Scintillement d'un coeur

Chapitre 1


 La sonnerie retentit, les cours commencent, c'est la rentrée. Assise à côté de Tim pour les maths et la physique, je m'endors presque.

Qu'est ce que ces matières ne m'intéressent pas...Timého se sent dans son élément contrairement à moi. Avec si peu d'informations, il arrive à confectionner de nombreux programmes électroniques, dignes des plus grands ingénieurs. Il fait souvent le modeste car il pense que ce n'est pas grand chose alors que si ça l'est !

Les matières scientifiques ? Trop peu pour moi ! Je suis plutôt du genre artistique. Les émotions exprimés par autrui  peuvent créer à elles seules une multitude de mélodies ou de peintures, plus belles les unes que les autres. Et ça personne n'arrive forcément à le voir. La musique me transporte ! Chaque note, créer un son, une mélodie, une histoire. De plus, la plume et le crayon, permettent de dessiner et de retranscrire les pensées, les sensations, les ressentis de tout le monde. A travers, un dessin, une peinture ou même une photo, un morceau de vie est écrit et transmis. Et même ! Quand on arrive à lire les expressions sur les visages des gens sans qu'ils n'aient besoin d'ouvrir la bouche pour expliquer, n'est-ce pas fabuleux ? Apprendre le langage du corps et des expressions.

L'heure de cours de maths et de physique se terminent. Il est l'heure de manger. C'est l'occasion pour tous les élèves de faire de nouvelles rencontres. Tim rejoint Hannah sa petite amie avec laquelle il sort depuis quelques mois.

Elle est gentille mais il y a certains côtés chez elle qui ne me plaisent pas... Par exemple, j'ai l'impression qu'elle ne respecte pas nos croyances. Après c'est son choix... mais qu'elle ne vienne pas ensuite faire preuve d'hypocrisie devant mon frère. Il mérite mieux que ça ... Mise à part ça, ils vont bien ensemble.

Ensuite viennent les cours de spécialités tels que : « spé scientifique et programmation », « spé scientifique et humain », « spé économie et social » et « spé Littéraire ». Ce sont des cours obligatoires selon ce que l'on choisit comme enseignement.

Timého a pris la « spécialité scientifique » regroupant les mathématiques, la physique et la programmation. Personnellement j'ai choisi la « spécialité Littéraire » qui concernent les langues étrangères, la philosophie et tout ce qui concerne l'art. Après si les élèves le désirent, ils peuvent accéder à des options. Il existe plusieurs types de cours optionnels et ils permettent généralement de divertir les élèves dans ce qu'ils aiment et leur garantir des points bonus pour leur examen de fin d'année. Tim a choisi l'option « Sciences de l'Ingénieur (SI) », « Histoire du Monde », « programmation approfondie ». Quant à moi, j'ai opté « Musique », « Langues approfondis », « Etude d'expression corporels », oui ça existe... Et tant mieux j'ai envie de dire, et « Art et Cinéma ». J'avoue que dit comme ça, cela fait beaucoup de cours mais  les emplois du temps sont bien proportionnés donc cela ne surcharge pas le travail comme on pourrait le penser. 

A la fin de la journée, notre directrice avait organisé un petit discours concernant les études supérieures. Comme convenu, nous sommes allés dans la grande salle commune afin d'écouter ce fameux speech.

Enfin, façon de parler...Parce que je vous assure que le nombre de lycéens à roupiller, est trop difficile à compter !

C'est à ce moment là que toute notre histoire se transforma.

Une explosion se fit entendre à l'extérieur du bâtiment et l'alarme « danger » retentit. Tout le monde se précipita dehors, et devant les yeux ébahis de tous, un portail venu de nulle part apparu. Une armée vêtue de blanc orné d'or, chevauchant des étalons, se précipita jusqu'à nous. Un homme, vêtu d'une tenue royale descendit de son étalon, un parchemin à la main. Il portait une tunique azurée et un grand manteau royale de même couleur, orné d'or, comme au temps des rois. L'incompréhension sur nos visages étaient limpides et nous trouvions cela aussi drôle de voir ces clowns se balader ainsi. Il marcha d'un pas assuré, se fraya un chemin jusqu'à l'estrade où se tenait la directrice et d'un seul coup l'éjecta de l'estrade en lui piquant le micro.