Le village maudit

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Ça faisait une semaine plus tard.
Aujourd'hui Clarisse était au bon printemps, car elle fêtait son dix huitième anniversaire mais rien n'était encore prêt. Dans la cuisine, sa mère préparait le gâteau et d'autre élément, accompagnée de sa voisine Kate qui l'aidait dans cet enfer. Leur responsabilité était immense. Eva appréciait ça énormément, quand il s'agit l'anniversaire de sa fille, elle sacrifiait tout son temps afin de la rendre heureuse. Ce que Clarisse n'avait pas souhaité en ce jourd'huit. Durant la semaine elle avait demandé à Joe de l'inviter à sortir. Joe ne l'avait pas encore donné sa parole, il en faudrait faire quelque chose de mieux.
Elle attendait toujours sa réponse.
Couchée au lit, sous le drap elle regardait le plafonnier avec la peur, la honte et la tristesse qui l'obsède Elle avait passé tout au long de la semaine des nuits blanches, des nuits hantée par des cauchemars.
derrière la porte entendit chuchoter la voix de sa mère et de Kate.

Son salive à l'air sec, décidément, elle leva du lit et alla boire un peu d'eau.
Dans la salle à manger, elle a vu le bébé de Kate était assis dans son siège de table, il était mignon dans son habille, il sourit chaque fois que Clarisse le regardait.
-Bonjour. Dit Clarisse en frottant les yeux.
-Oh voici ma grande fille, Bonne fête ma chérie. Murmura Kate, elle fit trois bisous😘, sur le front, et sur ses joues.
-Merci, sourit Clarisse, puis elle mordilla son lèvre. Malgré son mécontentement, les baisés ont comblés le vide. Elle prit une bouteille d'eau froide, deboucha et avala. À présent  elle le déposa sur le comptoir, elle Vint rapidement vers le bébé,
Elle lui prit dans son bras avec tendresse, lui balança doucement, frotta ses lèvres sur sa mâchoire moelleuse, fit du câlin, elle regardait ses merveilleux yeux, imitait ses expressions faciales et les sons qu'il faisait. Clarisse sentait joyeuse, toute suite elle avait oublié ses problèmes.
-Clarisse, il manque d'eau ma chérie. Interrompit sa mère.
-Oh non Eva, laisse la respirer un peu.
Elle lui déposa dans son siège de table.
-Non c'est rien je vais le faire. Dit Clarisse.
Avant de sortir, elle jeta un coups d'oeil dans l'horloge. Il faisait à peine dix heure.

Elle prit enfin les deux seaux.
Au dehors elle aperçut les trois Monsieurs, Grégoire, Gary et Joe devant la porte de leur nouvelle voisine. Sur son passage deux jumelles de dix ans, Abigail et abigaelle. ont souhaité à Clarisse le voeu qu'elle meritait. Elle les remercie, à belle dent. Il parut que ce jour déjà annoncé très beau. Malgré la peur qui la rongeait depuis des nuits...mais elle fit un peu d'effort pour les oublier.

Un dernier regard elle les ignorait tous, surtout Joe elle ne voulait pas qu'il sache que sa présence.

Monsieur Grégoire et ses acolytes était encore debout, il frappa à la porte, il était impatient et les autres aussi.
Ça faisait longtemps qu'ils se tenaient debout sur la vielle planche de cette maison, mais ils prirent un peu de temps.
À l'instant la porte se entrebailla sur une chaîne. Apparut la femme, le visage noué d'ennui, elle ne sourit point que le front de so visage était plutôt plié.
À cette attitude, monsieur Grégoire l'avait bien comprit.
Il gratta sa gorge, en essayant d'éclaircir sa voix.
-Salut madame, je suis Grégoire le chef du village depuis quinze ans, derrière moi c'est Gary et Joe.

Les deux fit un geste de la main à la dame.
Euh nous nous sommes des responsables du village, nous nous preoccupons la majeure partie tout ce que les gens ont besoin, Comme l'eau, la nourriture, l'éducation, le ménage et l'électricité si vous en avez besoin...

La dame ne dit plus un mot.
Elle tenu seulement son regard vers lui, observait tous ses gestes.
Et monsieur Grégoire était un peu nerveux dans tout ça. Gary et Joe suivaient nullement Grégoire qui perdait ces pieds dans cette conversation.
-Euh...
-Ok, nous sommes juste ici pour savoir qui vous êtes ? D'où venez vous ? et...et qu'on pourra vous aidez à résoudre quelque problème. Dit Joe.
-Quel genre de problème vous allez résoudre ?  Demanda la dame.
-Comme l'électricité madame avant tout, on a remarqué depuis des jours que vous en aviez pas.  Peut être que vous avez peur de parler à quelqu'un, puisque vous êtes une étrangère.
-Désolée, je n'ai pas besoin de ça, la bougie c'est mieux.
-Quoi ?  Ici vous n'êtes pas dans une jungle. Moqua Gary.
-Dite quelque chose qui en a au moins du sens. Dit Joe.
-Bon sang ! Gary les abandonna devant la porte, il n'était pas fâché non plus. C'était un type violent dans ces propos.
Avant que la dame clos la porte, Joe insista sur la même question.
-Euh s'il vous plaît, vous avez pas de nom ?
-Oui, d'un ton lassé. Je m'appelle Camille.
-Camille quoi ?
-c'est tout.
-j'espère la prochaine fois qu'on en parlera plus Camille.
Dit Grégoire.
Joe avait suivit tout ces gestes, son visage, sa manière de parler tout ça Lui attirait plus son attention.

Le Village Maudit  (En pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant