si le temps passe et nous écrase..
je crains de ma vie qu'elle ne s'efface.
exister sans se rendre compte que l''' important '' qu'on nous as appris, n'est qu'une misérable ironie
je sais de moi que je pleurerai et regretterai quand mon jour viendra,
je souffre de ces choses que je ne vois même pas
tout est réfugié en moi, chaque doigt avant de les bouger, chaque manœuvre, j'y réfléchis cent fois,
je crains que tout ne soit pas que destin et que tout ne soit que destin,
je crains de mes actions qu'elles reviennent après moi et éteignes déjà ce que je ne suis même pas encore,
c'est beaucoup de temps à l'admettre,
c'est beaucoup de temps pour réécrire, j'ai songé trois milles fois dans mes rêves,
à toutes ces douleurs qui se froisse.
j'en vomirais tout les jours, si elle ne vibrait pas déjà sur les autres.
j'ai tant usé de mon temps à les cacher,
j'ai tant usé du mensonge pour me cacher.
sait-on quand tout en nous se met à exploser,
ils pensent que j'implose de fierté
quand est ce que le géant viendra de ces mains nous abriter ?
les épreuves sont pas si grandes,
c'est dans ma tête que ça gronde,
j'ai l'imagination qui m'joue des tours,
j'vois mes démons à chaque détours,
je saigne pas tant que ça de la vie,
mais j'prends mon sang et j'lensevelis
de pensées, de crachats, d'égratignures, de gribouillis, de saletés, de coupe-vie, de déchets
je sais qu'au fond de moi
je veux l'rendre tout noir, pour les autres et pour la fin
je sais qu'au fond de moi,
je veux le rendre tout blanc, pour moi et pour la vie
qui nous as foutus ici ? on est arrivés comme des satanés comètes perdus, on s'est écrasé, on a tant bronché, on a tant crié, chialer, vider, blesser, aider, défait, refait, fauté,
qui a décidé de me donner la vie ?
je suis de ceux qui la ternissent.
j'recherche amour, javais peur d'amour, j'ai soif d'amour, j'ai soif de rien,
jai besoin de faire comme si j'en avais plus que les autres, pour prouver à moi et au monde que j'ai le droit d'être aimer
que j'merite d'être aimer
j'ai peur du jour qui s'éteint,
j'ai peur de la nuit qui s'éteint,
j'ai peur du noir,
alors putain pourquoi
j'ouvre mes volets la nuit,
j'les fermes le jour,
mes émotions m'font m'sentir derangé,
j'metonne de passer d'une humeur à l'autre sans comprendre,
alors que jme suis enlevé tout moyen d'mexpliquer envers moi meme,
jai lachement ignoré les raisons
parce que c'est toujours la fuite que j'prends,
jpeux plus éviter comme ça,
jai songé à ce n'importe quoi,
j'ai vomis des milliers de fois, sans même savoir poirquoi
je hais certains qui m'entourent,
me forcent à encaisser des choses qu'ils les detournent,
depuis que j'suis née, y'a pas de repos,
ils m'en veulent à moi d'être fatigué,
de leurs mensonges, de leurs cris, de leurs foutus blizzards,
jai toujours eu sur mon dos, leurs conneries dproblemes d'amour,
ils m'en veulent à moi d'me détourner de ce faux essentiel, de cette putain de contrée,
j'essaie juste de trouver ce que je dois trouver,
putain c'que c'est compliqué,
j'laisse meme plus mes phrases respirer,
j'prends tout l'air dont j'ai manqué
pendant ces mois de silences,
tant pis si l'encre perds de sa couleur,
si la plume de mon crayon se brise, j'utiliserai le bois, j'utiliserai l'envers
pourquoi pour m'apaiser
j'm'imagine morte sans personne à mes côtés ?
