Two : l'adorable Na Jaemin

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    Le soir de Noël, l'oncle Louis décide de raconter une histoire : Peter Pan. Celle-ci débute par a déceptions d'une jeune fille, son père n'est pas là pour fêter Noël.

 Celle-ci débute par a déceptions d'une jeune fille, son père n'est pas là pour fêter Noël

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Elle partit se coucher la solitude dans son cœur. Elle gravit les marches, dépitée. Son frère était déjà dans la chambre, assis sur son lit. Il comprit la douleur de la jeune fille. Lorsque celle-ci se pencha sur le bord de la fenêtre pour contempler les flocons de neige derrière la glace.

« Je suis sûr qu'il voulait venir. »

Elle ne répondit. Il se plaça à ses côtés et ils contemplèrent en silence. Les lumières de Londres rivalisaient avec les étoiles du ciel.

« Je voulais vraiment qu'il vienne ; je ne lui demande jamais rien. De tous les soirs, celui-ci était le plus important et il n'est pas venu. »

Le garçon ne dit mot mais passa son bras sur ses petites épaules. La jeune fille finit par s'endormir. Son frère la prit dans ses bras et la coucha dans son lit. Il remonta la couverture pour qu'elle n'attrape pas froid. Il éteignit la lumière et tout d'eux suivirent le chemin de Morphée.

Seulement, plus tard dans la nuit, la jeune fille entendit du bruit qui la fit se réveiller. Elle se frotta les yeux et crut délirer en voyant un jeune homme frapper à sa fenêtre. Elle frotta de nouveau ses yeux pour revenir à la réalité. Mais le garçon était encore là, les yeux suppliant. Elle jeta sa couverture et laissa tomber ses pieds froids sur le parquet. Elle accourra à la fenêtre pour lui ouvrir. Il se précipita à l'intérieur, poussé par une bourrasque de vent mélangée à la neige. Elle s'empressa de fermer la fenêtre et de lui donner sa couverture pour le réchauffer. Ce dernier claquait des dents mais revêtait un sourire enfantin. Il portait d'étranges vêtements de feuilles et de vieux tissus bruns. Le plus étonnant était ses cheveux d'un blond fort clair et sa mèche bleue sur le devant de son visage. Ses yeux étaient bridés et dévoilaient un noir intense, illuminé par le reflet des étoiles.

« Je m'appelle Jaemin ! Mais tu peux m'appeler Nana. »

Sa voix était si mignonne que ses jambes faillirent céder. Il lui tendit la main, accompagné d'un grand sourire. Elle prit sa main pour répondre à son salut.

« Je m'appelle Diana mais tu peux m'appeler Nana. »

Tous deux en rire et elle remarqua qu'elle n'avait jamais vu rire plus tendre.

« Bon ! Commença-t-il dans un claquement de main. Devrions-nous y aller ?

– Y aller ? Où ça ?

– Bah au pays imaginaire ! »

Les yeux de la jeune fille s'émerveillaient et un grand sourire la prit. Sa raison tenta de la retrouver mais son imagination était plus forte.

« Tu devrais prendre un manteau, il fait super froid dehors.

– Pourquoi Peter Pan n'est-il pas venu ? »

Le jeune homme se gratta la nuque, quelque peu gêné.

« Peter Pan ne vient plus chercher les enfants perdus.

– Mais je ne suis pas une enfant perdue.

– Pourtant la lune nous a appelés et c'est ici que la fée clochette t'a localisée. Il faut y aller, la tempête sera bientôt plus rude. »

Diana regarda une dernière fois son frère, elle déposa un baiser sur son front avant d'enfiler un manteau.

« Allons-y ! Lança-t-il avec un grand sourire. »

Il ouvrit la fenêtre et lui tendit la main. Elle hésita quelques secondes mais sa vivacité d'esprit la poussa à rêver. Elle lui prit sa main, qui était d'une douceur sans nom, et la serra très fort.

« Tu y crois ?

– J'y crois ! »

Et alors, ils lancèrent leur pied vers le vide. Elle n'était effrayée. Le contact qu'elle avait avec ce garçon lui procurait une profonde assurance et sa créance était sa force. Leurs deux pieds flottaient maintenant dans la nuit étoilée. Le jeune homme était heureux de voir le sourire de sa nouvelle amie.

« Je vole ! Ria-t-elle. Regarde-moi, je vole ! »

Lorsqu'ils arrivèrent au-dessus des fins nuages, près des étoiles, Jaemin lâcha sa main.

« Nana, je vais tomber ! »

Elle commença à s'agiter de peur de tomber.

« Reste calme, tout va bien se passer. »

Sa voix était si pure qu'elle fut plus tranquille.

« Mets tes bras comme ceci. »

Elle l'imita et laissa ses bras flottés dans le vent.

« Allons-y, suivons le vent vers la belle étoile. »

Ses cheveux voltigèrent, elle sentait le froid glacer ses joues mais elle s'en réjouissait. Elle voyait les lumières de la ville briller comme un feu brulant dans cette nuit d'hiver. Les étoiles s'alignaient pour créer le chemin vers la magie. Ils s'approchèrent de la belle étoile, la plus petite mais la plus brillante. Les nuages s'agitèrent comme un tourbillon, il lui lança un doux regard, elle comprit que tout allait bien.

« C'est par là, suis-moi ! »

Les nuages se dissipèrent et une île apparue. Elle ne voyait plus aucune lumière artificielle, seule la lune et les étoiles éclairaient la vie. Jaemin l'aida à descendre. Ils posèrent les pieds ensemble dans le sable creux. Elle put sentir la magie. Le garçon s'avança et déclara :

« Bienvenue au pays imaginaire ! »

Peter Pan et la folie de la mine || N.jmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant