Chronique de Sultane : Mariée...

By Istan-Bul

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Slt ! Cette chronique ne m'appartient pas, je l'ai juste prise de Facebook car elle m'a beaucoup plu... Je vo... More

PRÉSENTATION
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHATPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
?CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
AFTER CHRO 1
AFTER CHRO 2
AFTER CHRO 3
AFTER CHRO 4
AFTER CHRO 5 (FIIN)
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Nouvelle chronique #2
Imane, la où le destin nous mènent
CHRONIQUE
Avenir en perdition
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UN THUG DE CITÉ TOMBÉ lOVE D'UNE VOILÉE AU COEUR DE BALAFRÉ
C QUI LA BOSSE??

CHAPITRE 38

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By Istan-Bul

Chapitre 38 : Trahis

Après ça, je vous avoue que ç'a été difficile... mais après mille coups de fil entre la France et l'ambassade, au bout de quatre jours, on m'a annoncé que je rentrais en France, qu'ils avaient un Visa pour Mariam et moi. J'allais retrouver la liberté ! J'étais sur le point de retrouver Mohamed, mon premier amour. Je pouvais être fière d'avoir tenu ma promesse. 

Lui et moi, on s'était aimés à la folie, aimés à s'en perdre. On avait clamé notre amour contre le monde, on s'était imposés. On avait perdu, ils avaient gagné mais, fille combattante, j'ai jamais perdu espoir. J'ai cru en ce jour parce que je croyais en notre amour, parce que je croyais à notre coup de foudre, parce qu'on se l'était tout simplement promis !

Ça y est, j'avais réussi. J'avais réussi à quitter le cauchemar que je vivais, j'avais réussi à quitter Nadir ! Je suis montée dans l'avion. Direction la France !

Mais... une fois montée dans l'avion, je n'ai pu m'empêcher d'avoir des pensées pour Nadir. J'avais tout de même passé un an et demi avec lui. Je partais quand même en quittant un homme qui malgré tout m'aimait, avec qui j'avais vécu une longue période, un homme dont je portais l'enfant et que je trahissais quelque part en emmenant avec moi le futur bébé... C'est vrai que je n'avais pas vécu un an et demi un pur bonheur avec Nadir, mais je n'avais pas non plus vécu un an et demi de malheur absolu. Parfois, il arrivait que Nadir se comporte très bien avec moi ; il était très gentil et très tendre. C'était un homme fidèle, juste et sincère. Ce serait mentir si je disais que c'était quelqu'un d'absolument cruel. Ce que j'aimais le plus chez lui, c'est qu'il savait écouter. Il m'écoutait fréquemment ; je me confiais à lui souvent. Lors de ces moments, il se posait et me laissait parler sans m'interrompre... 

Mais (parce qu'il y a toujours un mais), Nadir et moi on était vraiment pas sur la même longueur d'onde. Lui m'aimait, moi pas du tout ; je ne ressentais rien, strictement rien pour lui, aucun semblant de sentiment. Dans ce cas-là, pour moi vivre avec lui m'était impossible. Pour pouvoir vivre une relation dans le mariage, il faut beaucoup d'amour, car sans l'amour on ne peut pas être patient. Sans amour, on ne peut pas comprendre notre conjoint. La vie tous les jours est très difficile s'il n'y a pas d'amour. Moi, je ne pouvais donc pas continuer cette relation à cause de ce manque d'amour.

Quand j'étais à l'ambassade, on m'a demandé de prendre contact avec quelqu'un qui viendrait me récupérer à l'aéroport... Mohamed ? Non. Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs avant d'avoir mis le pied en France. Ma famille ? OK, si je voulais mourir. 

Non, sérieusement, je m'étais trouvée ce jour-là face à un dilemme. En fait, je ne savais pas chez qui aller et être sûre d'être en sécurité. Je vous rappelle que je m'étais enfuie, donc on me recherchait. 

Non, en fait je n'avais qu'une seule personne, que je pensais être la personne la mieux placée pour m'accueillir : c'était ma cousine Sarah. J'ai pensé à elle directement, et d'ailleurs je n'avais qu'elle. De toute façon, je n'avais pas le choix. 

Je l'ai appelée de l'ambassade. Au téléphone, elle ne m'a pas caché que tout le monde me cherchait, que Nadir voulait ma peau, que ma famille devenait folle, etc. Malgré tout ça, je n'avais pas le choix, je devais aller chez elle. Elle était d'accord pour me "cacher"...

Les gens à l'ambassade m'ont proposé des solutions pour pouvoir m'en sortir quand je serais en France, m'ont dit tout ce que je devais faire et comment m'y prendre.

Je pleurais beaucoup quand je pensais à ce que j'étais en train de faire à Nadir, à ma famille surtout... Non, non, je ne devais pas penser à ça ! Je devais aller jusqu'au bout, même si c'était dur, même si plus rien ne serait pareil, même si j'allais encore plus souffrir, même si j'allais faire quelque chose dont je ne pourrais jamais me faire pardonner... mais il fallait que je le fasse, que j'aille jusqu'au bout... 

Après trois heures de vol, j'ai enfin atterri en France. Waouh ! J'avais la sensation d'avoir retrouvé la liberté, comme si j'étais sortie de prison. Quand j'ai vu les premiers rayons de soleil de la France, j'en avais le cœur qui battait à 1000 tellement j'étais heureuse d'être de retour. 

Puis j'ai pensé à Mohamed. Dieu, comme il me manquait et comme je voulais le retrouver... Oui, enfin !! J'étais sur le point de le retrouver après si longtemps. Plus qu'à quelques doigts seulement de revoir celui que j'aimais à la folie, celui que j'aimais plus que tout, l'homme de ma vie, le père de ma fille, mon âme sœur... 

Sarah est donc venue me chercher à l'aéroport. Je vous avoue que j'avais quand même peur que Nadir ou quelqu'un de ma famille soit avec elle, mais ça va. Elle est venue toute seule, ça m'a beaucoup soulagée. 

Quand elle est arrivée, on est montées dans la voiture, mais déjà à ce moment-là, je la trouvais bizarre. C'était pas la Sarah que je connaissais. J'avais comme l'impression qu'elle cachait quelque chose, mais je n'ai pas fait plus attention que ça sur le moment. Parce que je venais à peine d'arriver, que j'avais encore la peur au ventre et que je n'arrêtais pas de penser à ce que j'allais faire par la suite. En plus de tout ça, j'étais très fatiguée, alors que Sarah soit pas normale, même si je l'avais remarqué, je n'ai pas trop fait attention à ça. Sarah n'habite pas dans la même ville que mes parents, mais juste à côté, à 30 minutes en voiture.

Chez Sarah, je me suis reposée, j'ai mangé et tout. Son mari n'était pas là, il travaillait. Ensuite j'ai voulu parler avec Sarah de tout ça, car je revenais tout de même d'un an et demi d'une vie de cauchemar, mais Sarah m'a coupé et m'a dit :

Sarah : C'est bon, maintenant t'es là, non ? Alors oublie le passé....

Ça m'a laissé pour le moins sans voix, cette réaction de Sarah, ma cousine que je considérais comme une sœur. Sarah, ma confidente, qui avait versé des larmes lorsqu'elle avait appris qu'on me mariait malgré moi, ne voulait rien savoir... mais moi, j'en avais besoin de me confier, de parler de tout ça... Alors c'est comme ça ? Parce que je suis là maintenant, je ne dois plus en parler, je dois faire comme si de rien n'était ? Faire comme si... ?

Alors, comme elle ne voulait pas savoir quelle avait été ma souffrance, je me suis tue. J'ai tout gardé ça pour moi, pour mon cœur meurtri. Mais je sais qu'en parler m'aurait fait beaucoup de bien. J'aurais voulu partager avec quelqu'un de proche mon malheur, tout ce qu'on m'avait fait, avoir un avis ou seulement une oreille à l'écoute. La réaction de Sarah m'a quand même mise en colère, mais j'essayais de le cacher quand même, le temps que je trouve un moyen de rejoindre Mohamed. Lui, peut-être qu'il voudrait m'écouter.

La nuit, le mari de Sarah est rentré. Il m'a saluée vite fait et est parti manger. Je me suis sentie mal à ce moment-là, comme si j'étais en trop. Vraiment, son comportement m'a mise très mal à l'aise. J'étais énervée, à deux doigts de me mettre en colère, de me lever et de partir, puisqu'apparemment j'étais de trop. Ce qui m'exaspérait le plus, c'était l'attitude trop passive de Sarah, qui faisait rien pour m'aider, rien, et ça, ça me tuait. Ça me faisait mal au cœur. Je me sentais seule, incomprise, une fois de plus.

J'avais l'impression d'être la proie de trahison et de haine. J'avais là beaucoup de chagrin.....

****************************

"Ce soir, mon cœur meurt. J'ai pris une décision, je t'ai quitté, mais maintenant je suis là. J'ai besoin de toi. Mon cœur a besoin d'être auprès du tien parce que jamais je ne pourrais oublier notre histoire, notre amour. Nos souvenirs sont à jamais gravés dans mon cœur aujourd'hui meurtri parce qu'il a besoin du tien. J'ai tout plaqué pour toi. J'ai tout laissé, tout abandonné, pris la pire décision que je pouvais prendre, mais je l'ai fait, et maintenant je suis là. J'aimerais te retrouver, reprendre notre grande histoire d'amour où elle s'était arrêtée..."

J'ai attrapé le portable à Sarah et j'ai composé son numéro :

Moi : Allô ?

Lui : Ouais ?? C'est qui, là ?!

Moi : C'est moi...........

Lui : ......................

Moi : Je suis revenue......

Lui : ......................

Moi : Je suis en France, à **********.

Lui : J'arrive !! Maintenant !!

Moi : .......................

La porte s'est ouverte.

Nadir : Sale pute !!!!!!

Mon père : Alors c'est ça, l'éducation que je t'ai donnée ?!

Ma mère : Pourquoi, ma fille ?!

Sarah : Je suis désolée mais....

Nadir : T'as pensé au bébé quand t'es partie comme ça ?

Moi : .........

Nadir : Pourquoi t'as fait ça ??!!!

Mon père : Ça y est, mon fils, calme-toi ! Elle va revenir..... Sultane, j'ai honte de toi !!!!

Ma mère : Sultane, pourquoi t'as fait ça ? Ce n'est pas bien !! Pourquoi tu ne m'écoutes jamais ??!!!!

Nadir : J'en ai marre, moi, de cette gamine wallah !!! J'en ai marre de votre fille, c'est qu'une pute, désolé ! Mais là, j'en ai marre. S'il n'y avait pas le bébé.....

Moi : ..............

Nadir : ................

Mon père : ..............

Ma mère : .............

Sarah : Désolée mais ils ont raison............

Tout le monde me criait dessus. Ils me sont tous tombés dessus d'un coup. 

Tard dans la nuit, je en savais plus où donner de la tête. Entre Sarah qui m'avait trahie et mes parent et Nadir qui m'insultaient, je ne savais plus trop à qui j'en voulais le plus.... J'étais terriblement mal. Ils me faisaient tous peur.

D'un coup, je me suis levée. J'ai poussé tout le monde sur mon passage. J'ai couru comme j'ai pu avec mon ventre vraiment gros jusqu'à la porte de l'appartement de Sarah, les cheveux en l'air. Je portais seulement une robe.

J'ai ouvert d'un grand coup la porte. Il fallait que je respire.... J'ai descendu d'un trait l'escalier. J'ai senti une douleur au bas-ventre et j'ai eu comme un malaise. J'ai continué à marcher. Je marchais n'importe où, je ne savais même pas où je mettais les pieds. J'ai fait quelques pas et je suis tombée par terre.

Nadir est arrivé en courant vers moi et m'a relevée. Il m'a aidée à marcher jusqu'à sa voiture qui se trouvait dans le parking. Il m'a aidée à m'installer dans la voiture. Ensuite mes parents sont arrivés. Je crois ils parlaient avec Nadir, et ils sont ensuite partis. 

Nadir est remonté, a refermé la porte de la voiture. Il tapait fort ses mains contre le volant, il était très énervé.... Il a sorti une cigarette de sa poche, il l'a allumée et s'est mis à fumer, puis enfin il a démarré... peut-être qu'il n'aurait jamais dû démarrer...

Une voiture est arrivée dans l'autre sens pour entrer dans le parking alors que nous on sortait. Peut-être qu'elle est arrivée trop vite... Peut-être que Nadir n'a pas été assez vigilant... Peut-être... 

J'étais dans le siège avant, sans ceinture, sans rien, à moitié inconsciente.... La voiture de Nadir a percuté de plein fouet celle qui entrait dans le parking...................

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

La mécréance et l'apostasie à l'Islam sont halam.

Les chiens sont halam, donc déconseillé d'en avoir à la maison.

Manger du porc est halam. (Je pense qu'à peu près tout le monde le sait.)

Manger de la main gauche est halam.

Selon Ibn Omar (Radhiya Allahou 'Anhouma), le Prophète Sallallahou Alahyi Wa Salem a dit : "Quand l'un d'entre vous mange ou boit, qu'il utilise sa main droite, car Satan mange avec la main gauche et boit avec la main gauche."

Selon Aïcha (Radhiya Allahou 'Anha) : "Le Prophète Sallallahou Salayhi Wa Salem réservait sa main droite pour manger, boire et se vêtir. Il utilisait sa main gauche pour le reste."

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