L'âme morte

PARTIE 38

Ilan - me raconte pas ta vie.

Je le sens seule et lui il est là pour moi, j'ai eu un moment de faiblesse.

Ilan - Depuis le début je te préviens que tu joues à un jeu dangereux personne tu cala pas, maintenant tu pleures, tu te fous vraiment de la gueule du monde ? Plus tu continue plus tu e dégoûte !

- Arrête !! ARRÊTE !!!

Ilan - Tu me dégoûte ! J'ai bien fait de crever j'ai éviter un mariage avec une traînée. Je me casse.

J'avais comme l'impression Qu'on m'avait planté un couteau dans le coeur et que on remuait. La douleur que je ressens à l'entente de ses phrases je la souhaite à personne.

- ILAAAAANNN !! -pleurs- reviens, s'il te plait.

Je cours je cours et je cours.

Sa tombe.
Mon havre de paix.
Je peux discuter sans avoir peur d'être jugée .
Je n'ai pas besoin de filtre entre ma bouche et mes pensées.

Sa couleur grise, terne ne va pas bien avec Ilan. Mais bon. Ça va avec la situation aussi triste que cette couleur.

- alors tu va m'abandonner ?

« Ilan - j'en ai marre de me battre a ta place. »

- je peux pas m'arrêter de vivre.

« Ilan - j'attend que tu me rejoignes. »

- tu me demande de me.. de me.. ?

« Ilan -  me retrouver. On était bien ensemble. En vérité tu n'a jamais été aussi bien qu'avec moi . Je te rendais heureuse. Et toi aussi. On se retrouverai et on s'aimerait à nouveau, sans histoire, sans dispute, juste nous . »

- je.. je .. peux pas. Y'a ma famille, mes parents et ma sœur seraient complètement détruits.

« Ilan - mais tu ne vis pas pour eux. Pense à toi. Toi aussi tu es détruite.»

- j'ai peur et je ne veux pas faire ça. Si j'ai réussi à m'en sortir c'est pas pour partir après.

« Ilan- tu t'en a sorti grâce à moi !!!»

- Je sais et t'est pas obligé de me le rappeler.

« Ilan - tu m'aime ? »

- oui  -soupirs- et c'était mieux et plus facile avant. Je veux avancer dans ma vie mais je veux pas t'oublier, je veux que tu reviennes. Mais c'est impossible. Et j'ai l'impression que j'aimerais plus jamais et que je je serai jamais heureuse je goûterai même pas au plaisir d'être mère. Et je continue à m'accrocher à toi car c'est trop dur de te laisser partir.

« Ilan - si tu voulais vraiment avancer, je serai pas là. Pose toi les bonnes questions.»