CHAPITRE 2 :

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Point de vue omniscient :

- Polly, je t'en supplie calmes-toi !

Ada venait tout juste de rompre le silence pesant qu'il y avait dans la pièce principale. Arrêtant de faire les cents pas, la tante se tourne vers sa nièce et lui énonce d'un air mauvais :

- On voit que ce n'est pas ta fille que tu retrouve après plus de dix ans d'absence !

En disant cela, Polly remarqua que la Peugeot noire et grise de la fondation Shelby venait tout juste de se Parker en face de la maison ; tous les membre de la famille se regardèrent uns à uns avant de se tourner vers la tante pour qui il est habituellement simple de cacher ses émotions mais qui là, les dévoilaient toutes une à une tel un livre ouvert. Polly était tout simplement devenu blanche comme un linge et tremblait de tout son corps, la porte s'ouvrit alors :

- Polly ?... Ada ? On est arrivés. Crie Thomas

La tante eut alors un déclic, prit son courage à deux mains et alla à la rencontre de sa fille, bien décidée à rattraper ce temps perdu. Alors qu'elle s'approche de l'entrée, un sentiment s'empare d'elle. Était-ce la peur ? Surement oui. La vieille tante aussi dure que de la roche avait à ce moment précis peur : et elle pouvait ! Après tout sa fille pouvait tout ressentir, l'abandon, le regret, la colère et elle en avait tout les droits. Elle pouvait même refuser l'asile que sa mère lui offrait, préférant encore la rue qu'une mère autrefois indigne.

- Polly ?

La voix de Thomas, son neveu avait à nouveau percé ses pensées mais cette fois-ci, de plus près.

- Polly, va la saluer. Elle est épuisée par son voyage.

La vieille femme se tourne alors vers la forme squelettique que le doigt de Thomas montrait et lui déclare dans un murmure :

- Laisse-nous, merci mon chéri.

Le concerné ne se fît pas prier et disparu derrière la porte menant au salon. Avant toute discussion, la mère scruta ce qui pourrait probablement être sa fille, en quête d'un indice. C'est alors qu'en se penchant sur les bras de cette dernière, elle remarqua sa maigreur intense, tellement intense que les larmes ne puissent se retenir :

- Mais que t'ont t'ils fait ?

Polly se surprit elle-même, était-ce elle qui avait dit cela ? Oui c'est exacte... Très vit les gestes suivirent les mots et Polly couru pour entourer sa fille de ses grands bras devenus soudainement maternels. Heureusement, avec hésitation, les bras et bientôt tout le corps de Rebecca vint serrer ce qui lui semblait être la plus belle preuve d'amour jamais reçue depuis cinq ans. Toute les deux, l'une contre l'autre, aucunes ne voulaient se lâcher de peur de se perdre à nouveau mais...

- Heu... Tata ?

Une petite voix se fît entendre derrière la porte. Polly se dressa doucement de sa fille pour éviter de la briser et lui déclare d'un sourire bienveillant :

- Viens, je vais te présenter à la famille.

Elle ouvrit alors la fameuse porte par laquelle Thomas avait disparu et y découvrit un dizaine de personne encore inconnues à ses yeux.

Point de vue interne de Rebecca Gray :

Tout ces visages tournés vers moi, ils devaient être une dizaine ou peu être plus et maintenant, ils faisaient partit de ma famille ou je fessai partit de le leur.

- Bon ! me dit ma mère. Je te présente tes cousins et leur femme : Arthur l'aîné et sa femme Lydia...

Je vous avoue qu'Arthur me fais légèrement peur ; avec sa moustache il me fait penser à Heinster, le dirigeant d'Auswitch mis sa femme, Lydia est belle.

- Ensuite il y a Thomas que tu connais et sa femme Grace.

Thomas est un homme qui a l'air plutôt autoritaire mais apparemment très doux avec sa femme. Grace quant à elle à l'air vraiment sympas, je leur sourit simplement.

- Et je te présente John, Ada, Lizzie et Finn mais... Où est Michaël ? Ma mère se tourne dans tout les sens pensant le voir.

- Michaël ? Dis-je surprise. Il est ici ?

- Oui, nous l'avons retrouvé l'année dernière chez un couple d'agriculteur qui l'avait adopté parce qu'il était seul.

- Seul ? C'est ce qu'il vous a dit ?

Personne n'eut le temps de me répondre avant d'entendre la porte d'entrée se claquer. Des bruits de pas se rapprochant du salon se font entendre et un homme apparu dans l'embrassure de la porte. Michaël, mon très cher frère. Je me tourne vers lui et croise les bras.

- Tiens Michaël, comment vas-tu ? Je ne pensait pas que tu avais survécu à la rue. Mais bon après en y pensant tu as préféré jouer la carte de l'égoïsme pour t'en sortir.

Voyant les visages incrédules de chaque membre de la famille, je comprends alors qu'il ne leur à rien dévoilé de son passé :

- Et bien vas-y, dit leur ce que tu as fait pour te retrouver chouchouter par ce couple dans leur belle ferme !

- Ne les mêlent pas à ça ! Sinon...

- Sinon quoi ? Tu vas encore m'ignorer comme tu l'as fait devant eux ?

Ma mère pose une main sur chacune de nos épaule et nous demande la raison de cette querelle :

- Demande lui, je suis sûr qu'il assumera parfaitement son erreur. Lui dis-je sans enlever mon regard de ce traître. Allez, vas-y !

- ( Il baisse la tête et commence ) J'avais huit ans et elle en avait six. Alors qu'on fessait notre ronde du soir pour trouver de quoi manger, un jeune couple me dépasse et s'arrête pour me regarder. Il me demande ce que je fais seul dans la nuit et je leur dit que je cherche à manger. Ils me proposent de venir avec eux et j'ai accepter ...

- T'as oublié un énorme détail.

- J'ai regarder Becky qui était juste derrière moi, ils m'ont demandé si je la connaissais et j'ai... J'ai dit non.

Ma mère le regarde maintenant avec horreur et lui murmure avec dégout :

- Mais comment as-tu pût ?

- Je l'ai regretter toute mon enfance maman, je t'assures

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Hey guys !

He oui me revoilà après deux longues semaines d'absence J'en suis vraiment désolée mais c'est la période du bac de français et des examens alors c'est un peu compliquer de tout gérer mais je vous assure que soit mardi soit mercredi vous aurez la suite de SMALL EARTH. PRO-MIS !

Gros bisous

@histoiredunsoir

Au nom du sangWhere stories live. Discover now