séparer une mère aimante de son enfant. 

- Tu ne me trouves pas égoïste ? Tu ne penses pas que j'aurais dû lui dire ? 

- Qu'aurait-il fait de ton fils ? Il aurait vu ton image en lui et l'aurait détesté pour ça. Tu as fait le bon choix, on peut vivre sans un de ses parents si l'autre est aimant mais aurait-il pu l'aimer comme toi tu aime déjà ton enfant ?

- Ce sera un garçon tu penses ? 

- J'en suis persuadé ! Tu le porte comme on porte un garçon. 

- Nous verrons bien. Souris-je à cette nouvelle."

Je finis de remballer mes affaires et nous nous reprenons tous la route. Encore une journée de plus dans ce long voyage qui m'attend. 

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