Linda : « Je sais ma puce, tu sais les hommes sont comme ça, les femmes aussi d’ailleurs. Parfois on fait des choses insensées parce qu’on ne réfléchit pas bien aux conséquences. Je t’en prie ne prends pas ça comme la fin du monde. Il t’aime ça c’est sûr. Je sais que ce n’est pas le moment de te dire ça parce que te cacher la vérité fait mal. »

Moi : Il a fallu que je voie cette femme et son enfant chez ses parents, sinon allait-il un jour me le dire?

Linda : « Bien entendu qu’il allait te le dire ma chérie. C’est de son fils qu’on parle Jodie, s’il te plaît, prend le temps de pleurer un coup parce qu’il n’a pas été sincère avec toi mais n’oublie pas que c’est son passé. Tu pouvais retourner tout ce qui te tombe sous la maison s’il s’agissait du retour de son ex mais apprendre la vérité sur son fils ne doit pas mettre une grande barrière entre vous. »

Moi : S’il a pu me cacher l’existence de son propre fils, qui sait ce qu’il me cache d’autres ? Comment lui faire confiance de nouveau.

Linda : « Je sais ce que tu ressens, il a merdé sur toute la ligne mais il pouvait aussi continuer à te mentir mais il ne l’a pas fait. Il faut voir le bon côté des choses et prend ça comme du regret. Il regret vraiment ce qu’il a fait, tu peux lui faire la tête pour manifester ta déception mais ne pousse pas trop le bouchon. »

Moi : C’est compris, ça va aller ma chérie, je vais tenir le coup. Je veux juste rester seule, ça me permettra de réfléchir.

Linda : « N’oublie pas qu’il est ton mari, il ne peut pas être parfait de la tête aux pieds. Tu peux encore lui faire confiance. Je vais essayer de lui toucher deux mots mais n’hésite pas de m’appeler quand tu seras plus calme. D’accord ?

Moi: Oui ne t’inquiète pas, ça va aller.

Linda sait que je n’ai pas envie de parler, son coup de fil a été bref. Je jette l’appareil sur le fauteuil, j’essuie mes larmes, j’ai une forte douleur dans la poitrine et dans la gorge. Je suis complètement sonnée.

Quand j’ai soudainement vu James sur le pas de la porte, je me suis immédiatement levée. Je viens passer devant lui sans un mot, je n’avais même plus la force de parler. Il s’est retourné pour me suivre, je me rends directement dans la salle de bain. C’est devant la porte qu’il m’a attendu jusqu’à ce que je ressorte.

James : Ma chérie, je suis tellement désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je t’aime et je t’accorde le temps que tu veux mais s’il te plaît pardonne-moi je t’en supplie.

Sa voix plus que ses mots me brisent le cœur, les hommes avec la bouche mielleuse, je ne sais pas s’il est sincère dans ses dires. Sans lui prêter attention, je me suis seulement écroulée sur le lit.

Comment vais-je trouver le sommeil ? Comment vais-je pouvoir mettre de l’ordre dans mes idées et décider de ce que j’allais faire ? Je n’ai plus pleuré la nuit, j’ai des douleurs dans ma poitrine mais je vais tout de même faire semblant de dormir

Le lendemain lundi, je me suis levée avant James, je n’ai pas attendu son réveil pour me rendre au boulot. Ce n’est pas la grande forme ce matin, j’ai du mal à me concentrer, c’est Linda qui appelle.

Moi : Salut ma chérie

Linda: « Ah non, tu ne vas pas m’avoir avec des mots doux. Tu ne devrais pas me rappeler par hasard ? »

Moi : Oui tu as raison, seulement je suis venue tombée sur un petit lot de travail.

Linda : « D’accord, tu me rappelles quand tu auras plus de temps ? »

Moi : Non c’est bon, j’ai presque fini.

Linda : « Hun… toi hein. Alors ça a été comment la nuit après cette tornade. »

*CŒURS BRISÉS :* Chemin périlleux   Where stories live. Discover now