STRAY KIDS OS

History

ptiteguepediabolique Voici ma participation pour le concours d'Halloween qui est organisé par cette charmante personne!! /j'espère que je poste pas trop tard/

Dans la pénombre de la nuit, Bang Christopher Chan parcourait la forêt dans sa vielle voiture au travers de l'averse qui lui tombait impitoyablement dessus depuis quelques minutes déjà. Il était venu visiter la région de l'Aubrac, mais il n'avait pas prévu ce temps malgré qu'il soit en plein mois d'octobre. Sa petite voiture avait d'autant plus de mal à avancer avec cette météo et ses longues années d'existences. Son père la lui avait offerte deux ans au par-avant quand il eu son permis de conduire, et depuis, le jeune homme ne l'avait plus quitté. Il avait souvent songé à la changer mais il préférait garder son argent pour les petits voyages comme celui-ci qu'il s'organisait de temps à autres. Ce fût quand la voiture s'arrêta toute seule au seuil de la forêt qu'Arthur se demanda s'il n'aurait pas mieux fait d'en acheter une neuve, en fin de compte.

Il tenta de la redémarrer cependant rien n'y fit, elle resta immobile. Il prit son téléphone qui trouvait dans la portière en espérant pouvoir appeler de l'aide et l'alluma. La marque de son téléphone apparu, mais brusquement une image prit place sur l'écran et il s'éteint: la batterie était vide. Il soupira, légèrement dépité. Evidemment. Ce n'était pas son jour.

Alors qu'il tentait de trouver une solution, son regard dériva au dehors de la voiture et aperçu au loin l'ombre d'un village. Il analysa la situation; il tombait des cordes, mais la distance à parcourir ne semblait pas si grande que ça. Il tenta donc le tout pour le tout, marcher jusqu'aux habitations. Il n'avait rien à perdre.

Une vingtaine de minutes plus tard, le voilà arrivé devant les premières bâtisses. La pluie venait de s'arrêter laissant Chan trempé et grelottant aux abords du village. Le jeune homme trouva non loin de lui l'écriteau qui indiquait le non du village, "Aubrac". Il fût surpris. Il n'aurait pas pensé qu'un village pouvait aussi porter ce nom.

Il s'avança quelque peu hésitant au travers des maisons de pierres, et se rendit vite compte qu'elles se comptaient sur les doigts de la main. Il devait s'y trouver une dizaine d'habitations tout au plus, et ne semblaient pas habitées. Il commença à se poser des questions quand à l'aspect désertique du lieu, et se demanda s'il arriverait à trouver le moindre signe de vie pour l'aider.

Tandis qu'il venait d'aboutir sur une petite place au centre des maisons, un épais brouillard s'abattit brusquement sur le village. Le jeune homme paniqua. Il devait vite trouver un abri avant que le brouillard ne devienne trop dense et qu'il ne voit plus rien.

Il distingua alors une lumière au travers, à quelques mètres de lui. Il se dirigea rapidement vers elle et se retrouva face à une vielle façade de ce qu'il devina être une auberge. Il pu lire en lettre forgées, au dessus de la porte en bois, "Auberge du Gévaudan" et un peu plus haut la tête d'un cerf empaillé était accroché. Cette vision le fit frissonner, mais ne s'y attarda pas plus. Il devait avant tout trouver de l'aide, et peut-être se sécher au passage. Il s'empressa d'entrer dans le bâtiment.

Il souffla de soulagement lorsque la chaleur du foyer l'assailli. Il se senti de suite apaisé. Seulement, lorsqu'il posa son regard sur le décor, un sentiment de malaise le prit.

La pièce, plongée dans une ambiance tamisée, était faite en longueur, s'étendant sur quelques mètres devant lui, avec au bout, une grande table en bois qui précédait une vielle cheminée allumée et encastrée dans le mur du fond. Au dessus reposait une étagère où des petits renards ainsi que qu'un lapin se tenait debout, le regard dirigé vers lui. Il déglutit.

Sur les cotés de l'allée, de vieux objets se dressaient tout au long, mal en point.

A sa droite, sur un vieux piano à queue de couleur blanche se trouvait un hibou, qui semblait le transpercer du regard.