Droit d'auteur : L'auteur ne perçoit qu'un faible pourcentage sur les ventes. Plus la ME est réputée, plus ce pourcentage est réduit, mais les ventes sont importantes également.

Stock : Là encore, tout dépend de ce que propose la ME en question. Mais les auteurs ont la possibilité d'acheter des exemplaires pour les vendre en direct aux lecteurs. L'auteur devra alors payer l'ouvrage à un tarif réduit, mais un tarif qui reste tout de même coûteux. Parfois, les ME mettent à disposition des exemplaires à l'auteur pour les dédicaces, par exemple. Mais à ce moment-là, les revenus sont imbriqués dans les droits d'auteur annuels.

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2/ L'auto-édition :

Tout est à la charge de l'auteur. Il imprime son stock de livres et les vend sur son site, sur Amazon ou dans des salons littéraires pour signer des dédicaces. Il devra alors monter sa propre structure d'édition pour accéder à ces salons.

Les + :

Rapide : L'auteur n'a pas besoin d'attendre après qui ou quoi que ce soit pour se publier.

Indépendance : L'auteur a le contrôle sur son ouvrage : le tarif, la promotion, les choix artistiques, les mises à jour, les suites, les offres, etc.

Droit d'auteur : L'auteur perçoit l'intégralité de ses recettes sur les bénéfices (bénéfice = tarif de l'ouvrage vendu – les charges (impression, correction, mise en page, traduction, couverture, etc.)

Disponibilité en ligne : L'auteur peut proposer ses ouvrages sur de multiples plateformes numériques : Amazon, Fnac, Decitre, Chapitre, etc.


Les – :

Coûteux : Si l'auteur veut bien faire les choses, il devra s'entourer de spécialistes qu'il devra rémunérer (correcteur, graphiste, développeur de site internet, service presse, traducteur, etc.), ou investir dans du matériel tout aussi cher et des formations.

Très faible visibilité en librairie

Revenus et succès : Ils dépendent de l'implication de l'auteur et de son investissement en temps et financier.

Entrepreneur : L'auteur doit créer sa propre structure d'édition (ou sa micro-entreprise) pour déclarer ses revenus, d'une part, et d'autre part, pour pouvoir proposer ses ouvrages sur des plateformes en ligne (Amazon, Fnac, Decitre, Chapitre, etc.) et pour accéder à des séances de dédicaces en salon littéraire. Au-delà de cet aspect, l'auteur devra bien avoir en tête qu'il ne sera plus seulement écrivain, mais chef d'entreprise : commercial, comptable, décisionnaire, distributeur, etc. Ce n'est pas à la portée de tous les artistes dans l'âme. Et dans la mesure où le succès dépend de son implication, ce paramètre est essentiel.

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—> Pour en savoir plus sur les astuces de l'auto-édition, je vous propose de suivre le parcours de John-Erich Nielsen, écrivain de renom qui a su accrocher un très large public avec « les enquêtes de l'inspecteur Sweeney ». J'ai été ravie de faire sa connaissance lors d'un salon littéraire. Il n'hésite pas à partager son expérience pour aider les écrivains à vivre de voyages, de rencontres et d'auto-édition. Il propose même des stages pour celles et ceux qui désirent s'orienter vers cette voie.

Devenir écrivain ou écrire en vain... Telle est la question ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant