Lifegirl VS Coronavirus le Contaminateur

4 0 0
                                    

Par une sombre nuit d'automne, une jeune fille, Louise Espérance Fox,âgée de 12ans, rentrait chez elle avec ses parents, après être allé voir une pièce de théâtre. Quand soudain, horreur ! le pire criminel de la ville surgit devant eux, les encerclant avec son gang : Coronavirus, le Contaminateur. Un être abjecte utilisant des armes bactériologiques et virales pour commettre ses crimes. Habillé de lambeaux et portant un vieux chapeau en toile usée, il ressemblait àce que le rumeur décrivait : un épouvantail.


"Votre pognon, les richtons, et plus vite que ça !" fit un des hommes derrière eux.


Le père de Louise sortit son portefeuille et enleva sa montre, et sa mère fit de même. Quand les malfrats eurent ce qu'ils voulaient, Coronavirus se retourna. Baissa la main. Un coup de feu retentit. Un corps tomba. Deux autres tonnèrent, et un autre corps suivit. Se retournant lentement, le criminel fit face à la seule survivante : Louise. Lui souriant sinistrement, Coronavirus partit d'un grand éclat de rire, tandis que les yeux de la jeune fille se remplissaient de larmes.

Décidant de la laisser vivre, Coronavirus tourna les talons. Mais, une dizaine de pas plus loin, il se retourna et adressa ses mots à la jeune fille :


"La vie est la pire des maladies, n'est-ce pas ? J'en ai libéré tes parents, ce soir!"


Puis il disparut dans la nuit. Un de ses comparses, le tristement célèbre Croquemort Grippeur, était encore présent. Et, au moment où il s'apprêtait à abattre la jeune fille d'une balle dans la tête, une autre traversa la sienne : elle provenait de l'arme du commissaire Gabryel Anticorp. Ramenant la jeune fille au commissariat, il se chargea personnellement d'appeler sa majordome, Catherine de Cheshire, et cette dernière s'empressa de venir la chercher pour la ramener au domaine familial des Fox.

Lors de l'enterrement des ses parents, la jeune Louise se jura silencieusement devant leurs tombes de combattre le crime dans la ville de Chambéry, et ce par n'importe quel moyen. Ayant fait part de ses intentions à sa majordome, cette dernière l'aida à se perfectionner dans différents arts martiaux, ainsi qu'en auto-défense, pendant près de 11ans, et lui confectionna un costume pour cacher en permanence son identité, quand elle l'enfilerait un jour.


Désormais à la tête de l'entreprise de son père, et assise sur une certaine fortune de plusieurs millions d'euros, Louise Fox était une jeune femme de 23ans désormais, et son objectif restait le même qu'à ses 12ans. Le jour, elle gardait une vie normale et dirigeait sa société de produits pharmaceutiques et médicaux d'une main de fer. Mais la nuit, elle devenait Lifegirl, une héroïne de l'ombre à la tenue blanche et rouge, comme l'emblème de la Croix-Rouge. Elle arpentait inlassablement les rues, traquant les criminels en tout genre, et ne se donnait qu'une règle : sa seule victime létale serait Coronavirus le Contaminateur.

Et un beau jour, alors qu'elle effectuait une simple patrouille sur lestoits, on lui jeta un filet dessus et, malgré son entraînement,elle se retrouva capturée et emmenée dans un entrepôt souterrain,sur une passerelle surplombant des cuves de produits chimiques, oùon la jeta aux pieds d'un homme, habillé de lambeaux de tissus etdésormais armé d'un gant aux multiples seringues : Coronavirus. Seretournant vers elle, il congédia tout ses hommes et resta seul avecla jeune héroïne, toujours prisonnière du filet. Tournant autourd'elle, il commença à parler.


"Tudois me trouver monstrueux, et je ne chercherais pas à tecontredire. Cependant, saches que si je fais ce que je fais, avecde telles méthodes, c'est pour une raison bien précise.

-Apart qu'à cause de vous, la ville a failli se retrouver plonger dansle chaos et la maladie, en mars 2020, à cause de votre foutuegaz, répliqua violemment la jeune femme, se libérant enfin de saprison de cordes.

-Hais-moiautant que tu veux, il n'empêche que ma raison d'être est toutautant légitime que la tienne, ma chère Lifegirl.

-Ahoui ?! et quelle raison peut justifier la mort d'innocents et lacontaminations de tant d'autres ?!

-Cetteville a des ressources limitées, tout comme cette planète ! Et seshabitans s'en sont rendus compte lorsque mon virus est arrivé.Ils auraient pu se sauver, c'était simple ; mais leur égoïsme aparlé, et dès lors, ils ont tous été condamnés à mourir.

-Jene te laisserais plus agir, Coronavirus. C'est fini !

-J'ycompte bien, ma chère Lifegirl. Après tout, la vie n'est qu'unemaladie parmis tant d'autres !"


Terminantsa phrase, les deux adversaires se jetèrent l'un sur l'autre.Coronavirus essaya de planter ses seringues dans le corps de notrehéroïne, mais cette dernière parvint à lui faire une clé debras, et lui brisa son arme. Loin de s'avouer vaincu, le criminelsortit de sa poche un couteau à lame empoisonnée, et engagea uncombat au corps-à-corps avec Lifegirl, qui ne se laissa pas faire.

Aubout d'un long affrontement, les deux adversaires se séparèrent,essouflés. Du coin de l'oeil, Lifegirl remarqua que la section de lapasserelle où ils se trouvaient étaient à deux doigts de tomber.Profitant d'une charge enragé de Coronavirus, elle dévia son coupde couteau et lui ouvrit violemment les joues, lui créant un souriremonstrueux, et lui planta le couteau dans le ventre. Lui adressant undernier regard, elle tapa violemment du pied sur le sol, ce qui fits'effondrer la section de la passerelle, et elle vit son adversairetomber, inconscient, dans une des cuves de produits chimiques. Elleenvoya un signal de sa position au commissaire Anticorp, puis s'enalla sans un regard en arrière.

Quelquesmois plus tard, après que la véritable identité du Contaminateurait été révélé ( le mari d'Agnès Buzin, la ministre de laSanté), et de l'implication du gouvernement dans cette histoired'arme virale, la tension était quelque peu redescendue en France.Le Président, Emmanuel Macron, avait été contraint dedémissionner, emportant avec lui presque tout son parti excepté lesreconvertis.

Deson côté, Louise Fox n'avait pas arrêté ses activités héroïquespour autant. Désormais considérée comme une super-héroïne, elleavait attiré à Chambéry de nombreux autres ennemis, comme la mafiaitalienne, Ace, un assassin réputé pour ne jamais rater sa cible,Sanity, un homme s'habillant comme un épouvantail, en hommage à sonidole Coronavirus, et manipulant les sentiments des gens, enparticulier la peur, ou son nouveau grand ennemi, Smilebola, undangereux éco-terroriste au visage désormais déformé par unsourire éternel.

Maisnotre héroïne n'est plus seule, désormais : aidée de soncompagnon, Jack Chris Lyra, qui se faisait appelé, à ses côtés lanuit, Nighteye, elle parvenait à faire régner l'ordre et la justicedans la ville, pas si tranquille que ça, de Chambéry.



Le reste ? C'est une autre histoire...


Lifegirl VS Coronavirus le ContaminateurWhere stories live. Discover now