Renaissance (Fan Fiction HP)

1-Provence

Hermione se leva tôt ce matin, elle voulait absolument profiter de cette journée ensoleillée pour visiter le musée Van Gogh.

Elle prit donc le bus pour Saint-Rémy-de-Provence où se situait le musée.

Le trajet durait 40 minutes au lieu de 20 en voiture, mais Hermione avait décliné la proposition de ses parents d'utiliser la voiture familiale pour s'y rendre. Elle avait dit vouloir observer le paysage mais honnêtement elle détestait conduire depuis qu'elle avait failli tuer Harry et Ron lors d'un de leur week-end moldu. "Foutue priorité" pensa-t-elle.

La voix pré-enregistrée stoppa ses pensées: elle était arrivée à destination.

Elle sortit du bus et entra dans le musée. Les œuvres de Van Gogh étaient vraiment magnifiques, Hermione était éblouie.

Elle flânait dans les allées du musée quand son souffle se coupa. De l'autre côté de la salle se trouvait une jeune fille de l'âge d'Hermione, son carré noir de jais et sa peau blanche translucide ne laissait pas de doute : Pansy Parkinson était là.

Hermione était perdue, la Serpentard n'avait pas donné de nouvelles depuis la mort de Voldemort, certains la pensait morte d'autres pensait qu'elle était en Bulgarie, là où les derniers soutiens du Nord s'était réfugiés.

Que devrait-elle faire ? Aller lui parler ? Fuir ? Faire comme si de rien était ?

La première option était la meilleure selon elle. En effet, Hermione était persuadée que la rédemption des enfants de mangemorts était possible.

Hermione s'avança donc vers la jeune fille, mais celle-ci l'aperçu et commença à fuir.

-"Attends Parkinson ! Je veux juste discuter."

Pansy se retourna, mais continua à s'éloigner à pas rapide.

Hermione accélérera et réussit à rattraper la jeune fille qui était bloquée par un groupe de touristes.

-"Je te veux aucun mal Pansy, on peut juste discuter ? "

Pansy acquiesça, mais son visage exprimait toujours de la crainte.

Hermione emmena donc l'ancienne Serpentard au petit salon de thé accolé au Musée.

Pansy prit un thé au citron et une tarte à la Myrtille. Cela étonna la Gryffondor qui imaginait un choix plus sombre. "À quoi pensais-je ? " Se dit la Gryffondor, elle n'allait pas prendre un café noir et pas de pâtisseries.

La rouquine opta pour un latte et une salade de fruits frais.

Pansy était beaucoup plus détendue et les filles discutaient depuis plus d'une heure maintenant tout en évitant soigneusement la guerre.

-"Bon je suis désolé mais je devais devoir rentré, je suis obligée de prendre le bus de 11h41 si je veux être à l'heure pour manger avec mes parents"dit Hermione

Pansy eut l'air un peu chagrinée sur le moment mais acquiesça, elle, était bien seule depuis la mort de ses parents et la compagnie de la rousse lui était agréable.
Mais elle retrouva vite son sourire quand la Gryffondor lui proposa de se voir dans l'après-midi.

Elles s'étaient donné rendez-vous à Arles à 14h pour visiter la ville ensemble.
Mione arriva pile à l'heure et rejoint la Serpentard qui l'attendait déjà.

Elle flânèrent dans les rues admirant le patrimoine historique de la rue. Ensuite elles décidèrent de faire les boutiques. Hermione était surprise car même si c'était elle qui avait voulu engager la discussion avec Pansy, elle ne pensait pas aimer autant être avec elle. De plus, les conseils de mode de celle-ci étaient très précieux.
Le soleil descendait maintenant dans le ciel arlésien. Pansy était attristé car elle appréciait vraiment la compagnie de la Lionne et elle ne voulait pas rentrer dans sa chambre d'hôtel où elle ne faisait que penser à la mort de ses parents à sa vie si triste.
"Oh non pas ça" pensa la Serpentard. Mais c'était trop tard.
Hermione vu alors la jeune fille s'effondrer en larme.
Seul un long discours de la rouquine et un long câlin purent réconforter Pansy.
la Gryffondor lui proposa alors de passer la soirée au gîte de ses parents et de dormir sur place.
La brune s'en voulait d'avoir craqué comme ça devant sa nouvelle amie mais elle n'en pouvait plus de sa solitude.

Voilà j'espère que vous avez aimé ce premier chapitre ! N'hésitez pas à aimer ou commenter !