Le Cercle des Templiers [AC OS]

Chien

Issue de mon Fandom Fall Challenge 3 

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La Fraternité des Templiers était en effervescence. Aujourd'hui, elle accueillait deux nouveaux membres. Marianna avait décidé de recueillir deux chiots à l'abandon dans la rue. Elle n'avait pas pu résisté à ces deux petites bouilles la suppliant de les prendre avec elle. La rousse avait craqué et les avait apporté au sein de la Fraternité.

Très vite, l'ancien membre de la Fraternité CREDO, Shay Cormac avait adopté les deux petits chiots. Personne ne pouvait résister devant de telles bouilles d'anges, sauf une personne du cercle, un certain Cesare Borgia. Marianna avait été forte déçue de la réaction de son amant. Elle savait qu'il rêvait en secret d'avoir des chiens pour pourvoir mater cet assassin d'Ezio, son plus grand rival.

Mais l'étudiante en économie redoublait d'ingéniosité pour les faire accepter par Cesare, descendant de la plus riche famille d'Italie. Elle avait commencé par leur donner des noms en rapport avec la mythologie romaine ; Bacchus et Faunus. Puis au fil de ses recherches, elle avait découvert que ses deux chiots appartenaient à la race des Cane Corso, chien emblématique de l'Italie et des dirigeants de ce pays. Une petite victoire en plus pour la rousse.

En réalité, le grand maître des templiers, la fonction de Cesare dans la fraternité, les avait adoré dès le début, un véritable coup de cœur. Mais il était bien trop fier pour l'accepter et surtout le montrer aux autres étudiants. Il avait une réputation d'héritier de grande famille à tenir et aussi à préserver au sein de l'université. Cesare ne voulait pas montrer, en aucuns cas, ses faiblesses, même au sein du bâtiment des Templiers. Les assassins rôdaient de partout et il ne voulait pas que la rumeur ne parviennent à leur oreilles, surtout à Ezio Auditore.

Le brun aux cheveux mi-longs, devait redoubler de prudence vu les échanges amicaux qu'échangeaient Shay avec leur fraternité rivale de toujours. Il l'aimait bien, mais combien de fois ce sujet épineux avait provoqué des bagarres. Il ne les avaient plus compté à force. Mais c'était un bon gars.

L'héritier Borgia avait étudié avec minutie chaque emploi du temps de ses camarades enfin de pouvoir aller cajoler les petites boules de poil en manque d'affection. Cela lui crevait presque le cœur de voir Marianna s'en occuper et qu'il se retenait de les prendre dans ses bras simplement par fierté. Mais après tout Cesare était un Borgia. Il devait honorer ses ancêtres et surtout celui dont il portait le nom, son modèle dans la vie de tous les jours. Donc point d'attendrissements pour des chiots.

Malheureusement, cela n'avait pas du tout fonctionné, Faunus et Bacchus l'avaient piégé immédiatement au premier regard. Sa douce italienne avait su trouvé les prénoms correspondant parfaitement à ces deux petites crapules. Puis, Cesare avait tout de suite deviné leur races : des cane corso. Il avait toujours rêvé d'en avoir et son rêve se réalisait enfin. Mais il fallait mieux attendre qu'ils grandissent pour se montrer au grand jour avec eux.

Donc un mercredi après midi, Cesare décida de passer à l'opération toutou romains. Il aimait bien trouver des noms ridicules à chacune de ses combines et cela épuisait pas mal les autres membres de la fraternité sauf Marianna qui riait aux éclats et lui disait que cela était une excellente idée. Ne parlons même pas de la réactions de sa petite sœur, Lucrezia. Elle lui tapait toujours le crâne pour avoir des idées débiles, enfin selon elle. Cela le surprenait encore le lien solide qu'avaient développé Marianna et Lucrezia. Parfois les deux femmes étaient même contre lui et franchement le pauvre. Cela n'était pas facile tous les jours.

Cesare essayait d'être le plus discret possible même avec ses grosses New Rock au bout en métal de même que les talons. Il n'aimait pas vraiment se séparer des ses chaussures montantes préférés. Il tenait à chaque détail de son look sombre et princier. Il avait su trouvé son bonheur, depuis l'adolescence, dans le look baroque gothique. Cela se rapprochait le plus des vêtements que son ancêtre pouvait porter lors de la période de la Renaissance. L'étudiant en histoire avait été agréablement surpris de savoir que le Cesare de cette époque avait été une sorte de gothique, ne portant que des étoles coûteuses et de couleurs sombres.